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ANT

tique

~

toote liqucur qo'on

y

verfe , fans <¡u'il en r6-

fulte

I~

moiodre dimiDution dD poids de la talfe

m~me.

eN)

• ANT INOE", ANTINO, ANTINOPO–

LIS, (

G/og.

"",.) •

ille d' Egypte dans la Thl!bai"–

de. 1I n'eo reCle

p-JS

m~me

des ruines qu'on reDcon–

treroit fur le bords da Nil. Elle s'eCl

appell~e

A"dria-

1Iop. /iI, Be/anuonus

,

&

m~me

Celon quelques-uns

Be!" .

ANTJNOMIE, f. f.

a"ti"omia,du

Grec

é'~I' ,

tOlllre

&

'ÓIA" ,

loi;

contradiaion emre deu! lois ou

dcux arricles de la méme loi .

V.yez

Lo I .

/I".tinomie,

fignilie quelquefois une

.ppojitio"

i

tou–

te

101.

C'eCl en ce fens qu'on a appellé

¿nfi"omienI,

&

quel–

qucfois

/IlIOmit"I,

une feae d'enrhoufiaCles qui préten–

doiem que la liberté évang6lique les difpenfoit de fe

foo.mettre aux lois civiles . Tels ont été en Allema–

gnc ces

Ana~apti!les

qui prirem les armes contre les

Princes

&

la Noble(fc.

V.

A N

A

DA

P

T I

S

T E

S .

• On

a

aum donné le meme nom

a

ceu! qui ont avan–

cé que la vertu morale

étalll

inCuffifante pour le fa–

lut, on ne dcvoit POiD! avoir égard

ii

Ces motifs : com–

me

$'i1s

~toicnt

incompatibles avec ceux de la rcligion,

&

que la loi de l'Evangile ne fUt

pas

le complémeDt

&

la pcrfeaioll de la loi de nature.

( G)

A N TI N O U S ,

en

¡fftronomie ,

eCl une conClel–

latioll de I'hémifphcre boréal, qui avance aum en par–

tie dans I'hémifpherc auClral: elle eCl contigu/!

a

la COIl–

fiellation de I'aigle,

&

ne fait prnpremeot svec elle

qu'uDe

m~me

conClellation.

Voyez

Al

G

LE

ti

C

o

N–

S T E l. L A T

ION .

/I"tillolil

eCl compofé de quelques 610iles informes.

I/oyez

E

T

o

I

LE.

• A N TI O CHE,

Ol!

A N T A

K

lA ,

G/O$: an• .

&

mo~)

ville ancienne

&

célebre de Syrie ; II n'en

reCle prcfque plus que. des ruines. Elle élOit fur l'

0-

ronte, aujourd'hui l'Am.

Lang.

H .

10.

lato

;36.

20.

A

NT I OC HE, ville d'Afie, dans la Pifidle, jadis

eonfidérable, nujourd'hui réduite

11

quelques habitans.

A NT

f

OC HE, fur le M éandre , viiie de Carie, en

Afie mineure, aujourd'hui T aehiali.

A NT

f

o e

HE,

ville de la Comagene,

d.ns

la Sy–

rie, elle porte encore aujourd'hui le meme nom.

A NT

10 C II E,

fue I'E phr:lle dans la Syrie; Etien.

ne de Byunce t:'lit mention de dix villes de ce Dom :

d'autres auteurs en comptcnt jufqu'a douze .

A

N T I

o

C

II

E

Oft

M

y

G D

o

N

lE .

I/oyr::.

N

I

S

I

DE.

A N

T

I OC

II

E,

e

P"t«il

d')

détroit de la mer de

Gafeog"t , cutre la cÓte Ceptentrionale de I'ile d'Ole–

ron, lúr la cÓte

méridioll~le

de 1'lIe de R é.

A NT I OC

H

lA, ville de l' Amérique meridionale, au

roy.ume de Pompayan .

ANT.IOCHETTA,

eGIDg .

mod.)

viIIe de

b

rurqule Afiatique, daos la Caramantie , vis-a-vis

],ile de Chypre .

Long.

4j". 4f.

lat.

~6.

42.

A N T 1O C H U S LE G R A N D fe fervoit d'un

thc!riaque contre , lOutes fortes de pnifons ; la compofi–

lioo tn étoir écrire fur une pierre

ii

I'elltrée du tem

pie d'Efclllllpe. Voici la r tte : prene't thym, opo–

panax, millel, de ch3cun deux gro

&

cinq grains ;

ueHc, un gros d,ux grains

&

demi ; femence d'aoel,

de fenouil, d'anis, de poivrerre , d'ache, de chacuo

feile gro

&

quinle graios ; t:1rioc d'crs, dom.e gros

Irente grains : pulvérifh ces drogues, pafseL-les par Ic

lamil,

&

laites-en des trochifques de demi-g/Os avec

d" bon vin : la dole

di

d'uo demi-gros dan< Ull quart

de pinte de vin. PliDe,

lib.

XX.

rapo

24.

( N)

~

t\NTIOP I A,

( Glog.

an,.

ti

mod. )

ville

• :mciennc de la Palclline, dans la tribu de Nephtali, vers

la fromiere d'Afcr, enrre Tyr

&

Bctfai'de. C'étoit la

ville principale des Chananéens; ce n' eCl aujourd' hui

qu'un mifc'rable village.

A N T

¡

PAR A

sr

A S E,

r.

f.

figure de Rhéto–

rique ; qui confine en ce que I'accuré apporte des rai–

fans pOur prouvcr qu'il devroit plulÓt

~tre

loué que

~I~mé,

s'il itoit veai <¡II'H eilt fait ce qU'Ol1 lui oppo–

te .

e

G )

• A N T I PAR O S,

e

Glog.

all<.

ti

mod.)

~Ie

de

l'Archipel , ViS-3-vis I'tlc (le Paros .

V.y.z

C

A

V

E

R–

NE.

• ANTI-PAPES,

r.

m . pI.

e

Hi!1.

e"I.)

on

dO~1l1e c~

nom a ceux qui on prétendu re faire recon–

nom e

.~our

fouverains

POnt"f~,

au préjudice d'un Pa.

P,c

16g,t~ement

<'1(\; on en compte depuis le Iroifieme

I/eele )ulqu"ulourd'hni, vingt-hllit .

• A N T 1P A C H S U , (

G/og. mod,)

perite tle de

70"" l.

ANT

4-33

I~

mere de Grece, fur la

ct.le

d'Epire, vis-a-vis le gol–

fe de l'

Art~,

entre Corfou

&

Céialonie.

A N !

1

P

~

S

TE, f.

m.

e

Litt/rat.)

dans l'ancieD–

ne p06!te, pIé compofé d'uu iambe

&

d'un trochée,

c'ell-a-dire, de deux longues el1[re deuI breves, com–

me dans ce mot

tOronó,·¡. l/oJez

PIE

ti

V E R

S.

e

G)

• A N T 1P A T H E S,

.r.

C O R A I.L N O 1R _

l/oJez

C

o

R

Al

L .

í\.

N T

I P

A

T

H

1E

r.

f

e

Pb)f:

)

des mOls grccs

.,,.,,' ,

contre,

&

crl 3-."

paffi(Jn.

C'el1 l'inimitié natu–

relle,ou I'averfion d'ul1e perfonne ou d'une chofe pour

une autre,

&

dans ce Cens l'oppoCé de la

fymp"thie .

Telle en, dit-on, I'oppofilioll narurelle

&

réciproque

de la falamandre

&

de

la

IOrrue, du crapaud

&

de la

belette, de la brebis

&

du loup. Telle eCl I'averfion

oaCU/clle

&

in vincible de certaines_ perConnes, pour les

chats, les fouris, les araiguées ,

& ,.

averfion qui va

quelquefois jufqu'a les faire évanoüir

:l

la vlle de ces

aoimaux.

por¡,¡,

e

",ag. ""eur.

20.

7. )

&

MerCenne,

(Q.Ud!

j1,

eomm",l. in Gen.[

)

en rapportenr d'autres exemples.

mais fabuleux

&

abíltrdes : un tambour, diCent-Hs, de

pe~u

de loup, fera ca(fer un tambour de peau de brebis;

les poules s'cnvolent au Con d'une harpe garnie de cor–

des failes des boyaux d'un renard,

tic.

I/oyo;

d'autre9

e:temples plus réels d'

a,,¡ipo/hit

fous les

arto

M

u

S 1-

QUE, rARENTULE,

tic.

M . Boyle parle d'une da–

me qui avoit une grande averfion pour le miel; Con

medecill, prévenu qu'iI entroir beaucoup de fantafie dans

cotte averfion, mela un peu de miel dans une emplft–

ree qu'iI lit appliquer au

pi~

de la dame.

11

Ce

repemit

bicDtÓt de fa curiofité, quand il vit le fkheuI déran–

gement que I'emplhre a..oit produit,

&

que I'on ne put

faire cerror qu'en óram certe emplatre. Le doaeur Ma–

ther racome qu'une demoifelle de la nouvelle Anglelerre

. s'évanoüit en voyant quelqu'un fe couper les ongles aveo

un couteau, quoiqu'elle ne ft1t nullemem émt1e en les

voyant couper avcc UDe paire de ciCeaul:.

Tra,,[ Phi–

lo[

"0.

339.

Nous pourrions accumuler ici beaucoup d'autres exem–

pies

d'antlpaehie

dom les ameurs fom remplis ,

&

done

11011$ ne voudrions pas afsurer généralement la vérité_

JI nous Cuflit que l'exiClence des

antipathi"J

foit un fail

certail1 ,

&

reconnu pour lel.

L~s

PéripJltéticiens enfeigneLlt que les

alltipalhitJ

pro–

vienneot de ccrtaines qualités occultes qui Com inhéren–

tes dans les corps.

l/oJez

Oc c UL TE, PE'

R

I

P

A T

E'–

TrCJEN,

&,.

Voyez auffi

So.RTLL E'GE.

Les phHofophes modernes plus Cages, avouent qu'ils

eu ignorent la caufe. Quelques· uns

0111

pré~endu

I'ex–

pliquer, en regardant notre corps comme une erpece de

clavecin, doot les nerfs Com les cordes. Le degré de

tenfion des nerfs, ditrérent dans chaque homme, occa–

fionoe, difent-ils, un ébranlement différem de la part du

meme objet

~

&

li cet ébranlemem ell tel qu'il produiCe

une CenCation defagréable, voila

I'alltipathie.

Mais com–

mem un degré de tention plus ou moios

gr~od,

&

peut–

~tre

quelquefois peu dilférent, produit-il dans deu! hom–

m.es

. des

r~l1fariollS

tOUt oppoC6es? voita ce qu'on n'ex-.

pllquera Jamais. [( ne s'agi(foit que d'avouer

Con

igno–

rance un peu plo'tÓt.

(O)

• A

N T

f

P A T H

lE,

bai"., tl.'verjion, r/pugl1anct,

r.f_

ú

hain.

eCl pour les perfonnes ;

l'flverjion,

&

I'anti–

patbit

.pour tOut indiílinaemem,

&

la

r/pugnal1ct

pour

~es

aalOnS.

La

hain~

ea plus volontaire que l'

averfio" ,

I'''"fipa~

ehi.

&

la

rlpttgn""'t.

Celles-ci ont plus de rapport au

tempéramem. Les cauCes de

I'a"tipa/hi.

Cont plus

fe~

creres que ccUes de

I'averjioll.

La

rlpugn",lC'

eCl moins

durable que I'une

&

I'uutre. N ous ha"ifrol1s les vicieux ;

nous t¡.yoos de

I'av.rjion

pour leurs aaions; noos fen–

IOns de

l'

"ntipathi.

pour certaines

gen~,

des la premiére

fois que o

les voyons :

iI

y

a des démarches que

oous faiCon 3vec

rlpIlGna"".

La

hai"e

noircit,

I'a–

'/JCrjion

éloigae des perlonnes; l'

antipatbie

fait déreCler;

la

r/p'lgllanct

empeche qu'on imite.

V

o.Je

.>:J

¡ti

Sy"on.

[ra"f'

A

N

TIPA

1:

H.IE

,

ter".. de P.inture . VoJez

E

N–

N E MI.

• ANTIPATRIDE,

eG/og.

am.)

iI

ya cu

deu..~

villes de ce Dom; l'uoe en Palefrine, du cóté de

J~tfa,

vers la mer, maintenant ruinéc;

I'a~tre e~

Phé–

L1lCle , Cur la cÓte de la Méditerranée,

iI

felze mllles de

Jaffi¡ .

ANTI PE R 1ST ALTIQUE, adj . de ...

~¡,

"n"

tr~,

&

"'ff'~.A'tU'C'C

comprimol1e,

(Anat. )

c'ell daos Ic:s

intefilns un

mouv~meru

conrraire

iU

mouvement pérh

Rrr

í1a1ti- •