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APO

cheme1lt de quelque matiere qui comprinuut les vaill'eiux

trt~riels.,

nerveux

&

Iymphatiques,

3rr~tent

la circula–

tion du /luide qu'ils contienoent; enfin tour ce qui peut

s'oppoCer 3U retour du Cang des vailfcaux du cerveau

vers le c<rur.

Ces cauCes ne coocourent p:ls toutes enCemble

a

1'0-

,.pltxi.,

ce qui

a

donn~

lieu

~

la diO inélion que I'on

• faite de cette maladie en

FreNfe

&

en

fa"gui/le,

Boe–

~haave

aJolhe la

p.lypeufe.

On tire le prognonic de l'

ap.pl.xi.

de la reCpiration

c!u

malade; 10rCqu'elle en laborieuCe, la maladie eO mor–

(elle; quand elle efi aifée, ou que les remedes

U

ren–

dent telle, il rene encore quelquc

efp~rance

de fauver

le malade ,

. La cure de

I'apoplexi.

efi différente, felon lcs cau-

Ces qui la produifem .

.

.Les anclens Medecius d'accord avec les rnodernes fur

la

nécellit~

de la faignée dans cene maladie , lorfqu'el–

le en produite par une caufe chaude, ordonnem de la

réitérer fouyem dans ce cas, avec la précaution de met–

tre quelqucs inrervalles emr'elles, felon H ippocrate

&

Celfe; lorfqu'elles ne fom pas avamageufes , elles de–

viennenr tres· nuitibles aux rnaladcs.

Hollicr en d'avis de faire tourmenrer beaucoup le ma–

!ade auaqué

d'apoplexi.

féreufe, de le faire [ecoüer,

&.

de lui faire froter toures les parties du corps;

iI

pré–

tend que l'on empéche par ce moyen le fang de fe con–

geler , fur-tout

ti

I'on a le foin de froter le cou du ma–

lade

il

I'endeoit ou fom les veines jugulaires,

&

les

at,

teres carotides, ce qu'i! regarde comme abfolument né–

celfaire pour palfer avec fucces a la

fai~oée.

Duret n'admct la m¿thode de fecoüer le malade, que

lorfque

I'apoplexi,

en venue peu-a-peu,

&

que I'on en

COr qu'il n'y a qu'une legere ob!lruélion, prélendam

que dans une

apoplexie

fubite, les fecoulfes augmemenr

l'oppretpon

&

accélerenr la mort du malade.

Le reOe du traitement contiOe

a

procurer par tous

les moyells poffibles des évacuations; ainti les éméd–

ques fom les remedes appropriés dan

5

ce cas, tant pour

tvacuer les matieres amaír¿es

d~ns

le ventricule , que

pour donner au gente nerveux une fecoulfe capable de

rendre aux efpri!s

anima~x

la facil it6 de parcourir les

fi–

lets nerveux qui leur font deninés.

On jnindra

:l

l'ufage des émétiques celui des cly!le–

res acres

&

purgatits, afin de rappeller le fenriment

dans les inteOms, par 1'lrritatioD qu'ils

y

occatioonept .

M algré touS ces [ecours, l'

apop/.xi.

qui ne s'eO pas

terminée 3U feptieme jour par

1.

mort du malade, dé–

génere [ouvene en hémiplégie, c'efi-a-dire en paralyfie

ae quelqu'un

d~s

membres, ou en paraplégie, qui e!l

une paralytie de tous, maladie ordinairemenr incurable ,

Poyez

HIÚIIPLE'GIE

&

PARI\PLE'GIE.

(L)

A P O P O

M P

E'E, f. f.

(Hifl. "ne.)

nom que 1'00

¿onnoi!

:1

la vlélime que les Juifs chargeoient de ma–

lédiélioos,

&

qu'ils cha(loient dans le dcCert

11

la fete

de I'expiation .

Voyez

E

x

PI AT ION .

Ce mot viene du grec ......

1,....'" ,

qui tignifie

rewvoyer.

Macer

i/l Hierolexi,. (G)

A

POR O

N

ou

A

POR

1S

M E, tignifie che-¿ quel–

ques anciens

Glometr.l

un probleme difficile

:l

rciCou–

dre , mais dont

iI

n'eO pas certain que la [olutioo fo!t

iml'0ffible.

Voy.z

PRO

8

LE\I

E •

Ce \llot .viebt duogrec

¿"'/'"

qui (ignifie

'futl'fue ,ha,

fe

á•

.ertl-~iffi~il_,

&

meme

d'im'praticable:

il efi for–

d

,,¡

pnvauf,

&

de

'"1'' '

p"jjage.

Tel en le pro–

ble\lle de la quadrature QU cercle,

Voyez

QUA

~

R

A-

TUR E ,

&e,

.

L orfque 1'00 propofolt une queOion a quelque phi–

lofnphe Grec , fur-tout de la feéle des Académiciens,

s,'jj

n'eD pouvoit dooner la folutioll, fa réponfe étoit

.....,i.

,j(

/le lo , 0nfoiJ tal,

j ••

e fuis pllS , apable d.

J'Ie/aireir. ( O)

A

POR R H A

X 1S, ....

i;,,."/'. ,

abrumpa

,

frango.~

forte de jeu en ufage che'L les andens,

&

qui conti–

floit

il

jetter obliquemenr une balle contre terre, de

maoiere que cerre balle rebondilfant allat renconrrer

d'autres joüeurs qui l'attendoienr,

&

qui la repoulfant

encore obliquement conue terre, lui donnoieot occation

de rebondir uoe feconde fois vers I'autre c(¡té , d'ou

elle étoit renvoyée de meme,

&

ainti de fuite, jufqu'i

ce que quelqu'un des joüeurs manquh fon coup;

&

ron avoit [oin de. compter les divers

bond~

de la baI–

le. C'étoit une eCpece de

pau~e

qu'on jotioit

i

la main,

( G)

APORRHOEA, du mor grec .....

;;1",

, .ul.y,

fe

dj~

quelquefois ,

en Phyfi'fu"

des émanations ou e¡ha–

hifons fulphureufes qui s'élevcnt de la terre

&

des

corp~

APO

4-53

í'oOterrains.

Poy.

VAPEUR, EXHALA/SO N, MI!–

PHITIS.

( O )

• A P O

S ,

f.

m.

c'en:, relOD Joofion , une hiron–

delle de mer, tres-garnie de plumes, qui a la rete lar–

ge,

&

le bec court; qui fe nourrit de mouches ,

&

aont le cou en court, les ailes longues,

&

la queue

fourchue . On le nomme

a¡os

,

parce qu'il a les

jam~

bes

ti

courtes qu'on croirolt qu'il n'a point de

pi~s

:

ti

l'on ajaOroit a cene defcriptioll qu'i1 a le gofier largc,

qu'i1 ne peut fe relever quand il efi a terre ,

&

qu'il efi

noir de plumage, on prendroit facilement

l'apos

pour

le martioet .

APO S C EPARNlSMOS , tco'" de Chirllrgi.,

efi une efpece de fraélure du crune faite par un inUru–

mene tmnchant , qui emporte la piece comme

{j

une

hache l'avoit aoupée .

Ce

lnot

~ient

du grec

,-xl",.. ,.""

H 1U

co;gnl~, Un~

bqehe.

f/.

B,bl. A'lat. md. tomo l.

p.

5'í9·

&

f 81.

J'ai oiji lire ,

a

I'académie royale de Chirurgie, noe

obfervation envoyée par un Chirurgien de régimcnt, qui

alfílroit avoir guéri par la timple rél1nion une plaie

iI

la

t~te

faite par uo coup de labre, ql1i en dédoJam avoiE

en levé une piece du crane, de fa'Yon que la <!Iure-mere

étoit découverte de I'érenduc d'uoe lenrille. Cene pie–

ce d'os étoi t retenue par les tégumens, Le Chirurgien,

apres avoir lavé la plaie -avec du vin ¡iede, appliqua

les parties dans leur liruation naturelle ,

&

les y maio–

tim par un appareiJ

&

un bandage coovenable.

11

pré–

viot les nccidens par les faigJJées

&

le régime ,

&

la

conduite qu'il tiot cut tout le Cucces poffible .

Cette pratique ne feroit point

a

imiter

Ji

la dure–

mere étoit conture: il faudroi! 'dans ce cas ache"er

d'Óter la piece ,

&

panfer ce

trép~n

accidentel, com–

me celui qu'on fai t dans un lieu de n6ceffité ou

d'~leélion pour les accidens qui requierent ce¡te opéra–

tion , afin de faire [uppurer la contution de cene mem–

brane .

Voyez

TRE'PAN.

(Y)

A

P O

S 10

P E

S

E, f.

f.

( B.lles-Lett.)

figure de

R hétorique , autremenr appelléc

rlticence

ou

f"ppre./fio/t

:

elle fe fait lorfque venant tout-d'uu- coup

a

changer

de paffion, ou i la quitter entierement, on rompt bruf–

quemem · lc til du difcours qu' 00 devroir pourfuivre,

pour en entamer uo différent. Elle a Jieu dan

s

les mou–

veulens de colere, d'indignation, dans les menaces,

comme dans celle-el, que Neptune ' fait aUI vents dé–

chainés contre les vailfeaux d'Enée;

Q.WJI ego.,. fd

""oto~

pr",foat componer. fiUElNS _

Ce mot vient du grec

ol"'.~I

........ ,

j.

me

t~is.

Voy,

RETICE NCE.

(G)

A

P O

S

T

1\

S 1

E ,

""'...

0141,,,

y/valee,

abandon du

pani qu'on fuivoi t pour en prendre un autre.

Ce

mot

efi formé du grec

,,¡... ,

al¿,

contra ,

&

de

1"",. ,

u.re

debout; fe tenir ¡erme ,

c'en-i-dire ré tifier:

au parti qu'on avoit fui vi , embra(fer une opinion con–

traire

a

celle qu'on avoit tenue; d'ou les L atins

oo~

formé

apoftatare,

méprifer ou violer quelque chofe

que ce Coit o e 'efi ea ce fens qu'oa lit dans les lois

Q'Edouard le confelfeur :

Q."i I(ga apoflatabit terree

fUd!,

r.us

fit ,.p"d regem;

que quiconque viole les

lois du royaume ell criminel de leleTmajené,

Apoftafie

fe dit plus panicullerement de I'abandon

qulune perfonne fait de la vraie religion pour en em–

braírer une fauíre ; telle fut I'aélioo ae l'empereur Ju–

lien, quand il quina le C\trinianirme pour profelfer

¡'idolatrie ,

Parmi les Catholiques,

apoftafie

s'eoteod encore de

la défertion d'un ordre religieux ,

d~ns

lequel on avoit

fait profellion,

&

qu'on quine fans une di fpeofe lé–

gitime.

Voyez.

ORDRE

&

DISPENSE ,

Les anclens diOinguoient trois fortes d'

apoftafi.;

la

premiere,

[r,puerogatione,

qui fe commet par un

pretre ou un

r~ligieux

qui qu!rte fon état de fa propre

autorité, pour retourner

a

celui des. larcs;

&

elle efi

nommée

de fllr/rogation,

parce qu'elle ajoílte uo nou–

veau degré de cdme

a

I'une ou l'autFe des deux ef–

peces dont oous alloos parler,

&

faos J'une ou l'au–

tre defquclles elle n'arrive jamais: la fecond, ..

maa–

datis Dci.

c'eO eelle que commet quiconque viole

la loi de Dieu , quoiqu'¡¡ pertiOe

~u

fa cJ'Oyance:

111;

troiGeme, ..

fid.;

c'en la

d~fcéllo~

totale de celut

qui abandonne la fo i' .

Voy,,,!:

R

E

~

E

?

f\

T •

"

Certe derniere en fujerte a .Ia vJn?léle des 10ls

CI–

viles . En France , un CatholJque qUJ abandonne

[a

re,

ligion ponr embralfer la reJigio,n préteodue

réform.ée

,

p~ut

etre

puní

par

l'

amende nonorable, le ballDlíre-

men