•
+4-+
APH
cincs par .la difiillation
une
eau avec laquelle on pour–
roit faire le tiro!,:
(N)
,. APETOY S
0;<
",," PETUBES,
(G/ag.
&
H/fl.
)
peup!es de \' Amérique m
éridioll:j.ledans le Bre–
íil ,
~u~
environs du gouvernemellt de
Puerto-Segl¡ro .
*
A
P EX,
(
H ift. anc.
)
bOI1l)er
a
l'uCage des Fla–
m ines
&
des Sallens. P our qu'il ttm bien fur leur
tete , ils l'attachoient fous le
m~ntoll
avee les dcux cor–
dons qu'on lui voít.
A nti'l,!it . PI. VII. fig· 14.
S ulpitius , dit Valere Maxime, fut
d~fl:itué
du fa–
ccrdoce,
p~ree
que
l'apex
lpi tomba de la tete pen–
dant qu'il facrifioit. Selon S, rvius, l'
apeJr
étoit une ver–
ge eouverte de !aine '!lI'on menoit au fommet du bon–
p¡:t des Flamines. C'l!'fl: de-la que le bonnet prit fon
nom;
&
les pretres memes, qu'on appella
FlamineJ,
c omme qui diroit
h/amine!,
parce que la verge eouverte
de \aine étoi¡ attachée au bonner avee Ul1 fil: il n'elt
pas befoin d'avertir le leaeur d¡:: la futilité de ees fortes
d'c!'ty rnologies.
A P H A CA, (
flift. nat. bot,)
genre de plante
a
fleur papilionacée.
11
s'éleve du fond du Galiee un pi–
nil qui devient dans la fuite une gouLTe remplie de fe–
menees arrondies. Ajoute'l. aux caraaeres de ce gen–
re, que fes feuilles naiLTent deux
a·
deux achaque nq:ud
des ¡iges,
&
que 'ees
m~mes
nceuds produifent chaeun
une maill. Tournefort ,
Inftit. re; herb.
V~yez
P
L A N-
1."
E •
(1)
,. APHACE,
(Glog. anc.)
lieu dans la Palefl:i–
ne, entre Biblos
&
Perfcpolis, on Venus avoit un tem–
¡>le ,
&
étoi¡
ador~e
fous le nom de
I/emu aphacite,
par toutes for tes de laCeivetés aufquelles les peuples s'a–
!>andonnoient , en mémoire des careffes que la dc!'eLTe a–
v oit prQdigutes dans cet endroir au
b~1
Adonis.
.. APj:iAC ITE,
(Mylh%gie.) furn om
de Ve–
nus.
Voyez
A
P H A
e
E. Cellx qui venoient eonCulrer
V en/u a'fhacite
jettoicnt leurs uffrandes
d~11S
un lac pro–
chc Aphace; ti elles étoien t ngréables
a
la déelre, el–
les alloient
a
fond ; elles furnageoient au contraire, fú t–
ce de l'or ou de I'ar¡¡cnt , fi elles étoient rejett.!es pnr
la déeLTe. Z07.ime qUl fait menrion de eer oracle , dit
gll'il
ti"
conrulté par les Palmyriens, lorCqu'ils
Ce
re!–
volterenr contre I'empereur Auralien,
&
que leurs pré–
fem allerenr
a
fond ¡'année qui précéda leur ruine, mais
qll'ils furnagerenr l'aonée Cuivanre. Z07.ime auroit bien
fait de nous apprendrc eneOre pour I'honneur de l'ora–
elc , de quelIe nature étoienr les préCens dans l'unc
&
raurre année: mais
peu[-(~tre
étoient· ils néceLTairement
de plume quand ils devoient furnager ,
&
néceLTairemeot
de plomb quand ils devoient defcendre au fond du lac ,
la
déeLTc infpirnnt
a
ecux qui venOiellt hl conCultcr, de
lui faire des préfens tels qu'il com'cnoit
a
la véracité
de fes oraeles .
..
A
P
H /E
R E
M A ,
(
G/ag. anc.
&
facr.
)
contrée
&
vilI~
firuée Cur les froatieres de la Judée
&
de la
S~ma[Je , d~ns
la partie occidenta le de la tribu d'E–
phrai'm.
.. APEAR A, (
Hift. anc.
&
facr.'
ville de la tribu
pe Benjamin .
.. 1\
P H A R S E K 1 E N S
ore
A R P H A S A–
C H
J
E N S,
(Géog .
&
Hift. fac/'.)
peuples de Sama–
rie, venus d'une eontrée lituée entre le Tigre
&
l'Euphra–
te; il
Y
eut autli despenplos de l'¡dumée, appellés
/lphar–
lie",
OU
Aphar(atéens ;
on dit des uns
&
des :mtres <¡q'
jIs s:oppo[crenr ii la réédifieation du temple , apres la
capnvlté de Babylone.
.. A P
~
E A,
f.
f.
(Mythol.
)
divioité adorée par
!es CrétolS
&
par les Eginctes ' elle avoir un temple en
C~ete.
Aphe,! ,
avant que
d'~t;e
dé'eLTe, fut une Cré–
tOLfc, -7pel!ee
!3n .omartil,
que Ca paffion pour la chaf–
fe. atracha. a Dlane. Pour éviter la pourfuite de M inos
qUl en étolt éperdument amoureux, elle fe jerta dans la
mer,
&
fur
re~ue
dans des filets de pecheurs.
D i~ne
récompenfa Ca vertu par les honneurs de l'iml11ortali–
té. 13rirQmartis apparut enfuite nux Egineres qui 1 'hono–
rerent fous le nom
d'Aphea .
. •
AP HEC, .( Glog: anc.
&
facr.)
11 y efl:
f.~it
men–
rlon de quatre lteux cltféren. en Judée fous ce nom :
l'un fut une ville de la tribu d'Afer' I'autre une tour
pres d'An¡iparride; le rroilieme ,
Ull~
nutre ville auffi
de la tribu d'Afer; le quatrieme, une viIle de la rribt¡
de Jnda .
•
A P H E'L 1E,
r.
111.
C'cfl:
en
Aflronomi~
le polnt
de l'orbite de la terre ou d'une planete , oa
l~
difl:nnae
de eette planete 'au So!eil e(t la plus
~rande
qu'il efl:
poffible.
VO)'8Z
ORBITE . .
AplJé!ie
¡:Il compo(e de "...;,
!o;zge,
&
de
~""
fo l '
ainJí 10rCqu'une planere efl: en
A
P!ancb~
d'A/fron. ftg.
/
APH
comme la dinanee au Soleil
S,
en alors la plus grán–
de qu'i! efl: poffible, on dít qu'elle efl:
i
ron
aphéJi~ .1
VOlez
P
LANETE, SOl J!IL
&c.
Dans le fylltme de Ptolomée ou dans la [uppofi–
ríon que le Soleil Cc meu! autou; de la terre,
l'aphéJi,
d~vient
I'apogée. V.
A
p
o
G
E'E .
L'aphéli~
en ,le poi!!t
dlnmérralemem oppo[é au périhélie.
Voyez
P E
R I H
!'–
L
lE . Les
aphéltes
des planeees pnemieres ne fom pomt
en repos; car l'aaion mutuelle qu'elles exercent les u–
nes [ur les autres, fair que ces poiuts de leurs orbes font
dans' un mouvement continuel, lequel ea plus ou moins
fenfible . Ce mouvement Ce fili t
in confe'fuentia
ou. fe-
1011 l'ordre des fignes;
& il
efl: felon M.
Ne~roli
en
raifon fefquipliquée des difl:anées de ces planetes au So–
leil, c'ell-a-dire commc les racines quarrées des etlbes
de ces difl:ances .
Si done
l'aphéJie
de Mars fait 3j' minutes, Celon 1'0r–
.dre des fignes , relativement aux étoiles fi xes , dans ¡'ef–
pace de 100 ans; les
aphélieJ
de la Terre,. de Venus
&
de Mercure, ferout dans le m':me feos
&
daos
l~
meme intervaIle de tems, 18 minutes 36 fecondes ,
II
minutes 27 Ceeondes ,
&
4 minntes 29 Cecondes.
C ependanr
le
mouvement de
l'aphéJie
des planetes
é–
tant peu confic:lérable,
il
n'efl:pas eneore parfaitemeDD
bien connu des Afl:ronomes.. Par exemple, felon M.
N ewton, le mouvement de
I'aphélie
de Mercure en
plus grand qu'on ne l'avoit Cupporé jufqu" lui. Ce mOU–
vement
dé~nit
de la théoríe, efl: de
Id
27'
20"
en 100
ans,
ii
raifon de
p "
~
par année.
L es ameurs font encore bien moins d'aceord fur le
mouvemen t de
l'aphéJie
de Saturne. M. New ton a faie
d'abord cclui de Mars de
I d
58'
~en
100 ans ,
&
ill'a
eniilite établi de 33'
20' .
VOJ~z
M
A R S,
S
A T U R .
N E,
V
E N U S,
&c.
Inflit. Ajlron. de
M .
le Monni.r,
Le doéleur HalIey a dOl1ué une méthode poor trou–
ver géométriquemenr
I'aphé/ie
des plaL1etes.
'Iranfaél.
PhiTof
n'.
128.
Kepler place
l'aphllie
de Sarurne' pour l'année r 700l
aux
28.1
3' 44" du Sagittaire: de-Ia-Hire , au 19d 14
4
1".
Celui de Jupiter, au 8
d 10'
40" de la Balance: de-la–
H ire, au
IO
d
17' 14".
Celui de Mars , an
od
j'1' 29" de la Vicrge: de-la-Hi–
re , au
od
3r' 25".
Celui de la Terre, au 8 d
2)
30" du Caneer,
&
celui
de Vcnus, au 3
d
24' 27" du Verfeau: de·la-Hire place
celui·ci au
6
1
j'6'
lO".
Celui de Mereure, au
1 fd
44' 29" du Sagirraire;
&
de-Ia-Hire, au
1
~d
3' 4ó,
L e mouvemcnr allnuel de
l'aph/ /i.
de Saturne efi,
felon Kcpler, de
l ' 10" ;
celni
ae
]upirer, de 47"; ce–
lui de M ars, de
l '
i ' ;
eelui de Venus, de
l '
18";
&
celni de Mercure, de
l '
4{.
Selol1 de-la-H ire, le mouvement annuel de
l'aph/Ii(!
de Saturne efl: de
l ' 22" :
celui de }upiter de
l '
34": ce–
lui de Mars de l' 7" : eelui de Venus de l '
26" ,
&
ee–
lu i de Mercure de
l '
39" .
Voyez l'article
APQGE'E,
&
I'artic!.
ApSIDE.
(O)
APHERESE, f. f.
( Grammaire .)
figure de diaion,
U.~d..jplg" ,
rtt rll"chement ,
df':~~lp;c:.,
aufero.
L 'apherefe
efl: une ligure par laquelle on retranche une lettre ou
une fyllabe dn commenaement d'un mot, eomme en
grec
;/,T/I ,
pour
;'/7'; ,
qui efl: le mor ordinaire pour
fi–
gnifier
jite.
C 'efl: ainfi que Virgile a dir:
DiJ(it~
jlJftitiam
monit~
&
non temJure divol .
.t.t.neid.
Q.
V. 620.
011
il
a dit
umnere
pour
contemnere.
Cette figure efl: fouvenr en uCage dans les étymolo–
gies. C'cfi ainfi, dit Nicot , que de
gibbo{ru
nous avons
fait
boffu,
en retranchanr
gib ,
!lui en la premiere [yl–
labe du mot latin .
.Au refl:e ,
(j
le retrAnehemenr fe fait su milieu du mot,
e'ell une
fl.ncope;
s'il
le
fait 'ii la
fin ,
on I'appelle
a–
p oeopi.
( F )
*
A P H E'S I E N S, (
Mythol.
)
fu rnom qu'on don–
noit qnelqtjefois
a
C¡lfl:or
&
i\
POllux, qui préfidqient
aux
barri~res
d'on 1'011 partOit dans les eourfes publi–
ques.
,. A P HE
TE
S,
(G/ag. anc.
&
mod.)
ville de Ma–
gnefie ,
d~l1s
lK TheLTalic, fur le golfe de Pagafa, d'on
partit le vaiLTean des Argonautes; c'en nujourd'hul,
i/
g olfo de
17010
•
,
.. APHl OM-KARAHIS SAR T
,( Glog . mod. )
viIle