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ANN '

ovar;

&

relon Campani, fon grand diametre ell doo–

ble du petit .

Voya.

P

L A

N

E

TE.

Cer

anneau

lumineux en par-tout égalemem éloigné

de la furfaee de Saturne,

&

fe foütient

a

uoe alfe'/. gran–

de dirIance eomme une volite, chaque partie pefalH vers

le eemre de la planere. Son diamerre en un peu plus

du double du diametre de Saturne;

&

quoique I'c!'paif–

fcur de cene .bande circulaire foir forr minee ,

G1

largeur

ou profondeur en néaomoins

fi,

confidérable, qu'elle

égale

:l

treS-peu pres la moirié de la

difi~nce

de

la

fu–

pertieie exrérieure de

I'anneau

:l

b

furfaee de SarllCne.

Au rene eer

mmea"

fe fourient roujours de la meme

maniere, renfermanr un graod vuide rour aurour, entre

fa furfuee coneave

&

la furfaee exrérieure du globe de

S~rurne .

Le plao de eet

mmcal!

oc paroir pas différer

bien fenliblemenr du plan de I'orbite du quatrieme fa–

tellire de Satume. Quanr

¡¡

I'ufage door peur

~tre

un

anneall

Ii

extraordioaire , e'ell ce que uous oe favoos

pas bien préeifémem;

&

meme il en probable qu'on

l'ignorera encore long-rems; ear nous ne voyons rien

de femblable ni d'aoalogue

¡¡

ce phénomelle, en par–

couranr tout ce que

1'00

a obfervé de plus merveilleux

dans la nature . M. de Maupertuis , dans foo livre

de

l~

fi$l/re deJo A,ftres,

a , expliqué d'une maniere ingé–

Dleule la formauon de I

anneaTl

de Saturne:

il

fuppofe

que la matiere de

I'anneau

éroit origioairement fluide,

&

pefoit

a

la fois vers deux cenrres ; favoir, vers le

cemre de Saturne,

&

vers un autre pllcé dans I'imé–

ricur de

I'mmea ft;

&

il fair voir que Saturne a du a–

voir un

anneal/

en ,'erru de cene double tendance.

e

O)

A

N

NE A U S

o

LA

I

RE

Olt

H

o

R

A

I

RE, eft une er–

pece de petit cadran porrarif, qui coolirIe en un

a"",eau

ou cercle de cuivre d'eoviroo deux pouces de diame–

lre,

&

d'un tiers de pouce de largeur .

Voyez.

e A-

DRAN .

Daos un endroir du contour de

l'

annealt

il y a un

trou, par loquel on tait palfer un rayon du fo leil, qui

fair une perite marque lumioéure

¡¡

la circonféreoce coo–

cave du demi·cercle oppofé;

&

le poine fur lequel rom–

be cetle petite marque doune I'heure du jour Que

1'00

cherche. '

Mais cet inrIrumenr n'ell bon que dans le tems de

l'équinoxe; pour qu'il puille fervir tour le long de I'ao–

l1ée , il fuur que le rrou pui(fe changer de place,

&

que

les lignes du ?odiaque ou les Joms du mois foient mar–

qués Cur la conv!!!,ité de

I'ann,a,,;

au moyen de quoi

le cadran peor dOOlJ,er I' heme pour tel jour de l'aooée

qu'on veut.

Pour s'en fervir, il ne faut que mertre le trou fur le jour

du mois ou rur le degré du zodiaque que le Coleil oe–

c upe, enfuire furpendre le cadrao

¡¡

I'ordinaire vis-ii-vis

du foleil; le rayon qui palfera par le [rou, Inarque ra

J'heure fur le poior oa

il

tombera.

A

NNE A U A

S T

R

o

N

o

MI Q.

u

E

OU

U N

I

V

E R S

E L,

'cn un

ton"eau

rolaire, qui Cert ii trouver l'heure du jour

co quelqu'endroir que ce Coit de la terre, au lieu que

l'ufage de celui door nous venons de parler eft borné

a

une cerraioe, larirude . Sa forme ell repréfelltée dans

les

Planeha de (;"omonirue jig.

22.

Voyez. aujJi

e

A–

DRAN .

Cer iollrument fe fuit de différeote grandeur;

il

Y

en

a

depuis deUK pouces de diamerre jULqu':J lix:

iI

con–

fine en deux

anneatl)C

ou cercles minces, qui fom lar–

ges

&

épais

¡¡

proponion de la grandeur de I'iollrument.

L'

a

"ne.tt

extérieur

A

repréfeme le méridien du lieu oa

r on erI; il contient deux divilions de

90d

chacune, dia–

m érralement

oppofée~,

&

qui rervenr, l'une pour I'hé–

mifpher~

boréal, I'aurre pour I'hémifphere aullral.

L'an–

neau

imérieur reprérenre I'é'luarcur,

&

routoe exaél:emem

en-dedans du premier par le moyen de deuK pivots qui

fom dans chaque

a"nea"

a

l'heme de

¡

2,

A travers les

deux cercles en une petite regle ou lame mince avec

un curfeur marqué

e ,

qui peur glilfer le long du milieu

de la regle. Daos ce curfeur eft uo petit trou pour laif–

fer pa(fer les rayons du foleil.

On

regarde I'axe de la regle comme I'axe du mon–

de

&

fe, exrrémirés comme les deux poles . D'uo cÓ–

'fout les liglles, d? ?odiaquc, .de I'au!re les

j~urs

du

m ois : rur le méndleo ell une plece qUl peut gh(fer,

&

ii

laquelle

00

altache un pelÍr pendane qui porte un

an-

nea"

pour renir I'illllrumenr. '

.

Ufage de cet inftrlt ment.

M ene? la IIgne .A,

marq~ée

fm le mitieu du

fen~alJ[,

au degré de

lautude.du

I.l eu

!

par exemple ,

48

fO pour Paris: menez la Ilgne qUl

traverfe. le trou du curfeur 3U degré du ligoe, ou au

j our du mois; ouvre¡ enfuite

I'inllrum~nr,

ce forte que

les deuI

t111l1tall"

faffeut

UD

aogle

deolr

entre eux )

&

ANN

furpendez-I. par le pendanr

H,

de maniere que I'axe

de la regle qui repréfenre celui de I'innrument puilfe

~rre

parallele

¡¡

I'axe du monde; enfuite rourne¡ le c6-

, ré piar de la regle vers le foleil , jurqu':l ce que le

rayon qui palfera par le perir trou tombe exaél:emeot

fUr la ligoe circulaire qui el1 rrac¿e au milieu de la cir–

conféreoce concave de

l'anneau

imérieur: le rayon fo–

laire marquera l'heure qu'¡¡ ell [m cene circonférence

eoncave.

li

fuur remarquer

qu~

¡'heure de

f2

ou de midi n'ell

poinr doonée par le cadran, par la raifon que le cercle

exrérieur étaur daos le plan du méridien , il empeche

les rayoos du foleil de tomber fur le cercle :ntérieur:

le cadran ne donnera poiO[ oon plus I'heure quand le

[oleil [era . aos I'équateur, parce gu'alors fes rayons fe–

roor paralieles au plan du cerc\e inrérieur.

li

Y

a ellcore Ulle autre cfpece d'

annta" aflronomi–

fjtte ,

conllruit

iI

peu·pres fm les rnemes principes que'

ce demier, excepré >:lu'au lieu de deux cercles,

iI

ell

a

, rrois :

il

a quelques avanrages fur celui-ci, en ce qu'il

donoe l'heure de midi,

&

qu'iI marque lorrque le fo–

leil en dans I'équareur; il ell meme un peu plus june .

Au rene

00

ne fe ferr prefque plus de ces inftrumens,

I'ufage des moorres ay:l!!r rendu tnutiles touS ces ca- ,

dfans qui ne dooneor pas 'l'heure avec uoe cerraine ju–

nclfe .

A"nea" aftronomÍ/!"e

ell encore le nom d'un inllru–

menr dom on fe fert en mer pour prendre la haureur

du foleil: c'en une erpece de ?one ou de' cercle de mé–

tal .

Voyez la

P /.

de navig, fig ,

1.

Dans cette ?one

il

y

a

un rrou

e,

qui la traverfe pacullelement

a

ron

plan; ce rrou ell éloigné de

45'

degrés du rufpenfoir

B;

&

il ell le cenrre d'un quart de cercle

DE,

dom un

des rayons rerminans

e

E,

ell parallele au

diam~tre

ver–

rical,

&

I'autre

e

D

efl horifontal

&

perpendiculaire

il

ce meme diamerre

B H ,

Pour divifer I'arc

F G

de cet

annealt

ell

90d,

on décrir rur un plan un cercle

F G

e

égal

¡¡

la zone inrérieure de

l'anneall:

dll poiO[

e ,

pris

a

4f

d

du poim

B,

comme cemte,

&

d'un rayon pris

3

volonté, on décrit un <Juarr de cerc1e

P

.Q.

R,

donr

le rayon terminant

P

e

ell perpendiculaire au diame–

tee

B D ,

&

l'aurre

e

R

lui en parallele; on divife en–

fuire ce quarr de cercle en degrés ,

&

on rire par le

cenrre

e,

&

par tOUS les poims de divilion du quarr de

cercle des rayons qui coupent la circonférence

F D

G,

en aurant de poinrs qui répondrom

a

des degrés de

ce quarr de cercle. Ces di vilions ou degrés pris

&

tranf–

pon és refpeél:ivemenr dans

I'" nneall

arIronomique dcpuis

F

jurqu'en

G,

le diviferonr parfairemenr.

Pour obicrvcr la haureur du foleil avec cet iorIru–

rnent ; il le faur fufpendre par la boucle

B,

&

le tour–

ner vers le foleíl

11,

de forre que fOil rayon palfe par

le rrou

e ;

il marquera au fond de l'

anneaf<

de

F

en

1,

les degrés de la hamem du foleil emre le rayon horí–

rontal

e

F,

&

le rayon de I'anre

el;

&

la partie

1 H

G

marquera fa dillance au ?énirh, dérerminée par le

rayon

e

1

de I'anre,

&

le rayon vertical

e

G .

L es obfervarions faires avec

l'"nneal!

allronomique

fone plus exaél:es qu'avec l'anrolabe, parce qu'ii propor–

tion de fa grandem, les degrés de

I'an»..."

fom plus

grands .

Voyez

A

s

T ROL

ADE.

(T')

A

N

¡.;

E

A

u,

e» IInatomie,

nom que l'on donoe

a

I'c!'–

cartemem des tibres de I'oblique eJ(terne vers fa parrie

inférieure, pour le pa(fage du cordoo fpermarique dans

les hommes

&

du ligament rond dans les femmes .

Voy.

CORDON SPERMAT IQ.U E,

& c,

L'inrenin

&

I"'piplooo s'ellgagenr quelquefois dans cet

annea"

&

formeO[ des defceores ou hernies inguioales .

l/oye:(;

HF.R N IE,

&c.

eL)

*

A

N

N

E A U,

e

Agrip,ltllre

.)

c'ell un farmeor ain–

Ii

appellé, de

la

maniere dont iI ell colltourné; on le

palle fous un fep lorrqu'on le provigne.

Voyez.

S

E P .

• A

N

N

E

A U,

e

meJure de boís.)

c'en un cercle de fer

qui a lix piés

&

demi de circonférence, que l'on ¡Jom–

me 3ulli

moule,

&

dout le parron ou prororype erI a

l'hÓtel-de-ville .. e'ell fu r ce patron que rous ceux dom

on re fere fom étalonnés

&

marqués aux armes de la

ville. Trois moules ou

annea""

remplis , plus dou?e

buches , doivenr faire la charge d'une charrette. Le

tour

fair ordinairement depuis cinquanre· dcux jufqu'a

foixanre-deux buches qul foor oommées par ce¡te raifon

boÍ! de fompte.

To~res

les baches qui rom au·dc.lfous

de dix-fepr

a

dix-huir pouces de

grolf~ur , '

doivcnr etr.e

reJettées du mou le

&

renvoyécs au bOls de corde: mals

il y a encore taor d'inégaliré entre les plus gro(fes , que

fouvem ce nombre ne fe trouve pas compler .

II Y

en

a

quelquefois de

fi

grolfes) fur-to

llt

daos

le

bois qui

vlent

I