ANN'
vieut de MOlKJlrgis, que les quarante-fept ou quaran–
te-huit buches remplilTem les trois
ann<aux,
&
fout la
voie.
I/o,ez
V
o
1E •
Le bOlS qui viem par la riviere d'Andelle,
&
qui en
porte le nom, n'ayam que deux piés
&
deini de loa–
-gueur; quand'il s'en rencomre d'aíle1. gros pour
~tre
de
moule ou de compte, on en donne quatre
anneaux
&
fei'/.e
buch~
pour la voie .
Voyez
A NDEL LE.
A NNE
A U,
(Mar.
) c'ell un cerele de fer ou d'au–
tre matiere folide, dom on fe fert pour attacher les
vaiífeaux .
11 Y
a dans taus les pons
&
[ur tous les quais
des
anncallX
de fer pour attacher les navires
&
les ba–
teaux.
( Z)
A N
N
E
A
u,
m Serrurerie,
c'en un morceau de fee
rond ou qu:uré, difpofé circulairement
a
l'aide de la
bigarne de I'eoclume; mais dom les deux extrémités
[Oht [oudées eo[emble. On s'eo [en pour attacher des
bateaux, [ufpendre des rideaux,
&
<.
A n1Jeatl de cll
; on appelle dans uoe elé
I'annea",
la panie de la cié que l'on ticm
a
la main
&
qui aide
a
la mouvoir commodémem dans la ferrure; fa forme
en communémem en creur ou ovale . On verra
iI
l'ar–
licle C L E' la maniere de forger
I'anneau.
On pratique quelquefois darfs la capacité de
l'annea"
differells deJfeins; pour cet elfet on commence par le
forger plein
&
rond: mais on n'oroe ainfi que les clés
des (errures de conf€quenee.
I/oyez
C LE' .
•
A NNE
A U,
chez
1"
B ourreliers,
ea un morceau de
fer ou de cuivre configUlé cotnme tout ce qui porte
le nom
d'anneau.
II
en au bout du poitrail de chaque
cbté,
&.
foutient un trait
M, jig.
8.
PI. du B Ollrre–
" cr
, qUI va fe boueler fous le brancard , au trait de
brancard qui tien!
a
l'aimeu.'
A NNE
A U
x .
r.
m. pI. ce [ont
dans les manufaél,,–
res en foie,
de tres-petits cereles de fer, qu'on appelle
enCOre
yeux de p_rdrix,
qu'on paífe dans les cordes
du rame. Chaque corde du rame a ron reil de perdrix,
&
chaque reil de perdrix
re~oit
une corde du femple.
On aaache les cordes du femple aux yeux de perdrix
qui font paífés dans les cordes du rame , parce qu'on fe
procure ainfi deux avantages: le premier, de fatiguer
moins les cordes du rame
&
celles du femple, l'reil de
p.erdrix pouvant
gliíf~r
[ur
~a
corde du rame quand on
tire le femple ce qur n'amveroit pas fi les cordes du
femple étoiem noüées
a
celles du rame: le fecond, de
pouvoir féparer plus facilemem une corde du femple des
:Iutres cordes
q~and
on en a be[oin; cetle corde pou–
vam avancer ou reculer par le moyen de I'reil de per–
drix qui forme une anache mais qui l1e forme pas une
:mache fixe .
I/oyez
S E
M P
f,
E, R
A M E,
M E'T
I
E
R
D
E
V
E L o
U R S
C
I S
E L E' .
. A N
N
E
A U X
de vergues, (Marine.)
ce font de pe–
tlts
anneaux
de fer que I'on met deux en[emble dans
de petites crampes, qu'on enfonce de diltance en di–
flance dans la grande vergue
&
dans celle de mi'/.aine.
L'un de ces
anneallx
fen
a
tenir les garcetles <¡ui [er–
vent
ii
plier les voiles;
&
pour arreter ces memes gar–
cenes , 011 en patle le bout daLls l'autre
"''''ea" .
.IImJeau>: de <haloupes;
ce [Ollt de groITes boueles de
fer [ur le plus haut du port, auxqueIJes on amarre les
chaloupcs.
Anneallx de [abords;
ce fom de certaines boucJes de
fer médiocrement groífcs, dom on fe [en pour fermer,
failir ou amarrer les mantelers des fabords.
Anneallx
ou
bOleeles d'/couti/les.
II Y
a des
annenux
de fer fm les tillacs pres les écoutilles, ponr les amar–
(er
61
tenir fermes pendam les gros-tems : il y en a auffi
pour les canons par - derriere,
&
ils [ervenr
a
les met–
tre :IUX fabords , ou
a
les haler en-dedans.
A
N N E A U X
D'E'T Al .
V oyez
D A I L
i
o
T S .
A
N
NE
A U X
de corde;'
c'eíl ce qui ferr
a
faire un
nreud coulant.
(Z)
~
A N N E C
Y,
(G/og. mod.)
vilJe du duché de
Slvoie dans le Génevois, fur la riviere de Sier au bord
du lac d'Al1necy .
L ong .
23· 44.
lato
4j·
5'3 .
*
A N N E D O T S,
r.
m. pI.
(
My.th.)
divinités
des Chaldéens, faites
a
j'imitation des Anges bons ou
mauvais.
ANNE'E,
r.
f.
V oyez
AN.
A N N E L E
T,
f. m.
ttrme de
B
lafon,
petit annean
tout rond .
(1/)
A NN
E
LE
T,
en PnJ[ementerie.,
petit anneau d'émail
ou de verre d'une ligne ou environ de diametre, qui
fert
a
rcverir les différeos trous des navenes
&
des [a–
bots , pOllr
emp~cher
les foies
&
fils d'or
&
d'argent
de s'écorcher 10rs de leur paífagc.
V oyez
N Av
E
T T E
&
ABOT .
.
ANN
• A
~
N
!
L
~
T S,
forme
ti'
Árchiteélt/rt
; .ce font de pe–
tlts lraels ou filets, comme
iI
y en a trOls au chapltealJ
dorique du théarre de Marcellus dans Vignolle. On
les nomme auffi
armi/les
du Latín
armi/lre,
un
braffe–
let. (P
)
ANNEXE, f. f. c'en,
en D roit civil
ou
canO–
ni'fue,
un acceífoire, une dépendance, on appartenance,
[Olt d'un héritage ou d'un béLlétice, en cgnféquence de
l'union qui en a été faite audit béuéfice ou
hérita~e _
C'en en ce [ens qu'on ' dir que le prieuré de S. Eloi
en une
annexe
de
l'archev~ché
de Paris; que les
an–
nexcs
qu'un teaareur
a
faites de [on viv:lm
a
l'hérir3ge
qu'il legue, font cenfées comprifes daos le legs.
ANNEXE (DROIT D'), ea le droit exclufifque
prétend le Parlament de Proveoce d'enregiflrer les bul–
les, brefs,
&
autres refcrits
fembla~les
qui vienuem de
Rome ou de la légation d'A vignon .
(H)
A N N E X E' adj.
en Droi:,
&
meme daos le lao–
gage ordinaire, fe dit d'une chofe moios conlidérable
Joime
&
unie
a
uoe plus grande. Ainfi di[ons-nous :
une relle ferme, un tel patronage en
annex!
arel
/ief, tel manoir ,
&c.
Charles V111. en l'anllée 1486,
annexa la Provence
a
fon royaume.
V oyez
A NNE-
XE.
(H)
.
• ANNIBI, (LAC D')
G!og.
mod. lacde la gran–
de Tanarie aux piés des montagnes
&
dans la contrée
du
m~me
nom an nord de Kitar. Ce lac; ni rien qui
lui reífemble, ne [e trouve dans la carte de M.
WIt–
fen.
Mat. g/og .
ANN IHfLAT ION,
f.
r.
011
ANE'ANT IS–
S E M
E
N T,
(Commerce.)
ea
ufité daos un [en.s
moral en Angleterre;
&
l'on dit:
le capital de la mer
dtt SI/d
tfl
rlduit
a
la moiti!
;
ji
J'on n'y prend bien
garde, les ma/verfations des faéleurs prod1/iront inf ail–
liblement bientót une a"tre
annihilation
fHr tout le di–
vidende. (G)
A N N
I
L LE,
f.
f. c'ea proprement un fer de mou–
Jin;
&
on l'a nommé ainfi, parce qu'on le met com–
me un anneau autour des mayeux pour les fortifier_
Ces
annilles
étam fouvent faites en forme de croix an–
crée, on a nommé ces fortes de croix
anni/les
dans
le Blafan .
(V)
ANNION, (BENEFICE D') ancien terme de
Droit franJois,
fe di[oit de Lettres royaux qui accor–
doient
a
un débiteur le délai d'une année pour la ven–
te de fes meubles, dans le cas 011
ji
étOit a craindre
9u'ils ne fuífent · vendus
ii
vil prix .
I/oyez
RE
P
I T,
LE
T
T
R
E
s
D'E T
A
T,
&
O
U 1
N
Q
u
E NE L LE.
(H)
A N N I
V
E
R
S A
1
RE,
1.
m.
(TUol.)
mot com–
pofé d'
amms
année,
&
de
~'erto
, je tOurne . c 'en pro–
premen! le re;om annuel de quelque jour digne de re–
marque, anciennement appellé un
JOHr
ti'
¡;n
ou
jour de
fou v enir . Voyez
J
O U R -
A
N N 1 V E R S A 1 R E S.
(les) '}ortrs am1iverfaires,
chez nos ancetres, étoiem les Jours 00 le. martyres de5
Saints étoient annuellement célébrés dans l'Eglife, com–
me auffi les jours 00
a
chaque /in d'aunée
1
'ufage élOit
de prier pour les ames de fes amis trépaífés .
A,!niverfarin dies ided repctitur defttn!!i!, 'I,/on;",;,
nefermtts 'fualiter habeatl/r eQrum cartfa
In
aira ",ta.
C'éroit la raifon qu'en donnoit Alcuin dans ron livre
de officiis divinis. V oyez
N
.AT.A~/S .
.
"
Daus ce deroier fens
l'anntverfalre
ea le Jour on d an–
née en année on rappelle la mémoire d'uu défum en
priam pour le repos de fon ame . Quelques auteurs en
rapportem la premiere origine :IU pape Anaclet,
&
de–
puis
ii
Felix 1. qni inllituerent des
anniverfaires
pour
honorer avec folenn ité la mémoire des Martyrs.
Daos.
la fuite plufieurs paniculiers ordonoerem par leur t.eaa–
men!
a
leurs héritiers de leur faire des
anniverfalre! ,
&
laiíferent des fonds tam pour l'entretien-t des égliCes
que pour le foulagemem des pauvres, a qui I'on d!–
í1ribuoit tous les ans ce jour-la de l'argent
&
des,
VI:
vres . Le pain
&
le vin qu'on pone encore aUJourd
hUI
a
l'offrande dans ces
anniverfairp ,
peuvent
~tre
des
traces de ces diClributions. On nomme encore les anni–
ver[aires,
obits
&
ferv ices . V oyez
O BIT,
S
E
R
v I–
CE .
(G)
• A N N O B O N,
(G!og. mod.)
¡le d'Afrique [ur
la cbre de Gninée.
L ong.
~4.
lat. mlrid.
I.
f O.
A N N O
M 1
N A T ION, f. f.
jigure de R hétori–
que;
c'ea une
allufio~
q.uiroule furo les noms ,. un Jeu
de mots . Elle ea ordrnalrelnent frolde
&
puénle: on
ne laiífe pas que d'en trouver quelques-unes dans Ci–
céron; elles u'eo foO! pas meilleurs .
Voye:<.
1!c
L L
u–
SION.
(G)
~
ANNONA
Y,
(G/og. mod.)
petite ville de.
Fraa-