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4-~4-

APO

f!lenr

perp~[Uel

hors du

r?yaum~,.

&

la

conflfe~tion'

de

fes biens, en verru de pluheurs edlrs

&

d~claratlon

pu–

bliécs fous le regne de Louis -Ie- Grand.

C

G-H)

A P O S T A T,

apojlata,

homme qui abandonlle ou

renie la vraie foi, la veaic religion.

C

G) .

APOSTE'ME,

f.

m .

ttrme .de Chirrtrgie,

ru–

meur comre naturc faire de mariere humorale.

N

ous remarquerons dans les

,'pojl<mes,

leurs diffé–

tences , leurs cauCes, leurs fignes, leurs tems

&

Icurs

terminaiCons .

L es différenees des

apojlh1lu

font elfemielles ou ae–

cidentellcs ; eelles-Ia viennent de l'eCpeee de fluide qui

.produit la rumcur; eelles-ei viennent du defordre ou

dérangement que ces m emes humeurs peuvent produire.

L es

apoflemes

érant formés par les liqueurs renfer–

mies dans le corps humain, il

Y

a autant de différen–

tes efpeces

d'apqfttmu

qu'il y a de ces ditférenres

lí–

queurs; ces liqueurs fOn! le chyle, le fang,

&

cclles

qui ¿manenr du Cang.

r". Le chyle forme des

apojlemeJ,

foir en s'engor–

¡eant daus les glandes du méfemere, dans les vaiC–

feaux laélées, ou dans le canal thorachique; foit en

s'épanchant dans le vcntre ou dan

5

la poirrine.

l." .

Le fang produit des

npojlemcs ,

par fa parrie rou–

ge ou par fa partie blanche.

II Y

a plulieurs efpeces

d'apojltmes

formés par la panie rouge du fang: les

uns fe font par infiltration, comme le rhumbu , I'é–

chymofe, les raches fcorburiques.

/7"yez.

1

N

F

I

L T R A–

T

ION . D'autres par

~panchcment

proprerrlenr dir,

comme I'empyeme de fang.

Vo)'n

E

M P

Y

E\! E .

Quel–

quefois le fang

ea

épanché,

&

en outre infiltré dans

le ti!fu graifTcux; tel

ea

le cas de I'anevryfme faux .

Voyez.

A

N

E

V

R

Y

S M E.

Tomes ces différenres efpe–

ces d'

apofltmtJ

fanguins fonr produires par enravafa–

tion : il y en a de plus qui fonr caufés par le fang

comeDu dans fes vailfeaux, foit par leur dilatarion con–

tre

nature, comme les anevryfmes vrnis, les varices,

les hémorrhoides

¡

d'aurres fonr produirs en confé–

quence de la cODariélion des vaificaux , ce qui pro–

duir t'ioflammation, laquelle ea phlogofe,

ér~(ipele,

ou phlegmon .

V.yez. ces motI

a

leur ordrc .

L a parrie blanche du fang caufe des

apojlemtJ,

en

s'arrcrant dan¡ fes vai!feaux, ou eo s'extravafanr . On

range Cous la premiere c1alfe les skirres, les glandes

gonfiées

&

dures, les rhumatifmes, la goune; Prede–

me

&

I'hydropifie fom de la Ceconde: celui-Ia fe fait

par infil trarion; celui-ci par épallchemem .

3". Les liqueurs émanées du fang peuvenr crre des

caufes

d'ap'JltmtJ:

le fuc nourricier, lorfqu'il

ea

vi–

cié ou en trop grande abondance, produir, cn s'nrre–

tam ou en s'épanchant dans quelques parries , .tes cal–

Jofirés , les calus difformes , les excroilfances de chair

appellées

{arcomes,

les poireaux, les verrue , les eon–

dylomcs , les farcoceles.

f/oyez.

tOI!S

<es mots.

L a grailfe dépofée en rrop grande quanriré dans

quelquc panie, forme la loupe grailfeuft:.

Voyez.

L

1-

PO ME.

La femence rerenue par quclquc cnuCe que ce foir

dans les canaux qu'clle pareourr, forme des tumeurs

<ju'on appell e

[p"'mntoccle,

fi la liqueur ea

arr~tée

d ans I'épidydime :

&

tm1JCflr J/minale,

fi la liqueur

s'amalfe en trop grande quamité dans les véficules fé–

m inales.

L a fynovio, lorfqll'clle n'ea poinr repompée par les

pores reforbans d<!s ligamcns arriculaires , produir I'an–

kylofc, le gonflement dos jointures,

&

I'hydropilie

des articles.

L a bile caufe une tumeur en s'arrerant dans les po–

res biliaires, ou dans

les

vélicules du fiel, ou dans le

canal cholidoqlle; ce qui peut t,rre occalionné par une

pierre biliaire, ou par I'épaillilfcmenr de la bile.

L'humeur des amygdales rerenue datls ces g lllndes,

caufe leur gonflement . La Calive retenue dans les glan–

des, prodUlt · les tumeurs nOlllmées

parotides;

&

re–

fenue dans les canaux excrércurs des glaDdes maxillai–

res ou fublinguales, elle produir la grenouillette.

Le muaus du ne1. produit le polype par I'engorgement

des glandes de la membrane pituiraire .

Les larmes par leur mauvaife qualiré , .ou par leur

(éjour dans le fae lacrymal, ou dans le conduir nafal,

produifeor les tumcurs du fac lacrymal, ou I'obaru–

dion du canal uaCal.

La ehatIie retenue dans les canaux excréteurs, for–

me de petires tumeurs qui furviennenr aux paupieres,

&

qu'oo appelle

orge/etl .

.

L 'humeur febacée retenue dans fes petlts canaux

el–

I¡rét~urs,

foqne

I~s

tanes ou taches 4c rO'llfeur .

APO

L ru'rine retenue- dans les reins,' dans les ' meteres,

dans la vellie ou dans l'urethre produit des tumeun

urinaires.

Voyez

R

E'T E

N

T

IO N'

D'U R

I N

E.

'

L'humeur des prollates cauCc la rérenrion j'urine,

lorfqu'elle s'arrcre dans ces glandes,

&

qu'elle les gon–

/Je au poinr d'oblirérer le canal de I'urethre .

L e lait peut obftruer les glandes des mammelles,

011

rentrer dans la ma!fe du Cang,

le

dépofer enCuite fur

quelque parrie,

&

former ce qu'on appelle commu–

némenr

¡ait rlpan"l!.

L e f,ng menllrucl rerenu daos le vagin des filies im·

pcrforées cau{e un

I>pojleme. Voyez.

1

M PE R F

o

R A–

T

ION .

Les rumeurs form':es par I'air contenu dans DOS hu–

meurs, peuvenr

~trc

regardécs comme des

apojlt mes.

Voy'z.

E

M P H Y S

E\! E

&

T

y

M P A

NI

TE.

Quel–

ques-uns regardenr les tumeurs venreu[es, fur-tout lorf–

que cet air vienr du dehors, comme formées par un

corps

~tranger .

Voyez.

T

u

M E U R •

Les différences aceidentelles des

apoJHmes

Ce tireut

de leur volume, des accidens qui les accompagncnt,

des parties qu'ils attaquent, de la maniere dont ils [e

formenr,

&

des caufes qui les produifeD! .

Par rapport aux parries Oll les

apofttmu

fe reneon–

trcnt, lis rec;oivent différcns no ms:

¡¡

la

conjoDél:ive~

I'inflammarion s'appelle

ophthalmie;

a

la gorg" ,

er

r¡uinallcie;

aux aines,

bubons;

¡¡

I'ex rrém;ré des doigts,

panaris.

Les

apofti mes

fe forment par Buxioos, c'ca-a-dire

promptement; les autres par congeaion , c'ea-a-dire

IClllement: ceUl: qui fonr formés par /Juxion, fOD!

or~

dinairemenr des

apojltmn

chauds, comme I'éréfipele

&

le phlegmon: on appelle

apojltme

froids, ceux qUI

fe formenr par congeaion; par exemple, I'cedcme

&

le

skirrhe .

Quant a leurs cauCes , les uns fonr beuins, les au·

rres malins; les uns critiques, les autres [ymptorna–

riques: les uns VienDeD! des caufes externes, ca mme

coups , forres ligarures, contaél:, piquure d'in feéles,

morfure d'animaux venimeux,

&

mauvais ufage des

fix chofes noo-narurelles; lefqueltes foot I'air, les alí–

mens, le rravail, les veilles

&

les paffions, le

fom–

meil

&

le repos, les hu meurs retenues ou évacllées;

tou~

tes

ces c:mfcs produifenr embarras, en/(orgemenr

&

ob–

aruél:ion,

&

conféquemment des

apojl;mn

ou rumeurs

humorales .

Les cnufes internes viennent du vice des fo1ides ,

&

de celui des /luides. Le vice des folides confille dans

leur trOP grande renlion, Ol! dans leur contra-a ion ,

dans la perre ou dan¡ I'affoibli!fcment de leur reíforr.

&

dans leur divilion .

.

Le vuide des fl uides confine dans I'exces ou dans

le dé¡aut de leur quantiré,

&

dans leur mauvaife qua–

!iré.

f/o)'e:t. le M l m.ire de

M. Quefnay

¡ur le vice

des ¡mmeurs , dans le premier vo/ume de

CelO(

de

l'

aca–

(lImie royale de Chir1lrgie.

L es lignes des

apoflimes

fonr particuliers a chaque

cfpece;

011

pcur le§ voir

ii

I'anicle de chaque tumeur.

On remarque aux

apqfthnn,

comme

a

toutes les

maladies, quarre tems; le commcncement, le pro–

gres , I'érat,

&

la fin.

L e comruencemenr

ea

le premier point de I'obctru–

a ion qui arrive

a

une parrie:

011

le reconnott ;\ une

rumeur comre nature,

&

ii

quelques leger6 fymptomes.

Le progres ea I'augmemarion de cetre

m~me

ob–

aruélion;

011

le reconnotr aux progres des fympromes •

L 'érnt ea celui

011

I'obllmélion

ea

ii

fOil plus haut

poim; o n le reconno?! :\ la violence des fymptomes.

L a fin des

apoft<mes

fe nomme leur

termi1Jnifon .

La [erminaifon des

apoftemes

fe fait par réfolurion,

par fupput:lrion, par déliteCcence, par indurarion,

&

par pourrirure ou mortificarion. Toures ces [erminai–

fons peuvenr

erre

avamageufes ou defavamageufes , re–

larivement

ii

la l1ature

&

aux circonflanees de la ma–

ladie.

V oyez.

les mors qui expriment les cillq rermi–

naifons des

npoftemes

chacull

á

fon article .

Quclques ameurs prenncnt le mot

apofleme,

com–

me fignifiant la meme chofe

qu'nbcts. Voyez.

A

BC E'S-

cn

APOSTILLE,

f.

f.

CDroit, Comm. Littlr. )

anno[arion ou renvoi qu'on fait

a

la mfirge d'un écrit

pour y njo{lrer quelque choCe qui maoque dans la rex–

te ou pour I'éclaireir

&

I'imerpréter .

A

P

o

S:

I

L LE,

en ma!erie d'arbitrage,

lignifie UD

écrit fuccmél: que des arbitres mertent

3

la marge d'un

mémoire ou d'un compre,

ii

cOré des anicles qui foct

ep

difpute. Les

apojlillu

doivept

erre

c!<;rites

d~

1&

Illau~