ANP
(es dSlls la
gro/Tei1e
commen~ante,
dans la fuppref–
flor:
des regles, dans les p31es couleurs , produit
I'ano–
..txic
&
le dégout; la tenlion de I'enomac, fa phlo–
gofe da,lIs la
~evre
:u-deme, dans
!'inflammatio~
de ce
viCcere, dans I sffeébon hypoeolldnaqlle, oecahOllocnt
le m2me Cymptome.
La
furabondaoce des humeurs, la Calure ép"i/Te
&
viCqucufe, alkalinc
&
empyreumatique, qui s'attache aux
parois de ce vifcere, Com la cauCe de l'
"norexie .
Les remedes de
1'''1JOrexie
dépendent de Ca cauCe:
en la détruifant on parvient
a
la cure de ee CymptOme.
(N)
• A N O T
H, (
Glog. modo
)
¡le d'Angleterre, une
de ceUe que les Anglois appellem
de Sfdly,
&
que nous
:IppelJons
1<1
S.rlingftu .
*
A N O
U
T
011.
A N H O L T, lle de Danemark
dans le Catégat, aux environs de la Zélande .
• A N P A DO R
E
DI<
A N O
P
A DAR l
O"
A R–
P
A DO RE, riviere de Calldie, que les anciens ap–
pelJoiem
C
ataral1IJJ .
• A N S A,
(Glog. modo
)
petite riviere d'1talie dans
le Frioul, qui pa/Te 'a Aquilée,
&
fe jeue dans la mer
Adriatique; les Latins I'appeltoient
Alfa.
A N S
E,
f. f.
en Glograpbie,
eCpeee de golfe 011
les vailfeaux fom
a
couvert des vents
&
des
temp~tes.
Il Y
a proprement deux fortes d'
anfe;
on donne ee
nom
a
une naie ou grande plage de mer qui s'avanee
dans les terres,
&
dom les rivages Cont courbés en are;
cette forte
d'anfe s'appelIefin"llatior:
I'aurre Corte
d'an–
fe
en un enfolleement de mer qui en entre des pro–
rnontoires,
&
qui en plus petite que ce qu'on appelIe
golft
&
baie.
Ce~e
feeonde eCpeee
d'anJe
fe nomme
]imtl angujlior.
Quelques Géographes écrivent
ance.
POJez
B
A I E
&
GOL FE . (
O )
A
N S
E
de panier,
en coupe de pierre.
VoytZ
BE R–
CEAU
&
CINTRE.
A
N S E, '"
terme de Vannier,
c'en une 'eCpece de
cercle d'ofier que les Vanniers attachent aux bnrds des
panicrs, alin qu'on pui/Te les porter plus commodé–
mento
• A
N S E, (
Glog. modo
)
ancienne ville de France
dans le L yonnois .
L ong.
22.
lO.
lat.
4f·
S").
• A
N S E
de [aime Catberine, (Glo$' mod.)
oaie de la
nouvelIe France au Canada propre, ¡:>res des monts N o–
tre-Dame,
&
a
l'entrée du fleuve Saint Laurent.
1
I
Y
a
encore danS la nouvel1e Franee, l'A
N S E
verte,
l' A
N–
S E
al/x lamproiu
,
l'
A"N
S E
noire,
l'A
N S E
du diamane,
&
l'
A
N S E
du falinu.
A
N S E S,
f.
pI.
f.
en Ajlronomie;
ee font les par–
ties fenfiblement émineotes de I'anneau de Saturne, qu'
on
apper~oit
lorfque cet anneau commence
a
s'ouvrir,
c'en-a-dire lorrque fa partie antéricure
&
fa partie po–
fiérieure commencem a fe dininguer
a
la vfte: elles
001 la forme de deux
anfel
attachées
a
cette planete .
VOy'ez
S
A T U R N E
&
A
N N E A U . (
O )
A
N S E S DE P A N I E R,
en Serrttrerie,
ce Cont des
morceaux d'ornemens en rouleaux qui formem
I'anfe
de
panier,
&
qui en OLlt pris le nom .
Voyez
S
E R–
R V R E R lE,
PI.
XVI. figl/re
GH,
un rouleau dou–
ble , en avant-corps, 'compofé d'un rouleau
1 L,
&
d'u–
ne
anfe de panier
L
L ,
ce qui forme le bas d'une
confole;
&
meme
PI.
fi" .
M,
le rouleau du haut de
la confole,
&
fig.
N,
I
anfe de panier
qui lui appar
ticnt .
A
N S E
s,
en terme de Fonde"r de c1o,beJ,
ce Cont
les parties par lefquelles 011 Cufpead la c10che au mou–
ton : elles fom au nombre
d~
fix difpofées comme
/el
fig.
4·
&
í·
PI.
de la Fonderie du c1o,htl,
les repré·
fentent. ElIes fe réunilfent loutes par en-haut au pOllt
qui en
l'anJe
du mílieu ou la feptieme,
&
ne font a–
,'ee la cloche qn'une feule
&
mcme pieee.
Voyez
I'"r–
ti, le
F
o
N T E D E S
C
L
o e
H
E S .
*
ANSE'ATIQUES.
Voyez
HAN S E.
ANSER ,
V.
aét .
en terme de B oijJélier,
c'en gar–
nir une pieee quelconque d'une verge de fe! courbée en
cintre, dont les extrémités s'attachem aux bords de I'ou–
vrage.
1\
N S E T TE,
f.
f.
en temu de
Metteu~
en
{l!1t–
vre,
en une attache dans laqueUe on pa/Te le ruban
d'une croix
&c.
Cette attache en compoCée d'une
branche d'o: ou d'argent, plus on moins large, pliée
quarrémenr
¡,
chacune de fes extrémités, qu'on foude
fur la
p'rinci~ale
yiece .
A N S El T E S .
Voyez
A
N C E T T E S •
• A NS l AN ACTE S,
f.
ID.
plur. (
Glog. mod.)
pcuples d' Afriquc dans
l'ile
de Madagafcar, vees rile.
de Saime-
Mari~
.
ANS
4IS
•. AN
SIC O,
(Glog.mod. )
royaume d' Mrique fous
la hgne. On lit dans le diétionnaire géographique de
M.
VoCgien, que les habitans s'y nourri/Tent de chair
humaine; qu'ils Ont des boucheries publiques ou I'on voit
pendre des membres d'homme ; qu'il s mangent leurs pe–
res, meres, freres
&
freurs, auill-t6t qu'ils font mons ;
&
qu'on !Ue deux cents hommes par jour, pour ctre
Cerv!s
a
la rabIe du
grnnd Macoco,
c'efi le nom de
leur monarque. Plus ces circonnances COnt extraordi–
naires, plus
il
faudra de temoins pour les faire croire .
y
a-t-H fous la ligne un royaume appellé
A"jic1 ?
les
habitans d'
Anfico
font-ils de la barbarie dont on nous
les peint,
&
Cert-on deux cenrs hommes par jour dans
le palajs du
Macoco?
ce font des faits qui n'ont pas u–
ne égale vraillemblance: le témoignage de quelques vo–
yageurs fuffit pour le premier; les autres exigent davan–
tage.
11
faut
fOllp~onner
en général toUt voyageur
&
tOUt hinorien ordinuire d'enfler un peu les choCes,
il
moins qu'on ne veuille s'expofer
¡,
croire les fables les
plus abfurdes . Voici le principe Cur lequel je fonde ce
foup~on,
c'en qu'on ne veut pas avoir pris la plume
pour raconter des avamures communes, ni fait des mil–
Iiers de lieues pour n'avoir
yo.
que ce qu'on voit
r.~ns
alter
fi
loin;
&
fur ce principe j'oCerois preCque a/T(\–
rer qlJe le grand
Macoco
ne mange pas tant d'hommes
qu'on dit:
a
deux cents par jour, ce Ceroit environ foi–
xante
&
trehe mil1e par an; q'Jel mangeur d'hommes!
muis les feigneurs de Ca eour apparemment ne s'en paC–
fem pas, non plus que les autres Cujets . Si toutefois le
pays pouvoit fuffire
a
une
fi
horrible anthropophagie,
&
que le préjugé de la nation fUt qu'iI y a beaucoup
d'hotlneur
a
etre mangé par Con Couverain, nous ren–
contrerions dans I'hifioire des faits appuyés fur le pré–
jug¿,
&
a/Tez extraordiAaires pour donner quelque vraif–
femblancc
a
celui dont il s'ag!t ici. S'iI y a des con–
trées 011 des temmes Ce bn11ent eourageufemem
Cue
le
bucher d'un mari qu'el1cs dételloient;
rr
le préjugé don–
ne tant de courage
a
un fexe naturellement foible
&
ti–
mide; fi ce préjugé, tout cruel qu'iJ en, fubCine mal–
gré les précautions qu'on a pft prendre pour le détrui–
re, pourquoi dans une autre comrée les hommes ente–
tés du fau¡ honneur d'étre fervis fur la table de leur
monarque, n'iroient-ils pas en foule
&
gaimem préCen–
ter leur gorge
¡,
eouper dans fes boucheries royales?
*
A
~S
LO
ou
CHRIST
1
AN A,
(Glog. mod.)
viJle de
Norwe~e ,
dans la préfeéture d'Aggerhus, fur
la baie d'Anslo.
Long.
27. 34.
lat.
5'9·
24·
• ANSP4CH
ou
OHNSPACH,
(Glog. mo–
d~rne.
)
villc
&
chheau d'AlIemagne dans la Fran–
conie, capitale de la fouveraineté d'AnCpach, fur la
ri–
viere de m2me nomo
L9tJg.
18.
lat.
49· 14.
A N S
P
E
C T, f. m.
(Marine.)
Les matelots ap–
pelleO! ainll un levier.
A N
S
P E S
S
A D E
O"
L
A
N S P E S S A DE,
r.
m. (
IIrt. m)lit.
)
eCpece d'officier Cubalterne dans I'in–
fanterie au-de/Tous des caporaux,
&
'néanmoins au-def–
Cus des (imples Centinelles.
Poyez
CAP
o
R AL,
&e.
Ce mot efl formé de
l'lt~1ien
la"cia /j>ezzata,
lan–
ce brifóe, parce qu'ils etoient en 'leur opgine des gen–
darmes congédiés, qui COlliciterent, faute de fubfi lhn–
ce, un rang de quelque difiinétion dans l'lnfantorie:
i1s
fom ordinalrement quatre ou cinq dans chaque compa–
gnie.
Les
anfp'fTad(J
fom ceux que les commi/Taires des
revues nomment
d'ordinair~
dans leues reginres
appoin–
eél,
:\
cauCe qu'ils ont plus de paye que les limpies
101-
dats.
Voyez
A
PPOI
N T E'. (
Q)
• ANSTR UTTER,
(Glog. mod,)
deux villeg'
d'Eco/Te, C¿parées par une petite riviere proche les bords
do la Forth, dans la conrrée de fite.
L ong.
lí.
10.
lato
n .
ANT A" G O N
1
S
M
E,
d"nI I'Ec'lno",i, animale,
c'ell I'aaion d'un mufcle dans un [ens oppoCé :\ celle
d'un autre muCcle fon antllgoniQe .
f/olez
A
N T A G
o"
NI S T E.
L es animaux qul marchent la
t~te
bailfée,
o~t
le
triangulaire du Qernum inféré :\ quelques c6tes ; tI en
abai/Te les cartilages dollt il aide le re/Tort
&
I'antago-
nifme. ( L)
,
A N T A G
Q
N 1S TE
f.
ehez les andens fignifioit
un
enn,mi
Cous les armes
'&
en bataílle.
Ce mot vient du grec
",,,~)oo:"-'"
eompafé d'
<>i,,,) ,
fontr~,
&
d'ti"""eo¡«s,,
je comba,tJ .
.
AuJourd'hui ce terme en mOlOS en uCage pour
figlll–
tier un des tenans dans des combats qlli fe vuident par les
arme¡ que pOllr exprimer I'un ou l'autre contendanr
dans des diCputes littéraires ou des
j~ux
d'exercicc
:eAl