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• •

4-4-

0

ANT

ANTI VE'NE'RIENS, adj.

(M_d.)

~pithete

par laquellc

00

défigne les remedes qo'on employe coo–

tre les maladies vénérienncs .

/7oyez

V E'NE'R I E

N .

(N)

• A NTIUM,

(G /og. an(.

&

mod.)

"ille

d'lta–

l ie , autrefois confidérablc, aUJourd'hui réduire

i

des rui·

nes. C'en ce que I'on appelle

Antio R ovinato

&

,1,,–

<GÍo . ,1ntim11

étoir lituée,

¡,

ce qu'on croit, ou I'on a

bati depuis le bourg

di N.ttltno .

• ANTOCO , ( VO I, CAN D' )

G/og . mod

mootagne des lndes d:ms l'Amériquc méridionalc, nu

royaume de Chili,

I'orient d'Angol, qui vomir du

feu.

i\NTOINE , (CHEVAL IERS DE S.)

HijI.

modo

ordre établi en

' 381

par Albert de Bavicre, comte

de Haioaut , de Hollande

&

de Zélande,

&(.

qui a–

voit formé le defrein de faire

h

guerre auX Turcs.

/70-

y ez

O

R D

\l

E

&

CHE

V

A L I E R. Les chevaliers de

cer ordre portoienr un collier d'or en forme de cein–

ture d'hermite,

3

laquclle pendoit lIne bequille

&

une

c1ochctte, comme on les repréfcme dam les portraits

de

S.

Antoin• .

D'autres écrivains font mention d'un ordre de

S.

An-–

' oine,

qui fut inllitué dans l'Ethiopie en 370.

ANTOINE

(le

feu S. ) V oye:;

SRESIPE .LE

&

FEU .

• A

N

T o I

N

E ,

(Saim) G/o/{,'. modo

perite ville de

France dans le Dau phiné, dioccfe de Vienne, fur le

ruilfeau de Furan.

*

A N T

o

1 N E, (

Saint

)

11e d'Afrique, la plus

feptentriooale

&

la plus occidentale des lIes du Cap–

Verd.

A N T

01

T , f. m.

(Marine.)

C'eft un inftrumen!

de fer courbe dont on fe fert dans la connru8ioo·des

navires, pour faire approchcr les bordages pres \les memo

bres,

&

les uns pres des aurres .

Au lieu de cet innrumenr les H ollandois fe fervene

de chevilles

a

boucles

&

a

goupilles , qu'ils font paf–

fer dans les membres qu'ils percenr expres;

&

ils font

approcher le pordage ou la précinre, du membre ou en

la .cheville, par le moyen des cordes qu'ils

y

mettent .

(Z)

• ANTOFLE DI! GIROFLE,

(Comme"e . )

.c'eft le ' nom qu'on donne aux giroRes qui fOil! renés

fur les plantes apres la recolre . Ces fruits oubliés con–

tiouenr de groffir, i1s prennenr ii-peu-pres le volume du

pouce: ,!Iors i1s contiennen t une gOIJ1me dure

&

noire,

d'une odeur agréable

&

d'un goGt aromatique . L es H ol·

landois donnem le nom de

mereJ de g irojle

a

ce que oous

appellons

antojleJ de girojle .

• ANTON G IL, ( BAlE

D')

G/og.

grandebaie

de 1'lIe de Madagafcar en .Afrique.

*

ANTON l A , (Tou

R D')

Hift. a,.c.

le mo–

nument plus magnifique qu'Hérode le Grand air élevé:

c'étoir une lOur régulitre

&

forre, ii laquelle il dOllna

le llom

d'A11toine

fon ami : elle fur bhie fur la mon–

ragoe de

Jérur.~lem,

appellée auparavam

B ayri.

Elle

étoit couverte de haut-en-bas de marbre blaoe; I'appro–

che en é'toit détcndue par uu mur de rrois coudées de

haot; l'cfpace dcpuis ce mur jufqu'a la tour, élOit de

-<¡uarame : on avoit prariqué en-dedans , des falles, des

appartetnens ,

&

des bains ;

011

la pouvoit regarder com–

¡ne un beau palais l'ond, accompagnC'

égale dinance_,

do quatre aurres lOurs, dom trois avoient

cinqu~nre

cou–

dées de haur;

&

la quatrieme qu'occupoit I'angle du

midi

&

de l' orieO!, en avoir foixaure-dix .

11 Y

avoit

IIU~

endroits ou ces lOurs joignoieut les galeries du tem–

pie, des deo-ré

a

droit

&

a

ga\)che, d'ou les foldals

romains obfcrvoienr le peuple dans les jours de féres,

pdur l'cmpecher de former quelqu'cntreprife. Le rem–

pie élOil comme la citadelle de la viIIe ; l'

Antonia

¿toir

comme <relle du temple. L'adrelfe de vingt foldats ,

!i'une enreigue,

&

d'uu trompetre de I'armée de Tire,

~xécura

ce que cent mille hommes eulfenr tenré vaine–

mene ces vingt-deux braves ,

a

la faveor de la nuit ,

ralfemblerent les ruines des murs de la ville,

&

les

~Ie­

veren! ii

b

haureur de la tour, dans laquelle i1s enrre–

rene par ce moyen, ruerent la garde ,

&

donnerenr le

Ii–

gnal au refle

dJ!

I'armée, qui s'approcha de la lour : on

employa fept jQurs

a

la démolir: aV3llt Ca ruine

&

celle

de

J

éruf~lem

, on

y

gardoit les ornemens ponrificaux ;

quand le grand facriljc)lteur vouloir s'en fervir, ce qui

n'arrivoit qu'unc fois I'an, le dixieme de la lune de

Septembre, les Romains les donnoienr 2 conditioo qu'

ils feroienr rapportés

~pres

la cérémonie. Jofeph,

Anl .

l i••.

XX.

~

ANTONIN ( SAI NT ),

G/og. modo

ville de

ANT

Fra!1ce dans le R ouergue, dioccre de R hodez ,

:lU

bord

de

l'Aveirou .

L OIJg.

IS.

:'or.

Idt.

44.

10

A TO

l

OMA&.E,

f.

f.

Littlrnt. )

trope ou

figure

~~

RhétOrique par laquelle on fubairue le nom

,,-ppel

hut

au nom propre, ou celui-ci aH llom 3ppella–

uf.

Voyez

Í'

I G U R

E:

&

1

o

~I

I~ar cxem~le,

Sardanapale ¿toit un roi voluptueux ,

eron un <!mpereur cruel; on donne

l

un debauché

le !10m de

Sardanapale;

i

un prince barbare le 110m

de

N /ron .

L es lloms d'orateur, de poete, de philofophe, d'a–

pÓtre, fonr des nom communs,

&

qui fe donneDt

i

touS ceux d'une méme profellion; cependanr on ap–

pliq ue ces mots

a

de particuliers comme s'ils kur

étoie':t

prop:e~.

Par

l'oratc1tr.,

on enrend Cicéron ' par

le

pocte,

VIrglle: par le

phtfofopbe ,

on enrendoir au–

tretois dans les écoles , Arillotc;

&

cn mariere de re–

ligion,

l'a~ó#re,

fans ",ddition, lignitie S. Paul. La liai–

fon que I habitude

a

mife entre le 110m de Cicéron

&

l'idée du prince des orateurs; entre celui de

V irgi~

le,

&

d'un excellent pocte: de

S.

Paul,

&

d'un grnnd

apÓtre , font qu'QJl ne s'y méprend point,

&

qu'on ne

balallce pas fur I'a!lribution de ces titres

a

ces perfon–

n3~es ,

préf¿rablerncllt

a

d':lutres.

( G)

A

N

T

R

A

1M,

(G /og. mod. )

comté le plus fep–

tentrional d'lrlande, dans la province d'Ulner.

Carig–

Fcrg1tI

en cn la c3pitale.

• ANTRA lN,

(G/og. mod.)

ville de France

dans la haute Brctagne, fur la riviere de Cocfnon.

L ong.

16.

4.

Itlt.

48.

22.

*

ANTR A IN

011

ENTRAINS,

( G /og.mod. )

petire ville de France, dans le Nivernois , diocefe

d'Auxerre.

• A NT R A VID }\ ,

(G /og. mod. )

petite "ille du

Belveder en Morée, fur la cÓre du golfe de Clarcn–

ce, au nord de Canil·Tornefe.

A T R E

01t

B

OTYN O

E ,

forte de météore.

/7.yez

A

u

R

o

R E

no

R

E'ALE .

A

NT

R E

de Highmor

(L'),

Anot.

cavité lIécou–

verte dans le linus de chaque os de la mftchoire, :lp–

pedée autremen¡

jimll mf1xil/aire. /7oyez

M AX I L–

LA

1 R E.

Les Chirurgiens fe trompent quelquefois en la pre–

nam pom une carie de l'os, parce qu'i1s y péuetrem

profnndément nvec

un~

fonde. Ruyfc

tomo

111.

I tlg.

20

4.

L'a»lr~

du pylore en une grande caviré dans le

fOlld de I'eftolllac

11

droite .

f/oyelt-

P

y

LO RE .

(L)

*

A N T R O N,

(G/og. anc.)

ville de la Phtioti–

de, Cur la cllte de Thellalie .

• ANTRUST IO NS, f. m. pI.

(I-lijl. mod.)

volol1laires qui chez les Germains [uivoiem les Prin–

ces dans leurs entreprifes. Tacite les défigne par le

nom de

compf1gnom,

la loi Salique par celui

d'hom–

mes

'1ui fint

[OUJ

la foi

d"

R . i,

le, formules de Mar–

culfe par cel ui

d'aptrreftionJ,

nos premiers

hiftorien~

par celui de

lertdeJ ,

&

les fuivans par celui de

'/JaJJall~

&

{eignellrJ.

011

trouve dans les lois Saliques

&

Ripu es, ut}

nombre intini de difpolitions pour les francs,

quel–

ques-uncs feulemenr pour les

antrt/(fionJ.

On y régle

parto"t les biens

d~s

francs,

&

on ne dir rien de ceux:

des

antrt/ftionJ;

ce qui vienr de ce que les biens

d~

ceux-ci fe régloienr plOtÓt par la loi politique que par

la loi civile,

&

qu'i1s éroicm le fort d'une

~rmée ,

&

non le patrimoine d'uoe famille.

/7oyez.

L E

U D

ES,

V

A.

S S A U

JI ,

& •.

L'Efprit des LoÍJ. t .

/l.

pago

170.

*

A N U B IS,

(Mytli.)

dieu des Egyptiens;

il

étoit

repréfenré a"ec nne tete de chien,

&

tenaO! un fiare

d'une main

&

un qducée de I'autre.

/7oyez

dans Mo.

reri les conje8ures dilférenres qu'on a formées fu!'

I'origine

&

la tjgure bifarrc de ce dieu. Cyllopolis fut

b~tie

en fon honneur,

&

I'on y nourrilfoit des chiens

appellés

les chiem fa,,/¡ .

Les Chrétiells

&

les Payeus

meme fe [om égayés fur le compre d'

AnubÍJ.

Apulé~

&

Jamblique ont parlé fore indécemmenr de la COll–

frairie d' llis

&

d'Anubis.

EuCcbe nomme

AnrebÍJ, M er–

",re Am"'ís,

&

avec raifon;

~ar

il y a bien de I'appa–

rence que le Mercure des Grecs

&

l'

AllUbiJ

des Egyp–

riens out été

I~

méme dieu, L es Romains qui avoient

l'excellente politique d'admettre les dieux des peuples

qu'ils avoienr vaineus, lui fouflrirenr des pdtres ; mais

ces prttres tirem une mauvaife fin '- lis fe prétcrenr

i

la

p3ffion qu'un jeune chevalier R omain avoit contrue pour

une dame R omaine qu'i1 avoit atraquée Itlutilemenr par

des foios

&

par des préfens; Pauline, c'eft le nom de

la Romaine, avoit malheureufemeot de la dévotion

~'

.,11111-