44
2
AOU
fonaion nacurelle.
11
DOUS en donne pluueurs exe,m–
pIes' dans ,'un elle a produit un pouls inrermirrent;
dalls' un autre un froid aux exrrémirés, avee la gan–
grene,
& c, Philof Tranfaa, n· .
~99,
O n rrouve dans Pafehioni ,
édie.
de
Rom,
1741.
une
obCervarion de M, Beggi, fur une offitieation [Orale
de
I'aorte,
omée d'une Planche.
( L )
*
AOSTE
uu
HOSTE,
(G/og. anc.
&
mod.)
autrefois ville, maimenant village fimé Cur la perite
riviere de Bievre,
a
une lieue de I'embouehure du
Rhone en D auphiné .
• A O V A R A ,
( Hift. nato boto
)
fruir de la grof–
feur d'un ceuf de poule, qui erol¡ avee plufieurs autres
dans une grande gou(fe , Cur une efpeee de palmier
fon haue
&
épineux , aux Indes orientales
&
en Afri–
que. L orfque la gou(fc en mt\re, elle ereve
&
Ini(fe
voir
la
rou!re de fruirs eharnus, jaunes
&
dorés . L es
l ndiens en mangcnr , Son noyau
en
dur, oiTeux , de la
gro(feur de celui de
l:l
peche ,
&
pereé de plufieurs
trous aux cÓré ; il a deux lignes d'épai(feur,
&
ren–
ferme une amande, qui en d'abord agréable au gotlr ,
mais qui pique quand on eonriQue de la mkher,
&
qui
prend la faveur du faiTena ge. On en tire une efpece
d'huile de palme. L'amande de
l'aovara
reiTerre,
&
peut arrérer le cours de ventre.
L emery.
*
AOUSTE
al<
AOSTE .
(G/ag.)
ville an–
cienne d' ltalie au P iémont, enpitale du
Val-d'Aotl[le,
au pié des Alpes.
L ong.
~f.
3.
lat.
45"· 38.
• A
O U S T E
ou
A
O S TE,
(Val d') G/ag. modo
panie du Piémom, avec ritre de duché. Aoune en erl
la eapilale.
A
O
U T, f. m.
(Hift.
&
/lftron.}
fixieme mois de
¡'a!lnée de Romulus,
&
le huirieme de celle de Numa
&
de norre année moderne.
JI
é[Oir appellé
¡"'<lilis,
iI
caufe du rang qu'il oceupoit <lans I'année de Romu–
lus;
&
ce nom lui avoil été conCervé dans
1
'année de
N uma. Augufie luí donna fon nom,
A1tgUftUI ,
qu'il
conferve eneore,
&
d'oil les
Fran~o!s
om fair
¡folit
par corruprion . Ce mois ,
&
eelu i de Juillet, dom le
Dom viem de Jules Céfar, [om le deux Ceuls qul ayem
confervé les lloms que les Empercurs leur om <lollné:
le mois d'Avril s'étoir appeilé
pend~nr
quelque tems
N"oneuI;
le mois de Mai,
Clal/di""
&e.
L e foleil pendam ce mois parcourt ou parolt par–
courir la plus grande panie du figne du 'Zodiaque, ap–
pellé
le Lion
;
&
vers la tin de ce mois il elltre au
[¡gne de la Yierge : mais ,
iI
¡>ropremcnr parler, c'en
la
rerre qui pareourt récllemem le ligne du Verfeau ,
oppof¿
11
celui du L ion . L es mois
d'Aolit
&
de Juil–
Jer fom ordinairemem les plus ehauds de I'année,
quoique le foleil commencc
a
'éloigner des le
21
J uin .
On en Irouvera la raifon
i
I'artic/e
C
H A L
E
U R •
(O)
Les Anglois appcIleor le premier jour d'
/lolÍt,
qui
en la
f~[e
de S. Pierre es liens ,
L ammaI-day,
comme
qui diroir
fite
a
/'agneau;
apparemmenr
a
cauCe d'4ne
coutun¡e qui s'obfervoil :u!trefois dans la province d'
Y ork : tous eeux qui renoient quelque terre de I'égli–
fe
eatll~drale,
clOienr obligés ce Jour-la d'amener aans
I'églife
ii
la grand-me(fe uu agncal) vivam pour orfran–
de.
(G)
A O U TER, v. n.
temu de ]ardinage,
cmployé
en parlant des plames qui om paOé le mois d'1l0ur .
On dir un fruit
aout!,
quand il a pris la couleur qui
conviem
a
Ca maruriré; e'cn comme 'lui diroit
mlír .
11
s'employe auffi pour dcs branehes d'arbres venues de
I'année , qui fe COIlt fortltiées,
&
qui ne pouJTem plus.
On (¡it une cÍrrouille ,
un
eoneombre,
un
potiron, un
melon
aoue/¡. ( K )
A P
"' APACHES,
f.
m, pI. (
G/"g.
&
Hift.)
peu–
pIes de l' Amérique feptentrionale 3U nouveau Mexique,
ou i1s oecupem un pays rres-étendu, Cous les lloms
d'
Apalhes di Perillo,
au mid! ; d'
Apaches de Xilla;
d'/lp",hes
de
Navaio ,
au nord;
&
d'Apache! Var¡lte-
rOJ,
au levan!.
Vaya,
la .Co"r¡. dI/ ¡yIexir¡.
,
A P AG O G E, (
L og"J')
....
4)''"1'.,
compofé d
.1. 1,
de
&
d' ,;.;",
mmtr
ou
tlrer. Vo)ez
A
B D U
e
T
I ON.
Á
P A G O G
lE,
f.
f. (
L ogir¡"".
)
Corte
de <lémon–
/lration, par In9uelle
ot~
prouve la
véri_r~
d'une pr.o–
pofirion } cn f.1lfant
v~,r
que la prOpOhltOll
,co,mr~Jre
d¡
.tbfurde
(Vaya.
D
Ji
M
o N
5 T R A T
ION) ; d OU v,ent
qu'on I'appdlt! allffi
redllaio
ad
impoJJibile,
ou
lId
ab–
[Nrdltm. l/aya:.
R
!::D U
e r
IO N.
~
O)
APA
," A!,ALACHE,
(G/og.
",!d.)
royaume de
1
Aménque feplemrionale , dans la
r
londe .
.
•. A P A M A
TU
C
K,
(G/ag. mod.)
riviere de I'A–
métlque feprclltriona!e dans la Virginie; elle fe dé–
eharge dans ecHe de Powathan.
Voyez Mat. Diaion.
Géogr.
• A P A M E'E, fur 1'0ronte,
(Gio¡t. lOnco
&
mod.)
ville de Syrie, d¡aaote d' Amioche envlron de viugt lie–
lIes . Les moderoes
la
nommem
liman
ou
Huma.
El–
le n':¡ de eoufidérable que Ca firuation.
*
ApAM.E'e , fur le Marfe,
(G/ag.
"ne.
&
mod.)
ville de Phrygie: elle en aUJourd'hui prefqlle ru inée .
*
APAME'E,
011
APAMI,
(G/og, tI"c. &mod. )
ville de
l:t
Bythinie fur la Propolltide, entre Bourfe
&
Cy7.i411e. L es Turcs
l'~ppellenr
aujourd'hui
Myrlea.
*
A
l' A M
E'E,
(G /og. anc.)
ville de la Médie, vers
la contrée des Parrhes. On la nomme auffi
l\'liana .
~
A P
A M
E'E: on place dans la Méfopolamie deux
v¡¡les <le ce nom; I'une fue l'Euphrale, I'autre fU{ le
Tigre,
A
P A N A G E,
f.
m .
Oll,
eomme on diCoit autre–
fois , A P P E N N A G E, (
Hi[l. modo
)
rerres que le.
fouvcrains donnem
a
leurs pu1nés pour leur partage,
Icfquelies font reverfibles
a
la couronne, faule d'en–
fans males dans la branehe
a
laquelle ces terres ont
étt! données. Duaange dlt que dans la baiTe lalinité on
difoit
apanere, apanamentum,
&
apanagium,
pour dé–
figner une pention ou un revenu annuel qu'on donDe
aux eadels , au I;eu de la pan qu'i1s devroient avoir
dans uoe feigneurie, qui oc doit point, fuivam les lois
&
coGnunes, fe partager, ma;s rener iDdivife
iI
I'alné.
Hoffman
&
Monel dérivenl ce 0I0t du celtique ou
al iemnnd,
&
difeut qu'il fignitie
excltlrre
&
forcl.rre
de quel que droit; ce qui a'rrive
iI
eeux qui ont des
apanagcJ,
puiCqu'ils fom exa\us -de la fuccelIion pater–
nelle . Antoine L oyCel , cité par Ménage , croit que le
mOl
apanager
vouloir dire autrefois
donner dtI pennu
ou
plllme¡,
&
de- moyens 'aux jeunes feigneurs qu'on
ehalroil de la maifon de leurs peres , pour alier cher–
d ler fOrtllne ailleurs , foit par la guerre, [oir par le
mariage .
N ieod
&
M énnge dérivenf ce mot du LatiD
;anil,
pain , qui fouvent eomprend auffi tout l'aeeeiTotre de
la fublinance.
Quelqucs-uns penfent que les
apanageJ,
dans leur
premiere inílirution, om éré feu lemenr des pellfions
0 11
de payemens annuels d'une certaine fomme d'argenr.
L es pnlnés d' Anglelerre n'onl point d'
apanage
dé–
lerminé eomme en France, mais feulemeJII ce qu'il
plnh au roi de leur donner .
Voyez
P
R
I N
e
E,
&c.
En FraDee
m~ tne ,
fous les rois de la premiere
&
ceux de la Ceconde raee , le droit de primogéniture ou
d'alne(fe,
&
celui
d'apanage,
éroiem ineonnus; les
domaines étoiem ii-peu-pres égalemem panagés entre
tous les enfilo .
Voyez
P
R
l
M
o
G E'N 1 T U R E
&
A
1-
NE SE.
•
Mais eomme il en nai(foit de
~rands
inconvéniens,
on jugea dans la fulle qu'il valnlt mieux donner aUJe
caders ou pulnés des comtés, des duchés, ou d'autres
départemens,
a
eot)dition de fol
&
hommage,
&
de
réverfion
a
la eouronoe ii défaur d'héritiers males,
comme il en arrivé ;\ la premiere
&
a
la- feeonde
branehe des ducs de Bourgogne. A préfent
m~me
les
prinees apanagifies n'ont plus leurs
apanageJ
en fouve–
rainelé: lis n'en Ont que la jou!iTanee utile
&
le re–
veou annuel. L e duché d'Orléans en \'
apanage
ordi–
naire des feconds tils de Frailee,
a
moins qu'il ne foir
déjil po(fédé, !=omme il ¡'en aétuellement, par un
:m·–
cien apanagine.
On ne lai(fe pas d'appeller auffi
impropremen~
apa–
nage,
le domaine méme d'héririer préfomplif de la
eouronD~;
tel qu'en en Franae
I~
Dauphiné; en An–
g lererte la principaulé de Galles; en Efpagoe celle des
Anuries; en Porrugal celle ¡iu Brefil,
& c.•
On appel le auffi
ppanag_,
en quelques
courum.es,
~a
portion qui en donnée
:l
un des cnfnns, pour \t1J teOlr
lieu de tout ce qu'íl pourroit prérendre
a
la f u¡:ceffioD.
Paul Emile a remarqué que les
apanllga
follt une
invention que les rois om rapportée des voyages d'ou–
tre mer ,
(G-H
)
A P
A
N A
GIS TE,
f.
m.
ttrme de l)ro;t ,
elt
cellli qui polfede des tiefs ou autres domaines en apa–
!lagc.
Voyez
A
P A N A G E •
(H)
.. APANTA
O"
APANTE,
(G/.g. mod.)
proviDce de
ID
terre ferme de l'Amérique
mérid¡onal~.
entre le lae de Parimé
&
la riviere des AmazoDes,
i
l'oecident de la provinee de Caropa .