Table of Contents Table of Contents
Previous Page  533 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 533 / 864 Next Page
Page Background

APO

rtu;n- el

arbi;'es;

&

on doit les

re~a¿r

coii1lTie

3U~

fam 'de femences arbitrales, puifqu'elles' jugem les con–

fe'niuions qui font · entre les parries.

Celles qui font faites en marge d'uo aa'e pa([é par–

devan~

notaires! doivent

che:

paraphées par le notaire

&

p~r

.les pames .

'

A P

O'S

TI L '

LE' :

quand'

Ol'{

dít' qu'un' mémoire.,

qu'tJn compte efl

"pojl;1I1

par .des' arbitres, c'en-a–

dire: q:¡'il a été réglé

&

jug'é par eul.

V.

A

p

o

s'Y

I L LE.

A

P O

S

T I L L E R,. !heme des aponilles en mar–

~e

d'un mémoire, d'ub' aae, d'un compte, d'un con!:

trat.

Voyez

A

9

o'~'f

IL LE . .(

G)

\

.

_A

P

O

S T I S,,r.

m~

C

Mari"o ,)

on

appel1e airiCi

deux longues pieces de bois de huit pouces en' qu:mé,

&

tam foit péu abaiJTées,.

&>nt~

I'une en le long de la

bande draite d'une galere,

&

I~iutre

le long de la bao–

de' g:ruche deptns l' épau le jufqu'a la' conillo,

&

qui

portent chacune tomes les rames de

1:1'

chiourme par

le m oyen d'uue

grolI~

coree.

Voy.

G

A

i.

E RE,.

E

p'':'

13':

t-E, CON ILLE,

CHIOIJR~lÉ.

(2)

,

. A P

O S T O

L'

l C I TE' , f. f. fe peur prendre en'

difféleus fens; ou poue

111'

conformité de la doarine

avec celle de l'églife aponolique; ou pour ce1le des

.inOlurs avec eelles des ap6tres' ;' ou po'ur I'autorité d'un

caraaere accordé'

.par le

fain't fiége. Aiur. on dit

I'apo-

ftolicité

d'un

fen~irñelJt,

de la vie,. d'Ulle miffion.

.

• A P O S T O L 1N S,

f.

m,

pI.

C

Hifl. mllJ.)

r~¡¡gieux

donl I'ordre

commen~a

au quatortieme fié–

C;¡e

a

Milan' en ltalie. lis prireut ce nom parce qu'ils

faifoicllt. prafeffion d'imiter la' "ie des ap6rres, ou cel;

le des premiers fideres'.

.

APOSTOLiQUE, adj. fignifie en

gé~ral

ce

qui vient

.des

ap6ties, ou qni peut

convenj~

1

un

ap6-

rre_ Mnis ce terme fe dit plu's particl1lierement de ce

qlíi :Ipp.artieut au'

[.1~nt

fiége,. oú' qui en emaue. C 'en

on ce feos qu'on dit,

U"

no."" apofloli,!u<,

,m

bnf

apoflolit¡H< .

Apojloli,!u<,

(Chambre) en un tribunal ou I'on

difcure les afFaires qui regardent le tréfor on le domai-

De du faint tiéj¡e

&

dn pape.

"

'.

Notairo apqftoli'll/<, v oyoz

N

o

T

t.

1 RE.

cJij

.8:POS:ro'L~<iUE,

( Thlol,)

Le titre

d'apoftolit¡ui

efl un des caraaeres diltíoaifs de la véritable Egli(e.

Ce titre qu'oo donDe aujonrd'hui par excellence

a

I'E–

glife ,Roffiaine, ne lui

a p'as

, totlJoms étl!; uniquement

affeaé. Dans les premiers (jecles do' Chriflianifme il

étoit commun

a

toutes les eglifes qUI avoient été fon–

dées par les apótres,

&

particulieremet¡t au! tiéges de

Ro~,

de Jérufalem , d'Amioche,

&

d'Alexaodrie:

comme il paro1t par divers écrits des Peres

&

autres

~ooumens

de I'Rifloire C;Ccléfianique . Les églifes

m~me qul oe pouvoient pa.s fe dire

"poflolit¡u",

eu égard

a

lem foodation faite par d'autres que par des' apótres

De . Iai(foient pas de prendre ée oóm, foit ilecaufe

Ú

la conformité de leur doarine avec eelle des églifes

"pajloli,!u"

par leue fondation; fOit, encore parce que

tops

¡es €veques fe regardoient eotrttl)e fuecelreurs ,des

ap6tres , ou q\)'ils agi(foient dans \eu¿s diocefes ávec I'au!

torité des apótres.

VOfe:!:.

E

v

i

Q

tJ.E ,. ,

,

.

11

paroit eocore

par

.Ies formules de Marculphe, aréC::

fées vers I'an

660,

qu'oo doonoit aUI évéques le nom

d'apoflo/i,!ues .

La premiere trace qo'on trouve de cet

uG!¡:e,

~fl

uoe leme de Clovis aUI prélats atTemblés eo

concile

¡¡

Orléans ; elle commence par ces mots :

Lo

ro;

e

lovis al/X

SS.

évil{lI<I

&

trh-dign" du jilgo

"1'0-

floli,!uo .

Le rai . GOI)tran nomn¡e les

év~que~

alfem–

blés au concile de Micon,

da pontif" apojloli,!I/""

Jpofoolic;

~"tific<s

.

. Dans les fiec1es fuivans, les trais patriarchats d'orient

ét3nt tombés entre les mains

d~

Sarrafins, le íitre

d'a~

poflolit¡l/e

fut réfervé au feul Ciége de Rome, ,carnme

celui du

p,apo

au fouverain ponrifG <lui en efl

év~que.

]7oy"';

P

A

PE .

S'.

Grégoire le grancl qui vivoit dans le

vi.

fiecle dit,

liv, V .

Ipi~.

37.

que

q~?iqu:i1

y

~it

eu

plufieurs apótres, néanmolOs le li'ége du pnnce des a¡

pótres a feol lá fupri'm'é autorité,

&

par con(áqueni le

Dom d'

"pojlolit¡,¡r,

par un ,titre par'ticulier. L'abbé Rii·

pert remarque,

lib.

l .

de Di7Jin. offic. ."p. xxvii-

Cl,ue

• les fuecetTeurs des autres a»Ótres om étC! appellés

pa–

triarches;

mais .que le fuccetTeur de faint Pier.e a

ltl

D0!l'Jllé

pa~

excellence

apóf/:'oli'l'U'

a

ca~fe

de la .di–

gnné

du prmce ties apótres. Enfinle conclle de

Rh~lms

tenu en. 1049 , déc1ara' que le fouveraio pontife de

Ro~

• me

étolt le feul primat

apofto/i'{II",

de l'Eglife univerfel–

le. D e,Ji' ces exprcffions aujourd'hui fi

ti;

ées, fiége

"poflo/~,!uo,

nonce

"pojlo/;,!I/O,

notaire

apojlpl;,¡uo,

bref

"pojlolrt¡uo,

chambre

apojloli'{uo,

vi,airé

apojloJi,!u'e,

&C-.

]7oy~t.

NONCI:,BREF,

F.:Ie.

(6)

Q

A P

(jl

~H' S',

AP~ÓSTO!AqUES,

f.

m " pIÍri.

(Théolo~;t,

J'

l~om

qu'Hofpinien,

&

Bale ou Balel!, éveque d O([e.·

rle, donnent l d'anciens ' moines aurrefois répahdus. dans

ks Hes Britanniques-.

" Ces deux auieurs pr'éteodent qtre' Pélage'

Il

fameut·

par fon héréfie,

&

qui étoit Anglois de naiífanee,

a_o

yant été témoln dans fes voyages en Orient' de la vie'

motraftique, I'introdllifit dans' fa parrie,

&

qu'i1 fut ab-

, bé áu' monanerc

d'e

Bangor arant fous fa cooduite juf–

; qu'a deux millc moioes. Mais

-M.'

Cave daos fon hi–

floire L irtéuire ,

toni. l . pago

291'.'

quoiqu'i1 aVOue qué'

Pélage air éré mbine, traite tout le rene de rh eries

~

d'e fables' avancées fut l' aurorité de quelques moder–

nes, tels que Jean de Tinmouth.- Nieolas Chanteloup"

&c ,

écrivains fort peu

refpcaable~ .

mde dans fon hinoire

d'

Anglerei'te,

li'P,

11.

c.

¡j.

faie

mention de ce monal!ere

d~

Bancor ou d¡: Eangor ..

daos lequel 0\\ cOll)ptoit

plu~

de

2000

mojnes: mai¡ ii

De dit rien

dU

nom d'

apofooti'fu",

qui paro?t étre entie-' -

r'em!!nt de I'invention de Eale

&

d'Hofpinien,

Bingham, de qui DOUS' empruntons

cel'

article, 'remar–

que qu'iI

y

avoit en Irle:nde un monal!ere de Benchor

f

fondé vers I'an

S'2C'

par Congell> dónt (1int Ga\

&

faint

Colomban furent difciples. Mais ou loi óu fon tradu–

a eur fe font trompés, en p'ré'tendanr que

S':

Colomban

avoit fondé le monanere de L itieu! en Normandie

~

In

Norma"i1. Luxovimfo mo"djlerlUI11 .

I'1

falloit dire

~

LuxovimJe mo"alerium,

le monaflere de Lu;eu ou de

Luxeuil;

&

tout le monde fait que certe abbaye en fi-–

fuéc en Fratiche-CoTnt6. Binghnin,

orig. uclejiajl. lib.

VIl.

~.

¡j.

§.

ij,

..J.

'

~

p

o

S T

ó'L

1

QU

ES,

C

fUolog;é : )

nom qu'e deui

feaes diflerentes on pris, fous prétextc qu'elles imitoienf

les mOlurs

&

la pqtiquc des apótres.

Les premiers

apojloU'fI,.!,

autremeut nommé"s

apot4-

lIite!

&

apotaé/it¡l/o!,

s'éleverent d'entre les Encratites

&

les Catnares daos le froifieme fiecle; ils profelToient

I'aliftinence du mariage ; du vil!, de la chair,

&c. Voyet:

ApOT A CTITE5, ENCRÁTITES,

f.!jc.

Vautre branche des

apojloli1UO!

fut du xij. fiecle:

il~

Eondamnoient auffi le mariage; mais ils perrncrtoient le

concubinage; ne vouloient point adrneure I'ofage

du

ba–

pteme,

&

imitoient en p,1ufieurs chofes les Manichéens .

Saint Bernard écrivit .ontre la feae des

apojloli'fl/u.

&

parle cdmre eUI 3U (ermon

66.

(ur les cantiques.

11

paro't par Sal!derus

&

Baronius qu'ils nioient le purga–

toire, I'invocation des Sail\ts, la priere ponr les morts,

&

fe difoient erre le reul

&

le vrai corps de l'Eglife ;

crreurs qui Ont beaucoup de rapport a celles des A lbi–

geois qui parufent vers le meme tems,

Voya.

AL

B 1"

GEOIS . (G)

.-

APOSTRtJPHE,

f.

f.

C

Bell.

Lott.)

figure de .,

Rhétorique dans laquélle I'oratenr interrompt le dircoun

qu'i1 teDoit a I'auditoire, pdur s'adreffer direaernem

&

nommément

a

quelque perfonne, foit aux dicux, foil

aux , hommes, aux vivans

Ou

aUI morts, ou

a

quel–

qu'étré,

m~me

aux chofes inanitnées, ou

a

des

~lres

métaphyliques,

&

qu'on el! en ufage de perfonnifier.

De

"-,é

qernier genee en ce tráit de

M ,

Eoffuet dan.

fdn oralfdn funebre de la duthe([e d'Orléáns : " Hélas • .

" nous ne pduvdns

árr~ter

un mOijleot les yeux fur la

" gloire de la Prince(fe, fans que la mort s'y mcle aur–

" n-tót pour toút oltufquer de fon QmlJre!

O

mOrl ..

" éloigoe-toi de notee penf¿e,

&

laitre-nous tromper

" pour un moment la violence de notre douleur par le

;, fouveoir de odtre joie ".

Cicéron dans I.'oraifon poúr Milon, s'adreíTe

áu~

el–

. t~ycns illu~r~

qui avoien.t répandu leur fárlg

g~lUr

la

p~tete,

&

les Itltcre(fe

a

la défenfe d'un hpmnie qUI en ayolt

tué I'ennemi dans la perfonne de Clodius. Daq5 la meme

pieee

jJ

apoflrophé

les tombeaui, les autels , les bois fa–

crés du mont Albain .

VOl alba,,; tHIrl"li tlt'l,¡e

!tu;

I

&c.

.

Enée dans un rlcit remarque, que ti on avoit. été at–

tentif

¡¡

un certain évenement; Troie n'auroit pas é"té

prife:

t¡'oj¡'~'¡""It"cjlaré!,

Prl"l1li'lúi

tlrx

'11ft"

maH<rn .

JEneid

n.

i}

apotlrophé

fait fentir ¡duie

13

tendretTe d'un bon ci·

tOren pour fa patrie ,

'

Celle que Démbnlietí¿ ltdrc(fe aux Grecs tués

a

la

Bataille de

M~rathon,

en dlebre; le cardinal du

Pe..

~n

l\

di¡ qu'elle lit autaot d'honneur a cet orateur, qué

~

II edt r,effufcité ces

guerrier~.

On rcgarde auro com–

Illa un

des

plus beaux endroits

de

CicéroD

~

eelle qu'il

,.

.dref~

o