,
e
+
S
é>
r
A P
<?,'. . ,
I
.~
••
Dlouvoir de -meme qu,,: le folell, .felon 1:1 fUlte
~es
ti–
gnes: mais dans les quadratures, tI
ea
au. contratre ré–
trograde. 9r Ic:s mouvemens. de.
I'apog/~.,
Coir qu'¡¡.
S;aceélece ou
qU~11
rétrograde, ne fout pas toí\Jours
égiflU :
car il ,doit arriver lorlque la luae ea dan I'un Oll I'au–
tte
quártier;' que la' liVoe de Con
apogle
s'avaneera bieQ
plus lentement qU';l I ordinaire;
011.
qu'il deviendra ré-.
trograde; au' lieu qúe ,
Ii
la luae
e(f~
en eonjona'ion, le
mouvement ge
¡'apogle
fera le plus (apide qu'on pourra:
obferver,.
Voyez
A
P S
IJ) E "
¡nft.
.11ft.
de M . le M on-.
"i.r.
La caufe duomouvement de'
I'apo?,"
de la lune.
ea le Cujet d'uDe granele queaion qui a ea pas eneore
géeidte au momeat que j'éctis Cé-ci".
Voy .
KT T
R
A-
CTION
&
LUN .E.
( O)
I
... •
I
, A PO G
R
A P HE,
r.
m.
(Grdmmaire . )
ce mot
.ient de
i ...; ,
prépolitioll grcque qui répond
a
la pré–
polirion latine,.
011.
de,
qui marque dérivati9n, ' & de
;'fJ,~,
fcribo;
aina
apographe
ea un
~trit
tiré d'un au–
I!e;
c'ca
, la copie d'un original.
Apographe
ea oppoCé
a
atteographe.
(F)
.
A
PD fNT
ER,
v. aEr.
en terme d¿ 7'ond'1Ir,
c'df
faire des points d'aiguille
a
une piece de drap Cur le man–
teau ou cÓté du chef qui euveloppe la piece, pour I'em-
pecher de ·fe
dép¡ie~ .
.
.. A PO LIT 1QUE,
f.
m . (
L ith. )
c'ea dans I'é-
glife greque une forte de refrein qui . termine les parties
I
con(jd~rable~
de I'office divin . C¿ refrein cbange felon,
les tems. Le terme
apoli~itl"e
ea compofé de ...... & de
';;. ,
¡e
d/~ie,
je.jilz¡¡ ,'
&c.
,
'
"
APOLLIN A IR ES
oti
A PO L L [N A R
1-
S T E S,
C . .
m. pI. (.
7'hlol.)
Des
Appollinaira
Cont
~'anciens
hérétiques q"ui ont prétendu que jcfuyChria
t!,~voit
point pris un corps de chair tel que le nÓtre, nl
une ame raiConnable , telle que la nÓtre.
.
.
Appollinair.
,de lJaodieée, chef de sehe'feéte, don–
!loit ;\ j eCus·Chria une eCpece de corps, dont
il
foute–
¡Joit que le Verbe avoit été revetu de toqte éternité:
il mettoit auffi de la diJférence entre
1
'ame de j eCus–
Ohrill .&
ce
que les Grecs appellent
..
V"
efprie, ell–
l.nd.m.nt;
en conCéquellce ¡le ceue diflinél:ion, il di–
foit qué le Chria avoit pris une ame, mai; fans ¡'enten,
demem; défaut, ajoutoit-il, fuppléé par la préfence du
Verbe..
IJ
y
~n
avoit meme entre fes Ceél:ateut$ qut a:
l'1In~.oient
.po(jtivemént que le Clíria n'avoit point prís
d'ame huinaioe .
.', ,
SeIon
I'év~que '
Pearfón ; écrivain A:nglbis, " la dif–
;, f':rence en.tre I'hérélie des
Afol/inaire!;
& celle des
" Arieas.
ea,
que les.
IIpollinatreJ
fou tenoieot qne D ieu
" fe rev¿tit .en mef!Je t"ms
~e
la nature de la chair
" & de l'a\IÍ.e de I'homme, au ¡ieu que les Ariens f!e
" lui ntrribuoient que la nature de la chair.
11 Y
a deux
" choCes
iI
reniarquer daus I'hé.élie des
Apollinairn .
" 1".
Un fentimem philofophique qui confine
:l
dil1in–
;, guer trois pareies dans I'homme, I'ame, '¡'enteode–
" ment, & le corps:
2'.
un .fentimcnt théologique, par
" lequel il "arole qu'ils compoCoient la nature humai–
" De de jeCus-Chrifi d'u" corps & d'une ame tels que
" nous les avons,
a
l'exception que I'ame humaioe pri–
" fe par j eCus-Chria, étoit féparée de notre entende–
" mellt ". Nous remarqueroos que , I'éveque Pearfon
(emble s'écarter ici de I'opillion commuoe des auteuts
!lui Ont
travaill~fur
¡'hiaoire ecc1,éliaaique, en fuppo–
(am qu'Appollinalre accordoit
a
JeCus-Chrifl. un vrai
corps tel que le nÓtre.
Voyez
Niceph.
hiJ!.
..
dI[.
Ji~.
ll.
ch. xij. Vine.llt de L . rim.
7
.
Apollinaire prétendoit encore que les ames étoient
engendrées par d'autres ames, comme il en ea des corps .
Tliéodoret l'accuCe d'avoir confondu les perfonnes en
D ieu , & d'etre tombé dans l' <freur de Sabelliens. S.
Balile 111i-rel'roche d'un autre cóté d'abandonoer le rens
liuéral de ¡'Ecriture , & de reodre les L ivres faints en–
tierement allég.oriques . .
• . ,
t
L'hérélie
d'''./Ipollinaire
confiaoit, comme on 'VOlt
j
.dans des ,dilliotlions tres-fubtiles : c'étoit une queaion
compliqut'e de Métapl\y lique;. de Grammaire ,
&
de
Théologie '
a.
laquelle
il
n'étoit guere poffible que le
commun ,des ·tideles, entendh quelque chofe' cependartt
l'h!floire eccléfiaflique m.lOs ?pprend "<ju'elle lit des pro–
gres
cOlllid~rables
en Orlent . La plí'ipart des églifes de
cene p3rtle. du monde en furen't infeél:ées. Elle fut
ana/hématiCée dans UD concile tenu
a
Alexandrie fous
S. Athanafe en
362,
&
dans ceux d'Amioche en
378,
&
de Rome en
382.
",
Cene nérélie eutplulienrs Ibranches , dont la prin–
cip'ale fut celle de, D émocrites.
Voyez
D E'
M
o
e
R 1-
T
E.S.
C,G)
.
,
A
P" L L 1 N A
J
R lE S, (
JeNX
)
¡Ndi "pollm"ytJ •
•
APO
( Hifo.
ti",.
&
Myth.
)
j~ux
quí fe célébroient
tous~
les ans
a
Rome en I'honneur d'Apollon , le ciuquieme.
jour de Juiller, dans ' Ie grand cirque, & f(luS la dire–
aion
~u pré~eur.
Une trndition tabuleufe dit qu'a la
premiere célébration de ces jeux; le peuple étonn€
a'uoe 't\vafion [o)ldaine. des ¿nnemis,. fu! conrraint
de
~ourir au~
armes; mais qu'une nuée de fleches & de
Qards tombant lur les agllreITeurs, ils furent .diCperfés ,.
& }lue
I.esRomains repnrent leurs jeux , apres avoit
rethporté la vi&Jire.
((j).
.
'.
! •
APOLLON,
i.
m. (
MJeh .)
dieu des payens;
lin&Ulieretr¡ellt. revéré . par les Grecs & pa; les Ro–
~alOs,
qUI le regardolent cpmme le clief des muCes
,¡
l¡nventeur des beaUI arts, & le
prot~aeur
de -ceuI qui
les cultivent . Cicéroo dillinguc quatr.é
Apollonf
: le pre–
mier & le plus ancien
Cut
tils de Vulcain : le fecond'
naquit de Corybas, dans \1"1e
d.e
Crete: le troilieme.
&
le plus COIlIlU, paITe pour fils- de Jupiter
~
de La–
lone, & pour frere de D iane; il naquit
iI
f'élos , ou
vint de Stfthic
a
D elphes : le q,uatrieme naquit parmi
les Arcad iéns, dont il fut le I¿gislateur ' & s'appell:t.
N omio! .
S.urÍ~s
plaintes des divinltés infernales
a
qui
Efculape, fils d'Apollon , raviIToit leur proie , guérif–
f3nt ¡es malades liar fes remedes, & reITuCcitant mcm,e
les mores , Jupiter ayant foudroyé l'habi!e medecin,
o'ri
(lit
qu'lIpol/on
vengea la. olort de fon fi ls
Cur
les Cy–
.dopes qui avoiellt forgé les f(lúllres, & les détruilit
a
coups de fleches; & que
J
upiter courroucé de cette
repréfaille, fe chalfa du cíel.
Ap.llon
challe du cie! ,
~'en
alla garder les troupeaux d'Admete. paífa d'u
fer–
vice d'Aclmete
a
c~lui
de Laornédon, s'occupa avec
Neptune
a
faire de la brique, &
a
batir les murs dé
Trore, travail dont les deux dieux ne furent point pa–
yés; & il erra quelqlle tems fur la rerre, chercham
a
fe confoler de Ca d!Cgrace par des
av~ntures galam~S'
~vec
des morrelles
allllal:iles~
dQ.ntce d,ell du bel eCpp.f
n'eut pas toOjours lieu d'ctre Catisfait.
IIpo/lon
fu( dieu
de la lumiere au ciel , & dieu de la poérie
Cur
la ter–
re. Tandis qu'¡¡ Cervoit Admete, M ercure, qui n'cSroit
encore qu'un enfam, le féduifit par le fon de fa tl ute,
& détourna le troupeau qu'Admete lui avoit confié;
Apo/lon ,
au fortir de I'enchantement Oll I:avoienr jetté
les fons de Mercure, s'appercevant du vol, couruf
a
fon arc pour
en
punir Mercure: mais De trouval1t
plu~
de tle,hes d:ins fon carquois , il fe mit
a
rire de
l;i fineITe du jeune) fripon qui les lui avoit encore en'-
levées .
,
.
,. •
APOLLON I ~,
( Glog.
mod.)
.cap
a'Afrí–
que fur la cÓte de GUlOée, un 'peu
a
I'occldem; Mat}"
I!!.
Cornejlle le pJacent
a
¡'orient du cap des trois Poin–
tes
j
& proche la riviere de Mauca .
• A P O L L
C?
N
¡
E
~u.
11 P
P
L L O N I
!!-
N S
¡
S
i
'(
Glog. /lne.
)' vllle de Slclle pres de L éontlne.
11
y.
it
un grand nombre de villes du m':me 110m . On fait men–
tion d'une
IIpollonie
appellée
/lfol/onia Mygdonia ,
ou de
• la contrée
d~'s
M ygdons; dans la Macedoine ; c'ea au–
jourd'hui
C".!,
ou
Seres;
ou
1I{.ra,
dans la Macé–
doine .moderne ,
.flit.l¡¡
riviere de TeratCer: d'uné
1I{'01-
loni.
fur la cllte tlccideniale ae
la
Mad!"doine. anclen–
ne, ou de notre Albanie, qu'on' appelle aujourd'hU,¡
Polina :
d'une
rivíer~
de meI,De nom ,
¡¡
l'embouchure
<te
l~q\1e¡,le
elle éa lítuée: d'une
IIpol/oni.
fiml!e
Cur
le
mont Atlios, & nommée dans notre Géogr.aphie
Erif–
f o :
les deux
Apol/onitf
en Crete, dont I'une ':toit nom–
mée
'f.1'Htbtra:
d'qne
Apollonie
furnornmée la grand.;.
f!pollonia
magn~: ~u
Anehi".m,
lituée dans une
petit~
Ile du .Pont-Euxin , proche de la Thrace, qui a main–
tenam nom
SiJTopoli
, & qui ea dans la Romanie fur
la mer Noire : d'une
Apolloni.
daas la Mylie , en Afie
mineure, fur le Rhindans, qu'on
foup~onne
avoir ¿té
notre Lupadie en Anatolie, fur la riv'ere de L upadia :
d'une
Apol/onie
en
Alie mineure , entre Ephefe & Thya–
tire : d'une
Apolloni.,
qui
a
été auffi nommée
Mt1I-gio~
&
7'h.odojiana,
& qu'on place en Phrygie: d'une
Ap01-
lonje
de la Galatie, dans
J'
Alie mineure : d'un nutre
de la Paleaine, pres joppe': d'une
Apo l/oni.
de Syrie,
pr-es
d'A p~mée;
au pié du mont Caillus: de celles de
la
C~léC~rie
ou Sr.rie creufe; de l'AITyrie, de la
Cy~
rénaYque, de la L lbyie , qu'oo n\>pclle aujourd'hui
Bo–
nand,,,,,,
, & qui ea daus 111 cont¡ée de Barca: du
gouvernemem appellé
Ap./lopolytu nOmH!,
&c. car
il
y a beaucoup
d~autres
.IIpol/onitf,
outre ceUes que nous
venons de nommer.
Al"OLLONtEN, adj . m . On déligne quclqúe:
fois I'hyperbole & la parabole ordinaire, par les noms
d'hyptrbol.
&
de
paraboltl apol/onienntf,
ou
d'Apoll..
"iN!
, póur les dilllOguer
de
ql1elques autroS courbes d'ulJ
genre
•
,.