ANZ
AHubiJ,
les
pr~tres
corrompus par Mundus, e'cll le
nom du chevalier, lui perfuaderent
,\u'AnllbiJ
avoie
des delfeins Cur elle . Pauline en fut tres-fiatte, & Ce
rendie la nuit dans le temple, oii elle [[ouva mieux
qu'un dieu
a
eeee de chie!}. Mundus ne pue Ce taire;
jI rappella da!ls la Cuite
a
Pauline quelques pareiculari–
eés de la nUle du temple, Cur leCquelles
il
ne lui fue
pas ditlicile de conjeaurer que Mundus avoie joüé le
rÓle d'
An"biJ.
Pauline s'en plaignie
a
fon mari,
&
fon mari
a
I'empereur Tibere, qui prit tres-mal cene
aventure . Les prctres furene cruejfiés, le temple d'lfis
ruiné L& Ca aatue & ceHe d'
Anllbij
jeeeées dans le Ti–
bre. es empereurs & les grands de Rome Ce plurene
long' eems a fe métamorphoCer en
AnubjJ;
& Voluuus
ftnateur romain, échappa
iI
la profcription des tcium–
virs fous ce déguifement.
A N
U
E R
áu
perdrix, term. d.
e
haff.;
c'ea choi.
lir, quand les perárix partene, le momem favorable pour
les ¡irer.
* ANVERS,
(G/og. mod.)
vill~
des Pays-bas,
:lU
duché de Srabane, fur l'Efc:¡u¡ ,
Longi;.
21. fO.
lat.
fl.
Xl.
A N
U S,
tn
Anaeomie,
la plus balfe extrémité de
l'inteílin
reétum~
ou I'orifice du fondemem .
I/oya,
RECTUM
&
FONDEMENT.
Les Philiílins, en rendam I'arche, envoyerent en prt–
fcm des
anlu
& des rats d'or, POl!f guérir d'une ma–
ladie qui les aflligeoie
a
1'¡Znlu ,
Les mufcles de
J'
a>lUI
Cone
les Cphiuaers & les re–
Ieveurs.
I/0J..
S
P H
t NCTER
&
R
E
LE
v
É
u
R .
A NU
S
ea auffi le 110m que l'on a don!lé • une
ouverture du cerveau formée par
1:1
rellcontre des deux
convexités des tubercutes a,nérieurs avec les convexi–
tés poaérieures des couches des oerfs optiques .
I/oya,
TUDERCULE,
&c.
(L)
• A NWE
1
LE R,
(G/og. · mod.)
peeite vil1e de
Franee dans la balfe A lface, fur la riviere de Queich.
A N
X I
E T E' ,
f.
f.
tn
M.duine,
inqui\!tude, an–
goilfe.
I/oye:t.
A NGOl
S S
E.
(L )
*1\NZAR
(G/og. mod. )
ville du Turqueaan
fore voifine du Catai ou de la Chine feptentrioÍlale; Ta–
merlao y mourue .
• ANZERMA,
(G/og. modo
)
province de
l'
Amérique méridionale, dans le POj>ayan, fur la Cauca.
, ANZERMA
ou
SAtNTE-ANNE D'AN–
Z
E R M A, pecite vil1e de l'Amérique méridiooale,
IIU royaume de Popayan, Cur le 6euve Cauca, pres du
cap Correote, dans la provillce
d'An:t.erm,c. Longit.
3"'·
f ·
laeie.
4·
.
A N Z
U
Q
U 1,
ville du JapolI, dans la grande
tle
de N Yl'!l0n
J
,fur la c6te oriemale du golfe de Meaco.
~
N Z
l)
Q
lf
I A
M
A , vil1e
~u
royaume de Mino,
biue par le rOl Nobunanga, qUl du royaume Mino
palfa au royau!ll€! du lapon. Les Japonois appelloient
le territoire d'
An:t.u'l'';ama le paradis de Nobunanga .
C'étoie en effee une comrée' délicieufe,
ii
en juger fur
la deCcripeion du P. de Charleroix,
,'oye?
fon
bift.
du
'Japon :
mais
:l
la mort de Nobunaoga,
Con
fuperbe
pafais fut brulé, & les immenCes richelTes qu'il conte–
noit furen! pillées . Les
J
éruites perdirem daos cee in–
cendie un magnifique féminaire que N obunanga leur
avoie bhi, & oii ib
~levoi~n!
touee la jeune noblelfe
Japonoife ,
A O
A O N
1
D E
S,
(Myeh.)
fumom des MuCes, tiré
des montagnes de Béoele, appelJées les
montI Aoni"'I,
d'ol! cene provincie
el1e-m~me
ea Couvent nommée
·Aoni•.
Le culte particulier qU'OD rendoie aux MuCes,
lur ces momagnes, leur fie dQnner ce titre d'
Aonides .
(G)
* AONfE, fub. f.
(G/og. anl.)
pays de la Béo–
tie, qui a
Couve~e
donné
~on
nom
a
toure cene pr'!–
vince.
f1
Y
avolt en Béoue plutieurs momagnes
&
n–
vieres qui portoient le nom d'
Aonie .
* A O R A S
1
E
del dieux.
Le fentiment des 3n–
deos fur l'apparicion des dieux,
étoi~
qu'ils ne Ce
mo~troient aux hommes que par dernere, & en fe ren.
rant;
d'ol1 il s'enCuivoit, felon eUK que toue etre non
déQuiCé qu'on avoie le tems
d'env¡'¡~ger,
&
qu'on pou–
VOl! regarder en face, o'étoit pas
UII
dieu . Nepruoe
pr~nd
la figure
d~
Ca1chas
~our
parler
:tUI
deux
~jax,
qUI oe le reconnoilfent qu'. fa démarche par-dernere,
quand il s'éloigna .feux . Venus apparoit
a
Enée
fo~s
les
eraies
d'une chalfeuCe; & fD.n óls oe la ceconnOlt
7'om.
l .
AOR
++1
que quand elle
fe
retire ; fa tete rayonname, fa robe
abattue, & fa divinité, pour· ainfi dire, ¿ram trahie par
la .malCaé de fa démarche.
A orafie
vient de
1'.:
pri–
vauf, & d'
lE" ,
j. VOiI,
&
flgnitie
invifibi/¡IJ.
A.GRIS.1'E,
f~b.
m.
terme de Grammoire gr.–
'lu,e
&
.
d~
Grammatre franfpjfe,
~cpl~.(
1
1nd/fin ;, in–
deeermtr,..
Ce
moe
ea compolé
de l'
~
privatit & de
ú,.,
,
~~rme,
limitt;
óf'" ,
finis;
e,l?t»
,
je
dlfi~;J ,
je
d/termlne.
,," /'ro< ,
en grec,
ea
un adjeéHf maCculin , parce qu'
011
ious-emend
<,t.."
ter/U ,
qui en grec en du genre
maCculin} c'ea poar cela qu'on die
aoriflttJ
au Iíeu qu'
on die
pr¡t!teritum
&
¡'ttllrum,
paree qu'on fous-en–
tend
templlJ,
qui, en latin, ea du genre !leutre.
AinJi
,!orifle
Ce dit d'un tems, & rur-touc d'un prc!–
térit indéterminé:
j'ai fait
ca un pq!rérie déecrminé
ou ph'ltÓe
IIbfo/u;
au líeu que
je jiI
ea
un
aorifle,
c'ea–
ií·
dire un prétérit indétini, indéterminé, ou pi ur6t
1'"
pr/t/rit rtlaeif;
cal' on peut dite abfolumem
j'
ai fail,
j'
ai /cri
t,
j'
oi donn/;
au lieu que
qu~nd
on die
je jiI,
j'écrivÍJ, je donnai,
&c. il fauc aJoueee quelqu'aurrc
mO[ qui détermine le tems ou
I '~aion
dom on patle
a
été faite;
je jiI hi<r, j'é&riviI il
J
a r¡uinu jourI,
je donnai le moiJ palfil.
On ne fe fert de l'
aorifle
que qua¡¡d I'aaion s'eft
paflce dans un eems que I'on confidere comme tout–
a-fair fcíparé du eems
011
I'on parle ; car
Ú
l'eCprit con–
lidere le eems ou ¡'aaion s'en palfée comme ne fai–
f.~l1t
qu'ul1 avec le tems oq I'on parle, alors on fe fert
du préeérie abiolu: ainli on
die
j'
ai fait
ce
maei>l,
&
non
je jiJ
ce
maein;
car
ce
matin
ea
re~ardé
comme
partie du reae du jour
011
1'0n parle: mals on dit for!
bien
je jiI hier,
&c.
011
die fore pien;
depuj¡ /e com–
menceme1Jt
d/~
monde
juf'l't'aujoHrd'hui,
on
..A
F..A17
bien del décoltwrees,
& I'on ne diroit pas
/'on jie
a
I'aorifto,
parce que dans cene phraCe, le eems depuis
le commencemem du monde jufqu' aUJourd'hui, ea re–
gardé comme
U>I
eou;,
comme
,,>1
mime enfembl,.
( F)
A O R N E,
f.
m .
(G /U$:
ane.)
ville de la Baaria–
De, qu'Alexandre pric. Rocher des Indes que ce con–
quéram
~mporea
d'alfauL Fleuve d'Aroadie qui fe Jet–
toit dans le lac Phinée . Lac d'Epire dOn! les vapeur,
étoienc fi contagieures qu'elles lUoien! les oireaux en
paifam. Lac en ltalie, ault environs duquel on ne vo–
yoit jarnais d'oifeaux. Le lac d'Epire & celui d'ltalie
s'appellerem
Aveme.
....
A O R TE,
f.
f.
eerme d'Anatomie.
Ce mot ea for–
mé du brec
"'17~,
qui figni fie
vaijJeau, fa<, eoffre,
&c. c'ea une 2rtere qui s'éleve direélement du velltri–
cule gauche du ccear, & de-la fe pareage dQns rouies
les parties du corps.
I/oyt:t.
PI.
Anot.
L'aorte
s'appelle autrement
la grande arler.,
parce
qu'elle ea le tronc duquel fonene les nutres aneres,
cornme de leur fource, & le grand conduit ou canal
pat OU le fang ea porté dans toue le corps.
l/.y02;.
SANG
&
CIRCU.LATION.
L'
aore.
a
Ca rorrie du cceur fe 6échie d'abord a droi–
ee, puis agauche & en-arriere, en forman!
UD
are
tres-aigu .
On diviCe ordinairement
l'aorte
en
aoree afcendanee,
&
aoree defc."dante:
l'
aorte afcendane.
pread ce nom
depuis Ca Conie du cceur, jufqu'a la fin de fa grando
courbure; le reae de ce eronc, qui depuis I'arcade s'é–
eend juCqu"
1'05
facrum, s'appelle
aorte defeendane. ;
L'aorte defcmdttnte
fe fubdjvife encore en ponion
fupérieure: (avoir, celle qui ea fituée au-deflus du
diaphragme; & en pore/oll inférieure, & c'eft cene
portion qui .fuie depuis le diaphragme juCqu'a ros
facrum .
Les branches que
l'aort.
en général produie immé–
diatement, font deal: aneres coronaires du cceur, deux
arteres Couclavieres " deux arteres caroeides, les arteres
bronchiales, les aneres cefophagiennes, les arteres ln–
eercoaales, les diaphragmaeiques inférieures, uue artero
céliaque, une arlere mefemérique fupérieure, deux ar–
eerts rénalés, ou arteres émulgemes, les arteres fperma–
eiques, une artere menCemérique inférieure, les
art~~es
lombaires les arteres facrées & les dcux arteres Illa–
ques.
I/oje:t.
chncune
a
COD
~rticle
parciculier, S o
ú–
CLAVIERE, CAROTIDE,
&c.
Les offifications ou pétritications des enveloppes de
I'aort.
a
fa CorlÍe du cceur font fi fréquentes, que cer·
eains phyliciens penCent que la chofe.
ea
cona.ame.
¡yr.
Cowper a néanmoins comporé un dlCcours fal! expres,
pour montrer qu'une telle offificaeion
ca
un.e maladie
qui o'arrive jamais fans incommoder la parlle
d.nsfa
Ss
s
fon-