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++6

AP H

..phtho,

on rend ces

gar~arifmes

un peu plus Emolliens

&:

adouci(f.,os .

Eofio 1'00 termioe le traitement par un purgatif for –

tifiaot, daos lequc1 Boerhaave recommaode la rhubarbe

par préférence

a

tout autre purgatif .

(N)

A P H Y E,

f.

f.

(Hifl. nato Z qolog. ) aphya , apHa,

petits poiífoos de Oler que les ancleos om aioij nom!

més, paree qu'on Emyoit qu'ils n'étoient pas engen–

drés eor¡lme res amres poi(fons, mais qu'ils étoiem pro–

duits par une terre 1(moneu[e . Rondelet difj.ingue ·plu-

íi,urs (ortes d'

app)'es

.. .

,

L'aphya

vraie ,

':<rl~"

amij nommée pan;:e qu op a

prétendu qu'elle naiDoit de l'éeume de la m,r, ou

par~

ce ql¡'elle en

~Ianche

¡

0n la nomme

nonnata

[ur la

cÓte de Genes. Ces poil1ans n'om pas la longueur du

petit doigt; la plllpart [om blanehs ;

iI

'f

en a de rou–

geátres ; ils ont les yeux noirs ; ils fe trouvent dans

J'écume de la mer,

&

ils fe raff"emblem en tres-grande

<juaotité,

&

s'~ntre1acent

fi bieo les uns

av~c l~s

autres,

qu'il en dlffielle de les féparer .

. L'

aph)'e

de goujon ,

co(Jites,

aum appellée

loche 4e

mer. Vo)'cz

L

ó

e

H E D E M E R .

L'anchois

a

~té

lT)is aum au nOf!1bre des

ap'hyes .

170)'.

A NCROIS.

L'(1ph)'e

phal~rique,

au!Ii app'ellée

nade/le

o~

melel–

te. V oyez

N

A DEL LE.

L'aph)'e

des muges, des mendales, des furmulets, Cont

de

peti~s

poi(rons íemblabes

i\

ccux dont ils portent le

Dom. Ori a crll qu'ils nai(foiem du limon de la terre,

dans les étangs ·de(féchés qui étoient recouvertes de oou–

v eau par les eaUN des ¡¡Iuíes. Rondelet .

Vo)'ez '

POI

s–

SO N.U)

A

P

H '{ L L A N T

H E

S,

( Hi(l. nato botan. )

gen–

re de plante

i\

ncur lilineée, comporée de fix pétales

gui Cortellt d'uo enlice écaill eux

&

fai t en tuynu; il Cort

de ee

m ~me

calice un pirtil qui devient dans la Cuite

un fruit en forme de pomme dG pio, qui a trois angles,

qui s'ouvre eo u·oís parties ,

&

quí e.n divíCé en trois 10-

ges,

&

rerppli de Cemences arrondies . Tournefort,

l nft.

ret

herb.

V~ycz

P

L A N TE. (

l )

• A P H Y T A C O R,

E

Hift. nato bot. )

arbre dont

Pline fait mention

lib. XXXl .

cap .

ij.

&

qu'il dit pro–

duire de I'. mbre.

• A

P HYT

E

ou

A

P HYT

1

S,

( Glog. anc. )

vil–

le de Thraee , dans le voiijnage de Pallene , on Apol–

Ion avoit uo temple célehre par

Ces

ora

el

es ,

&

on Ju–

piter-Ammon étolt particulierement révéré.

, *

A P I D [S 1A ,

Voyez

A

P H R

o

D I S

E'E •

*

A P

1

N E,

(G/og. ane.)

ville de la P ouille, qui fut

ruinée par Dio mcde: Tric. eut le meme COrt,

&

tou ·

tes deu

X

dOllnerel1t lieu au proverbe ,

Apin",

&

T ri–

&te ,

cho{es de peu de valeTtr.

*

A P I N EL,

( Hifl. nato bot.)

raeine qu'on trou–

ye

d~ns

quelques "es dé l'A mérlque ; les Cauvages la

DommeOt

yabacani

,

&

les Franc;.ois

Apinel,

du nom

d'ul1 capitaine de cavalerie quí I'apporta le premier en

Europe. Si on eu pr¿ Cente ·au bout d'un bacon

a

un

ferpent,

&

qu'il la morde , elle le tue;

ti

00 en

1l1~-

" che ,

&

qu'on s'en frote les piés

&

les mains, le fer ·

pem fuira ou ponrra etre pris f.1ns péril : jamais· Cerpent

n'approchera d'unc chambre ou

j)

y a un morceau d'

A–

pine1.

Certe m eme q eine, ij mile

a

la eonCervatiQn

¡¡es hommes, reroit ,

i

ce qu'on dit, tres·ucile eocore

, a

leur propagation ,

q

la propagation avoit beCoin de

c es reeours foreés que l' on

ti'

employe guere Cuival1t

les vaes de la oature.

H ifl. de

"a.ad

. rOlale des Scien–

fes, ano

17 14.

• A P H R O N, (

H ifl. nato bot.)

eCpeee de pavot

fauvage dont Pline fait mention

lib.

XX.

c. x jx.

Af'BTARTODOCETES ,

~~&"I~,f'",~",I,

(TMol. )

L es

Apbthartodocetes

too( des hérétiques ennemis jurés

(In cOllcile de C halcedoine .

C~

110m en eompoCé

d~s

mots grecs

';:~&"I~'"

incor–

r"ptlble

&

d~ J,~¡"

J.'

c.roa ,j'imagil'c.

On le leur don–

~a 'pa~ce qu'¡)~

Imal$lOOIent que le corps de ] eCus-Chrin

etolt mcorrupnble , Impaffible

&

immortel. Certe Ceae

eft une branche de eellc des Eu¡ychieDs: elle pamt ell

ns.

Voycz

E

u

T

y e

H 1E N.

( G)

.

*

A

f'

1,

f.

m. petité pomme d'un ronge vif d'ull

e6té ,

&

·blanehe de l'autre , dont la peau en

cxtr~m emem fine, la chair tendre,

&

l'eau douce

&

fu–

erée; qui n'a' point d'odenr,

&;

n'en prend point Coit

gu'on la [erre Coit qu10n la pochetre ; qui dure long–

tcms ,

&

qlli nai t CUf un qrbre qui charge beaucoup

&

qui la produit par bouquets:

ÓI]

eo garnit le bord

des plateaux . L e pommier d'

api

en moins vigoureux·

que les aucres; il lui faut une rerre gra(fe L1ns etre hu-

A'P I

m íde ·.

11

ne

eraint poine

les

graods

-.rents;

i! .

donñc

jufqu'au mois d'Avril. 00 dit qu'il fUi trouvé dans

la

foret d'Apie, d'ou

il

a pa(fé dans nos jardins fous le

nom

d'api .

*

A P

1

O L E,

(G logr. anc.)

ville d'ltalie doDt Tar–

quin

I.

[e rendit mal tré,

.&

done les rumes Cervirem

a

jotter les

premier~

fondeme.)s du capitole .

• A P I O S ,

(Hifl. nato bot .)

en. une efpeae de ti–

thymale qui pouíre plufieurs petites tiges ba(fes ,

me~

nues , rondes ,

rou~eacres ,

s'éteodant [ouvem Cur la ter–

re. Ses fenilles Com petites , courtes, reíremblantes

a

ee1les de la me fauvage , mais plus petites :

Ces

fleur$

nai(fent

a

Ces fommités ; el ks Cont petite. , en godet

1

découpées en plufieurs parties,

&

de aouleur jaullc-pft–

le. Quand eerte !leur en paJfée , iJ Ce forme en fa pla–

ce un perit fruit relevé de troís coios , lequel Ce diviCe

en trois loges , qui renferment ehacune une Cemence

oblongue : fa raeioe en !ubéreuCe ,

&

a la figure d'nne

poire , · plus menue en-bas qu'ell· haut, noire en-dehors

blanche en-dedans,

&

comenant beaucoup de lait . On

~

remarqué que quand eetre racine en gro (fe

&

bien nour–

rie, la plallte qu'elle pouíre el! petire ;

&

que quand la

racioe

.cft

moins gro(fe, la plante

ell:

plus grande . Ello

contient beaucoup de Cel eíremiel

&

d'huile, melés dans

une grande quantité de phlegme

&

pe terre .

La racine de l'

apios

purge avee violence par le vo.

m i{femeot

&

par les Celles. Lemery,

de! D rog .

A

P 1

Q U E

R,

A P

P [

QUE R, v. n.

&

quelque.

fois aé1:.

L e cable api'(tle

,

c'en-a-dire que le vaiíTeau

approehe de l'anere qm en mouillée,

&

que le cablo

étant halé dans le navíre ,

iJ

commenee

ii

" tre perpen–

dicu lairemenc ou

3

pic .

V O)'6Z

H u

T TER.

Appú¡uer

1"

vergtte de civadiere. (Z)

.

*

f'I.

P I S,

C.

m. (

My¡.h.)

div inité célebre des E gyp–

rieos . C'oroit uo bceuf qui avoit certaines marques ex,

térieures. C'!!toit daos eet animal que I'ame du grand

Ofiris s'é toir retirée: il lui avolt donné la préférence

fur les autres animaux, paree que le bceuf en le

Cym"

bole de I'agrieulture, dom ce prince avoit eu la per–

feé1: ion tall t

ii

cceur . Le bceuf

Apis

devoit avoir une

marque blanche

&

quarrée Cur le frollt, la

ligure

d'une

aigle fur le dos, un nceud fous la lallgue en forme d'e–

lcarbot, les poíls de la queue doubles ,

&

un croiflant

blanc fur le !lanG droit : il falloit qne la geni(fe qui I'a–

voit porté, I'ea.. coo<{u d'un coup de tonnerre . Com–

me il eut été a(fe" ditE cile que la nature eut raflem–

blé Cur un m eme animal tous aes caraé1:eres , il ell

a

préfu mer que les pretres pourvoyoicnt

~

ce que I'E .

gypte ne maoq uílt pas d'

Apis ,

eo imprimant recrete–

ment

quelques jeunes vcaux les marques requifes;

&

s'il leul"

arrivoi! de djlférer beaucoup de montrer

aux peuples le dieu

Ap:s

,

c'étoit apparemmem pour

lem Oter tout

foup~on

de Cupereherie. M ais cetre pré–

caution n'étoit pas COrt néce(faire; les peuples ne fom–

ils pas dans ces oceafions tous leurs efforts pour ne

rien voir? Quaod on avoit trouvé

l'Apif,

avant que de

le conduire

a

M emphis on le oourri(foit pendaot qua–

rante Jours dans la vilIe du Nil . D es femmes avoient

Ceules l'honoear de le viliter

&

de le Cervir : elIes fe

préCentoknt au divin taureau dans un deshabillé doot

les prctres a,troiem m ieux eonnu les avamages que le

die¡¡. Apres la qnaraotaine 00 lui fa¡Coit uoe niche do–

rée

d~ns

une bar'lue; on l'y pla<;oit ,

&

il de[ecn–

doit le NiJ juCqu''¡¡ Memphis : \3 les pretres l'alJoieot

recevoir en pompe; ils étoient Cuivis d' un peuple nom–

brenx: les

enfa~s

a(fe" henreux ponr femir Con ha\cioe,

en recevoíem le doo des prédié1:ioos . 00 le eondnífoit

dans le temple d'Ofiris , 00

iJ

Y

avoit deux magnifiques

étables: I'une étOit l'ouvrage de PCammerieus ; elle é–

toit foutenue de natues colo(fales de douze coudées de

hanteur

¡

il

l'

demeuroit preCque to lljours renfermé; il

De Ce montroit guere que Cur uo préau,

o~

les

étra~gers avoiellt la Uberté de le vpir . Si on le promeuolt

dans la vilJe , il étoit cnvironné d'otEcicrs qui éear–

toient la fonle,

&

de jeuoes enfans qui cllantoiem Ces

loilaoges.

Selon les livres facrés des E gypríens, le dien

Api!

n'avoie qn'uo certaio tems déterminé a vivre; qlland

la fi n de ee tems approchoit , les pretreS le oondui–

foiem Cur les bords du N il,

&

le Doyoient avee beau–

coup de vénération

&

de eérémon ies . On l'embaumo it

enCuite; on lui fai Coit des obreques ij diCpeodieufes, que

ceux qui étoiem eommis

a

la garde du bceuf embau–

mé , s'y rllinoient ordinairement. Sous Ptolomée La–

gus on empruma cinquante talens pour célébrer les fu–

nérail les du bceuf

Apis.

QlIand le bceuf

Apis

étoit mort

&

embaumé, le peuple le pleuroit, comme s'il eat

per-