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ANT

fones de légumes, auxquels

i1

n'étoit pas

permi~

de

toucher, paree qu'ils étOlollt offerts

a

Mercure.

(G)

• ANTHlUS

01<

FLEUR I ,

(Mytb . )

furnom

gn'oo donna

a

Bacchus daos Athenes

Ilé

i

Patras en

Achni"~,

parce que fes natues étoient couvertes d'une

robe chargée de Reurs.

A N 'r

¡.¡

O

e

E R O

S, ( Hift. nato

)

genre de plante

;} fteur monopétalc ,. relTemblante

¡¡

une corne qui s'ou–

.vre jufqu'l1u centre en deux parties;

i1

Y

a dans le mi–

lieu un tilament ou une éramine chargée de pouffiere.

Cette Reur en nérile: elle fort d'un calice ou pllltÓt

d'une grainc tnbulée . Les fruits COnt des capfules que

1'on .ouve tancÓt fur des efpeees qui OOt des fieurs,

rancÓt fur d'aurrcs qui n'en ont poim; elles fe parta–

gent en plulieurs rayoos

¡¡

leur ouverture; chacune de

ces capfules comiem une, deux, ou rrois femences, &

quelquefois quaere .

Nova plan.l. genero

&e. par Miche–

¡¡.

Vo)'e::.

P

L A N

TE .

(1)

A

N

T H O L O G E,

f.

m.

(TUol.)

du grec

.'&'.:"""

ce que nous rendrions en !atin par

jlorile–

gillm,

recneil de fieurs.

C'ell un recueil des principaux offices qui (om en

uGge (bns I'eglife Greque. 1I renferme les offices pro–

pres des t" tes de .lefus-Chrill, de

13

fainte Vierge, & de

quel<;ues Saillts ; de plus, des offices communs pour

les

Prophetcs , les Ap6tres, les Martyrs, les ConfeC–

leurs, les "ierges ,

&e.

L éon Allaeius , d30s fa pre-'

miere dilTert3tion fur les livres ecclélianiques des Grecs ,

en p:rrle, mais al'ec pcu d'éloge . Ce n'étoie d'abord

qu'lln lil'rct, que l'avidité ou la fantailic de ceux qui

I'om :lugmemé a beaucoup groffi; mais qui ,

i

quelques

nonveamé, pres, ne coneient rien qui ne fe trouve dans

les mén ées & dans les autrcs livres ecc1élianiques des

Grecs .

.

Ou tre cet

aIJlhologe ,

qlli en

a

I'uf.'gc des églifés .

Greques , Antoinc l\rcudillS en a pllblié un nouveau

fous le titre de

"",,vel a1Jebologe

ou

jlorilege,

imprimé

:l

Rome en t

, 98.

C'efl un abregé du premier, une e–

fpe ce de brc,'iaire raccourci '& commode daos les voya–

ges pOllr les prctres & les moines Grecs, qui nc peu–

veO[ porter le premier atten:lu fon extreme grolTeur:

mais il en encore JI10ins que ceh¡i-ci du goil t d'Atla–

tius, qui accufe I'abbréviateur de plulieurs alt€rations &

intidélités conlidémbles. Al1at.

de libr. uel.

Gr.ec

.

M. Simon,

Slip. al/x

.Irlm.

des Grec!.

ANTHOLOG l E,

f.

f.

(Lit/.)

fe prend auffi

en paniculier pour un recueil des épigrammes de diverso

"utcurs Grecs.

(G)

il

Y

:l une

anthologie

imprimée, mais qui n'en pas,

iI

bcaucoup pres, li complete que l'

anlhologie

manu–

fcrite de Guyet, copiée fur ceHe de SaumaiCe, & qui

apres avoir appanenu

a

Meo3ge, faie auiourd'hui par–

tic des manulcrits de la bibliotheque du .Roi. M . Boi–

vin dans la noticc qu'il en a donnée,

10m. l l . du

M l m. d. l'Aead. du JJellu-Letlru, ·pag.

264.

dit qu'

el le contient plus de 700 épigr3mmes, qui forment

environ trois mi!le vers. Elle en divifée en cioq Iivres

ou parties, dont la premiere & la: feconde fone compo–

fées d'épigrammes exceffi vemem licentieufes. La troi–

fleme a pour tirrc

t""'''f¿~P..rtd. ,¡,~1t.,.((I,.tTIa.d.

;

c'eíl aihfi qu'

00 t1ommoit les

épigr~mme~

qui fervoient d'inCcriprions

3UX

orrraodes que I'on faifoit aux dieUI . La quatrieme

comiem

de~

inlcriptions de tombeaux, ce que nous ap–

pel1 0ns

épi/opbe! .

La cinquieme compreed des épigram–

mes fur divers fujets, dom quelques-uns font inventés

ii

plailir; l'auteur du recueil les nomme

¡"jH'I'I'.~"

;t'rlftJt."tI"~

I

Ipigl'omYt1eJ

d'Qftentatioí1,

ou

le

pacte ne

cht:r–

clle qu'a faire paro7erc fon efprit. Au rene la plílpan

de ces épig,ammes approchem plus de nos Illadrigaux

ou dn flyle des infcriptions amiques que de la maniere

de Murtial & de nos épigrammatines Latins.

V oyez

E'p

t

G R A M M E .

Mekagre, lIatif de Gadare vi11e de Syrie, qUl vlvoit

fou~

Seleucus VI. dernier roi de Syrie , en le premier

'lui aie fair un recuril d'épigrammes greques qu'il nom–

ma

II1nhologie,

ir

caufe qu'ayallt choil, ce qu'il trouva

de plus brillanr & de plus

jlUlri

parmi les "épigram–

mes de

qu~rante·lix

poctes anciens, il ' regarda fOil re–

cueil comme un

bo",/"et de jlellN,

& attribua une IIcur

~

chacun de ces poctes ,

le lil

¡¡

Anytes,

1"

roJe

:\

S3-

pho ,

be.

Aprrs lui, Philippe de ThdTalooique tít

du tems de l'empereur Augutle un fecond recueil ti–

ré feu1cment de

quator~e

poCtes . Agarhias en

tit

en–

c?re un ttoilieme environ

foo

ans apres, fous Juni–

nle.n . Enfin Planude, moine de Connancinople, qui vi–

VOlt en

1380 ,

tit

le quatrieme qu'il divifa en fept Ji–

vres,

dan~

chacun def'luels les épigrammes [om ran-

AN'T

+2t

gées

par

ordre alphabétique. C'en

l'aHlb.logie

eelle que

oous I'al'ons aujourd'hui imprimée , qui comient plu–

lieurs

b~lles

épigrammes fon fenfécs & fon fpirituel–

les : mals elles ne foht pas le plus grand nombre. Rol-

lin,

hifl. anc. 10m. XII. ( G)

.

ANTHRACOSE,

f.

f.

( t",,,e de Chi,.f/rg.)

A"thra.~

ou

, barbon des paflpiern,

en une lumeur d'un

rouge Iivide qui caufe une tenlion conlidérable aux pau–

pieres & aux parties voifines, accompagoée de ticvr.e,

de douleur, & de pulfation . Cette tllmcur en 'ccom–

pagnée de dureté & d'une fi grande chaleur, 'lu'il s'y

forme une cronte noire, une vraie efcarre, comme li

le feu y ent palTé. L'éréfipele de la fuce & la tumé–

faétion des

~Iandes

parotides fom fouvem des accidens

de celte maladie.

'

On attribue la caufe de I'anrhrax des paupieres

ir

un

fang groffier, bríllé, & dépouillé de fon véhicule.

11

n'arrive guere qu'en été aux pauvres gens de la cam–

pagne, mal nourris

&

continuellemcm expofés

i

des

travaux fatiguans &

3u'X

irljures de la faifon . On

a

ob–

fervé que celte maladie étoit plus commune quand les

fecherelTes fom tres-grandes '.

&

qu'elle

~tlcétoie

parti–

cuJiercment les perfonnes qUl palTent les Jours entlers

a

fcier les blés .

La cure de ceue maladie ne demande poim de' dé–

lai: des qu'on

s'apper~oie

de la formation de la punu–

le, il fam f.1igner le malade, lui donner des lavemens

rafra1chiffalls, & lui faire boire des émullioos. On ap–

pl iquc dans le commencement fur la partie malade des

cOlllprelTes trempées dans de I'eau de üireau, dans la–

quelle on faie fondre un peu de nitre.

Si

l'illftamm~tioll

ne s'appaife pas & que I'efcarre fe

forme, 00 l'incife avec une lancette, & on lave avec

une lotion faite avec I'onguent égYPliac dilTous dans le

vin & I'eau-de-vie . Si la tumeur en conlidérable, on

fcaritíe les parties tuméfiées :. la circonférence de I'e–

fcarre,

&

I'on applique des catapla(mes émoHliens &

réfolulifs. Ces fecours fecondés de la faignée, qui en

le fpécitíque de toures les maladies inflammatoires , bor–

nellt les progres de l'efcarre dOD[ on prévieot la chd–

te avec des ongueos digenifs: on uavaille enfuite

a

monder & cicmifer l'ulcere.

V O)'.

U LCE RE.

Il

faQt

avoir foin daos les panfemeDs de cet ulcere de tenir

la peau 6lendue, & pour que la cicatrice ne fronce pas

la paupiere & ne callfe point de diftormilé. Le Chirur–

gien aOle auffi prendre tOutes les mefures convenables

pour que l'mil De foit poiot éraillé; ce qui en alTC1, dlf–

ticile, lor(que I'efcarre a été grande & qu'elle s'eil foc -

mée pres du bord de la paupiere .

(Y)

'ANTHRAX

o,.

CHARBON.

V oy.

CRAR–

FON, ULCERE .

A NTHRO PO G R

AP H lE,

f. f.

tIf

Anat. mit,

c'en la defcription de ·I'homme. Ce mot en compofé

du grec

'¿_~¡ta1f'O' homm~,

&

"FrL~",:

,j'/

cr

iJ .

Jean R iolan le fils doéteur en MedeciDe de la facul–

te de Paris,

&

tres-célebre protelTi:ur en Anaromie,

nQus a donné un grand ouvrage

in-fol.

fous le titre de

/lntropograph;a

(&

opera omnia.

),

imprimé

a

Paris

en

1649.

Voici l'éloge que le grand Boerhaave en faie: On

peut s'en repo(er, die·i! , fur fes defcripeions; il avoit

diffequé

1

fO cadavres avant de donDer fon ouvrage;

&:

comme il remarqua que fes difciples avoient beaucoup

de peine

¡¡

rereeir les noms des mufcles fuiV2nt I'ordre

de Vefale, il donna

ir

ces mufcles des noms tirés de

leur fonétion & d-e leur attache: quicon'lue fe pr0:r.0fe

de profelTer l'Aoatomie, ne doit pas avoir honte e le

prendre pour modele; car fon livre renferme toutes les

connoilTances qui connituent un anatOmine favant , com–

prenant toue ce qu'on avoit découvert fur ces matieres

avant lui.

Kerkrhing nous a donné un ouvrage ilf-4'. fous le

m~me titre , & qui fut imprimé

ii

Amnerdam en

1671.

Cowper a 3uffi intitulé

Anthropograpby

un ouvrage

imprimé

a

Londres en t6<}7 ,

incfol.

il

a été reimpri–

a

Leyde en

1"131,

Voyez

ANATOM1E .

(L)

A N T H R

O

P

V

LO G 1E,

f.

f.

(TMol. )

manie.

re de s'exprimer, par Iaquelle les écrivains

facré~

ami–

buent

a

Dieu des parties, des aétions ou des atleétionl

qui ne cónviennent qu'aux hommes & cela pour s'ac–

commoder &

It!

proportionner

¡¡

la foiblelTe de ootre

intelligence: 3inli il en dit dans

la

Genefe, que Dieu

appella Ada""

qu';1

Je "epentit d'avoir

crf'

I'homm.;

dans les Pfeaumes l'univers en appellé

1

ollvrogc de!

ma;nl d, Di", :

i1

y efl encore dit que

Je!

)'etlX ¡Olft

ouvert!

&

váll."t Jur I'i"digen, .

Par

toutes ces expreffions & d'autres fcrnblables qui

Ce