ANT
Sicile me enrre le premier roi d'Egypte
&
I'exp~di
tion d'Alexandre un imervalle de
~3OOO
ans . Dioge–
ne L acree lailre bien loio derriere lui les 3utres 3uteurs ;
j i
double ee nombre de
2.30c0.
Lorfqu'A leundre entra
daOS l'Egypte, les pré[res lui prouverent par leurs hi–
floires facrées, daos lefquelles
iI
étoit fait mention de
I'ori~ine
de I'empire des Perfes, qu'il venoit de con–
quém,
&
de eelui de Macédoioe , qu'il polfédoit par
droir
d~
nai(f.,nee, qu'il avoient I'un
&
I'autre
8000
"-I1S
d'~neienneté. Cepend3n~
il efl démontré par les meil–
leur> auteurs ).. tant hilloríeos que el1ronologilles, que
1'empire des t'erfes n'avoir pas
~Iors
plus de
300
ans,
&
eelui d(s Macédoniens plus de
fOO.
Au refle on ne
doit pas s'ltonner que les Egyptieos
&
les Alfyriens
foiem tombés dans des erreurs ehronologiques
Ii
ridícu–
les; ceux-ci faifam de 40CO ans 1:1 durée des regnes de
Jeurs premiers rois ,
&
eeux-I' la fuppofam de
1200
ans.
.
L os Chnl décns :llf\}roíeot au tems d'Alexandre qu'ils
:lvoient 4
70000
~ns
d'obfervalions des mouvemcns eé–
Jefl.es,
&
qu'ils avoiem tiré les horofeopes des enfans
nés dans eet éllorme intervalle de tems. Mais
C~lli
fihene ayam été eommis par Arillo[e
a
la reeherehe de
ees obfervations, on trouva qu'elles ne remolltoiem
point au-dela de
1900
allS
~Vant
Alcxandre. C'efl un
fait avoUé par Porphyre, dont le delfein o'é[oit pas af–
filrément de donner de I'autori[" aux livres de Moy-
fe.
(G)
.
A
N T 1 Q
u
1 T E'S ,
en A,.ehitdt"re,
fe dit autant des
nociens bft[imens qui fervent encore a quc1qu'ufage,
comOle les temples des Parens dont on
a
fait des égli–
fes, que des fragmens de ccux qui ont été ruinés par
le tems Otl par les Barbares, eomme
a
R ome les re–
fles du palais
Major
fur le mOnt P,latiu . Ces
nnti'flli–
tlJ
ruinées s'appelloient eo latin
rltdera,
a
caufe de leur
difformité qui les rend méconnoilfables a ceUI qui om
Hl
leur> deCcriptipns d,ns les auteurs, ou qui en ont
va
le, figures.
(P)
A
NTJSC I ENS,
adj. m.
pl. .(Glog. )
du grec
.,~l
,
conere
,
ni': ,
'ombre
. On appelle en G éographie
./fntifciens,
les peuples qui habitept de différens cÓrés
de l'équateur,
&
dom les ombres om
a
midi des dirc–
a ions contraires.
Voyez
O
M B R E S .
Ainli les peuples duonord font
antiJcie>1s
a
ceux du
m idi : les uns Ont lems ombres
a
midi dirigées vers le
pole artlique,
&
les antres les ont dirigées vers le po–
le anrartlique.
On confond fouvem les
A ntiJciens
avec 'les
Anté–
c iens, ou ceux qui habitenr d'un
&
d'aune dlté de I'é–
<juateur,
&
qui om la
m~me
hauteur de pole .
Voya;
A
N T E 'C [ E N S .
L es A!lrologues ' donnem quelquefois le nom d'
a.nti–
fci e'JI
ii
deux poims du ciel égalel)1ent diflans d'un tro–
piaue ; c'efl dans ce Cens qu'ils difent que les lignes du
1ion
&
du r,ureau fom
antifciens
I'un
a
l'autre . En
cffet ees deux lignes font ég,lemem difl,ns du rropique
du cancer·.
(O)
ANT I-SC ORBUT I QUE8, adj.
(Med.)é–
pirhete des médic,mens auxquels on .mibue la proprié–
té de préveoir ou de guétir le [corbut.
Voyez
8 c O
R–
DUT.(N)
ANTJ-SIGMA,
r.
m.
(Gramm.)
ce mot n'efl
que de pure curiolité; aum efl-il nublié dans le lexi–
con dé Martinius, dans I'
amp.letréfor de Faber,
&
dans le N OVilius. Prifcien en fait mention dans fon
1.
l iv. au ch.
de liuer(/rum "umero
&
affinitaec.
L 'em–
peteur Cla.ude, dit-il , voulnt qu'au licu du
'1'
des Grecs,
00 fe fer"lr de
I'anti-jigma
figuré ainli )(: mais cet elll–
p~reur
ne pur introduire' eetre leme.
Hit;'
8
pr.epo-
111tur
P ,
f!!
loco
'1'
Gr.eed'
fHn~it"r,
pro 'fluí Cllludi"s
C.
.efar antl-jigma
)(
háe figura {eribi vol"it: fed nul–
Ir
allji f"ne ant' f uam fcriptllra... mutare.
.Cene figure de
I'allti-jigma
nous apprend l'étYOlOlo–
gle de ce mOl . On falt que le ligma des
Grec~,
qui
efl no[re
r,
efl rcpréfemé de trois m,nieres diff"érentes,
.. "
& {" ;
e' en cene, deroiere figure adollee ,vec
une autre
t~
ur.né~du cÓte oppofé, qui fai t l'
anti-jigma,
c,omme
qu~
dlrolt deuI ligma adolfés, oppofés I'un
a
1
.ntre . Amfi ce mOl efl compofé de la prépolition
.,~l
&
de
vi)'!,,, .
Ifidore, au
liv.
l .
de fa Origmes, c.
xx.
ou il par–
le des .notes ou lignes dom les au[eurs fe fom fervis.
hit mention de
I'anti-jigma,
qui, felon lui , n'efl
qu'u~
fimple
~
tOurné de I'aurre cbté
;;> .
On fe fen dit-il
de ce ligne pour marquer que I'ordre des vers'
v is-a~
vis defquels on le met, doit etre ehangé ,
&
qu'on le
trouve aioli dans les :mciens auteurs.
Anei-jigrna pOlli-
A
T
tur "los '/Jerfus 'f""'''''' orJo ptrmIlIl<IId,,¡.ft ,ji""
&
in
dllti'llJi¡
aulloril,us
pofie/un
i"'V~l:,tur.
L 'a1lti-j'gl/la,
pourfuit l lidore, fe met 3Um
ñ
la
mar–
ge a"ec un poim au milieu
r;;>
lorfqu'il
y
:l
deux vers
qui Ont
chacu~
le meme fens
I
&
qu'on ne fait lequ."1
des deUI en
a
préférer . Les variantes de la
Henn~de donoeroiem fouvem lieu
¡¡
de pareils
ntlti-jigma .
( F)
*
A NT 1-8 P O D E, f. m.
(Chim ;.. )
terme f.¡it par '
.les ancieos
ii
I'imitation de
[pode .
lis
clllendoient par
nnú-fPode
les ceodtes oa des phntes ou des animaux;
de meme que le fpode étoit la cendre, ou pJiltól une
!leur mémllique impure, que J'on ramafioit dans les bou–
tiques
011
I'on faifoir le cuivre .
Voycz G<offr. 1\Il"e_
. medo tome
l .
A
N T 1-8 T R O
P
HE, f.
f.
( Grmnm.)
ce mot efl:
compofé de la prépofition ,:..
1,
qui marque oppolition
ou alternntive,
&
de
~rrfc,?;
,
conv(rfio,
qui vient de ..
..,."..pu,
Verto
. Ainli flrophe figni6e
flan
ce
OU
ver¡
que le chreur
chanlOit en fe tournant
a
droite du cÓlé des fp.ctlateurs ;
&
l'
anti-ftrophe
étoit la flance [uivante. que ce
m~me
chreur chantoit en fe tournant " gauche .
V oyez
.Il:
N–
T 1 ST R
o
P H E
plus bas .
En G rammaire ou élocution, l'
nnti-ftrophe
ou
Ipi–
flrophe.
ligoitic
eonverjion.
Par ex.
Ii
apres avoi!' dit "
'Varet ¿''Un tel maitre,
on ajotlle ,
&
Ir ma,Ítrt!
d'/llJ
tel volet,
ceue derniere phrare en une
anti-ftrophe ,
une
phmre tournée por rapporr
ii
la premierc . Ou rapporre
:l
ce[te figure ce palfage de 8. Paul:
ll",b"i
flmt,
&
ego. [froilied' [rt1lt,
&
ego Semen IIbrahd! fune ,
&
ego.
11.
Coro c. xj. verr.
22.
(F)
A
N T [ - S T R
O
P HE,
(Bell. Lett.)
terme de I'an–
cicllnc poélie Iyrique che. les Grecs.
L 'allti-ftrophe
étoit
une de trois part;e, de I'ode, dont les deux autres re nom–
m oientflrophe
&
Ipode.
L~
flrophe
&
I'anti-ftrophe
con–
tenoiem t0l1jonrs aUlam de vers I'une que I'autre, tous
de
m~me
mefure,
&
pouvoiem par eonséqucllt ene
ehamées fur le meme air,
ii
la diBereoce de I'épode qui
eomprenoit des vers d'une aurre cfpece, ' foit plus longs,
foil plus courts .
Voy<z
E
P
o
DE .
Vnnei-flrophe
étoi[ une efpece de réponfe ou d'écho
rela[if ram
il
la flroph e qu'" I'épode . Les
G
recs nom–
moien!
plriode
ces rrois couple[s réunis ; c'efl ee que
nous appellerions
un eouplet "trois flan«s. f/oyez
P
E'–
R I ODE..
(G)
A
N
T
1
I A
e
T E
S,
f. m. pI. (
Thlolog .
) -anciens
hérétiques ou Gnolliques, ainli Dommés paree qu'en
ávolianr d'une pan que D ieu le eréateur de I'univers érair
bon
&
jufle, ils fotltenoienr d'un autre cÓté qu' une de
fes créa[ures avoit remé la 7.i'l.anie , c'en-a-dirc créé le
mal moral,
&
nous avoit engagés
a
le fuivre, pour nous
mcttre en Oppofilion avec Dieu le créateur;
&
de-la el!:
dérivé leur 110m
':,~"J~1.
,
je m'oppofe, jc eombats.
Ili
ajoutoiem que les commandemcns de la loi avoient été
donnés par de mauvais príncipes;
&
loin de fe faire fcru–
pule de les tranfgrelfer, ils eroyoient venger Dieu,
&
fe rendre agréables
¡¡
fes yeux en les violant. 8. Clé–
ment
d'AI. lib.lIl. Stromat.
Dupin,
Biblioth. des A,,–
teltys
"dI[.
des
111 .
premiers jiceles. (G)
*
ANT I TAURU8 , Cm.
(Glog. ane.&mod.)
montagne de la perite Arménie, féparéc du mom T aurus
vers le nord, entre l'Euphrare
&
l' Arf.nias . Les ha–
l:iitans de ces comrées l'appelJent
R hoam-Tollr" .
• ANTITHE'E8, f. m. pI.
( D ivinat.)
mauvais
géoies qu'invoquóient les magiciens, dont Arnobe, )e
feul qui en ait parlé, ne nous en apprend pas davao–
tage.
A N T 1- T H E N A R, nom que les Anatomiftes
donnent a plufieurs muleles, aurrement appellés
adJII–
aeurs . Voyez·
A
D D U
C.T E
U
R .
Ce mot efl grec; il en composé de ..
,~l,
eonlre,
~
de
~¡'''''
"
caure que ces mufcles agilfem en amagom–
~es
aux thénars
&
abdutleurs .
Voyez
T
H
ti:
N A R
&
A
B–
DUCTE U R.
L '
anti-thb",r
ou addutleur du ' pouce de la main s'at–
tache tout le loog de I'os du métaearpe, qui fOl'h icnt
le doigt du ' milieu,
a
celui du doigt index,
&
s'infere
ii
la partie Ja[érale de la premiere
I
& il
la
panie fupe–
rieure de la feconde phalange du pouce, en recouvrant
I'os féfamo"ide interne; c'en le
méfOlhén~r .
W iollow
I
Exp.
ano
L'anlÍ-thlnar
ou addutleur du gros orteil, s'attache
a
la partie a[Jrérieure de la face inférieure du
cal~aoeum,
au s rand os cunéiforme,
&
va fe terminer
a
I'os séfa–
moide eIJeme .
(L)
A N T I T HE S E, [. f.
(Bell. Lete.)
figure de Rhé–
torique, qui confifie
¡¡
oppofer des pe[]sées les unes aUI
au-