" I
•
460
APO
A¡oJUme ,,¡/ri,eif, hlp".t!'!'"
&
""m1n4logtÚ,
Pre–
flez. des cinq racmes apéntlves, de chacunc une /tnce '
écorce moyenne de frene
&
de tamari!, de
chacun~
demi-once; feuilles de chicorée, de fcolopendre, de
capillaire , de cerfeuil , une demi-poignée de , chacune:
faites du tout un
apozeme
felon I'arr; ajollte7. 11
cha–
que dofe , de fel de duobus, un fcrupule; de lirop d'ar–
moife, une once . .
Apozeme contre 1" pleJ,r/fie, la p/ripne"mo"ie
&
1"
tOHX.
Prencz feuill es de bourr!lche, ae buglofe
&
de
capillaire, de
chn~une
une poignée; de chicorée
fauva~
ge , une demi-poignée : lave? ces herbes
&
coupe?-Ies
en peu; enfuite f:jites-en un
"pozeme
réduit
a
une pin–
te :
palfez la liqueur,
&
ajoOtez lirop de guimauve, une
once: celui-ci efi plus limpie
&
plus agréable ,. Nous
en avons donné de compofés pour
1l0US
accommoder
lIU gOllt des Medecins
&
de leurs
maln~es.
Apozeme aNei-!eorb"ti,!"e
.
Prene'Z. . !Rcines de raifort
&
d'aunée, de chacune une once; de pyrethre concaf–
~ée,
un demi-gros: prenez enfuite feu illcs de cochléa–
Tia, de becabunga, de trelle d'eau,
&
de crelfon de
fontaine, de chacune une demi-poignée; pil ez le tout
cnfemble dans un morlÍer de marbre ;
&
jenez delfus
une pinte d'eau bouillaote, lailfez infufer pendam une
heure. On aúra foin de bien couvrir le vaitTeau,
&
de
ne le découvrir qu'apres que la liqueur fera refroidie.
Palfe? le rout,
&
ajoúte'l.
a
la colalUre, du lirop d'ab–
fymhe ou ami-fcorblllique, une once. Cet
apozeme
efi:
bon daos le fcorbut.
VOY';'
S
e o R n u
T ,
A¡ozeme peéloral
&
ado"eijJant.
Prenez orge mon–
dé , une demi-once ; feuilles de bourrache de tumlage
&
de pulmonaire, de chacune une demi-poigoée : faires
houill ir le tout felon I'art dans trois chopines,
a
rédu–
dion d'une piOle; ajoutez enCuite rscines de guimauve,
deux gros; tleurs de tuflilage, de mauve, de chacune
une plncée.
Lailfe~
infufer le tout : palfez enfuite fans
cxpreflion ; édulcorez la colature avec tirop de violet–
te ou de capillaire, une once. La dofe cC! d'un bon
"erre de deux heures en deuK heures.
.
A..t:0:r.eme laxatif.
Prenez racines de chicorée
fauv~ge IX de patience fauvage, de polypode de ch.!ne,
[3-
fllfées
&
coupées, de chacune une demi-once; feuilles
d'aigremo;ne, de chicorée fauvage,
di!
chacune une de–
m i ·poignée,: faites bouil lir le tour dans trois chopines
d'eau que vous réduire7.
a
une pinte; retirez la cruche
du feu ,
&
faites-y infufer pendam quatre heures fené
m ondé, une once; creme de tartre, demi-once; femen–
ce d'allis, un gros; palfe7. la liqueur par un linge avec
legere exprdlion,
&
ajoílte~
¡¡
la colarure dl1 lirop de
lIeurs oe
p~cher,
une once
&
dem ie; partagez. le rout
en tix verres
¡¡
prendre tiedes en del1x j,ollrs, trois daos
chaque matinée, un bOl1il lon entre chaque pri(e . Cet
.,pozeme
s'ordonnera pour purger legeremem
&
a
la
Jongue ceux qu'on ne veut poim faire évacuer copieu–
femem, ni fatiguer par un purgatif diCgracieux
&
dé–
go(¡ranr .
Apoz~"'.e
aplritif
&
purgatif
< ..
ntrl I'h)'dropijie.
Pre–
nez racll1es de patlenée fauvage, de chardon Rollnd,
d'afpergc, de .chacune dem i-once; d'aunée , deux gros;
coupéz le tour par morceaux apres I'avoir ratilfé ,
&
faitcs-Ie bouíllir dans trois chopines d'cau que vous ré–
duírez
a
une píl1!e ; ajoate." [ur la fin feuilles d'aigrc–
m oine., de creCTon, de chacune une poignée; palfe?
la
liqueur par un línge avec expremon;
dillalve~-y
arca–
nnm duplícatum, deux gros ; 'firop de Nerprun, uoe
0 0-
ce
&
demie . La dofe en d'nn verre tiede de quatre
en 'juatre heures, eh (ufpeodant les deroiers,
li
I'éva–
cuatlon efi fuffiCantc: on I'ordonnc fur-tout daos I
'ce.de–me
&
la leucophlegmatie .
.
Apozeme flb";f"ge
&
laxoeif .
Prenez fenilles de
bo?rrache,
b,ugl~fe,
chitorée fau vage, de chacune une
pOlgnée.; qUll1qullla pulvérifé, une once; fol ícules de fe–
~é,
trolS gros ; fel ¡le Glaubert, deuK gros: faites bouil–
hr les
pla~ltes ~lans
tro.ischopines d'eau. commuue , que
vous rédUlrez
3
une pinte: palfe? la liqueur avec ex–
premon,
&
~joute7-y
tirop de fl eurs de pécher, UDe
~lIIce ~
demle . Cet
apoZemf
conviem dans les tievres
JIltermlltentes; on le donne de quatre en qnatre heures
hors les acces, lorrque les urines Com rouges
&
qu'el–
Jes dépofem un fédimem briqueté, lor[que ¡'éréthifme
&
la chalenr fom fart abattus .
N o'a .
l·.
que
¡e~ '
apo:u.wci-delfus énoncés peu-
"em etre
chan~~s
ep jule¡:lS", en potions , ou autres for–
mules plus faclles
a
exécuter.
f/o)'e:t.
J
u LE
p.
Po–
TI ON .
2.• •
T ous les
apo:::,eme¡
peuvent étre rendus
purgatif~
~n
y
dilfalvant un fel .
'
APP
3<· L'u(\¡gc de ces
"po%eeme!
.demande une
gr~nde
at–
(CI1eion pour le régíme; la diete doit ctre I¿glée tCloll
I'état
&
la force du malade, re[peé'til'emem
á
la qua–
lité de l'
apnzeme .
( N )
A P P
A.
I
S
E R
un
dJe~'al ;
(Man/ge,)
c'efi adou–
cír fon humeur lorrqu'íl a des mouvemens dé.églés
&
trop vif: par colere; on I'appai[e ou en le carctlant , ou
en lui dOllllam un peu d'hcrbe
a
manller
0U
au moyen
d'un tiflcment doux que le cavalicr tnir:
( f/)
A P PAR!, T, f. m•.efi
ufi~é
f n
Lite/rotu,.e,
pour
défigl1er un litre de pluheurs hvres dirpofés en Corme
de camlogne, de bibliotheque, de diElionnaire
&c.
pour
la commodité
de~
études.
f/o)'<z
DI
C T
I o
~
N
Al R E.
L'appar"t
fur
icéroll , etl une cfpece de concor-
dallce ou de recueil de phm[es cícéronienncs .
L 'tlppnrat
faeré de Polfevin efi un recueil de tou"tes
[ortes d'anteurs eccléliafiiques, imprimé en
16 1
t en rrois
volumes. Les glofcs, les commcmaires ,
& r. ,
om ¿té
auíli tort fouvem 2ppellés
apparalJ. V oyez
Gr.o S E ,
&e. L'apparnt
poétiquc du P. Valliere efi un recueíl
des plus beaux morceaux des Poer¡s Latills [ur toures
fortes de lujet5.
( G )
" .
A PPA R A
T,
s'employoit a.utrcfoís comme fynony–
me
a
<omme"taire,
&
011
s'en el! fer"i
lingulieremcn~
pour déligner la glofe d' Accurfc fur 1c digel!e
&
le co–
d" .
Vo)'ez
DI
G E
S
T E
&
C
O DE.
( H )
A PPAR A
T
011
O R NE
M
E
N T,
(Lett 'd')
fe
dit,
en Ecri/ure,
de celles qui [e mellcnt au commen–
cemem des pages; elles fom ordinairement plus gro[–
fes que
1.esmaju(cules,
&
fe fOil! plus délicatement
ave,c la plume
it
trait~.
On pel1l les fai re plus sílr.ement
~vec
la plume ordinaíre.
• A P
jJ
/1
R
/;
70 R IUM,
líeu des préparatifs,
CHifl.
a"c.)
M . Fabret; croit que ce
li~u
des préparatifs éroit
celui ou I'on tenoit di(pofé le fellín des funérailles,
&
on
1'011
gardoit I'eau lufirale .
.
A P PAR A
U
X
O"
A PAR
~
U
X,
r.
m . pI.
(JliJ,,–
rin~
. )
Ce mor lignifie
/~I
'lJoi/u , In
m anrr.U'lJya,
hs
vergller,
¡el
pOIlIIU,
les
ancre¡, /eJ
cablel, le
gOll'ver–
""i1,
&
flartilterie dll vai.!!ea,,;
de forte qu'i1 détígne
plus
9C
chbf\:!s que le mOl d'
"greí/¡,
6: moins que ce–
luí
d'/i¡¡jp.mmt,
qui lignifie ouue cela
lel gem de
~'I,!"ipage
&
/el
v iél"ai//el.
( Z)
"
A P PAR E I L ,
r.
m. ti¡(nitie proprement une pré–
parnti?1I farmell e
ií
quelqu'aEle public
&
Colenne! .
V .
PREPARATION
N Ol1s diCons
l'appar';l
e'une
f~te
ou d'nn couronne–
mem; qu'lln prince a fait fon entrée avec beaucoup
d'appareil
&
de magnificence.
( G)
A
P
PAR E I r.,
en tume de
e
hir"rgie,
efi la prépa–
ration
&
la dirpolition de
lOut
ce qui efi nécelfaire pour
faire une opération, un pan(emene,
& e. L;,appareil
efi
.ditférent, fuivant le befoin ; les infirumehs, les machi–
nes, les bandcs, lacs, comprelfcs, plumalfeaux, bour–
dOllllctS, ch,r?ie, tentes , fom des pieces
d'aPl'areil,
de meme que les médicamells dout on doit falre ufa–
ge.
VO"ez
1 ..
jig"ification de <el moel.
C'elf une regle géll.érale en Chirurgie, qu'i! faut a–
voir prél'aré
I'apparúl
avant que de commencer I'opé–
ration. Cetre .re¡(le [oulrre une elception dans les lu–
xalions; car il f.1U t avant lOmes cho[es replacer les os
dans leur lituation naturelle: on fait enfuite
!'appare" .
Le mot
d'''pparúl
ea aufli d'ufage en Clíírurgie ,
pour déligner les opérations de la taille: on dit
le h"ltt
apparcil, le g rand
&
le petie apparei/, !'appareil la–
t l ral. V oyez
L ..
T H O T O M
I·E.
(2')
A
P
r
A
RE I L,
en
Arehi,eElltre:
On dit qu'un bi'iti–
men! efi d'un bel
"Pl are;l ,
quand il efi conduir avec
[oin, que les amfes tom de hauteur égale ,
&
que les
joints font proprement fai ts
&
8e peu d'écanement;
tel efi celui de 1'0bferyaroire,
&
la fOlltaine de Gre–
Delle, fauxbourg faínt-Germain, qui peuvent palfer pour
des chef-d'ceuvres dans ce genre.
On dit aufli qu'unc pierre ou aflife efi de bas
appa–
r';l,
quand elle ne porte que dou?e OU quinze pouces
de haUleur ;
&
de ham
ap'p,freil ,
quand elle en porte
vingt-qu9tre ou Ireme.
( P )
A
P PAR
E I L,
apparúl de p ampe.
c'~fi
le pifion de
~a
pompe.
A
P
PAR E l
L
de mátl,
&
d. voila, voyez
M AT
&
VOILE.
A P PAR
E
I L,
el'
euijine,
c'efi un compofé de pl u–
lieprs ingrédiens qui entren! dans un mcts :
la
pan lle,
les é¡>ices,
I~
chair , les fines herbes, [ont
l'app..rcil
d'une andoUllle .
.
APPARElLLE'E, adj . f,
( Marine.) voil,
ap–
p iJuilll,;
c'efi lIne voile m ire dehon ou au vem, c'ell-
.
'
a-dire