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332

ANT

S i vous faites fond re du

beT/rre d'd",í/Hoínt

en I'ap–

procham du feu,

&

que vous le verHez dans I'eau

chaude ,

il

s'y dilfoudra, I'eau fe troublera

&

blanchi–

ra; enCuite il Ce précipitera uoe eCpece de pouffiere

blanche : décamez la lique'ur, lave'L la poufhere qui

relle au fond dans plufieurs eaux; faites-la [écher,

&

vous aurez la

poudre d'algeroth ,

&

felon d'autres ,

d'algaroth .

C'ea Viaor Algeroth, Medecin de Vero–

l1e, qui ea

l'aute~

de cetre poudre , qu'on appel le aum

merCltrc 'de 'Vi.

&

pOlldre anglli,!ue .

Elle purge vio–

lemmem ;

&

I'on peut y recourir quand les autres émé–

tiques Ollt été cmployés Cans effet . Sa doCe ea depuis

un grain jurqu'. huit daos les maladies CoporeuCes, I'a–

poplexie , I'épileplie,

&e. Voyez

BESOARD MI–

N E' R

A L celle préparation

d'antimoine.

• A NT I Mo I N

E

( fieur d'

)

ea un

antimoine

pul–

v ériCé

&

CubJimé dans un aludel ;

Ces

parties volatiles

s'attachent au pOt

i

Cublimer .

V Oye<.

F

L E UR

&

S U–

BLIMATI ON .

C'ea de plus un puiílanr vomitif , d'une finguliere

eflicacité dans les cas de manie,

&

le grand remede

:l

quoi pluticurs fom reáevables de leur grande répu-

IlItion .

.

On fuit un¡: autre forte de

fiellY de rlgT/le d'antí–

m oine

avec le rel antimonial Cublimé comme devam;

ce qui fait un remede tam Coit peu plus doux que le

précédem : Val1-Helmoot nous donne aum une prépa–

Tatioo de

fiellrI d'antimolne pT/rgati'Ve! . V oyez

DI A–

J'HO RET I QUE MI NE RAL .

A NT I Mo I

S

E (

FlmrJ de rlgT/le martínl d'

)

Ces

fleurs COIlt Cudoritiques

&

diaphorétiques ; on en fait

ufage dans les tievres malignes

&

éruptoires,

&

tomes

les fois qu'il ell bewin de pou (fer par le peau . On les

ordoune aum dans les fil:vres imerminentes peu de tems

avam I'acces. L a dore ell de dix grains.

.

M .is Couvem ce 'remede excire le vomilfement,

&

n'ell pas fi mr qu'on le penCe.

( N)

. A

N

T

I M

o

I N E (

FleurJ fixeJ d'

),

ou

purgatif de

Van-H e/mont.

Prenez dix-huit grains

d'antimoine

dia–

phorétique , Ceize grains de réfine de fcammonée , fept

grains de creme de tartre, faites du tout une poudre

m enue .

Cene 'pondre Ce prend fans la meler avee 'aucun aci–

de;

&

li eIJe faiCoit trop d'effet, on modéreroit fon

aalon par le moyen d'un acide . On doit la dooner

avanr I'acces des tiev.res intermittenres ,

&

ménager

Ii

b ien le tems, que Con opération tinilfe un inllam avam

te

tems que I'acees a courume de venir. Elle guérir

toiljours la tievre quane, fi I'on en eroit Van-H el·

m om, avam la quatrieme priCe ,

&

toures ' les tievres

imermittellles

&

conrinues. M ais fes effets ne Com pas

íi

Curprenans que ce Chimille I'a fair accroire .

(N)

• A

N

T I MO

1

NE (

L a elrllfe

011

ehaux d')

ell le

régule ditliJl é avec de l'eCprit de nitre dans un four–

neau de Cable: ce qui demeure apres Que lOutes les

fumées fom épuifées , ell une poudre blancQe , qui

élam doucemem lavée, en la céruCe que I'.on cherche .

Elle ell diaphorétique,

&

plufieurs la mettem Cur

k

m eme pié que le béfoard minéral .

( 1)

• A

Ñ

T

J

M

o

I N E R E

V

1 V I F

J

E',

Ilntimonillm refu–

{citat"m ,

fe prépare avec des tleurs

d'amimoine,

&

le rel arnmoniac digéré en vinaigre dillil lé, enCuite

exhalé ,

&

le demeuram adouci par I'ablution: il ell

éméliqlle, quelquefois Cudoritique,

&

bon dans les cas

de man ie.

T oures ces prépararions

d'anti»!o;,u,

qnelque

~pre

qu'i1 COil tour feul, peuvem néanmoins etre gouver–

n ées de Corte qu

'ell.es

n'operen! que peu ou inCenfible–

roem . L 'eftct n'en Cera

apper~ o.

que quand elles au–

rOn! palfé dans les plus perits vai(feaux;

&

c'ell alors

(1)

Le" acide.s att.'qoc!\t .

!e

corrodent le régule d'anrimoi"e. mai,

ils n'en fom point une diífolutlon daire.

&

¡impide . il, ne fom

en quelql1e

(on e

que la c:l!cincr.

&:

ce dcmi.mérnl fe précipite de

luHni!me

(OU5

la

forme d'un rnagiftcre bl3nc: ¡'acide vitriolique

n';lgit point

a

froid

(Uf

le régule . m::'lis quand

i1

en

échat1fté ne

b iOe

point d'agír .

se:

de le reduire en une maU"c (3line bl:'lnche:

l'efpril de {el le plus

p~r ~'3git

point fenfiblerocOt

(ur

le

régule.

mais il déuche de l'3numolOC en morceaux quoique

lentcment

quel.

que!! Boccons

¡~geu:

l'aélioo de I:e(prit de

nItre

(ur n6tre fubilan.

ce met3llique d\- 1}lu!! marquée. amG on doit le préferer au:i

30.

tres

pour :lvoir 13. cérufe done on p:trle

ici ;

cepend:tnt M. Geoffroy

dan, (es mémoire.s fur ¡':mtimoine,

Se:

M. M:lcquer

da",

f:\

Ch imie

nous

apprennent tille pour

avoir une

dicrolution complette

iI

faut

employer l'e:m résale,

compofée avec qU:'Itrc

merure d'efprit

t!e ni.

u e

&:

une mefure

d'efrm

de

fel .

B. trhu 'fIc

uans fa chimie dé·

cla;e

cene

ch:'Il1x

poar

un émétillue

ron

violent

H,,!fmIHs

nnnre :lU

contt:lire qu'on ?CUt 13

don~cr

(:tns

cr~mdre

•.

q.u'clle

Qgifre

3vec

ane grilnde

vlolence ,

l e

erOls

ceue dernlire oplOlon

plus

vraiffem~

ANT

qu'ellet out la vertu de combattre la goutte, la

v~role

&

les écrouelles,

& c.

V ox

cz

PURGAT I F.

• :....1' TI M O I N E

(Jl7agijlcre d')

Le

matijlcre

OU

prlCtp,té d'antímoíne

fait par l'eCprit de mtre , émm

bien édulcoré par plufieurs effufions d'eaux bnuillaores,

pur.ge

&

fair vomi! comme le kermes,

a

la doCe de

t~OIS

ou quatre gra!ns;

&

le meme

magiflere

fai! ave.:.

I eau régale ordtnatre, étaot de meme bien lavé pur–

ge par les Celles

a

la

m~me

dofe '

&

donné

11

ia do–

fe d'un grain ,

il

agit comme di;phorérique . Ce re–

mede a été donné avee Cucces daos les h6pitaux

a

de

petits' enfans anaqués de maladies d'obaruélion

&

de

fievre; ils en om ¿té Coulagés

&

guéris en prenam ce

remede

a

la doCe d'ulI grain,

&

le répél3m felon le

beCoin .

Le Kermes minéra! ell un vrai

magifterc d'antímoi–

ne,

ou une précipation de roufre doré;

&

ce

kermes

bien reélifié, n'ell pas différenr de l'

,tntimo;ne

dilTous

par un alkali quelconqlle, dom on aura eu foin de

Céparer la partie réguline.

V oyez

K E R

M

E'S

M

I N

E'–

R A L .

A

NT I

M

o

1

NE

en poudre

&

en tablettu.

Prenez

de

I'antimoine

de H ongrie marqué de belles aiguilles ,

&

brillam, diviCez-le fur le porphyre , lavez-Ie plu–

fieurs fois

&

faites-le Cécher enCuite dans un émve ;

porphyrifez de nouveau ceue poudre,

&

molez· la avee

autant de Cuere, juCqu'a ce qu'on

n'apper~oive

plus

de brillaD! .

Cene poudre en vamée depuis .Iong-tems eomme un

Cpécifique excelJent dans plufieurs maladies du poumon,

&

Cur-Iout dans l'allhme: e'ell un fondam excellem .

(2)

Kunkel s'en erl Cervi avee Cucces par le eOllCeil de

Senllert, eomme on l'a dit ci-delfus.

Celte poudre

Ce

réduit en

tab letteJ

avec le Cucre

ro–

Cat;

&

ces tablertes Cont COlll1ues dans quelques villes

d'A Ilemagne Cous le nom de

tabletteJ de K rmkel,

Cur–

tout

3

Francrort

&

a

Nuremberg .

Ces

tabletteJ

fom bonnes poar le rachitis

&

la n0011-

re des enfans , pour l'obllruélion des glándes

&

dans

les tleurs blanches .

011

fera bien de les joindre avec

des alkalis fixes,

111.

d'interdire aux malades les acides

pendam leur uCage .

JI

Y a un grand nombre . d'autres préparations

d'an–

¡imoi" eJ

dont il Cera fait mention

ii

leurs anicles pat–

tieuliers.

(N)

A NTIMONARCHIQUE, adj .

( HifI.

&

politi'!.

)

ce-qui s'oppoCe ou réfille

ii

la mOllarchie ou

au gouveroemenr royal .

V oycz

M o

N

A

R

CHlE,

L'

antimonarehi'!,te

ea fréquemment utité ' daus le

meme Cens que

répttblicain

.

Voyez

R E'PU

B

L

J

Q

UE .

( G )

A NT

1

M O N [A U X,

en

M edecínc

,

prépara–

tioos d' amimoine , ou médieamens dom l' amimoine

ell la baCe ou le principal ingrédient .

Voyet;

A

N T 1-

M

OI NE.

L es

antimonia"x

fonr principalement d'une natare

émétique, quoiqu'ils fe pui(fenr préparer de Corte qu'ils

deviennem, Coit cathartiques , Coit diaphorétiques, ou

m~me

Ceulemem al tératifs.

Vo)'cz

E'ME'T I QUE, CA–

TRA ll TIQU E, ANTIMOI NE,

&c.

.

L e D oaeur Quincy nous allure qu'i1 n'ea poinr dalls

la Pharmacie de remede qui leur Coit comparable tlans

les afteaions maniaques ; nul émélique ou calhartique

d'aucllne autre efpece n'étant aaez fort pour de lelles

maladies , fi ce n'ell en doCe outrée , qui pourroit étre

dangerell re.

Voyez

M ANl E.

On dit qll'une ta(fe

antimoniale

faite, Coit de verre

d'antimoine ou d'amimoine préparé avec du Calpetre ,

quoiqll'eJle Coit par ell e-meme une Cubllanee difli ei le

ii

dilloudre , donne une forte qua!ité eathartique ou émé-

rique

bl:tble; ccpendant nOU$ avons plufieurs prépaurionl d'3ntimoine qui

doivent écrc préJerées

a

certe chaux dans 13 pratique de Mcdeci-

nc.

(P)

.

,

(1.) L:l poudre qui entre dans

ces

ubletees

eft-

un annmoane

pur ,

bien

porfirifé ,

8c

dont parle avec bien de

lo¡]ang~s

le célébrc Gcoffroy

,1.105

lel mémoires de l':\cadémie des (denees ,

01\

i1

die.

qu'on

peue le fnbfbruer 3U kermes

minéral •

&:

(e donner 3U pold5 feu ..

I~m:nt

de huit gr3ios .

11 Y

3

pourunt de la différence emre le

kermt!s.

&

('cne préparation : le

premier

Qutre un

Htpdr fHlpbNrj¡

condene

al1ffi

de,

~tties

..1'

un vrai

!~gule .'

le.squclles

~n

petite

dofe picotene l' efromac .

&:

qucl<Juerol5

exclU:m

fe

vomIÍTt!ment :

l'ó'mtimoioe porfirifé

dt:

3U

conmure

un flmple antimoino pur. qui

n'étant

pas

décompofi.

mais

tonjours

uní

1

fon fóufre peuI fe

donner comme un

remede

tt~s·

¡onocent

en

plus

grande

dofe. Je

J'ai pluijeuu fois

.pr<1riqué.

Be

p~ndane I~ng.tems

au

poi~s

de

?o

:i

30 grains en

d,fléremes

maladles u ontque, f3ns le

mOll1dre

10..

convCOlent. pourvCt

que

le malade fe garáe de." potion. acide• •

qlli

pourroicnt

décompofcl' J'aatimoine.

(P)