4-14
ANO
1
l'
+
x
-
Tl' .
{j
I'~ngle
'I'
ell plus grand qu'uo
droit, & moindre que deux droits;
&
ayane mené
S
P
qui parTe par le foyer
S
& par le pqint
P
oii I'el–
Jipfe efl coupée par
13
Iigne
H P,
on aura Paire
B S
P,
a
tres-peu-pres proponionnelle au tcms .
Mais une des plus élégantcs méthodes qui ayent
~té
données .pour réfoudre ce 'probleme , e!l celle qt¡e M.
Herman a expofée dans le premier yolume des j\1é–
m oires de l'Académie de Pete¡sbourg, page
146..
11
remarque d'abord avcc tous les Géometres
4
les
Aflronomes, que la difficulté fe réduit
a
tro!Jver dans
le cerele
A
N
D,
(
PI. Aftron. jig.
67.)
l'angle
4
E
B ,
qui répond au feaeur dopné
4
E
1J:
or faifant le
feaeur
C
A M
égal au feaeur
A E B,
& joignant
M E,
pui, tirant
C N
par;¡1l6le
a
E M,
& joignant
enfuite
E
N ,
iI
[rOuve que I'angle
{1
E
N
efl
a
rres–
peu-pr!:s
l'anoma /i. vraie,
& que daus 1'0rbite de la
terre I'erreur ne va pas
i
quatre quintes.
11
donne en–
ruite un moyen de 90rrig!!r I'erreur, en prenant I'angle
B E
N
égal
a
une cenaine quantité qu'i1 détenpine;
ee qui donne le Iieu
B,
ou l'angle
B E A,
qui reprd–
fente encore plus exaacment l'
anor,?ali~
'lJrai•.
ANOM f\ LISTlQUE , adj . m.
( Aftro" .) l'qn–
,dt anomaliftique
ou
l'annét p/r.iodique,
el) l'intervalle
de tems que la terre employe
¡¡
pareourir fon orbi¡e :
on l'appelle auffi
annlt fid/rlale. Tl'oy.z
A
N .
L'
annlt anomalifli'fllt
ou eommun\! efl un peu plus
longue que
l'ann!t troplque,
qui efl le
tem~
qui s'é–
coule entre deux équlnqxes voifins de printems ou d'au–
tomne! ceHe
différenc~
nait de la préceffion des équi–
ooxes. G'efl-a-dire, de ce que les équinoxes revienpent
un peu pl(ItÓe que l'année révolue ,
Jz.oyez
P
R
E'~
E S-
510N& AN.(0)
ANOME'ENS
01<
DISSEMBI.¡ABLES,
adj_ pris fub.
('I'héolog. )
dans I'hilloire eac1éfiaflique,
oom qu'on donna dans le IVe lieale aux purs l\riens,
paree qu'i1s enfeignoient que Dieu le tils étoit diITem–
b lallble •
...
I¡.< .... ,
a
Con
per~
ep
~ITeqce
4
~ac¡5
IQU! le
re
e.
lis eurent encore differens ooms, comme
d'A,tlen/,
d'
E lJnomien/, &c.
qu'on leur donna
a
caufe d'Actius
«
d'Eunomius leurs ' chefs. lis étoient oppofés aux
femi-Ari~ns,
qui niolem a la vérité la
confubf1~ntiali
té du Ve,be, c'elt-a-dire, I'unité de nature du Verbe
svec le Pere , mais non' pas come reITemblance .
Tl'oyt~
ARIE N, SEMI-ARIEN.
'Ces varlaeions tirent que ces hérétiques ne s'attaque–
'cm
pas moins vivement enrr'eux qu'ils avoient atra–
qué les Catholiques; car les femi-Arlens condamnerenr
les
4i10>v/ens
d~ns
le concile de Seleucie, & les
Amo.
,,/ens
a
leur tour condamnerene les femi-Ariens dans
fes conciles de Conllantinople & d' Antioche , en efia–
~ant
le mot
'¡.< " ""
de la formule de R imiui & de
eelle d' Anrioche, & protellant que le Verbe avoit non–
feulement une
ditf~rente
fubflance, mais encore une
vo lo nté difi'érente de celle du Pere .
Voyez
H
0 -
J-lOOVCIOS .
Socrate ,
/iv. Il,
SolOmene,
Jiv. IV.
T héodoret ,
/iv. 117. ( G)
A
N O
N A, (
Hifl.
,lato
)
fruit qu'on trouve • Ma
laque aux lndes: I'arhre qui le pone efl perit, & ne
parT~
pas pour l'ordinaire douze
a
quinze piés . L'écor–
ce en elt blanchatre eu-dehors, rouge en-dedans,
&
aITe~
raboteufe; la feu ille petite, épailfc, & d'un verd pa le;
la
H~ur
compofée de trois feuilles longues , triangulai–
res & fpongieufes , qui fermées formenr une pyramiqe
triangulaire. L'odeur en efl agráable . L e fruit efl co–
niqu\!., fon. gros par la
b~fe
oii efl auaché le pédicu–
le qUl efl Itgneux, de la grolfeur du períe doigr, & de
la couleur au bois de l'arbre , fe divifam en plufic:urs
fil3mens blancs qui travcrfem la fubflance du fruil .
L orfque le fruit efl mur, lá peau en efl rouge. d'uqe
.oqh
belle couleur , lirTe
&
mince, contre l'ordinaire des
fruits des Indes , qui l'om fort épailfe ,
a
catife de la
grand~
chaleur . L e
d~dans
ell rempli d'une fubflance fon
mol)e
&
fon blanche qu'on tire avec une euillere; el–
Je
en fucrée & d'un nlfc"1. bon go\lt:
11
y
a dans le
milieu plufieurs petits grains noirs , femblables
a
ceuI
qu'on erouve dans les poires , renfermés dans de lon–
gues capfules dont le rlITu efl fon 6n, & qui vont
abomir aUl( 6bres qui font dans le milieu de frule de
haue en bas.. Lorfque le fruit en dans fa derniere ma–
rurité, il tombe par morceaux
'a
terre, fe dérachant
de la queue & des longs tilamens qui y font joints ,
lefquels
d~meurent
lo
I'arbre.
Cer arbre, ainfi que le goyavier décrit dans
l'
Hoy–
#us Malabayi,u/,
pourroit palfer pour un poirier des
lndes,
D ef,ri;t. d.
'JU./tJNtI
arbrtI du
M"IQ~/"
par
ANO
le P . Be-ze
,"dt la Compagnit d. JtfUI.
Mlm.
tlt I'AcaJ.
tomo IV.
1
A
N
O N E, (
G/og. modo
)
fore d'ltalie au duché
de Milan, [ur le Tanaro.
Long.
26.
/01.
44.
40.
A N O N
Y
M E, adj .
t""'t de L itt/rature,
formé
du grec
""¡'.¡'<'"
qui lui-meme efl dérivé d'. privatif,
& d'
~"¡.<
..
ou
;,.¡.<.. ,
nom.
Ainíi
anont",e
iigni6e qui
n'a poim de Dom, ou dont le Dom n
en
pas cannu •
V0J.~z
NOM .
011
donne cette 6pithete
a
tous
les
aU'Vrages qui
paroilTenc (ans nom d'auteur, on done les auteurs font
inconnus.
D ecker, confeiller de la <lhambre impériale de Spi–
re, & Placcius de H ambourg, ont donné des catalo–
gues d'ouvr-ages
tfnon)''''eJ
.
l3ure, Goth, Struvius •
om
trait~
des favans qui fe font occupés
a
Mterrec
les noms des auteurs dont les ouvrages font
anonymtJ.
" !,armi les auteurs, dit M . Baillee, les uns fup–
" priment leurs noms, pour éviter la peine ou la con–
" fulion d'avoir mal écrit, ou d'avoir mal choifi
un
" fujet; les autres, pour éviter la récompenfe ou la
" loüange qui pourroie leur revenir de leur rravail
=
" ceux -ci par la crainte de s'expofer au public, & de
" faire trop parler d'oux; ceux-Ia par un mouvemenr de
" pure
humilit~,
pour tacher de fe rendre utiles au
" puhlic fans en
~tre
connus : d'autres en6n par une
" indifférence & un mépris de cetre vaine réputatioCJ
" qu'on acqu iert en é(lrivane, parce qu'lls confiderent
" cQmme une baífeITe & comme une efpece de des–
" honneur (il falloit plnt6t dlre comme un fot or–
" gueil ) de
paIT~r
pour auteurs, de meme qu'en ont
" ufé quelqucfois des princes, en publianr leurs pro–
" pres ouvrages foos le nom de leurs domefliques " •
Jug~m.
des SaVal1l ,
t Q}J1.
l .
n
réfulre ordinairement deux préjugés de la précau–
tion que les auteurs prennent de ne pas fe nommcr:
une cflime exceffive, ou un
m~pris
mal fondé pour de.
ouvrages fans nom d'auteur; paree qu'un nom pour cer–
raines
g~ns
efl un préjugé qui leur fait adopter tout fans
examen ;
~
que pour d'autres, un Iivre
ano"yme
eft
toiljours un ouvrage ImdreITane, quoique réellement
iI
fpit foible ou dangereux.
Ce n'efl que dans ce dernicr cas qu'on peut cond:\–
mner les auteurs
""onyme/:
tout écrivain qui par timi–
dité ,
modeflie~
ou mépris de la gloire, ne s'affiche point
:\ la
r~te
de Ion ouvrage, ne peut erre que loiiable.
Ce o'étoit pas la vertu favorite de ces philofophes dont
Cicéron a dit :
lIIi Ipji philofophi 'fui de co".d.m'!a".';
glorlá fcrib""t,
ft;'l/1~
libril fuis nomen fuum "'f,,,bu,,t.
Pro Arch. Poet.
(G )
A
N
o
N
y
M E
adj.
M.
Boyle a Jntroduit ce terme en
Chimie.
Trouv~m
par l'expérience qu'on pouvoit fé–
parer du tame & de pluGeurs bois, un efprit qui dif–
fere par un
~rand
nombre de qualités des efprits vineux,
acides & urmcux, & n'ayant
1'11
en découvrir tout-a–
fait la nature,
í1
1'~ppel1a
eJprit anonyme ,
& dans
d'au~
tres endwits
tj'prit l1eutrf
ou
adiaphore,
de tanre, de
bois ,
&,.
(M)
• ANONTMOS,
(Hijl,
nato bot.)
iI
y a plufieurs
plantes de ce nom : celle qu'on appelle
anonymoJ ri–
bejii ¡.liiJ,
efl une efpece d'arbriITeau qui nous vieO! de
Virginie & du Canada; il
a
la feuille du grofeiller.
&
des fleurs
a
cinq pétales,
blanch~tres,
difpofées en om–
belle
a
J'cxtrémité des liges
1
&
ponées fur de peeits
pédlol,11es oblongs : le catice a cinq feuilles
i
le calice eí!:
remplacé par deux
&
quelquefois trois filiques, fembla–
bies
a
cel1es de la confoude, r¡¡ais fans femenee dans
110S
climaes .
.
L'
anonymos frutex hraji/ian1u
1
fiore keiri,
:l
I'é¿or~
ce cendrée, les feu illes altern:uivement oppofées, poío–
mes, dentelées par Jes bords, d'un verd brillant, & tr3-
verfées
de
nervuras obliquesi la fleur
en
épi a 1 'extré–
mité des branches d'une belle couleur de chair, & jau–
niUant a mefure qu'elle tend
a
s'ouvrir : elle a c!nq pép
taÍes , & cha'lue pétale ell fur une fauille roinrue, d'un
vcrd pal6. On lui remarque beaucoup d étamines, &
l'odeur de 1:1 violatte jaune.
Ray.
L'anonymol flora (o/tlth. CIHji;,
&c. croit en Allem:l–
gne.
11 Y
a encore deux fones d'
anonymoJ brafilialla.
A N O R DIE,
f.
f.
(Marine . )
On appelle ainfi des
tempétes de vent de nord qui s'úlevent dans cenains tems
dans le golfe du Mexique,
&.
fur les cenes de la
00\1-
velle Efpagne.
( Z)
A
N O R
E X 1E.
f.
f. (
Mede<lnt .
)
averlion
POut
le.
~limen5,
occafionnée ou par un dérangemenl d'eflo–
rnac, ou par une furabondance d'humeurs.
Le relichernent des libres de l'enomac d:lns les per–
les,