ANO
titre de chevalier, ou pu des lemes d'
anohlíjftmtnl,
ou par des provifioos d'oflices qui donneO! la 00-
blelTe, comme de confeillers au parlemem , de fecré–
u ires du roi ,
&
de quelquc> autres.
Voytz.
N
0-
lILfSSE .
(H)
A N O D Y N ,
vOyfz.
CAL M A S T •
A
N O
LIS,
r.
m.
(Hift . na;.)
léfard fon commun
aUl
Antillcs de l' Amérique; il
a
fept ou huit pouces
de longueur,
y
cSlmpris la queoe qui efl beaucoup plus
Jongue que le cdrps :
11
o
'efl pas,
~
beaucoup prh, ti
~ros
que le pelit doigt; fa téte efl plus longue que
celle de nos léfards ordinaires. Sa peau efl ¡aunntre,
&.
il en marqué de raies bleues , vertes, grifes, qui
,'étendent depuis le delfus de la tete jufqu'au bout de
la
queue. Les
~nolis
fe cachent dans la terre: ils re–
ílem penda
m
la nuit dans leurs rrous, 011 ils fom un
tlruit plus aigu
&
plus incommode que celui des ciga–
les;
pendan! le jour on les voit autour des cafes; ils
courent cominuellemenr pour chercher leur nourriture .
On mange cet aoimal,
&
on le rrouve fon tendre
&.
forr facile
a
digérer.
Hiftoire naturtlle
&
",ora/~
J~s
/lntilla,
&c.
NOllv~a"x voyag~s
"ux íla de
r
d",l–
"''1"e,
&c.
Les
anolil
qui fOD! décrits par le
P,
du Teme, dans
(on
Hift. IIat. des /lntilles,
p¡roilfenr
différen~
des pré,
cédens, puifqu'ils om jufqu'a un pié
&
demi de lon–
gueur,
&
que leur gro{feur
~pproche
quelquefols de
celle du bras; ils om le Ventre de couleur gnfe cen–
drée, le dos tanné riram fur le roux, le tOUt rayé de
bleu ,
&
la tete mlrquelée comme les autres léfards;
les mftchoires fon! un peu cflilées. lis nc foreene de la
rerre que pendan! la grande chaleur du jour,
&
alors
i1s rongem les os
&
les arrctes des poilfons qu'on
a
je!lés hors des maifons, ils fe nourrilfem auOi quel–
quefois d'herbes, fur-rout de celles des poragers: ti on
eh lue quelqu'un, les aurres le mertent en pieces
&
Iq
mangent .
10m,
l/.
Fag.
3u. (
1)
A
N
O M AL, ad)
terme de Grammai",
iI
re dir
des verbes qui
Dé
[om pas
conj~gués
conformémem au
I'nradigme de leur conjugaifon; par exemple, le
paraT
d lgme ou modele de la troiljeme conjug:1i[on latine,
c'efl
I~o:
on dir
lego, I'gis , I'g;t,
ainli on devroif
dire,
f<ro,
fe~is,
ferit;
cependanr on di!
fero , fers,
fert;
donc
fero
eft
un verbe
anomal
en latín. Ce mOr
anomal
vicO! du grec ",,¡,<c""
inlgal, ;rrlerdier, '1ui
,,'dl
pas ¡emblable.
" ,ó",..",
ell tormé d'.¡.<c,;" qui
vcue dlre
19a1, ¡,mblable,
en ajolhant
1''':
privatif,
&;
le , pour éviter
1<
b!illement ,
Au relle
il
ne faue pas confondre les verbes défe–
a ifs avec les
(lnumaux:
les défeaifs Com ceux qui
manquon! de quclque tom., de quelque mode ou de
quelque perfol1llc;
&
les
a1fomaUJe
[om Cculemem ceUI
qui ne fuivem pas la c0l1Ju6ailon commune: ain(i
oporttl
efl un verbe
Mf~aif
plilt6t qu'lIn vcrbe
ano–
mal,
car il fuir la regle dans les tems
&
daos les mo.
des qu'il :1.
1I Y
a dans toutes les langues des verbes
anoma"",–
&
des défeaifs , 3uOi bien que
d~
inRexions de mots
qui ne fui ven! pas les reglc;s cornmunes. Les langues
(e
fone formées par un ufage condui!
par
le femi–
men!..!. & 110n par une mé!hode éclairée &
r~i[onnée.
La lrrammaire n'ell
V~llue
qq'apres que les languc;s
om élé érablies ,
A
N O M A L 1E , fub. f.
e,rnft d. Grammair,;
c'efl
fe nom abflt:1it formé
d'a/lomal . /lnomal;e
lignifie ir,
régularité dans la conjugaifon des verbes, eomme
Jera,
¡,rs, ¡,re,
&
en
fran~ois,
aller,
&c.
(F)
A
H
o
M A L lE,
.anomalia,
r.
f.
(Aflro1/..
)
L'
an oma–
lie '
efl en Anronomie II dillaoce angulaire du lieu réel
ou moyen d'une plam¡te
a
l'aphélie oq
~
I'apogée; c'ell–
a-dire, e'ell I'angle que forme aveq la ligne de I'apo–
gée une auere ligne,
a
I'extrémieé de laquelle la pla–
nete en réellemem, ou ell fuppofée ,erre.
Voy~z.
P
Li\–
HETE, APREttE,
~
ApOGfE .
Ce mOr
allomalie ,
qui efl purement grec, tignif\e
propremcne
irrlgul..ri;l;
aum fen-il a défig ner le mou–
..emcnt des planetes, qui comme l'on fait n'efl pas uni–
forme.
Va"omalif
efl, pour
~in(j
dire, la loi des
ir–
régularilés de ee mouvemem. Kepler diflingue erois
anomaliu;
la
moy~nnt, l'tx~tn'rif{u.t,
&
la
1Jraic .
.L'alfomali. fimple
ou
""'yenne,
efl, dans l'Aflrono–
m le ancieDt:e, la di!lanee ilu lieu moyen .d'une pla–
nete
iI
I'apogée.
VOY'Z
L
I E U •
Dans l' Allronomre nouvelle, c'en le tems employé
par une planete pour palfer de fon aphólle
A,
au poim
o u.
ti.eul
de fon orbite .
PI. d' /lftron. fig .
L
Or 1':lÍre
cllJpnque
/1
S 1
~tant
proportionnellc
~q
teros
employó
ANO
~P3
par la
pla~ete
a
~courir
I'uc
JI
f ,
~ette
aire peut re–
préfemer 1
anomalie moym""
de meme que I'aire
S K
/1
formée .F:lr
la
ligne
S K,
~
la droite
L K
qui
paa~
p'ar le heu de: la planete, qUI en perpendiculaire
a
1:1
hgne des apIJdes,
&
qui ea prolongée jufqu'iI ce qu'
elle. coupe le cerelc
D
/1;
eH cette derniere aire en
tO\\Jour~rOPOrtionnelle
a
I'aire
S 1 A,
comme Grégori
I'a dém
oc,,!',
liv.
fIl.
ll,m. d'A(Iro". Pby/i'l' M'uh.
&
Tra
rJ.
philor
" •.
447.
pago
218.
L'imomali. ,,,,,cntr;'{If'
OU
tlu <mtre,
efl, dans l'
A.
flronomie nouvellc, l'arc du cercle excentrique
/1
K,
fig.
1.
compris entre I'aphélie
A,
&
une droite
K L
qni
parre par le centre
1
de la planeee,
&
qui efl perpen–
diculalre
a
la ligne des apade
/1
P .
On donne aum le
nom
d'anomali. eX<tn;ri'l"e
a l'añgle
/1
S K .
Voy'~
,EXCEHTRIQ.UE.
L'
anomali, vrafc,
ou, comme difem les auteurs la–
!ins,
anomalía ",'{uata , I'anomal;, Igallt,
efl I'angle
au centre ou au foleil
/1
S
[,
fous lequel 1'0n voie la
dirlance
4 [
d'une planeee
a
I'aphélie; c'enra-dire, 1'30-
gle du fomme! de l'aire proportionnelle au !ems em–
ployé par la plnnete a parrer de I'aphélie
/1
a
fon lieu,
Cet angle ell différcllt de
I'anomali. moyelfne,
n'é!ant
p~s
proportionnel au feaeur
/1
SI.
L 'anomalie moymne,
aum bien que l'
an.mali, 'IIrai.
de la planere ,
re
comp!en! I'une
&
l'~utre
depuis I'a–
phélie : mais
fi
on veut compeer depuis le commence–
mem dll
lign~
du bélier , alors ce nom d'
anomafie
fe
change en celui de
mo,/v,m",e
4,
la plan,ee
'"
lon–
gitud"
Icquel en 3Um de deux fortes; favoir,
1°.
le mo–
yen mOUVemellt tel qu'iI paroítroi! véritnblemenr, ti
l'ceil étant au cenere d'une orbi!e circulaire, voyoir
décrire
¡¡
la planete certe méme orbite d'un mouve–
mem COOjOUFS égal
&
uniforme :
2·.
le mouvement
vrai, qui en celui que !'on obferve dans la planete,
I'ceil 6r8nr placé au foyer de fon orbite ellipeique; il
efl [uccemvemene accéléré ou reeard", felon les ditfé–
renres diflances de,la plane!e au foleil.
Ua1lomal;, vraie
éranr donnée , il en facite de !rOU–
ver
I'anomali. moy,nne;
car l'angle au foleil
A S [
étan¡ donné, e'eíl un problom,e alfet (imple que de
déterminer par le calcul la valeur du feaeur
/1
S
[ •
qui repréCenre
/'anomali. moyen"e .
Mais il y a plus de diflieulté iI rrouver
l'anomali.
vraie
,
I'anomali, moyem:.
étanr donnée; c'en-a-dire ,
a
déterminer la valeur de l'angle
A S
[,
quand on
eonnole le [eaeur
/1
SI;
ou, ce qui revicm au me.
me,
¡¡
!roover I'angle
/1
S'I
que< parcoun la planete
dans un tems donné, depuis I'inflam 011 elle
a
palfé
par l'aphélie.
Les mérhodes géoméeriques de Wallis
&
de N ew–
con, qui 001 réfolu ce probleme par la cyclo'ide al–
longée , ne fone pas commodes pour les calculs :
iI
en efl de meme de celle par les féries ; elle en trop
pánible. L'approximation
a
donc été dans ce cas I'uoi–
que re(fource des Allronomes. Ward, daos fon Allro–
nomie géomérrique, prend I'angle
A L 1
au foyer ou
le folel! n'e(! poim, pour
I'anomal;e mornne;
ce qui en
etfet en approche be:1ucoup, lorfque I or.bite de la pla–
nere n'efl pas fon excemfique: dans ce cas on rélout
fans peine le problcme: mais 011 ne peur fe fervir de
certe ¡nArhode que p'0llr
qes
orbites
tr~s-peu.
excenrri–
<¡ues \
Cependant New!on a rrouv€ un moyen d'appliquer
ii
d~s
orbiees alfe'L excentriques l'hypochefe de Ward;
&
il alft1re que fa correaion faite,
&
le probleme ré–
folu
a
fa maniere, t'erreur fera a peine d'une feconde ,
Voici eetee mérhode, <Lui efl expJiquée
a
la lin de
la fea . vj. du l . liv.
des principes,
&
qui a é!é com–
Illemée
par
les peres le Seur
~
Jacquier .
SoieD!
/1
O, O
B,
O
D , (jig.
66.
PI. /lflron. )
les
demi-axes de l'cllipfe,
4
fon
par~lll.etre,
&
D
la dif-.
férence' entre la moi!ié du petit axe
O D,
&
la moitié
~
L
du parametre: on cherchera d'abord un angle
r,
don! le finos foit au rayon, eomme le reaangle de
D,
par
d O
+
O D ,
efl au quarré de
/1
B;
enfuire on
cherchera un angle
Z.
dont le finus foír au rayon com–
me deux fois le reélangle de
D
&
de la difl.ance des
foyers
SI(,
efl
a
!rois fois le quarré de
/1
O :
apres
cela on prendra un
an~le
T,
proportionnel au eems que
.la plane!e a employé a decrire I'arc
B P ;
un angle
[7
qui foil
a
l'angle
r
comme le finus de deux fois
I'angle Ten au rayon:
&
un angle
X
qui foit
a'
l'an–
gle
r
comme le cube du (inus óe I'aogle
T
efl au eu–
De du rayon. On prendra l' angle
B H P
égal
a
T
+
X
+
17,.
ti l'angle
T
efl moindre qu'un dr0le;... 00
a
~>