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452

APO

que

la

citrouiJle,

&

I'on fe moqueroit avee raifon

:: d'un fabulifie qui donneroit au Iion la timidité en

" parrage; la douccur au loup, la fiupidité au renard,

" la valeur ou la féroeité

i

I'agneau. Mais el! n'en

" point alfcz que lc¡ fables nc ehoquem point la \'faif–

" fCl11blance en certaines chafes, pour alfarer qu'elles

" font vrallTemblables

¡

elles

n~

le [ont pas, puifqu'on

" donue aux animaux & au. plallles des vertus & des

vices, doOl ils o'ont pas méme todjours les dehors.

" Quand 01) n'y

f~roit

que

pr~tcr

la parole

a

des erres

" qui ne I'ont pas , e'en [eroit alfez; or on [e cooteo–

" te pas de les fnire parler [qr ce qu'on' [uppofe qui

" s'efl palfé entr'eux; 00 les fait agir quelquefois en

" conféqueuee des difeOl!rs qu' ils [e fOn! tenus les

" UllS :lU. aUlres. Er ce ql¡'il y a de

rem~rquable

on

" efl

Ii

peu attaeh!!

a

13 prelniere forte de vraiitcm–

" blance, 00 l'exige ayec

Ii

peu de rigueur, que l'ou

" y voit manquer

a

cenain point fans en etre touché,

" eomrne da.m la fable ou I'on reprt[ente le lioo fai–

" fam I¡ne fociété de ehalTe avec trois animaux, qui ne

.. fe trouvent jamais volontiers dans fa compagnie, &

" qui !je foO! ni carnaeiers ni ehalfeurs.

Va«a

&

fap./I¡t ,

&

piJti,,,s Qvis ;"jl/ri""

&c,

»

De [arte qu'oo pourroit dire qu'on n'y demande

" proprement qu' une autre efpece de vrailTemblance, qui,

" par exemple, dans la

f~ble

du loup &

d~

I'agoeau,

/' confille en ce qu'Qn leur fait dire ce que diroient

"

eeu~

dont i1s ne [oot que les images. Car il en vrai

" que celle-ei n'y fquroit jamais manquer , mais iI

e~

" également vrai qu'elle n'appartlcnt pas

i

l'

ap%g,,.

" conlideré feul

&

dans fa I13tme: c'en le rapport de

" la fable avec une chofe vraie

111

polJible qui lui áoo–

" ne cette vrailJ'emblance, ou bien, elle en vraiíT'em–

" blable corr¡me image fans

I'~ tre

en

elle-m~me" .

!111m. d. I'Aead. 10m.

IX.

Ces raifons paroillent démonnratives: mais la decnie–

re juflifie le plailir qu'on preod

a

la leéliuc des

ap% –

gTle¡ :

quoiqu'on les fache dénués de polJibilité

~

fou.

vent de vrailTemblance, i1s plaifen! au moios' comme

images

~

comme imitations.

(G)

'

.

!\

P O L T

R

Q

N lE,

v. aél.

temu de FaTteonnrrie

fe dit d'on oifeau auquel on

¡i

coupé les ongles des

pou~

ces

o~

doigts <le derriere, qul fonr comme les clés de

fa mam, & fes armes, de Corte qu'i1 o'en plus propre

pour le albier.

.

-

. APOME;COME'TRIE, f. f.

(G/om.)

en I'art

ou la maniere de mefurer la dinance des ebjets 610i–

gnés.

Voya:.

DI

S T A N

e

E.

Ce mot vient des 'llOtS

grecs

,úri

,

p.;¡""o"

long,liel/Y,

&

""t'ifí"

,

m~fHrer.

(O /

• A P O M

Y

U S

1

furnom que

le~

E léens donneront

a

J upiter, pour aVOlr chalfé les mouches qui incom–

moduient H ercule pendant \In [acrilice;

a

peine Jupi–

ter fut-il invoqué , que les mouches s'envolerent :lu-de–

Ja

de l'Alphée. Ce fut eo rpémoire d!, ce prodilJe,

Rue les Eléeos tirent touS ' les ans un

f~crifjce

¡¡

J

upltcr

"pom)'"s,

pour erre débal'ralTés de ¡:es infeéles.

*

AP

O

N,

fomalne qe Padouc, dom Claudien nous

alTdre que les eaUI rendOIent la parole aUI muClS, &

guérilToient bien d'autres maladies.

A!:'ONE'VROLOGIE, f. f. c'en la partie d!,

l'

AU;ltomie dans laquelle on dOlme la de(cription des

apolu vrofes . Voyez.

A

P

o

N E V R

o

S E .

Ce mot

c(l

compofé du grec ..,.; , de " ;;,,, ,

nerf

&

de ';"'"

tra;t;,

c'efl-a-dire

Irait/

de¡

nerfs,

parce que

les anciens fe fervoicnt du meme mot

"trf

pour expri"

mer les

tendollI ,

les

Iigai'/1tnI,

&

les

ner}I;

on y ajoil–

toit des caméleres particuliers.

Voyez.

A

N A T

o

MI

¡¡

&

NERF .(L)

' .

A

P O

N E

V R O S

E,

f.

f. ,;,"...

.;,~""

des mOlS grees

.;"; , &

"¡;''' '

,urf;

c'en,

parmi

le¡

Anatomifto,

I'ex–

tenúon ou I'expanlion d'un tendon

a

la maniere d'uqe

membrane.

VOJez.

T

~

N D

o

N

&

M

E M B R A N E ;

par–

ee que les anciens attachoiem au mot

nerf,

l'idée des

nerfs, des tendons,

&

des Iigamens, en y ajourant des

caraéleres particuliers.

Voyez.

N

E R F,

&

L

I O ,,–

:MENT.

( L )

APONEVROT IQU E, adj.

'1.'

A nlltomie,

fe

dit des membranes, qui oot quelque relI'emblance ayec

l!aponevro{e . VOYe!(.

A

P

o

N E V R

o

S E .

C'en dans ce fcns que I'on <lit

m.mbrane "ponevr.o–

tifTle.

( L)

APOPliLEGMA

Tl~AMES, ou[elon

quel-

ques :lUteurs , A

p

o

P H LE G M A T I S M E S;

des

m<;ltS

grecs

~~~,

& ,,,('''',,

phlegme, terme de PharmaCle ,

~~decinc

profre a fur¡ef

le

rhle~q¡e,

ou

les

pumeurs

APO

f~reufcs

de la téte & du cerveau.

V OJez.

P

H L I! <Bi E.

A PO P HO RETA, ( Hift. a1le.)

innrumeos ronds

& plats, qui 00l un manche, avec la forme d'alJiettes.

On melloir delI'us des fIuirs uu d'autres viandes; &

iJ,

émient appellés

apophoreta,

:.

fermdo poma .

Cene con–

jeélure en du Pere Momfaueon 'lui ne la donne que:

pour ce

qu'~lIe

vallt; ear

iJ

ajoule tout de fuite, que:

pI drllt que de former des conJeélure.s

iJ

vaut mieux at–

rendre que quelque Inooumem nous innruife du nOlll

& de I'ufage des inltrumeos qu'il

a

repréfeotts,

pago

146.

tomo

11.

& auxquels il

El

attribu~

cdui d'

apoph.–

reta .

• APOPHORETES,

(Hifl. "ne.)

préfens

'luí

fe

faifoi~nt

aRome, tous les aos, pendant les Satur–

nales. Ce mOl vient de ..

".~.,.~

.. ,

reporter

, paree que:

ces pré[ens étoient remportés des fenins par les eonviés.

VOy'e>:.

E

T R E N N E S •

1\.

P O

P

H T H E

G

M

E, en UOe feotence COurte, !!.

nergique & inflruétive, prononcée par quelque hommc

de poids & de eonfidératioo, ou faite a ron imitation .

Tels fOut les

apophthegmeI le Pll/tar,!l/e,

ou

ceu~

de¡

aneiens raíTemb1és par

L yfeoflhmes.

Ce mot el1 dérivé du grec

"&¡"~''''~''

parler, I'apoph–

thegme

étant une parole remar'luable" Cependant par–

mi les

apophthegmeI

qu'oo a reeueil lis des anciens, tous,

pour avoir

I~

briéveté des feotences, o'en 001 pas totl–

Jours le poids.

« (J)

A

P

O P H

Y

G E

S ,

f. f.

en

Architetlllre ,

partie d'une

coloone, ou elle ca ;na¡ence

a

[ortir de fa bafe, com–

me d'une Cource, &

a

tirer vers le haut.

Voyez.

e

e–

I. O ~NE

&

J3ASE.

Ce mot daos fon origine greque, lignifie

effor;

d'ou

vient que les Franc,:ois I'appellem

efohape, eong/,

&e,

/le

quelques Architeéles,

[ource de la colonne.

li

apo–

phyge

n'étoit originairement que I'anneau ou la feraille

allachée oi-devane aux extrémités de. pil ier¡ de bois,

pour les

emp~cher

de [e fendre, ce que dans la fuite

on vOlllut imiter eo ouvrage de pierre.

¡7

oyez.

C o

N–

GE' .

(P)

A

P

O P H

Y

S E,

f.

f.

terme

ti'

Anatomi.

compofé

des mots grecs .... ,

de,

&

.,J.

,

croítre

. 6n appelle

ainli

I'/minence

d'un

os,

ou la partíe émioente qtli

s'a–

vance au-dela des aucres .

Voyez:.

O

S, E'M I N E N CE.

L es

apoph),{n

preoucm durérens noms, par rappon

;l

leur liruarion, leur ufage & leur figure:. Aiofi les uoes

s'uppellent

eoraeoides, fly/o ides

,

maflold'I

,

ob(i'1ueI,

trlln[verfes;

d'autres

troehanter,

&c.

Voyez.

C o

R A–

~OrDE,

STYLO'iDI',

&e.

lt'ur.1ge des

apophyfeI

en général en de rendre I'ar–

ticulation des os plus folide, [oit qu'elle [oir avee mou–

vemen¡ al¡ fans mouvement; de donner attache aux

mufcles, & d'augmemer leur aélioo eo les éloigoant

du centre du mouvement.

(L )

A P O P LEC TI QUE, adj. relatif

a

I'apoplexie;

ainli nous difoos acccs

apoplet1;'lue

, eau

apoplet1ir¡.te,

fymptome

,!pop/et1ir¡lIe,

un malade

apopletli'l"e,

foi–

bletle & paralyfie

apopletlir¡l/e ,

diCpolition

apopletli,!lIe,

amulete & épitheme

apop/ctli,!I",

baume

"pop/el!;,!"e .

(/QJeZ-

A

M U L E TE,

&

B

A U M E.

(N)

A PO

P

L E

X

~

E, f. f.

(Medee;"e . )

maladie daos

laquelle

iI

fe fait fubitell1em une [ufpenlion de tous les

mouvemcns qui dépendeot de la volomé

&

de l'aélioD

des [ens intérieurs

&

extérieurs, fans que celle des pou–

mo~s

':li la cIrculation du fang foiem imerrompues, la

refpJt:ttron

&

le battement des arteres étant !!Qmme daos

I'état nuturel, & fouvent meme plus forts; d'ou I'on

peut conolurre que les nerfs qui preonept leur origIne

dans le cerveau font les [euls affeél:és

filllS

que les ton–

élions de ceux qui parrent <\u cervelet [oicO! alrérés

dans le commeneement; ce qui donQe

a

cette maladie

la reífemblance d'un profq nd fommeil , qui en cepen–

dam accompagnj! d'un l>ruit provenant de la poittine

:¡uquel les Medecins om donoé le nom de

ft.erl fllr.

L es lignes avant·coureurs de cette maladie fom, fe.

Ion Duret, des douleurs de

t~te

vagues, un vertige ré–

n~breu~

, !lne lenteur dans la parole , & le froid des

exrrémités.

Ces lignes ne fe manifefient pas toujours; car le ma–

lad~

en ordi!lairement frappé avec tant d'impéruolité

qu'i1 n'a pas occalion de prévoir ui le tems de

prévc~

nir une auaque

d'apoplexie.

On doit

r~garder

comme caufes de ceue maladie

toUC ce qui peut arréter ou diminuer le cours des

e[pri~

animaux dan¡ les orgunes des fens

&

des mouvemens

dépendans de la volomé , tels qu'un épailJilfement du

faog & de la Iymphe alfe? confidérable pour qu'i1s ne

pui1feD~

circuler

9ó\Df

l~s

nitreaul du cerveau; uo épan.

che-

/