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4

02

ANI

f'on

d.it

n'avoir poinr de fang, ou au moio¡ n'avo;r point

de

[an~

rouge,

iI

s'en rrouve qui onr du fang,

&

du

fang bIen rouge; ce font les vers de .lerre. Voia un

f:ti!

qui met la méthode en défaut: cependant elle peut

encore étre meilleure que bien d'autres.

La premiere clalre qui ea celle des animaux qui ont

du fang, ert foildivifée en deux autres, donr l'uDe com–

prcnd les animaux qui ont un poumon pour organe de

la

re(pirarion,

&

l'autre,

ceu~

qui n'om que des oüies.

L e creur des animaux qui ont un poumon, a deux

venrriculcs , ou n'a qu'un feul ventricule; ceux dont le

creur a deux venrricules, fom vivipares,

voyez

V I

V 1-

P

A.

R E

Oll

Ovipares,

v~ez

O

V

I PAR E . L es vivipares

fpm terreares ou aquatlques; les premiers fom les qua–

drupedes vivipares.

Voyez

Q

u

AD R U PE DE. Les a–

quaLÍques font les poilrons céracées .

Voyez

POI S S o NS .

;Le

ovipares dol1t le creur a deux ventricules, fom les

oifcaux .

.

Les animaux dom le c<%ur n'a qu'un ventricu le font

les quadrupedes ovipares

&

les ferpens.

V oya:.

Q

u

A–

DR UPEDE , SERPEN T .

L es animaux qui om des oüies, font tous les poif–

fons,

:1

l'exceptioll des céract!es.

I/oya;

POI S S o N .

On diaingue les animaux qui n'om poim de fang en

grands

&

en perirs.

Les grands fom divifés en trois fortes:

1-.

les ani–

maux mous qui om une fubaance molle

a

l'eXtériebr

4

une autre fübaance dure

a

l'inrérieur, comme le

po~

Iype, la feiche, le ealemar.

I/oyez

Po L

V

PE S E

1-

CHE, CALEMAR.

2-.

Lescruaacées.Voyez 'CRU–

S

T ACE'E .

3-.

Les teaacées ..

Voyn

T E S T ACE'E S.

. L es perit animaux qui n'om

~oint

de faLlg, fom les

mfeéles .

V:

1

~

s

E CT

t;.

f?ay: Smop. anImo 'lllad.

On a falt d aUlres dlanbutlons des ammaux qui fom

m oins compliquées ; on les a divifés en quadrupedes

o i!eaux, poillons ,

&

inf~éles.

L es ferpens fom

com~

pns avec les quadrupedes, parce qu'on a cril qu'i1s n'é–

t oienr pas fon ditférens des léfards , quoiqu'ils n'eutrem

poinr de piés.

U

ne des principales obJeélions que I'on

air faites comre certe methode, ea qu'on rappone 3U

m~me

genee des vivipares

&

des ovipares.

On a aLlm

~i~ifé

les .animau:, en rerreares, aquali–

ques,

&

amphlbles: mals on s ea récrié contre celle

dillributioll, parce qu'on met des animaux vivipares dans

des c1alres difTerentes ,

&

qu'i1 fe trouve des vivipares

&

des ovipares dans une m l:me c1alre ; les infeéles rer–

reares élam dans une clalre,

&

les infeéles d'eau dans

une autre,

&(.

O n peut

S

afsarer par nn examen dérailJé, qu'il

y

a

quantité d'aurre exceptions

au~

regles étabJics par ce

m éthodes: mais 3prcs ce que nous avons dir ci-devant,

on ne doit pas 'atttndre

a

avoir une méthode arbitrai–

re qui foir parfailcmem conforme

:1

la nalUre; ainli

iI

n'ea queaion que de choilir celJes qui fom le moins

déleélueufes, parce qu'elJes le fom toules plus ou moins .

Voyez

M

E'T

H

o

DE.

Les animaux prellllenr de l'accroilrement, om de la

vie,

&

fom doüés de fentimcm; par ceue détinilion

M.

L innorus les diOinl)ue des vé¡;éraux qui croilrenr

&

vivenr fans avoir de lemimcnr

&

des minéraux qui

croilrtO[ f3.lIs vie ni fentimem. Le

m~me

aUleur divife

les

animaux en lix clalres: la premiere comrrend les

quadrupedes; la Icconde, les oifeaux ; la Iroiheme, les

amphibies; la qualficme, les poiífollS; la cinquieme,

les infeéles;

&

la lixieme, les vers.

Syfl. nllt. V oyez

QUAD RUPEDE,

O'SEAU,A~IPH~nIE,

IN SE–

e

TE, V E

R.

(~

A N I M A L

e

U

LE,

animalwlllm,

petir animal .

, O n deligne le plus Couvem par ce mor, des animaux

Ii

petils, qu'on ne peut les voir qu'a I'aide du microfco–

pe. D epuis I'illvenrion de cer inarumem, on a apper–

"iI

de perits animaux dollt on n'avoir jamais eu aucu–

ne connoilrance; on a "a des corps mouvans dans plu–

fieurs liqueur5 différenres ,

&

principal emem dans les fe–

mences des animaux,

&

dans les infufions des grains

&

des pIames . HartCoeker

&

L euwe'nhoek

0 0[

élé les

premiers auteurs de ces découverres;

&

ils om alfuré

que ces corps mouvans élOiem de vrais animaux: quan–

tiré d'aurtes obCervareurs om fuivi les memes rcc]lerches,

&

ont rrouvé de nouveaux corps mouvans. Tous om

cnl que c'étoir de vrais animaux; de-li font venus dif–

férens

Cyllcmes

fur la génération, les verS fpermati–

ques

~es m~les,

les reufs des femelles,

&e.

Enfin M ,

de B ffoo a dérruir ce fi¡ux préjugé ; il a prouvé par

des cxpériences incomeaables , clans

le júond volume

de rHift. nato

gll.tr.

&

p"rt.

<1V"

la de¡erif.t.

d"

ea–

¡'¡'ut

du

R o;,

que les corps mouvans que Ion décou.

ANI

vre

lIvec

le mitrofcope dans la femenee des males,

ne

font pas de vrais animaux mais feulemem des molé–

cules organiques, vivames'

&.

propres

a

compofer un

nouveau corps orgaDifé d'u'oe narure Cemblable

l

celuí

dotlt elles Com eXlrllires. M . de Buffon a trouvé . ces

corps mouvans daos la femence des femelles comme

dans celle des miles;

&

il fait voir que les corps mou–

val1S qu'il a obfervés au microfcopc dans les iofulions

des germes

de~

plames, comme dans la femence des

animaux, 10m aulft des molécules organiques des vé–

géraux.Voyez PARTIES ORGIINIQUES, GE'N E'–

RATION,SEMENCE.

M.

de Buffon avoit communiqué

a

M . Needham, de

la Sociéré royale de Loodres, fes découvertes fue la fe–

mence des auimaux,

&

fur

les

iofulions des germes des

plantes, avam la publ ication des premicrs volumes de

I'Hift.glnlr.

&

part o

&c. rai été lémoin moi-meme,

comme M . Needham, dés premieres expériences qui

furem failes au jardin du Roi par M'. de Buffon, avec

un microfcope que M . Needham avoit apporté de Lon–

dres. Ce fut apres avoir va les premieres experiences

fur les infulions des ¡lermes des plantes, que

M.

Nee–

dham

con~ur

le delrem de fuivre ces expériences fur les

végélaux : il communiqua ce projer en ma préfence

a

M. de Bulfon, comme:1 I'auteur de la découverre dom

iI

alloir fuivre les détaiJs. M. N eedham fit en conse:–

quence quamilé d'obCervations,

&

iJ s'ell beaucoup oc–

cupé de la découverte de M. de Buffon. On a déJií vu

paroltre un ouvrage de M . N eedham Cur certe matiere ,

NOIIV.

Obf

microj<opi'ltleJ,

'7S0.

&

l'aUleur a promis

de donner au public le détail de tOutes les obCervations

qll'il a faites Cur ce Cujet ; M . Needham m'en

a

com–

muniqué quelques-unes dont j'ai éré.

tres-fatisf.~ir.

On a va quantité de ces

animahules

ou de ces ·pe–

tirs corps mouvans fur différemes matieres; par exem–

pIe, on a appen;:a fur de perirs grains de fable paCsés

au ramis, un

animal"de

qui a un grand nombre de piés,

&

le dos blanc

&

couvert d'écailles. On a trouvé de

petirs animaux reífemblans :\ des tortues daos la liquenr

des pullules de la galJe.

Voyez

G AL LE. On a vil dans

I'cau commuoe elposée pendant quelque tems

a

I'air,

quautiré de peries corps mouvans de différemes grolreurs

&

de différenres figures , dont la phlparr Com ronds ou

ovals. Leuwenhoek ellime que mille millions des COtpS

mouvans que I'on découvre daus I'eau commune, ne

fom pas ti gros qu'un grain de fable ordinaire.

V oye..

SEMENCE, MICROSCOPE,

MICROSCOPI~

QUE .

(1)

A N I

M

AL

1S

T E S,

r.

m. pI. feéle de Phyliciens

qui enf1eignem que les embryons fom non-Ceulement rout

formés, mais déja rres-vivans dans la femence du pe–

re, qui. les lance

a

miIJions dans la matrice,

&

que la

mere ne fait que donner le logement

&

la nourrirure

ii

cclui qui ea deaioé

a

étre vivifié,

Cene opinion doir fa' nailrance

a

HartCoeker Hol–

landois, dom les yeux ¡cunes encore

apper~urent,

a

I'aide du microfcope, certe prérendue g raine d'animaux

dans la femence des miles

feulem~m

de toures les ef–

peces .

La difficulté qu'i1

y

a d'expliqüer commenr,

Ii

le fee–

tus n'ell autre choCe que le ver qu'on voir nager dans

la Cemence du male,

jI

peut fe faire que ce fcerus ref–

femble quelquefois

a

la femelle: la multirude ionom–

brable de ces verS qui oe paro' r pas s'accorder avec l'é–

conomie de la nature; la

fa~on

donr on veut qu'ils

foient de pere en fils comenus les uns daos les autres

a l'in6ni; leur 6§ure, leur prélendu ouvrage; tOur

ea

comre eux ;

&

s il fe trouve des animaux dans la fe–

mence, iJs y fom comme quanrité

d'autr~s

que le mi–

croCcope a fait découvrír dans mille endroils.

M. loblor a découvert au microfcope un nombre

prodigieux d'animaux

lin~uliers

dans les iofulions de foin ,

de paille, de blé, de tené, de poivre, de Cauge, de

melon, de fenouil, de framboife, de thé , d'anémone

royaJe .

M. de Malezieu a vil au microCcop,e des animaux

vingr-fept millions de fois plus petils qu'une mire.

M. Leuwenhoek dit qu'il en a rronvé dans un cha–

bor plus que la terre ne peul porter d'hommes.

M. Paulin veur dans une D ilfcrration qui parur en

17

0

3,

que tour Coir plein de vers imperceptibles,

a

la

limpIe vae,

&

d'reufs de vers, mais qui n'éclofem poim

par-tOur.

(L)

• II peut y avoir fans doute des nuimaux dans les li–

queurs; mais ce qu'on prend pour des animaux en

ell–

jJ

toújours?

VOlez

ANIMALCULE.

• A

N 1M

E

(gomme)

d'Otiem

&

d'Ethiopie;

(Hift.

(lat,