4-12
ANN
eíl d'un degré d'autant plus élevé que" efl plus grand.
pOJez
E 'Q
u
AT ION.
4' .
Enfin fi _p,
b,
&;;
font données. on peut trouver
11.
Mais le probleme cfl eocore plus difficile, l'ineonnue
11
fe trouvant ici en expofant . On peut néanmoins r¿fou–
dre ce probleme par tAtonpemcne: mais le ne eonnois
poine de l,1Iéthode direae pour y parvenir. Quand je dis,
qu'il n'y a point de mérhode direae pour réfoudre ce
probleme , je par
k
feulemem en
g~néral
de tous ceux
ou l' inconnue fe trouve en expof:int,
&
ou
l'cfqu~tlon
11
plufiers termes: mais il y a des cas particuliers ou on
écrira ainfi l'équation
b;;;
(~~)
l(
(b+a _a[m_:;-
]) ;
d'ou 1'on tire log.
b::::
log ...
+
log. ..
_~
+
log.
m
( b
+
a
-"
[~:;;
] ) ;
on aura done log.
n
&
par
conséquent ", des qu'on connoiera
¡J,
b,
;.
Poyo:.
E–
Q.UATlON, INTE'RET,
f.je.
M. de Parcieux, dans 1'0u–
vr3ge que nous venons de clter, donne une table beau–
coup plus étendue,
&
l'applique 3U clllcul de la 10tede
royale de 1744.
N ous lerminerons cet anicle par la table fuivante,
qui y
a
rappon,
&
qui efl encore tirée de M de Par–
cieux.
D/ST'R.,.IB VTIO~
d'lIn empr""t de
600000o
'I;vra, di–
viJl
en
12000
aaiOnI
011
bil/en de
SOO
I;v. ehaelln,
I Ollr a<'1uitttr intlrétI
&
capital e1r dix aln,
en
pa–
Jant tOUI
1"
4m
la mime fomme ou a-peu-prh, tant
pOllr ItI interlu 'lile pOllr le "mbol/rItment ;¡"lIne par–
l;e da aaíom 011 billttJ_
Jr-."Yuns
eXlíl.1Rte.
da,
ii
I.·fin
L
I
'00_
AH'.
pend3nt
de chaque
qu'on
dtJ aélions TOTA
'00-1 , ...
1
rembonf(e
qu'on
de
chlqn
'Oo'
les
3n.
remboorre
I
.oo~e .
-
r-;-
2
3
4
j"
6
7
~
9
10
:::l:~
aDD~e
•
tow
lel
aD4I
---
- ---
--
01)
compte les intéréts fur le pié du Jenier 10.
LivrIJ .
----
---
---
12000
300000
95'4
110 46 -
27 61 S
O
1002
10044
2nl00 JOS:!.
899 2
224
800
110 4
7888
19 7200
1160
---
---
67 28
168200
I218
HIO
1377$0
12
79
4
2
3
1
lop7j"
J34
2
188 9
7
2
1.1f
14 10
1479
3Ó9U
1479
L,'vrll
---
~7700c
j"01000
p6000
H2000
r
80000
609000
639f oo
671000
70
fOOO
739S oo
-
777
000
777 1 S
o
00
00
00
777
1
77
68
7771 .
-
77710
777 2 f
77
6 77
77722
77 6 47
V oici I'explieation
&
l'ufage de cette table .
Suppofons qu'une compagnie de négocians, ou fi 1'0n
veut, l'état, veuille empruntcr 600000o livres en 11000
aaions de
SOO
livres chacune, dont on paye I'intérét
IIU
denier 1,0; cene compagnie rendra done
300000
.livres chaque année; favoir 2$ livres pour ehaque billet .
Suppofons outre cela que cene compagnie fe propoCe de
rembourfer chaque
ann~e
une partie des billets, il en évi–
dent qu'elle devra donner chaque année plus de
~ooooo
livres . Suppofons enfin qu'clle vellille donner chaque
année a-peu-pres la mcme fomme, tant pour les imé–
r~.ts
que pour le rembourfemem d'une panie des bil–
lets, enCorte que tout foit remboursé au bout de dix
ans; on demande comblen il faudra rembourfer de bil–
lelS par an .
00
trouve d'abord, par la premiere table ci-detrus,
que fi on veut rembourfer
600c000
livres en dix
3m ,
en dix payemens égaux fur .Ie pié du denicr .10,
il
faut
777000 livrcs par an; amft comme les IDtéréts de
6000000 livres au bout d'un an font 300000 livres, il
s'enfuit qu'i\ refle 477000 livres qui fervem
a
rembour–
fer 95'4 billets. Le débiteur ne doit done plus que 11046
biI1~s,
dom les intérets
d~s
a
la
6n.dela reconde an-
ANO
née font 2761 so livres, qui étant 6tées des 777000 liv.
que le débiteur pare
a
la fin de chaque année, relle
j"OO8 f
O •
livres
q.uilournillem preCque dequoi rembour[er
1002 blllets,
&
C.
Pour les rembourfer exaaement, il
faut 7771 SO livres, au lieu de 777
000 .
Par ce moyen on peut faire I'emprunt par c1alfes.
La premiere fera de 954 billets rembourfables
a
la fin
de la premiere année, le débiteur payam
777
000 livres;
1.002 a la fin de la feconde, le débiteur payam 777 1S?
hvres ; 10f2. pour érre rembourfés
a
la fin de la trOl–
lieme. année, le débiteur payant 777100 livres,
&e.
ainli
de fulte.
Cene forte d'emprunt pourroit étre commode
&
a–
vantageufe en cenaiues occafions, tam pour le débiteur
que pour le eréancier.
Poyez
l'ouvrage cité,
pago 32.
&
f¡ti'IJ.
(O)
A N N U
LA
1
RE,
(Anatomie.)
épithete que I'on .
donne
a
plufieurs panies du corps qui 001 de la retrem–
blance avec un anueau .
POJez
A
N N
E
A U •
Le cartilage
annu/aire
efl le feconde canilage du
laryn.; il
en
rond
&
iI
entoure le
Lar~nx
de tOutes
parts; on I'appelle auffi
crieoid•
.
Voyez
LAR
'i
N
X
&
eRICO ·IDE.
Le ligamenf
annulaire
efl un ligament du carpe ou
poignet .
V"yez
L 1GA
M
E NT .
Son ufage efl de reflraindre les tendons des différen5
mufcIes de la main
&
des doigts, afin d'empecher qu'
ils ne Ce dérangcnt quand ils agilfent.
POYo
CA
R
PE,
MAIN, DOIGT,
&e.
L e ligamem du tarfe efl auffi nommé
11II1111Ia;re.
P.
T
A
R S
E.
Ajo{ltel que le fphinaer, muCcle de ¡'anu5.
ell aum nonuné
annllla;re
a
caufe de fa figure.
Poye..
SPHINCTER.
(L)
A
N N U
LA
1
RE,
(protublrance.
)
Poyo
P
B.
O T
u–
BE'RA NCE.
(L)
A N
N U
LA 1RE, épithete que I'on donne au quatrie–
me doigr, paree que c'efl celui qu'on oroe d'une ba–
gue
ou d'un anneau.
Voyez
DOIGT .
(L)
A
N N U L
Al
R E S, (
rorlte¡) Coupe des p;errtJ;
ce
fom ccBes dont la figure imite les anneaUI en tout ou
en panie; telles fom les vo{lres fur noyau,
&
dont le
plan en circulaire ou eIliptique. La
jig.
1.
de la
e014-
pe
des
p;errtI
repréfeme une .volite
anmtla;r.
en pec–
fpea ive ,
&
dont le plan efl circulaire .
On doir eonfid¿rer ces volites comme des vodtes
cylinddques dOD! l'ale feroir courbé circulairement : les
joints de lits des cIaveaux étant prolongés, doivent paC–
fer par l'axe,
&
les joints font des portions de furfa–
ces coniqucs. Les j\>illts de tete doivent etre perpendi–
culaires
a
l'axe,
&
en liaifon entr'eUi eomme doivent
I'~tre
ceux de toure bonne efpece de mac;onnerie.
V.
LIAISON.
(D)
A
N N
U LA
TI O
N,
f. f.
terme de Pa/a͡,
en
la meme chofe que calfarion ou reCcifioo.
A
N
N U L LE R, v. aa.
(]urijprudence .)
c'en caf–
fer, révoquer un natut ou réglement, un aae, procé–
dure, ou autre chofe de cette narure .
170yez
C A
S S
/t.–
TION, RESCISION, R E'VO CATION,
&c.
C'efl une regle en Angleterre, qu'un aae du parle–
mem ne peut ctre révoqué dans la meme feffion oa
il
a été arrété .
V oyez
PAR
L E M
E NT. Un te/lament
ou aurre aae ne peut etre annuBé quant
a
quelques di–
fpolitions ,
&
avoir fOil exécution quant aUi autres. Sur
l'O~ofilion
,i
ji"
d'annuller, voytZ
O
P P
o
S I
TI
o
N _
(H
NNU L LE R,
V.
aa. catrer un :Iae, le rendre de
nulle valeur. En fair de
Commerce,
on
annu/le
un bil–
let, une leUre de change, une vente, un marché, une
obligaríon,
&c.
A
N N U L L E
~,
terme de 'I'en"lr de /;VytJ. Annul–
Itr
en fait de panies doubles, fign ifie
reHdre un arl;ele
»ul, /e mettre
~n
Itat 4e n'ttre eomptl porlr r;en .
Pour
an/lullcr
un articIe qui a éré mal porté. foit fur
le journal , foit fur le grand Iivre,
iI
faut mettre
a
la
marge
ii
cOté de l'article un ou plufieurs O; ou bien.
comme fOIll quelques-uns, le mot
vanaI,
terme cor–
rompÍ! du latin. qui fignifie
vain
ou
nrtl. (G)
• A
N
N U S, (ub. m .
(Hift. nato bot. )
racine pe!–
ruvienne de la longueur
&
de la grolfeur du pouce,
amere au go{lt. Les lndiens la mangent cuite,
&
pen–
fent qu'elle rend impuilfant ou llérile .
AN08L ISSEMENT,
f.
m.
(JuriJprud.)
fa–
venr du prince, qui donne
a
un roturier le titre de noble.
Je dis
[aveur du prÍlue,
p'arce qu'il n'y
a
que le Roí
en France qui ait le pouvoir de faire des nobles; com–
me
iI
n'y a que l'Empereur qui le puitre en Allema–
glle.
Oc
le Roi donne la nobletre, ou én confér
7
nt
le
(ure