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,

ARB

on dil1ingue!rrois (ones

d'"rbalétel. L'"..b"ltte dI< bat–

la" t,

qui n'e!! autre chofe qu'une corde doub lée au-haut

des dcui lances du banam,

&

tordue avec une che–

vilie

a

laquelle on donne le nom de

v altt .

Cene cor–

de fen

a

tenir la poignée du banant folide ,

&

a

l'em–

pecher de remomer ou de badiner fur le peigne.

Voy".

VALET

t5

BATTANT .

Arúalite del éerivierts- ;

c'ell une corde pa!fée

a

cha–

que bout des li!ferom

de

rabat,

a

la'luclie on anache

les

éerivierCI

pour faire bai!fer les IiITes.

V aya:.

LIs–

SES, LISSERONS

&

E 'TRIVI E R ES.

Arúalite de la gavaffinier.;

c'ell une gro!fe corde

a

laquelie la

glw affinitre

ell anachée .

Voyez

G

h V

A

S–

SINIERE .

A

RilA LE TE, inllrument

iI

l'ufage des Serruriers,

des Tailiandiers, d'aurres ouvriers en métaux,

&

me–

me de ceux qui travailient aux glaces dont on fait des

miroirs .

L'arba/étt

des Tailiandiers ell compofée de

deux lames d'ader élalliques, courbées en arc, allant

toures deux en diminuam ,appliquées le aros bour de

l'inférieure contre I'extrémiré mince de la fupérieure,

&

¡etenues l'une fur l'aurre dans cer érar par deux efpe-

. ces de viroles quarrées ,

&

de la meme figure que les

lames: l'une de ces lames ell fcellée fixement

a

un en–

droir du plancher 'lui correfpond perpendicu lairement

un peu en-dcd des machoires de l'érau; I'autre lame

s'appliqlle fur ' une encoche ou inégalité d'une lime

a

deulo:

manche~,

qu'elle pre!fe plus ou moins forremenr

a

la diCcrétion de l'ouvrier contre la f,.1tface de I'ou–

vrage , poiir . L'ouvrier prend la lime

¡¡

deux man–

ches,

&

n' a prefque que la peine de la

f~ire

aller; car

ponr la faire venir,

c'elll'arbaf¿te

qui produir ce mou–

Yement par fon élallicité.

L'arbalitt

le foulage enco–

re de la prellion qu'il feroit obligé de faire lui-mcme

lIvec la lime conrre I'ouvrage, ponr le polir.

V oye>:.

TAl L L A N D.

vignette, fig. ·

7.

PI.

IV.

" "

ollvrier

ljui polit

ti

I'ARBALETE .

1,

it ,

elll'arba/éte; Voy.

Planche

V.

¡'arbaléte

féparée,

1

ell l'ouvrage

a

polir;

2,

3,

les manches de la lime ;

4,

f,

les deux lames

on parties de

¡'arbalite;

6, 7,

les deuI viroles 'lui re–

tiennent les lames appliquées,

&

qui empechent la la–

me inférieure de remonter, en gli(faDt contre la fupé–

rieuTe .

A

R

BA

LE TRI E RE ,

f.

f.

(Mari"• . )

c'ell le

pofle on combanent les folda ts le long des apoflis

&

des courrois, ordinairemem derriere une pa!fevande .

V.

A

pos

T 1

S, Cou R

Tal

S

&

PASSEVANDE .

(Z)

ARBA LESTRIER S, fub. m.

(Charpente . )

ce fom deux pieces de bois dans un cintre de pom,

qui porten! en décharge fur I'emrait .

A R B

A L

E S TRI

L

LE, fub. f. ell un inl1rument

qui fert ii prendre en mer les hauteuts du foleil

&

des

aflres.

Cer inllrument forme une efpece de croix;

il

efl

c ompofé de deux parties, la fleche

&

le marteau,

'iJoyez,

P

lanch. navig. figure

12;

la fleche

A

B

efl un

baron quarré, uoi, de meme gro!feur dans route fa

longueur, d'un bois dur, comme d'ébene, ou autre,

ayanr environ trois piés de long

&

/ix ii fepr Iigoes de

grofleur .

Le

marreau

C D

ell un morceau' de bois bien

uni, applani d'un c6té,

&

percé parfaitement au cen–

tre d'un rrou quarré de la gro(feur de la fleche; au

moyen de ce trou,

iI

s'ajllfie fur la fleche on il peut

gli!fer en-avant ou en-arriere ;

il

di

beaucoup plus épais

vcrs le rrou, afin qu'il roit ferme fur la fleche,

&

qu'

i!

lui foit roújours perpendiculaire . On pourroir en cas

de néceflité, fe contenrer d'uo fenl marrean: mais ,

comine

0 0

yerra plus bas, il efl bon d'en avoir plu–

lieurs; ils fom an nombre de qnarre . Voici la maniere

d'obferver . On fait entrer le marteau fur la fl eche , de

fa~on

que le coté uni regarde fa pllrtie

A

on ¡'on pofe

l'ceil; I'reil étam au poinr

A,

on regarde enfuite I'afl«

par I'exrrémiré fupérieure du marteau;

&

par I'extré –

miré inférieure

D,

l'horiCon : fi I'on ne peur les voir

IOUS

les deux

ii

la fo!s , on fair avancer 00 reculer

le marteau jl1fqu'a ce qu'on en vienne

a

bout. Ce–

ci une fois fair, I'obfervarion fera achcvée ,

&

les

deux rayons vifuels qui vont de l'reil

a

l'anre

&

a

l'horifon, formeronr nn angle égal

¡¡

la haureur de l'a–

Ilre. On obferve de la meme maniere ¡'angle que font

deux anres entre eUI, en pointanr

a

1'1111

par l'ex tré–

m iré du marreau

C,

&

a

l'autre par I'extrémité

D;

en

conféquence de cetre

fa~on

d'obferver, on divife la fle–

che de la maniere fuivante . On la place fur un plan,

figure

13,

&

par I'exrrémité

A ,

qui ell celle ou on

:lpplique l'reH , on éleve une perpendiculaire

A P

égale

a

la moitié du maneau: du point

P,

comme centre,

Tome

l .

ARB

&

du rayon

A P,

on décrir un quart de cercle, que

1'0n divife en demi-dcgrés ,

&

on rire depuis

le

4S d

Juf- .

qu'a'.!

9O

d ,

par tous les points de divifion, des rayons,

du centre

P

:l la fleche

A F ;

les points on ces rayons

la couperont, feront autant de degrés . On marquera

les

90<1

:i

une dillance du poim

JI

égaie

i

la moitié

CE

du manean ; les autres angles fe lrouveronr {uc–

celli vemem, en mar'luant fur la Heche le nombre de

degrés d'un angle double du complément de l'angle

E P A;

alors le m:\Cteau fe trO'lvant fur un de ces de–

grés indiquera la haureur de l'aUre : car fi on le fup–

pofe en

E,

&

que du point

A ,

&

,par les points .c.

&

D ,

on tire des rayons vifuels qu on fuppofe d!"gé.

vers I'aflre

&

ii I'horifon,

iI

ell dair que l'angle

CAD

fera double de I'angle

CAE:

mais cer angle CAE,ell

égal

a

I'angle

PEA;

puifque les rriangles

PAE, /ICE

font égaux

&

femblables, les angles

P AE, AEC

étam

droits, le c6té

AE

commun,

&

les cÓtés

AP, CE

é–

gaux; ainfi

l'an~le

CAD

fera double de I'angle

PEII ;

mais cet angle -

PEA

ell le comp lémem de I'angle

AP

E;

par conféquem I'angle marqué fur la

fle~he

fe–

ra toíljours égal :l I'angle formé par les rayons vlfuels .

De plus, on voit qu'il falloir divifer le demi-cercle en

demi-degrés, puif<lue chaque angle formé par les ra–

yons vifuels efl double du complé ment de l'angle

EPA;

il

en clair par cerre

fa~on

de div ifer la fleche, qu'en

approcham des

90<1,

Its degrés deviennent plus perits;

&

qu'au comraiIe, en s'en éloignant ils deviennenr plus

grands, conféquemmenr qu'¡¡ faue donner au marrea?

une cerra;ne 10ngl1eur, pour que les degrés vers

E

fOl–

en! diflinas : mais

(j

le maneau efl grand, cela don–

nera une rrop

gr~l1de

longueur ii la !feche; c'ell pour–

quoi au lien d' ull leul marreau, on en

a

quarre, com–

me on a dit plus haur, auranr que de faces:

&

ces

marreaux étanr plus grands les uns que les aurres , fer–

venr

¡¡

obferver les différens angles. Par exemple, le

pltlS grand fen pour les angles au-deífus .de

4O

d ,

celui

·d'enfi,ite pour ceux au ·de{fus de

lO;

le tfoifieme pour

ceux :¡u-de(fus de

10 ;

&

enfin le quarrieme, pour les

plus

pelir~

,ngles .

11

ell inutile de dire que chaque mar–

reau a fa face particllliere,

&

qu'elle ell divifée com–

me nous· venons de I'expliquer .

11 Y

a encore une autre

fa~on

d'obferver avec cer inflrument, qui ell plus fílrc

&

plus exaae, paree que I'on n'efl obligé que de re–

g~rder

uo feul obj et ii la fois; cela fe fait de la ma–

niere fuivante . On a-jufle le plat du grand mart<;ilu daos

le bour de la fleche

A

(figure

14. ),

de forre que le

tour

foir ii l'uni; enCuire OJl pa{fe dans la fl eche le plus

petít des marreaux qui a une perire traVerre

11-1

d'ivoire.

fon c6ré plat éranr rourné aulli vers le bour

A;

&

I'on

ajoiltc une viliere au bour d' en-bas

D

du marreau

C,

c'efl-:l-dire une petire pieee de cuivre, ou aurre méral.

qui ait une petite fente ,

L'arbaleflril/e

ain/i préparée comme le montre la

fi–

gltre,

0[1 touroe le dos

a

l'anre,

&

on regarde l"'ho–

riCon CenGble par la vifiere

D,

&

par-deffilus la traver–

fe

M

du pedr marreau : en regardanr ainli par le rayon

vifuel

DM,

Otl approcbera ou on recnlera le pedt mar–

reau jufqu'ii ce que l'ombre du bour

C

du gralld fe

rermine fur la traverCe

M,

a

l'endroit qui repond au

milieu de la gro(feur de la fleche. Alors le petir mar–

teau marquera fur la fleche les degr,és de hauteur dn

fOleil, ce qui efl fenóble; puifque

I'ao~le

formé par

I'ombre qui rombe fur le petit marreau,

oc

par le rayon

vifuel

DM,

ell égal

¡¡

I'angle que l'on auroir fi obfer–

vane par-devane, I' reil étant en

A,

le grand maneau

fe tEOuvoit au poine

M.

Tel efl I'inllrumene dont on

5'

ell fervi long - tems

en

mer malgré tous fes défaurs. Car,

l·.

fans les dé–

tailler touS,

iI

efl filr que quelque atremion que 1'0[1

apporre dans la divifion de I'inllrnmenr, elle ell

tou–

j.ours forr !mparfaite.

2·.

Etant de bois

&

d'une cer–

laine longueur, il efl toujours ii eraindre qu'jl ne rra–

vaille

&

ne fe déjette;

&

enfin

iI

ell fort difficile de

s'en ferv ir avec précifJon: on compre meme générale–

menr qu'il ne vaut rien pom les angles au-de!fus de

60<1.

Ainfi on doir abfolnrntm \'abandonner, fur-tour depuis

l'innrument de

M.

Hadley, /i fupérieur

a

touS ceux

qui l'onr pcéc.éóé.

Voyez

1

N

S

T

R

U M

E

N T

de

M.

Hadlty .

L'

"rb"leflril/<

a

eu diñérens noms , comme

rad;.m.–

tre, rayon aflroflomit{l<e, báton dt 'Jacob ,

&

verge d'o,;

mais

arbaleflri"e

ell aujourd'hui le plus en uCage.

Comme les obí\!rvations qui fe fonr

fm

un vai!feau

dOlment la haureur du foleil tantÓt trop grande, tant6e

rrop pedte, felon 'lu'elles fe fom par-cfevanr ou par–

derriere,

&

cela

a

caufe de l'éltvation de l'obfervateur

.Ana.

an"