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ANN

A

N N O T A TI O N

de biea, (termu de

P",laÍf . )

ea

une fai!ie provifoire qui [e f:lÍt des biens d'un criminel

2bCellt,

a

l'effet de les confiCquer au profit du Roi, en

cas qu'il per!ine juCqu'au bout dans

fa

contumace.

Y oyez I'Ordonnan<e <riminelle, t i"e Jtvij. (H)

A N

N

o

T

A

T

ION, Ce dit en

Meduine,

du commen–

cement d'un paroxyCme fi évreux, 10rCque le malade

friíTonn~,

baille, s'érend, & en aíToupi,

&c. Galien.

11 y en a une autre qui ca propre aux ficvres heai–

ques, qui arrivc lorfque le malade, une heure ou deux

apres avoir mangé, fent augmenter la chaleur,

&

que

fon pouls devient plus agité qu'auparavant, mais [:ms

friíTon & Cans aueun des Cymptomes dont nous ' avons

parlé. On I'appelle

.pyemejia.

(N)

ANNOTINE,adj. f.

Pá'l'te

annotine. (TUol.)

c'en ain!i qu'on appelloit l'anniverCaire du bapteme, ou

la fere qu'on c¿lcbroit tous les ans en mémoire de Con

bapteme; ou, felon d'autres, le bout-de l'an dan

5

le–

quel on avoir éré baptiCé. Tous ceux qui avoient

re~Q

le bapreme dans la meme année, s'aíTembloient, dit-on ,

au bout de cette année, & célébroient l'anniverfaire de

leur régénération Cpirituelle. On en incertain [ur le jour

de cette cérémonie.

A N N

U

EL, adj.

(Aflronomie)

c'en ce qui re–

vient tous les ans, ou ce qui s'acheve avec l'année .

Po)'''';

l'

artid.

A

N .

C'ea en ce [ens qu'on dit

une fite a"mulle,

& cet–

te épirRere priCe

:l

la rigueur, pourroit convenii

:l

tou–

tes les fetes, puifqu'clles reviennent toutes au bout de

chaque année: cepcndant on a donné ce nom aux qua–

tre principales fetes de l'année, pour les di(ljnguer des

';lUtres ; ces quatre fetes [ont Paques, la Pentec6te,

Noel, & l'AíTomption.

On dir auffi un offiee

an/tlle/,

une cómmiffion ",.–

"udle,

une rente

annuelle

,

U11

revcnu

annflel,

&e.

Voy.

ANNIVERSAIRE.

Le mouvement

annuel

de la terre [era prouvé

a

l'ar–

ticle TER RE.

L'épirhete

anm"lIe

fe donne auffi quelquefois au re–

venu ou a I'honoraire d'un charze, d'un pofte

t..

d'un

bénéfiee,

&c. Voyez

POSTE, BE'NE'FICE,

I:'RE'–

lIEN

DE.

Argument

",/1>11,,1

de la I.ngit"de. Voyez

A

R G

ti·

MENT .

Epaéler a/l/luellu. Voyez

E

P A C

TE.

Eq"ation ana"elle

du moyen mouvement du [oleil

&

de la lune, des nceuds, & de l'apogée de la lune,

c'en I'angle qu'il faut ajoüter au moyen mouvement du

foleil, de la lune, des nreuds, & de I'apogée de la lu–

ne, pour avoir le '¡¡eu du f<?leil, des nreuds & de I'a–

pogée. LorCque le mouvement vrai differe le plus qu'

il

elt poffible du mouvemeot moyen, I'équation

an–

mulle

en alors la plus

~rande

qu'i! eft poffible, paree

que I'angle qu'i1 faut aJo\\ter ou retrancher en le plus

grand.

Voyez

EQUATION, LUNE,

&c.

L'Ir¡uation annuelle

du mouvement moyen du foleil

dépend de I'excentrieiré de I'orbire de la terre; or cer-

te excentricité eft de

16

~

parties, dont la moyenne di–

ftance du [oleil & de la terre en contient

1000:

e'd!:

pour cela que

l'lqllation annuelle

a été appellée par

'luelques-uns

l'lql,ation

¿"

<entr,.

LorCqu'elle ea la

plus grande poffible, elle en de

Id

f6'

20" ,

[elon Flam-

J

fteed, & Celon M. le Monnier, de

Id

fl

2(.

La plus grande

l'luation amwelle

du moyen moure-

ANN

ment de la lune, efl: de

2.1'

4"0; ceHe de fon apogée

en de

20';

& celle de [es nceuds, de

9'

30".

Voyez

NOEUD,

&<.

Ces quatre

Iq

"ati.nr

anmuller

[ont to\\jours propor–

tionel1es: . lorCque l'une des quatre en la plus grande

poffible,

,1

en en de mcme des trois autres, & récipro–

quemen!.

D'ou !I s'enCuit ql\e

l'/q"atio" anmulle

du centre

(du [ole,l) étant dounée, on a les !rois surrcs équa–

tious correCpondantes : ain!i ayam une table de l'

Iqua–

ti01:

du centre du foleil, on aura facilement Ics équa–

tions correCpondantcs du moyen mouvement des m:euds

& de I'apogée de la lune.

170yez

L

u

N

E.

(O)

A N

N U

EL, adj . (

Droit) terme de jinance

eft un

droit que payent tous les ans au Roi ceux qui

~iennent

de lui des charges vénales; au moyen dequoi elles [ont

conCervécs & tranCmifes

¡¡

leurs héritiers apres eux.

II

u'en point d\\ de droit

ann"el

pour les chargcs de la

maiCon du Roi; mais auffi ne paffent-elles point aux

héritiers.

Le droit

annuel

efl: la mcme chofe 'lile la paulette .

Voyez

P

A U LE T TE .

(H)

A N N

U

E L LE, adj.

(Bot.

)

parmi les plantes

bulbeu[es ou ligamenteufes, on appelle

an"uelle¡

celles

qui ne durent que I'année, ou 'que l'on [eme tOU5 les

ans, ou dont on replante les cayeux

(K)

. A NN

U E

L L-ES,

(-OffrandeJ) TUol.

ce [ont celles

que faiCoient anciennement les parens des perConnes dé–

cédées, le jour anniverCaire de ¡eur mon.

Voyez

O

F–

FRANDE, OBIT,

INFE.7\..IvE.,

&<.

On appelloit ce jour

tm

jOIlY

d'

an,

&c. & l'on y eé–

Iébroit la Meff"e avec une grande Colennité .

(G)

ANNUITE',

f.

f.

(eomm.

&

Math.)

Ce dit

d'une rente qui n'ea payée que pendant un certain nom–

bre d'années; deCorte qu'au bout de ce tems le débi–

teur [e trouve avoir acquitté fon emprunt avee les in–

tércts, en donnant tous les ans une meme [omme.

Les

annuitb

font extremement avantageuCes au com–

merce dans les pays ou elles [om en uCage; le débiteur

trouve dans cette ml}lliere d'emprumer, la facilité de

s'acquitter inCenliblement & fans [e gener,

Ii

le créan–

cíer a des dettes

a

payer avant l'éeheance des

an/llútb,

&

il

s'en [ert comme de l'argent en déduifant les inté–

rl!ts

a

proportion du tems qu'il

y

a

a

attendre jufqu'a

I'éehéance.

Les

ann"itb

font fort en ufage en Angleterre,

&

l'Etat s'en fert tres-avantageuCement, lor[qu'i1 a des em–

prunts conlidérables

a

faire; peut-etre un jour nous en

ferv irons-nous en Franee . Les coupons de la Loterie

royale de

1744

étoient des

annuitb,

dont chaque cou–

pon perdant apres le tirage de la Lotcrie, doit produi·.

re 6f livres par an, pendant dix ans; au bout deCquels

le billet [era rembourfé.

M. de Parcieux, des académies royales des Sciences

de Paris

&

de Berlin, a inféré a la fin de ron EíTai fur

les probabilités de la durée de la vie humaine, imprimée

a Paris en

1746,

une table fon utile par laquelle on

voit la fomme que I'on doit prEter pour recevoir

100

livres a la fin de chaque année, de maniere qu'on foit

remboursé entierement au bout de tel nombre d'annéei

qu'on voudra jqfqu'a cent aos:

c'eft-~-dire

la valeur des

annuith

qui rapporteroient

100

livres pendant un cer–

tain nombre d'années. Voici une partie de cette table,

qui peut ene tres-conunode dans le calcul des

annuith,