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4

20

ANT

í'ur

l'

,<ntlplnullim.. ,

.1'&/''''' '

h.m",,:

Oft

ne /\'lec ja–

mni, d'.ccenr avam

1"l?Jtlpin,,'lirme.

En larin, lorfqu'on marque les

accen~

pour régler la

prononciation du leaeur,

(j

la pénultieme Cyllabc: d'un

mor doit etre prononcée breve, on met I'accent aigu

nlr l'

Imtlplnultirm"

quoique cette

a"tip,,,u/tiem,

íoit

breve,

D óminuJ.

(F)

A N

T

E P RED 1C A M E N S,

f.

m. pi. on .ppel–

le ain(j

m L og;,!lIr

,

certaines qudliolls

pr~liminaire,

qui

édaircilfem

&

facilitent la doéhine des prédicamens

&

des qtégories :

C~s

que!lions concerncnr l'Ullivocité,

l'équivocité des termes,

&e.

On les appelle

antlpr/–

¿ieammJ >

parce qu'Arillote les a placés avant les pré–

dicamens , pour pouvoir traiter ' Ia matiere de, prédica–

mens fans aucune imerruption.

(X)

• A N T E Q U E R A,

(G'og. mod.)

ville d'Erpa–

gne au royaumc de Grenade, partagée ell haute

&

balfe

yille .

L ong.

13. 40:

lae.

3

6. P .

A

N T E

Q

U

E

R

A,

(Glog. mod.)

ville de la nouvel–

le Efpagnc, en Amérique, province de Guaxaca .

ANT E R

OSI

ENT E R un pilot,

fur In riv ie–

ru,

c'e!l le joindre bout

a

bout avec un autre qui e!l

trop COUrt.

Voy'z

PI

LO T •

A NT ER

1E U

R, adj.

en Arratomie,

fe dit de tou–

tes les panies qui (Ollt tdurnées verS' Ie pl.n vertical que

I'on

cOII~oir

parrer fur la fate, fm la poitrine, le bas–

ventre,

&e.

&

perpendiculaire au plan qui divife le

corps en deux porties

~gales

&

fymmétriques .

(L)

A

N T

E'R

I E U

R,

en jlj le.

de Pa/aÍJ,

fe dit en quel–

que5 occafions pour

plll1 anei."

,

Ainfi I'on dit d'un a–

éle, .qu'i1 e!l

antl ri,ur

en date

i\

ÚIl

autre: d'ulI eréan–

ei", qu'iI e!l

antlrieur

en hypotheque a un 3utre créan–

eier .

(1-1)

AN'TE'RIEVREMENT, 3dv. A N T E'–

R 1

O R

1

TE' , f.

f.

ttrm'J d, PalaiJ

\

que I'erpli"

carion du mot ci-delfus fait alfez e.omprendre .

I/.y,z

A

N T

E'R

I

E

U

R .

• ANTEROS

011

LE CONTRE-AMOUR,

f.

m .

(Myeh .)

tils de Venus

&

de Mm . On' dit que

Venus fe plaignant a Themis de ce que l'Amour re–

fioir toOjours enfant, Themis lui répondit :

&

il refte–

ra t,I, tant flu VONJ ,,'allr,z point d'aHtre

fiIJ.

Sur

eeHe rt'ponfe, la déetre g31ante écoura le dicu de la

guerre; le

Cont,,-amour

naquir ,

&

le prerr,ier tils de

Venus devint grand. lis ont I'un

&

l'autre des ailes ,

un earquois

&

des /leches. On les a groupés plulieurs

fo is: on les vbit dans un b35-re1ief anclen, fe difputant

une branehe de palmier. PaufaDias parle d'une Ilatue

de

I~AnttroJ,

on ce dieu tenoir aeux eoqs fur fOil fein,

. par lefquels

iI

tachoit de fe faire béqueter la tete. li

j oüit des honneurs divios : Les Athéniens lui éleverent

des autels . Cupidon fut le dieu de ¡'amour,

AntuoJ ,

le dieu du telOur. .

A N TER S ,

f.

f. du latin

aHte, ttrm,

ti'

Arehiec–

Ou,, :

c'eíl, felon Vitruve, lcs pilaílres d'ecoignure que

les aneiens afleEloienr de·meme aux extrém icés de leurs

temples,

&

ce que nos Archite8es appellent

pilaftreJ

. .

l/o)'tZ

P

1 L A

~

T

RE.

( P )

ANTESSA

011

ANT1SSA,

( Glog. mle.

&

mod.)

ville de I',le de L esbos, ou meme , lelon quel–

ques-ullS,

IIc

féparée de Lesbos par un cimal.

A N T E S T A T U

RE,

f.

f.

terme d, Glni"

pe–

tit retranchemenr fait de palilfades ou de facs de terre,

trablis

3

la hate pour difpurer le reíle du terrein 3, I'en–

nemi.

V oyez

R

E

T R

A

N

e

H

E

M E N T.

Ce terme n'e!l

plus guere d'uf.1/te aEluellement.

( Q )

• ANTEROS T A

&

'POSTROST A, f. f.

(Myth. )

déelfes invoquécs par les Romains, I'une pour

les eho[es palTées, ¡'autre pour les cho[es a venir. C'é–

toient les eonfeilleres de la Providence.

• ANTHAB,

(Glo¡:r. IIne.

&

mod. )

ville de la

Caramanie dans l'Afie mmeure, qu'oo appelle aujourd'

hui

A1Itioehetia.

• A N T H A K 1A,

'lJ0Y'z

A

N

1:

loe

HE.

• ANTHELIENS,

C.

m. pi.

(M)'eh.)

dieuI

révérés

p~r

les Athéniens . Leurs !latues éraient· placées

aux portes,

&

expofées a l'air : e'e!l de-Ji qu'ils onr

été 110mmés

diCltx Anth,IienJ .

ANTHELIX,

m ttrm, d'Anatomi"

c!l le cir–

cuit intérieur de I'orcille externe; ainfi nommé par op–

pofirion au eircuit eltérieur .appellé

heli",. V oyez

H

E–

LIX

OREILLE,

&e. (L )

A NTHELM

1

NT

1

Q

U

ES, adj . pI.

(Mtdtc.)

Epithete que I'on donne aUI médlcamens qui om la

propriété de ehalfer les vers.

A N T H E M 1S,

( Hifl· 1Iat.)

genre de plante

a

f1eur radiée, don! le difque eíl compofé de pluliews

ANT

1Ieurons,

&

1~

c:ouronne de demi-fleurons qui tiennent

ii

des embryons ,

&

qui font renfermés clans un ealice

écailleux . Les embryons deviennenr dans la fuite des

femences attach¿es au fond du ea lice,

&

féparées les

unes des

autre~

par de pelites feuilles fuites en forme de

gouteiere. AjoÜtez aux caraéleres de ce genre, que fes

feuilles fortt déeoupées . Micheli,

N ov. platlt. gmer.

I/oyez

P

L A N TE.

( 1)

• ANTHEMISE,

(Glog. mod.)

grand pays de

Perfe dom Eutrope fair menti,on,

&

qui n'e!l pas I'A,,–

Themujie .

A

N T H E RE, médieamenr ain(j. nommé

a

eaufe

de fa couleur vive

&

rougehre; il eíl eomporé de mir–

rhe, de fandarac, d'alun, de racine de Couehet , de fa–

fran,

&

de feuilles de rofes rouges, dom on faifoit des

poudrcs, des onguens ou des eollyres, felon les indica–

tions: mais ni le nom, ni \es eompofitions, ne font

plus d'ufage .

(N)

AN T H

E

S P HO R

1

ES,

f.

f pI. en

grec&.~.~~I/,&,

terrM d'anti(!',;el,

fete que I'on célébrair dans la Sici–

le en l'honneur de ProCerpine .

VOJez

FE rE .

Ce mot dérive du grec ••

&" ,

Jle"r,

&

de

,lo. ,

j ,

porU,

3

eaufe que ProCerpine cueilloit des fleurs dans

1es ehamps lor[que Pluron I'enleva. Cependanr

Feflu~

n'amibue poiot certe fete

3

Proferpine: mais il dit qu'

elle fut ainfi dénommée

il

cauR: du blé que I'on ap–

porroit au temple dans ce jour·la .

Anehefphorie

femble etre la meme choCe que le

flo–

rifer tum,

des Latins, qui a beaucoup de rapporr au

harvejl·hom,

des Anglois, qui fignifie

le logiJ d, 1"

moiJIon. (G)

.

A N T H

1

A S, (

Hift. nat.

)

gente d.e poilfon de mer

dom Rondelet dillingue quatre crpeees. La premiere eR

appellée

barbitr, voye2:.

BAR

B 1

E

R.

La feeonde por–

te le nom de

eapelan , voyez

CAP E

L A N .

La troifieme efpeee ell eelle

qu'Opp,ian

appeHe

an–

thiaJ ,

le noir de fang: on ne doit poinr rapporrer. cet–

te eouleur au fat1g de

~e

pqilfon; e'eíl le eorps qui eíl

d'une eoulcur violerte obfeure. Cet

anthiaJ

efl allon–

/lé;

fes dents font poineues,

&

s'engrenem les unes en–

tre les autres;

iI

a des levres ; fes yeux fom ronds

&

de couleur rauge

m~ lée

de pourpre; I'anus e!l grand;

il

en fore un boyau coloré de verd

&

de rauge; la

queue eíl grotrc. Ce poirron vit dans les rochers : fa

chair efl tendre, feche,

&

nourrilfanre.

L a qumieme efpece

d'""ehi"J

e!l eelle qu'Oppian

appelle

I'Q"o"

parce qu

'iI

a

bonhe vue; ou

~"""i"

par–

ce que les yeux font encourés d'un fourcíl rand

&

noir ,

qui fait parolrre les yeux enfoncés dans la tete.

R Ol1de–

lel . I/nyez

POI

S S

o

N .

(I)

.

ANTHIRRINUM' (Jardinag',) ou

M

UF–

F

L E DEL ION ,

~íl

une plame de la grande efpe–

ce, qui pou/re plulieurs tiges. Ses feuilles oblongues ref–

femblellt

a

eelles du giro/lier jaune; fes /leurs qui vien–

IIcm

ii

la fommité de fes riges, fom un épi alfez long,

en forme de tuyau, de couleur de chair, repréfenLant

par un bout le muffte d'un veau ou d'un Iion : [es grai-

nes font noires,

&

tres-r.1enues.

.

On feme le

mlljji, de lion

en Septembre

&

Oélobre

&

on le replante en Avril: cependanr érant voraee,

il fe multiplie

3Um

de racines. On joüit de fa /leur

pendant l't!té. 11 vient aiCément par·tout, meme daos

les terres fablonlleuCes .

(K)

ANTHISTERIES

01<

ANTHESTERIES,

f.

f. pI.

( H ifl. ane.

&

Myth. )

fe

tes

que le Athéniens

célébroienr vers le primems du mois appellé

anthiflé–

rio'l,

du moe ¡¡ree

':'~'"

paree qu'alors la terre e!l cou–

verte de fleurs. Pendant cene fcte, que quelques-uns

erayent avoir été eonfaerée

a

Baeehus, les malrres fai–

foiem grande chere

a

leurs efclaves, eomme les Ro–

mains aans leurs fatnroales. On penfe auífi que toures

les fe tes de Bacehns, furnommé

anthillJ

OU

fI,uriffant,

éraiem nommées en général

anthi(JlrieJ,

quoique di–

verfitiées par d'autres titres

partie~liers,

tels que

pieha–

gid', eh)'era: ,

&c.

Quelllues·uns penfent que ce Dom vienr du mom

,1n–

therionoou

s'eo faifoit la folennité; que ces

¡e

tes du–

roient trois jours, le

11 ,

le

11

&:

le

13

de ehaque mois;

&

ehacune avoit UD nom diflerenr , pris des eérémo–

nies ou des oeéuparions qui remplilfoienr ehaql1e jour–

née. La premiere s'appeIloit

"'&"1'1.. ,

c'e!l·3,-dire

1'01/–

Vtrtllyt da vaifT,arlx,

parce qu'on y menoir le vin en

peree

&

qu'on le goutOir. Le feeond jour fe nommoi!

;'}"

eOitgii,

d'une meCure eonrenant environ le poids

de

20

livres ;

011

bÜvoit ce jour· la le vin préparé la

yeille. Quanr au troifieme,

00

I'appelloit

x.¡~/

.. ,

ehaH–

dero,,!,

a

cauCe que ce jouro¡a on faifoit bouiJ1ir tOutes .

I

fortes