APA
• APA R AQ U A,
(Hift.
n<le.
hot . )
cfpcee de
bryone qui croie au Brefil . Ray ,
Hift. Plant.
.. A
P
AR
l
A, (
G/og . modo
)
province de l'Amé–
r'que méridionale au Pérou, pres de la riviere des Ama–
'¿ones,
&
de I'endroir on elle
re~oir
le Curavaie au nord
des Pacarnores .
A' P A RT ,
(Littlrat.)
ou, comme on dir,
a
¡ar–
t e,
terrne latin qui a la meme fignifi cation que
feor–
fim
&
qui en affeété
a
la Poéfie dramatique .
Un
ti
parte
en ce qu'un acfteur dit en particulier, ou
phlt6r ce qu'il fe dit
a
lui-m~me,
pour découvrir aux
fpeétaeeurs quelque fentimem done ils ne feroient pas
innruits autrement, rnais qui cependane elt préfum é
fecret
&
inconnu pour tous les autres aéteurs qui oc–
cupent alors la fcene . On en trouve des exemples dans
les P oetes tragiques
&
comiques .
L es critiques rigides condamnent cette aétion théatra–
le;
&
ce n'elt pas fans fondement, puifqu'el le elt ma–
nifenement eontraire aux regles de 'Ia vrailfemblance,
&
qu'eile fuppofe une furdiré abfolue dans les perfonnages
introduits avec I'aéteur qui fair cet
ti
parte,
fi inteHi–
g iblement entendu de tous les fpecftateurs; auffi n'en
d oit-on jamais faire ufag.e que dans une extreme nécef–
fité,
&
c'elt une fituation que les bons auteurs ont foin
d'éviter.
V oyez
PRO
B
A
B
I LIT E' , T R A
G
E'D l E,
C OME'DIE , SOLILOQUE .
(G)
APATHI.E, f, f. compofé d'.¡ privatif,
&
de ...
de",
paffi on ,
figOlfie,
dam ttn {em moral ,
infen fibilité ou
privarion de rout fentimene paffionné ou trouble d'ef–
prie.
V oyez
PASSIO N.
Les StoYciens affeétoient une entiere
a¡athie;
leur
fa~e
devoit joiiir d'un calme , d'une tranquill ité d'ef–
p m que ríen ne pur altérer,
&
n'~tre
acceffible
a
aucun
fentiment foit de plai6r ou de peine .
Voyez
S
T
o J-
CI EN, PL AJSIR,
&
PEI NE.
'
D an les premicrs fieeles d. l' Eglife les Chrétiens ado–
ptoient le terme d'
apathie ,
pour exprimer le mépris de
tous les intérers de ce monde, ou cer état de morti–
fi cation que prefcrir I'E vangile; d'ou vient que nous
trouvons ce mOr fréquemment employé dans les écri–
vains les plus pieux.
C lémenr d'A lexandrie, ea particulier, le mit fort en
vogue , dans la vue d'attirer au Chrínianifme les Phi–
Jofophes qui aCpiroienr
a
un degré de Vertu fi fublirne .
L e Quiétifme n'elt qu'une
"pathie
mafquée des ap–
parences de la dévorion .
Vayez
Q u I E'T ( S
M
E .
eX)
APA TURIE S, f. f.
( Hifl . anc.
&
Myth.)
fete [olennelle célébrée par les Athéniens en I'honneur
de Bacchus .
V ayez
F
íh
E.
Ce mor vienr du grec
....
i... ,
f raude;
&
I'on dit que
cette fete fu t inUituéc en mémoire d'une frauduleufe vi-
8 0ire que l'1élantbus !oi d' Athenes , avoir remportée fur
?Canrh?s rOl de Béotte , dans
~n
combar fiogulier , dOD!
lis étolent conveous pour termmer un débar qui régnoit
entr'eux, au CUJer des fromieres de leurs pays ; d'ou Bu–
dée I'appelle
f'ftum deceptíoniJ,
la fete de la tromperie .
D 'autrcs écrivains fui donnent une diflerente étymo–
logie: il s diCent que les jeunes A théniens n'étoient point
admis dans les rriblls , le troifieme jour de
I'apattt–
rie,
que leurs meres n' elllfent juré qu'i1s en étoienr
vraimem les peres ; jufqu'alors tous les enfans étoient
répurés en quelque
fa~on
fms pere ,
""ing" ,
circon–
france qui donnoit le nom a la fete .
X en.ophon, d'ailleurs, n.ous dit que les parens
&
les
?omis s'aíTembloienr
iI
cette
occali.on,C~
Joignoient aux
peres des Jeunes gens que I'on devoit recevoir dans les
tribus,
&
que la fete riroir fon nom de cene alfem–
biée ; que dans
""'4fr"~Úf'''' '
l'
&,
b!ell loin
d'etre
priva–
tif, elt une ,"onjonétion,
&
fignifie rneme choCe que
~I",;;
,
en{emble.
Cene fete duroit quatre jours : le pre–
m ier, ceux de chaque tribu fe divertilfoient enfemble
dan! la leur ,
&
ce jour s'appelloir
1O,<>',d.:
le fecond ,
qui Ce nommoir
'¡,,,¡¡u~'"
on facritioir
a
J
upiter
&
a
M inerve : le troifieme,
~,"~'''7'' ,
ceux des jeunes gens
de I'UD
&
de I'aurre fexe qui avoiem
l'~ge
requis , é–
toient admis dans le,s tribus: ils appelloiem le quatrie–
me
;O,,"J',, .
Quelques auteurs ont mal-ii-propos confondu les
apa–
turi"
avec les faturoales , puifque les fetes apRelJées
par les G recs
.~t"
..
,
qui répondene aux faturnales des
R omains , arrivoient dans le mois de D écembre ,
&
que les
apaturiCI
fe célébroiene en N ovembre .
( G )
l'
A
p E I BA , arbre du Brefil qu'on décrit ainfi:
arbar pamifera B rafilienfiJ
,
fruau hifpida
,
pomi >?Ia–
g~ttudtne,
feYJtiniblU p/urimiJ minimÍJ
;
apeiba B rafi–
¡wljibuJ.
Marg.
Le fruir n'e(t d'aucun ufage ' le bois fert a faire des
T ome
l . . -
,
APE
bateaux de péc,heurs ,
&
des radeaux . R ay ,
Ififtor.
plant.
•
A PE L LIT E S , f. f. pl ur, du latin
ap¡el/it""
( T hlol.
)
hérétiques qui parurenr dans le fecond líe–
ele ,
&
qui tirem ce nom d'Apelles leur chef, difciple ,
de M arcion . lis foutenoíellr que JeG¡s-Chrill n'avoit
pas
ca
feulemenr I'apparence d'un corps , comme diCoit ·
M arcion , ni une véritable chair ; rnais ql1'en c!e[cendan¡
du ciel, il s'étoir fait un. corps
c~lene
I!;.
aeri~n,
&
qu~ .
dans fon a(cenlion ce corps s'étoit réfolu en I'air , en–
forte que I'efprit Ceul eje
J.
C. étoit rctourné au cie! "
l is nioiem encore la ré[urreétion ,
&
profelfoienr la me"
me doétrine que les M arciopites.
!7
oyez
A
S
e
E N
S
I O
l'j
&
MARC IO NIT E S .
(G ) •
A
P E'N E' , (
llift. finco
)
chpr attelé de deux ou
de quatre mules , mis en ufage dans les jeux olym pi–
ques par les E léens, qlli
s'en
# gourerent enCuite , foie .
parce qu'il ne produiroir pas un bel cffet, foir parce
qu'i1s avoienr en horreur les mules &
I~s
mulets, &
qu'i1s n'en élevoient poin¡ cnez eux . .
Pa~lfania
traite
cette invenrion de moderne , par rapporr aux jeux olym–
piques; car Sophode dit que
LiIUS,
dans le voyage
ou il fue
rué,
monroit un cl¡ar tra'¡né par deux mules,
"""")1'
,,(»).,Iit~.
(G )
• A
P
E N
N
1
N , adj. pris Cubil. (
G/ag. anc.
&
mad.
)
chalne
d~
momagnes q\li partage l' l¡alie
dan~
toute fa
lon~ueur,
depuis les A lpes jufqu'a I'extrémiré
la plus méndionale du fOyau me de N aples. T outes les
rivieres d' Iralie y prennent leur fource.
• A P E
N
R A
D
E
Ott
A P E N RO D
~ ,
( Glog _
mod.)
petite viIIe de Danemark, d:¡ns la préfeéture de
meme nom
&
le duché de Slefwick , att fond d'un
golte de la mer Bal rique.
L onf'
27., 1:
lat .
j5'.
l '
A P E PS I
E ,
f, f. formé d .¡ pnvanf,
&
de ...
o7u,
diglrer,
fignitie ,
en M.detine ,
crudité , indigeltion .
VOJez
DI
G E S T 1.0 N
L'apepji.
peut fe Mfinir un
d~faut
d'appétir, qui
empeche que I'alimen t pris ne fournilfe un chyle propre
a
fo~mer
le fang
&
uourrir le corps.
Voyez
N o
U R R 1-
T U
R E,
1;
S T O M A
e,
C
H
y
LE, S
A N G
>
N u
T R 1-
TIO N,
&c.
( N )
A P E R C H E R , v. aét.
terrae d'Qifelet!y;
c' elt re–
marquer I'endr.oir ou un oifeau fe retire pour
y
patrer
la nuit: on dir j'ai
"ferchl
un !perle.
*
A P E'R 1T
r
F S, adj. pI. m .
( M eduine.)
On
dont'le cette épithete :\ tous les médicamens, qui, con–
fidérés relativemenr aux parties Colides du corps humain>
rendent le cours des liqueurs plus libre dans les vaif–
feaux qui les renferment, en détruifant les ob(jacles quí
s'y oppofent, Cer effet peur
~'tre
produir par tout ce
qui entretient la fouplelfe
&
la Ilexibilité' des libres done
les membranes vaCcullires fom compofées , O n doit
mettre dans ceue clalfe les émolliens
&
les relachans ,
fur-tour li I'on anime leur aétion par I'addition de quel"
que fubltance fa line , aétive ,
&
pénétranre,
&
qu'on les
empl oye dans un degré de chaleur qui ne foit pas ea–
p~ble
de diffi per leurs parties les plus vo latiles. Ces mé–
dleamens operent non-feulemenr fur le vnilfeaux) mais
encore fur Ics liqucllrs allfquelles ils donnenr, en s'y m,,·
lant, un degré de ftllidiré qui les fait circu ler . L es
a–
péritifJ
conviennent dans tous les cas ou I'obnruétiotl
ell ou la cauCe ou I'effet de la maladie ; ainfi leur u–
fage elt ¡res·falutaire dans la tievre de lait qui furviellt
a~x
femmes nOl1vellement accouchées, dans le période '
inllammatoire de la petite vérole, ou dans le tems de
I'éruprion
¡
&
les ,évacuans peuvent etre compris Cous
le nOll\ général
d'apéritifJ ,
parce qu'ils produifent I'ef–
fet de ces dcrniers, par la
fa~on
dont on les admini–
ltre
&
le lieu ou on les applique . D ans ce fens les
diurétiques, les Gldorifiques, les diaphorériques , les em–
menagogues, les fuppuratifs, les corrolifs , les cauni–
ques ,
&
C.
apparticndrom
a
I~
mcme c1alfe . On
y
can–
gera encore les réfolutifs , qui, divifam le humeurs é–
pailfes
&
les forpnr de rentrer dans
I~urs
voies
natu~
relles , fom :l cer égard l'olEce d'
aperitifs.
<?n compte cinq grandes racines
aplri~iveJ.
Ces cinq
racmes fom celles d'ache, de fenoui! de perfil, de pe–
tit houx, d'afperge; elles entrene
da~s
le firop qui el)
porte le nom ; elles poulfent par les urines .
&
par les
regles; elles fom d'un grand ufage ; on ell fal t des con–
ferves , des eaux dillillées
&-
le lirop .
Sirop
de¡
ciml racines.
Prenez de racines d'ache, de
feoouil, de perlil , de houx, d'llfperge, de ch.'lcunc
~ua
rre onces . F aites- Ies cuire dans quatorze hvres d eal)
commune , réduites
a
huit livres . Palfez la décoétion ,
&
Y ajoutez fucre cinq Iin es . C larifiez
&
faites clli–
re le tout en conlillance de firop . On tire de
~es
ra-
Ss fz
cinc.
•