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APO

pite

~ne

figníl5caoon différenté,

&.

on' Pemployé

¡10M

exprimer tout livee douteux, dollt I'auteur ell mcerrain

&

fur la foi duque!

00

oe peur nire fonds; comme on

peur voir d:lO CaiO[ Jér6me

&

daos quelques autres pe–

re Grecs

&

Latins plus 31lciens que lui: ainli I'on dit

un livre , un f'affage, fine bif!oire apoeryphe,

&c.

10rC·

qu'il y

3"

de forte, raifoos de Cufpeélcr leur authemici–

té ,

&

de penCer que ces ¿crits fOllt Cuppofés. En ma–

tiere de doélrine , on oomm e

apoeryphes

les livres des

héréti4Ues

&

des fchiCmatiques,

&

m~me

des livres qui

De conrieonenr a\Jcune erreur, mais qui ne ronr poinr

reconnus pour divins, c'ell-a·dire llui n'om été compris

ni par la fynagogue ni par l' Eglife , dans le canon , pour

étre Ius en public dans les alfemblées de. Juifs ou d'cs

C hrétiens .

Voya ::

C

A:

No N,

B

I

B

L e .

D aos le dome fi un liv re efl canoniq\le on

apoery–

phe ,

, 'il doit faire autorité ou non en matiere de reli–

gion, on Cem la nécelftté d'un tribunal fnpérielH"

&.

in–

faillible ¡ibur filer I'incertitude des efptits ;.

&

ce tribu–

nal ell

l'

Eg.liC~,

a

qui Ceu le il app:mient

d~

Cpnner

a

un

livre le ¡jtre de

.divi"

,

en déclarant que le uom de Con

:\uteur peut le faire reéevoir comme canonique, ou de

le rejetter comme Cuppofé.

L es Catholiques

&

le, Protellans ont c:u des diCpu–

tes tres-vives fur I'antorité de quelque"s livres que ces

derniers traiteot d'

apo<rypbeJ,

COrIlln e

J

udith , E fdras ,

les Machabées : lef prt'"miers re fOil[ fondés Cur les an–

ciens canons ou catalogues ,

&

fur le témoignage uni–

forme .des peres;, les :lutres Cur la tradition de quelques

églifes .

M ,

Simon, en p:trriculier, Coadent que les li·

vres rejenés par les Prmeflans ont été certainement lus

en G rcc dal1s les pl us anciennes

églif~s,

&

mcme p,I(

les ap6trcs, ce qu'il infere de plufieu rs pá(f.1ges de lellrs

écrits.

11

ajoute que l'Egl iCe les re<j:ut des G rees H el·

lcnifles , avec les autres livres de l' Ecriture ,

&

que fi

l'églife de Paleltine refuf:, todjours de les admettre, c'efl

feulement parce ql1'ils n'étoient pas écrits en hébreu com–

me les ·autres livres qu'elle liloit , nOn qu'elle le regar–

dat commc

apocrypheJ,

c'efl-a-dire Cuppofés .

A

ce rai–

forinement les Prmeflans oppoTent I'autorité des écrivains

de touS les fiecles , qu"i diflingl1em I'r<Íclfément

les

livre

en ql1cflion, de ceux qui étoiem compris dans le canon

des J uifs .

L es

livr.es

reconnus pour

apo<rypheJ

par I'églife ca–

tholique, qui font véritablemem hors du canon de I'an–

cien Teflamen!,

&

que nous avons encore aujourd'hui,

font

I'oraif." de M anaf!ts

,

qui efl a la fin des Bibles

ordinaires,

le

lI[ e

&

le

'[{/e

livreJ a,'EfdraJ, le lIle

&

le

IV e

des M .•,hables.

A la fin du livre de J ob,

011

trouv e ,,,••

aáá,tion

dans le grec qui COlitient une

.gl-

..Ialogie de ']ob,

aVe< un

áifcours de la ["'nme de 'Job;

o n .voit aulft, dans l'éJitil'ln greque, un

Pfealeme

qui

n'efl pas du

nom~re

deS C

L .

&

:1

la fin du livre

d~

la Sagelfe ,

un difcourJ áe Salomon

tiré du viije chapo du

Ille livre des ·Rois. N ous n'avons plus le

livre á'E–

noeh,

!i célebre d:lns I'antiquité;

&

Celon faim Augu- .

fiiu, on en l"uppofa un aucre plein de fiélions que

lOU~

les Peres, excepté T ertullien , ont regardé comme

apo–

cryphe.

II faut auffi regarder dans la clalfe ¡:les ouvra–

ges

apoerypheJ,

le ' Jjvre de I'alfomption de Mayre,'

&

celui de I'affomplion ou apocalypfe d'E lie. Quelques Juifs

om fuppoCé des livres fous le nom

~es

Patriarches , com–

me celui des

g/nlrationJ IternelleJ,

qu' ils :luribuoient

a

Adam . Les Ebionites avoient pareillement fuppoJé un

l ivre intitulé

I'/ehelle

de

Jacob ,

&

Ut' autre qui'avoit pour

titre

la gb'¡tllogie de! jilJ

&

filleJ

d'

Adám;

ouvrages

imaginé. ou par le Juifs , alDateurs &s ñél:ions , ou par

les hérétiques, qui, par cet artifice , femoient leurs 0-

pinions,

&

en recherchoient I'origine juCque dans une

amiquité propre

a

en impoCer

a

des yeux peu clairvoy:lns .

(/oyez

A

c

T

e

stfiD

E S

A

p

6

T Il E

s.

e

G

)

-

A P

o

C

y

N ,

npocynrtm,

r.

m.

e

Hift.

nato

&

boto

)

gcnre de plante

:1

fieurs monopélales ,

&

faites en forme

ae cloche; ces tleurs ne Com pas toat-a-fait

Cembl~bles

dans tomes

le~

e(peces ;

il

fam décrire féparémene les deux

principales diff¿rences que I'o n y remarque.

l·.

11 Y

a

des eCpeces

<J'

apoeJ.n

done les 1l¿\1rs foO! des

c1ochC$ découpées.

11

s'éleve C;lu fond du calice un piflil

qui tient

¡¡

la "parue poflérieure de la Ileur comm"e un c1ou,

&

qui devient dans la Cuite .un fruit

a

deUI gaines , qui

s'ouvre dans fa longueur de la baCe

a

la pointe ,

lit

qui

renf~rme

plufieurs Cemences garnies d'une aigreJtc,

&

altach~es

a

un placenta rabotcux .

2°.

On trouve quelques autres eCpeces

d'apo<y n

dont

les

Ileurs rom des cloches re" verfées

&

découpées .

JI

s'éle~e

du milieu de ces Ileurs un chapiteau forr j oli qui

efl

form~

par

~inq

cornets dirpoCés

en

rond. 'Ce cha-

Tome l .

,

APO

4+9

pit~1l. .re~ó¡t

dans fon cr eu':\: le pi!1il qUI Cope du ecotre

du calice . LorCque la fleur elt 'palrée , ce pittil deviellt

UlJ-

fruit

:1

peux gaines;. eHes S'Ouvrent d'un bour

a

I'au–

tre ,

&

l:lilrent. voir un pincerna feuilleté fur lequel fone

c~lUchées

¡>:lr écailles plufieurs· Cemenees chargées d'ullo .

algrene; aJoutez allX caraélereS" de' ce genre , que ces ef..

peces rendent du lait , T ournefOfot"

ínfi.

rei herb . Voy .

P L A NTE.(/)

.

H arris prétend, que'

I(tlpoey"

efl Ccmbl-able

a

I'ipéca"–

cuana ,- qu'il purge

violemm~nt

par haut

&

par bas,

&

qu-'i1 efl impoffible de- diflinguer

I'apoey"

en potrdre- dll

véritable ipécacuana , q\Joique ces deux racines entieres

differem par la couleur des file!s qui les traverfem .

e

N)

A

P

o

D

1

C T I Q

u

E; ce mm efl formé du gre..:

.&eot.í..up.tJI,

j e

dlmontr~,

je Yt10ntre

,Ia;remeru ;

c'elf

t"

L ogi'fue

,

un argument ou fyllogiflTle clair , une preuve

cOl1vaincame , ou démonllration d' une choCe.

V ,

D

E'–

MO N'S r

]lAT.lo

N, ARGUMEN T ,&c

eX)

• A

PO D I O

)(, 1

S ,

~

Belles-Lett res .

)

figure de rhé–

torique par laquelle on rejelte :lvec mdigualion un argu–

mene ou une objeélion comme abfurde.

• A P O D 1P N E ,

r.

In.

de

.l..

~

. i

1,1".,.,

aprts le re–

PtlJ d'l [oir

e

L ithurg..

);

office de I'églife Grequc,

qui répond

i\

ce qu'on appelle

eompl;1J

dans nmre é–

glir", II

Y

a le grand

apodyprle

&

le petit. celui-ci en

pOur le courant de I'année; le grand n'ell que pour

111

car1'me.

.

A POD Y TERION,

e

H ifloire ane. )

piece des

andens T hermes ou de la Palellre, dans laquelle on

quittoÍ< fes h:lbits , Coir pour le bain, foit pour les e–

xercicc de la Gymnafliq"ue:

¡¡

en juscr par les ,Ther–

mes de Dioclétien aval1t leur démolitlon,

l'

apodyterio1l

étoit un grand faloll oél:ogonc de figu re ob'onguc, donr

chaque face fo= uit un demi'ccrcle,

&

dollt la vo ute

émit f0\1tenue par plulieurs colollnes- d'une hauteur ex–

traordin:lire .

M l m. de

l'

II caá. tomo

l . (G)

A P

O G

E'E ,

r.

m. c'efl ,

en lI{1ronomie,

le poiO! de

I'orbite du Colcil

O\\"

d'uue planete le plus éloigll.! de la

terre .

{/oy<?

O R

Il

I T

~

&

T E

Il

RE.

.

Ce mut ell compolií de

...,.~ ,

ab,

de "" ElU'

,.&j~

,

terra ,

terre;

apogle

fignifie auCli

grotu

ou

voúte Jor.–

ttrra;n~

.

L 'apogle

efl un p",int dans les cieux , placé

a

uno'

des ,extrémités de la ligJle des apfidcs. L orlque le fo–

leil ou une planete ell

a

ce point, elle fe trouve :llors

:l

la plus grande diflance de la terre ou elle puine

e–

tre petldallt Ca révolution entiere .

{/oyoz

A PS I DE,

TE RRE, PLANETE,

&e.

L e poinr oppoCé

:1

I'apogée

s'appelle

plr;gle . {/oyez

P E RI GE'E ,

L es'anciens A flronomes qui

pla~oiel1t

la terre au cen–

tre du mo e, con lidéroient particulieremem

I'apogle

&

le péri)\ée. Q U:lllt aux modernes, qui fon t occuper

au foleil le lieu que les anciens . :lvoient :lccordé

a

la

terre ,

iI

n

'e.ll

plus quefliOll pour eux

d'apogle

&

de

périgée , ma;s d'aph.!lie

&

de périhélie.

L'apogl e

du fo–

leil. eft la meme chofe que I'aphélie de la terre,

&

le

pérlgée du foleil eft la

m~me

chofe que le périhélie de

la terre.

{/oy<?

A

P H

E' L

1 E

j

&

P

e' R

1 H

E' L I E

j

voyez

artjft

SYSTE\ I E.

On

~eul

déterminér la quan(ité du mouvement de I'a-

1'0$"

par deux obCervations faites en deax tem fort

é-

10lgllés I'ull de I'autre ;

00

réduira en minures la diffé–

rence donllée par les deux obCcrvations.

&

on divifera

les minutes par le nombre d'années comprifes en tre

le~

deux obfervations : le quoticnt

d~

ceue divition fera le

mouvement annuel de

I'apogle.

Ainli H ipparqüe ayant

obren'é,

140

ans avallt Jefus-Chrifl , que

I'apogl e

du

Coleil étoit nu fd 30' des

)e;

&

Ricdol i ay:lnt obfervé

en I'an de Jefus·Chrill

1646 ,

qu'il ¿toit au

7d 26'

du

~ ,

il s'enfuit que le mouvement annuel de

I'apogle

efl

de

¡'

2' ,

puiCqu'en diviCam la différence

3,0 f6'

1 (

ré:

duito en Ceconde , par I'irttervalle

1

7~5"

des 3nnées

é–

coulées entra les deux obfervations, il vicot pour qu¡y–

tient

¡ ' ,-" ,

comI1le le portent les tables de M . de la

H ire.

La Ceule de toutes les planetes qui ait un"

apogle

&

un

périgéc véritable, etl la luhe,

p~rce

que cene planete

tou,ne véritablemem autour de la terre, cet

apogle ,

auill-bien que le périgée, :l 'un mouvement tres-felllible

d'occidem en orient, felon la fuite des fignes, de for–

te que I'Qxe ou la Iigne des ap!ides ne fe rctrouve au

meme poine du d el q u'apres un intervallc d'environ neuf

aDS.

D e plus, le mouvement de

I'npogle

de la lunt; efl

fujet

a

une inégalít¿ con fidérable;

c~r .

lorfque ce!

,apo–

g /e

fe trpuve dans la

Ii~ne

des fyl l¡;leS , II paroJl fe

Tn

mou-

()

,

.