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ANT

e~doine

d3l1s la M ydonie , fur le golee de T hefTaloni–

que; e'ell la Thermai'que des aneieos , COJogna du tems

de Pline aujourd'hui.AntigoeQ.

A

N T ; G

o

N lE,

l1e deS Porrugais daos le golfe E–

thiopique, proehe eelle de SaiO[-Thomas. lis l'appd–

lem

liba da prineipe .

· ·A

N T I G

O

N I E S ,

(HijI.

IIl1e.

&

Myth.

)

P lutar_

que qui fait memion de ces

f~tes ,

ne nous apprend ni

eommenr elles Ce eélébroienr, ni

qu~l

étOir

l'llntigonu!

en l'honneur de qui elles furent infliruées,

A N T 1G O R l

U

M,

C.

m. nom que les Fayen–

ciers donnenr

i

1'6mail dOI][ ils couvrenr la terre pour

en faire la fayenee.

V'!Je<.

F

A

Y

E N

e

E .

. A N T I-H E C TI

Q

U

E

de la P ot.,ie,

ell vulgai–

remenr appellé

anti-hellit¡l/e de POtcrillJ

OU

de P otter,

( e

h,mie med.)

patee qu'on a eonfondu

M iehel P o–

ti.r ,

medeeiu allemand, avee

Pi.,re la ·P ot.,ie,

me–

decin

fran~ois ,

auteur de ce remede, qui ell bon Cur–

tout eontre I'éthir.e, e'ell ce qui l'a fait oommer

an–

ti-hellit¡lIe .

L a Porerie prenoit pour le 'faire une panie de régule

martial

&

deux d'érain: il prenoit trois patries de nitre

pour une de régule jovial,

& iI

fe fervoi t d'cau de pluie

pour laver fon

anti-hellit¡l/e.

.

Pour filire le régule jovial,

iI

faut meme dans un

ereuCet une partie de régule martÍal d'antimoine ; placer

le ereuCet dans un fourneau, le eou vrir,

&

faire du feu

:nltour. L orrque le régule Cera fondu, on

y

aj cnltera deu!

parties d'érain fin;

&

I'érain érant fondu , on remuera

:lvec une verge de fer, enCuire

OJl

retirera le ereuCet du

feu,

&

on verCera dans uo mortier ehaulfé .

L orCque ce régule jovial Cera refroidi , on le mettra

en poudre fine,

&

on le melera avee autanr de nitre

puritié

&

bien Cee; eofuire

00

mettra dans un creufet

rougi entre les charbons ardens une p"rire cuil lerée de ce.

m elange environ un gros. 11 Ce fera une dérQnation qu'

on lamcra paOer entterement, attendanr que la maricre

paroille fondue dans le creuCer, pour

y

meme une nou–

velle cuillerée du mélange.

T our érant employé, 00 lailTera la matiere en fuoon

pcndanr environ un quart-d'heure; enCuire on la retire–

fa du feu ,

&

on la verrera dan de I'eau bnuillanre.

On lai{fera tremper quelques hcureS' , enfuitc on agire–

ra le tout,

&

on verCera par iuclination I'cau hlanehe;

ce qu'on réirérera jufqu'a ce que I'eau ne blanchilTe

~Ius ,

&

qu'il ne re!le que des grumeaux au fond. En6n on

laiITcra toutes ces lotio

IS

Cans y toucher; il· fe dépo–

rera au fond une pondre griCe . On verfera I'eau claire

qui ¡umage ,

&

011

reverrera de nouvelle ean fur la pon–

dre pour la deITaler entierement; enCuite on la fera fé–

eher: ce Cera

I'anti -helli:¡ue

de la Poterie.

. 1I Y en

~

qui . ne voule,.1[

~as

prendre le régule mar–

tlal pour falre le régule JovIal; cependant on doit le

préférer

i

r ur autre pour cela, comme faifoit I'aureur.

11 faut

Cculem~nt

"voir (i)in de

~:>ior

le régule mar–

tial fon bcau;

&

il n'en faur mmre qu'une partie avcc

deux parties d'érain.

On s'atrache trop aujoutd'hui

a

une eouleur bleue

qu'on veut qu'ait

I'""ti '''ellit¡"e

de la .Porerie; de Cor–

te que Couvenr, pour conferver certe couleur, on ne dé–

compofe pas alrc"L I'érain.

Cel.ui

que faiCoir I'aureur a·

voir d'abord uoe couleur grife cendrée ; enCuirc

iJ

le

cnlcinoit a un feu de réverberc , ce qui lui donnoit u–

ne couleur bleuarre: le feu de réverbere peur tirer des

couleurs des chaux métalliques.

Si on ne

eommen~oit

pas cette opératioo par faire

le régule jovial , une partie de l'étain tomberoit au fond

du creufer .

L'anti-hellit¡l1<

de la Poterie ell une eCpe e de diapho–

fétique minéral ;

&

il en a auOi les verros: iI ell me–

me a préi'érer au diaphorérique ordinaire, 10rCqu'iI y a

complicarion d'hémorrhagie ou de foibletTe de poirrine.

VOl0:'

OIAPH O RJ:.'TI

Q.UE

, MI NE'RA L , E'TA I N .

L a Poterie donnoir fon

anti-hellit¡ue

prmr la piu–

pan des maladies qui viennenr d'obllruaion, pour le

feorbut, les écrouelles ,

&

Cur·tour paur I'érhilie .

L a mérhode dont il fe fervoir pour le faire preudre ,

éroit 'd'en donner le premier jour quatre grains;

&

iI

faiCoit augmenter chacun des jours CuivaDs d'un ou de

deux grallls; de forre qu'il en faifoir prendre juCqu'

a

quarallte ,

&

quelquefois jufqu'iI cinquante grains.

On peut dire en géDéral que dans les maladies lon–

guc , dan lefquclles il ell nécelTaire de faire un long

ufage des remedes pour guérir, c'ell une rres-bonne mé–

thode de les faire prendre d'abord en perite doCe, I'aug–

m eOlant de jour en jour juCqu" une quamité propor–

tiolluée :\ la force de la maladie

&

du malade;

&

a-

Tome l .

ANT

4-25

p.res 3voir fait continuer quelques jours cette méme quan–

tité, il ell bon de diminuer, comme on a augmemé;

&

iI De faor pas juger qn'un remede ell Cans eiTet, par–

~e

qu'il ne guérit pas les maladies dans les premiers

JC?u~s

du régime . Le traircmenr des maladies doir erre

dl~erem,

felon les dilféremes maladies: on ne doit pas

traner des maladies longues qu'oO appellc

ehronir1te! ,

eomme il faut rrairer les maladies vives qu'on appclle

aigui! .

On ea long-tems

a

guérir ou

a

mourir des ma–

ladies longues;

&

au comra"e on J:uérit ou on meurt

promptemem des maladies vives .

011

do ir meme , pour

guérir une maladie , un tems proportiónné

ii

celui qu'

elle a ·éré

¡¡

Ce former; les maladies

10tJ~es

s'éram for–

mées lentemem, De peuvem

&:

ne dOlvent poinr ctre

guéries ou traitees promptement. T our le monde eon–

viem que toures les maladies viennent plus prompre–

ment qu'elies ne paifenr;

&

cependant preCque tour le

monde fair I'injullice nu. Medecins de trouver mau–

vais qu'ils ne guéri{fent pa les maladies plus prompte–

ment qu'elies n'om éré a Ce former . L es amis des ma–

lades, en les plaignanr de leur érat, négligem prefque

roüjoutS de les encourager a faire conllamment ce qu'

il faur PPllr guérir;

&

ils n':itlermifTenr point leur con–

fiaoce en

I~

Medecine, au contraire . O'ailleurs , com–

me les maladies longues

Ce

forme m d'abord fans qu'on

s'en

apper~oive,

leur guérifon ell de m me inCenlible;

de forte que le malade fe farigue de preodre des reme–

des, ne eroyant pas en recevoir de Coulagement;

&

le

medccin s'ennuie de s'entendrr dire que tour ce qu'on

fuit Cuivam fes conCeils, ell inutilc : le malade

&

le me–

decin fe dégourcm I'un de I'aurre,

&

ils fe réparent.

C' ell·ainr. qu'il arrive fouvem qu'on

regard~

comme

incurables, des maladies que les M edecios guériroient,

{j le malade n'éroit pas impatiem,

&

le public inJulle.

Vo)'et.

C

H I M I E

M

E D I C I N A L E

(M)

• ANT I L I B A N;r.m.

(Glog.mod. )

chaine de

monta"nes de Syrie ou de Phénicie , vis-a· vis du L i–

ban .

ell húbiré aujQurd'hui par des $emi-ehrérien¡

appeliés

le! DmJe!.

Le Jourdajn a fa fouree dans ces

montagnes .

• A NT 1L L E S,

( G/og. mod. )

iles de l'Amérique

diCpofé,·s en forme d'arc, emre l' Amérique méridiona–

le

&

1'11e de Po(to·Ricco, proche la ligne. C hrillophe

Colomb les déeouvrit en

1492;

elles fom au nombre

de vingr-huit principales. L es grandes Com Saint·Do–

mingue , Cuba, la Jamúque,

&

Pono-R icco.

L ongit.

316.

I C-~ 1 9. llIt.

11.

40-1 6 40.

A N TI LO G A R I T H

(\Il

E, (

Math/mat.

)

fe dit

quel'luefois du eomplément .du logarirhme d'un {jnus ,

d'une tangeme, d'une récanre;

c'et~-3-dire ,

de la dif–

férence de ce logarirhme

11

celui du {jnus total, c'ell–

. a-dire du {jnus de

90

degrés. (/. L o

G A R I

r

H M E

&

COMPL EMEN T .

( O)

. A N T I L O G 1E,

f.

f. (

Litt/rllt.

)

en grec

. '''''''1'1. ,

d'Jeour! eontrair.;

cOOlradiaion qui fe trouve emre deu:.:

expreOion e u deux pa{fages du meme aureur .

V.

C o

N-

T RA D I CT I O N.

Tirinus apublié un long

index

des apparentes

IInti–

logie!

.de la Bible , c'cll-a·dire , des reHe qui femblent

fe colltredire murueliemem, mais qu'il explique

&

COll–

cilie dans Ces commentaires Cur la Bible. Dom. Ma–

gri , religieux l\II altois de l'Oraroire en [ralie , a

ren~

ré un pareil onvrage: mais il n'a fait, pour ainr. dire ,

que répcrcr ce que I'on trouve dans les pril eipauK eom–

rnentareurs .

VEJez

A

N TI N O M lE.

(O)

A N T I LO P E, (

Hift. nat.)

animal quadrupcde.

mieux eannu fous le nom de

gazell•. Voyez

G

A Z E L –

LE .

(l)

A NL' [-L

U

T HER I

E N S ot<

S A CRAME N –

TAl R E S , Cubil. m . pI. (

Thlologie.

)

hérériques du

xvj . fiecle, qui ayam rompu ' de commullion avee I'E–

gliCe

a

I'imiration de Lmher, n'om cependant pas [uivi

fes opinions,

&

ont formé d'autres Ceaes , tels que les

CalvinijleI ",.le! Z rtingliem,

&c.

V oyez

CAL

V

I N 1-

STE S , Z U I NGL I ENS, S A C RAMENTAIRES.

( G)

• ANT I MACH I E,

f.

f.

(HijI.",,,.

&

Myth. )

f~re

qn'on célébroit dans 1'¡le de Cos, pendaor laquel–

le le pretre pOrtoit nn habit de femme,

&

avoit la te–

te liée d'une mirre , ou d'une bande

a

la maniere des

femmes. Pour rendre raiCon de I'in{litution de la fere

&

de I'habillement du prerre on dir qu'Hercule reve–

nam en

Grec~

apres la prire' de Troie.. la. tempete

é.–

carta fix llaVlres qu'i1 avoir ; que celm qm le portOlt

éehoüa a 1'¡le de Cos, ou iI prir terre fans armes

&

C~~s

bagage; qu'il pri:l un berger

nomm~

An:agorll!

de

[UI

donner un bélier; que le berger

qUI

étoa fort

&

Qqq

vigou~