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ANT

4

2

4-

A nliciper

X"

payem<»I ,

ell le faire aV3nt Con échiab–

ce: p:lr

cx~,?ple

,;>0.

d!r,

'lne ee/le detU n'/eoil pas en–

core

le;""

rI

ant,c,po,t le tems

du

pay,mme .

A

~

TI C I

P A

TI O

~,

a" P alais,

ell l'afflgnation que

donne un intimé

a

l'appellant ,

a

l'eff"et de faire juger l'ap–

pel par lui imerjetté quand il néglige de le fuire. On

prcad pour cet effet des lemes

a

la chancellerie, qui

s'appellenr

I,ttres d'a1Jticipation .

Et dans les procédures

qui fout faites en conséquence , I'intimé s'appelle

anti–

cipane,

& I'appellam

anúci¡/ . Voyez

A

P P

E:

L L

AN

T

&

INTDIE'.

A NTI CI PAT IO N,

en

Philofophie

,

,/)oylz

P

R E'–

,NOTIOS.

(H)

A TIC

1

P E R

un

payemem, ."

eerme tle Com–

meree,

c'dl le prémarurer, & le faire aV3m fon échéan–

ce .

V oyez

A NTIC I

P

ATI o N.

ANT I -COE UR,

f.

m.

V.

AVANT-COEUR .

ANTI-CONSTITUTIONNA IRE .

V o–

Ye:¿

ApPELL ANT

&

]A NSEN ISTE.

.' A NTI C O T I,

'Voyez

I SLE DE

L'

AS SOM–

PT

10 N • •

• ANTICYRE,

( G/og.

tIIlC.

&

mod. )

¡le ou

croitToit l'hcllebore, drogue qui

I\m~e

le cerveau, & qui

a

fai t dlre aux anciens, de ceux qu ils accufoient de fo–

lie ,

na'lJiget A1Jticyram.

A NT I - D ACTY LE,

f.

m.

(Be/lu-Lmru . )

Dom donné p3r quelques-uns

a

une forte de piés en Poé–

lie,

c'ell-:l-dire

:l

un daétyle renversé, ou

a

un pié con–

liftam en deux fyll abes breves Cuivies d'une longue .

Vo–

yez

D

A C T

y

LE .

(G )

A N T l - D A TE,

f.

f. (

'J1Iri[prud.

)

en une date

fauffe antérieure

a

la' vraie date d'un écrit, d'un aél:e,

d'un litre, ou chofe femb13ble.

V oye;;.

D A TE.

Elle en moini importame, & par cene raiCon moios

puniífable dans lei :létes Cous fign:lture privéc, qui par

eux-m2mes n'om pas de date cenaiue, que dans les con–

trats ou obligations paCsées pardevam nmaires , parce que

ces aétes-ci emportem hyporhcque., ce que ne fom pas

les fimples écrits chirographaires.

Voy~;;.

C

H

I R o

G

R A-

PHE .

( H )

.

A N T

1-D

A_T E' , adjeét. daté antérieuremeut &

rnuífement. Ainli I'on dit : ceue leme ell

mlti-dalle :

J'ordre qui efl au dos de 'cene leme de' changc a été

a"ti-dat/. (G)

ANTI-DATER,

v .

aa.

(Commerce .)

menre

une date antérieure, dater d'un jQur qui précede celui

qu'Oll devoit menre.

.

Autrefois on

~toit

dans l'uCagc de laiíTer les ordres

en blanc au dos des Icnres de change, c'efl-ii-dire qu'on

De mcttoit fimplement que Ca fignature, &

iI

éroit facile

de les

a"ti-daler,

ce qui pouvoit produire de

tr~s-grauds

abus, particulieremem de la part de ceux qui falfoiem

des

f.~illites .

En effcr, eeux qui tomboicnt dans ce mal–

lIcur, & qui avoiem des leUres tirécs:' double ufaoce,

ou payables en payement de L yol1 , dom I'ordre étoit

en blanc , pouvoieni les

lI"ei-dllter,

& ainfi les faire re–

cevoir fous des noms empruntés, ou les donner en

payemem

ii

des créanciers qu'ils vouloiem favorifer au

préjudiee des autres, fans qu'on pllt en demander le rap–

pon

a

la maíTe; parce que la date de leurs ordres paroif–

lam fore amérieure

a

lcurs faillites, l'on De pouvoit allé–

guer qu'i1s les euífenr négociées dans le tems qui avoi–

tinoit leur faill ite .

Voye;;.

FA

1

LL IT E .

L e reglemenr fait pour le Commerce en

1673 ,

a

pourvO

a

ee qu'on ne pOt

al1ti-daler

fi fucilemem les

ordres, en ordonnanr,

art.

2.3.

dll til. 17.

que les ligna–

tures de lercres de change ne fcrviront qt].e d'endoífe:

mem & non d'ordrc ,

Ji

I'ordre n'ell daté, & ne con–

tient le nom de celui qui aura payé la valcur en argenr,

JnarchandiCes, ou autremem; & par

fllrt.2.6. d" mime

'itre,

que 1'0n ne pompa

anti-daler

les ordres

a

peine

de faux .

(G)

ANT

J

- D ICOM A RI AN I TES,

(Th/ol. )

les

Anti-di<omarianit~s Con~

d'anciens hérétiques qui onr

prétendu que la falnte Vlerge n'avoit pas conrinué de vi–

vre dans l'érat de virginité; mais au contraire qu'el1e .

avoit eu plu(leurs

e¡jf.~~s

de

J

ofeph fon époux, apres

l:l

Daiífanec de ] efUi-Chnll.

Voyez

V

1

ER

G

E .

On les appcl1e

anli-diellmo"iles , anti-dicomarites,

anti-diaeomarianius,

& quclquefois

anti-mari/mites

&

..nlinarien¡.

Leur opinion étoit fondée fur des paffa-

(1 )

11

n'~1l

point vrai que

d3.lls ¡'Of!icc

Rom;ain, <1pre.s

que le che).

tine

:lo

entanné "Anuenne.

le chC%ur

conúoae

!OUt

le rdie

de

la

mEme.

&:

qu'-aprll I'on cbante

le

pfe3ome . L'or.

eh.une

reu.lc:

ment

l'Anrie.nnc

CA

(on' enñcr

aY:Wt

le. p(eaomes

a

MatineJ,

O1UX L au.

ANT

~ts

de

l'~criture ,

ou

J

efus-Chrin fait mention de les

frcres & de fes Cerurs; & Cur un p.llage de S. Mat,

thieu, ou il ell dit que ] ofeph ne connut poim Marie

jufqll'i\ ce qu'clle cut mis au monde notre Sau eur .

V oye;;.

F

R E

RE.

L es .

ane j-dicom.rianjees

I!toienr des feét ateurs d'Hel–

vidius & de Jovinien, qui paruren! aRome fur la fin

du quatrieme fieele .

( G)

ANTIDOTAIRE,

r.

m.

(Medu ;n•. )

li"re

dans lequel Cont décrits les ' antidores, ou Iku ou

1'0 0

les compofe; c'en le

m~me

que

difpmJllire .

T elles

font toutes les pharmacopées, ou on rrouve un gr:lIId

nombre d'anridotes de tout genre.

Voye~

P HA

R M A -

co

PE'E .

.

ANTIDOTE, f. m.

(Medu . )

d'c,~l,

<ontre,

&

lit. ¡.<. ,

do""er.

Ce nom Ce donne

i

tous les reme–

des propres ii chaÚer le venin des maladies, foit qu

'j¡

provienne de la piqullre d'animaux veLlimeux, de la con–

tagion de I'air, ou de la putréfaétion des humeurs .

V o–

y'n

A L E

X I P H

A

R M

A

Q

u

E S, T

H

E

R 1

A

Q

u

E •

(N)

ANT

l

EN N E, f. f. (

Hip. uel.)

en latin,

a".

liphona,

du grec

ci,.·j,

contrt,

&

~r.,,1

1

vo;x , Jon

.

Les

qntiehne¡

om été ai¡¡!i nommées, parce que daos

l'origine on les chantoit

a

des ehc::eurs, qui fe répondoient

alternarivement;

&

l'on comprenoir fous ce ritrc les

hymnes & les pfeaumes que I'on ehancoit dans l'Eglife .

S. 19naee difeiple des ap6tres , a été, felon Socrare,

l'~uteur

de cene maniere de chamer pumi k s Grecs,

& S. Ambroi[e I'a imroduite che1- Ics L atins. Théodo-

. ret en artribue

I'ori~ine

ii D iodore

&

3

FInviclJ .

Quoi qu'il en fOIL, on comprcnoit fous ce titre [Out

ce qui fe chantoie dans l'Eglife par deux chceurs alter–

nativcmenr. Aujourd'hui la fignifi cation de ce tcrme el!:

renrainte

a

cerrains paíTages eourrs tirés de l'Ecrirure ,

qui conv icnnem au myncre,

a

la vic , ou

J

la dignité du

Saim dom on célebre la

fe

te ,

&

qui, [oir dans le cham,

foit dans la récitaLion de l'offiee, précedent les.pfeau–

mes &

1

es canriques . L e nombre des

antie>mes

varie

fuiyam la Colenniré plus ou moins grande

de~

offiees.

L es matines des grandes (eres On! neuf

aneiennes

pro–

pres; les laudes

&

les vel'res, chacune cinq

lI"úetJHer

propres; chacune des heures canoniales a unc des

a,,–

e¡cnna

des laudes, exceplé la quarrieme . L es c3nrique9

B eneditlfu

&.

Magnificat

ont auffi leurs

antiennes

pro–

pres, auffi-bien que le

Nunc dimileis :

&

les nois pfeau–

mes de complies n'om qu'une

ane;en"e

propre. Dans

d'autres offiees moins folennels, commc les femi-dou–

bies, le nombre des

antienncs

ell ttois

a

matines, une

pour ehaque noéturne, cinq

¡¡

laudes , & celle du

Be–

n.ditlus;

une prife de celles des laudes pour ehacune

des heures canonialcs; fix

a

vepres, y compris celle du

Magnifi~ae ;

une

¡¡

complies pour les pfeaumes,

&

une

pour le canrique

N rtn< ilimittis.

L 'imonation de

I'an–

eienne

doit toujours régler celle du p[eaume. L es pre–

miers mots de

J'aneienne

Com adrellés par un chorille

ii quelque perfonne du c1ergé, qui la répete, c'en ce

qui s'appel le

impoJer,

&

entonner

une

antienne .

D ans

I'of!iee romain, apres I'impofition de

I'aneienne,

le

ch~ur

pour[uit, & la chante toute enriere ,

(1)

.avanr le pfeau–

me; & quand le pfeaumc ell fini, le cherur reprend

I'aneienne .

Dans d'autres églifes,

apr~s

I'impofition de

1'(1nti. n"e

,

le chorille commence le pfesume,

&

ce n'ell

qu'aprcs le pCeaume que tout le chceur chante

I'an–

titnnc.

011

donne auffi le nom d'

aneienne

a

quelques prie–

res parriculieres, que I'églife romaine chante en I'honneur

de la faime Vierge , & qui fom fu ivies d'un verfet &

d'une oraifoD, telles que le

Sal'V~

regin,., R egina <re!i,

&c.

17o)'ez

VERSET, ORAI SON,

O'R...~MVS

(G)

• A

N

T IF EL LO,

(GI.g.)

villc ancicnne de Ly–

dc Cur la Médirerranée, aux environs de Palave .

• A

N TI G O A, (

G/og . modo

)

¡le de l'Amérique

feptemrionale, & I'une des Amilles.

I'oyez

A NT

1

L-

LES.

• A NT I G O N J

E,

(G/og . anc :& mod.)

ville d'E–

pire, auparavam daos la Chaonie; c'cll aujourd'hui

Gr<–

flr o argiro .

A NT I

G

o Nl E, ville de la Propontidc, appellée au–

jourd'hui

Ifola del prineipe.

A

N T I G O N 1E

011

A

N T 1 G O N

E'E ,

ville de la

Ma–

cédoi-

de.

&:

1 V!preJ

datU

Jet

Oflicc. dotlble••

ma.is

ooa pu cün. leI

femi-doobles . Voyez le C:trdinal

Tom~fi

daru

la prUace (lar luí

f¡jtCI

0\

¡'¡ncien

Antiphonair~

Rom.in

, pabli6

¡.di.

a

Rom..

(M)