.
'
ANH
qui ne diflere de la
pomme de mervúlle,
que parce qUe
fes lIeurs fOn! garnies de ¡¡Iamens tres-fins ,
&
quc le
fruir nc s'ouvre pas de lui-meme. Micheli ,
N ovaPlant.
g ener". /ToJt:(.
P
o
M M E
n
E M E R V E I L
r.
E.
e[)
A N G U 1N E'E , adj.
f.
tt!rme de C lor"ltrie ;
c'en
le 110m quc M . N ewtan donne dans fOil. énumératioll
des lignes du rroilieme ordrc , aux hyperboles de cet
ordre, qui aya
m
des poinrs d'inflexion, conpent leur
alymptate,
&
s'étcndenr vers eles cÓtés oppo[és.
/ToJ<'<,
A
s y
~I
P T
o
TI!,
1
N F L E X
IO N. Telle cn la courbe
D H
GA
F1
e,
(jig,
40 .
Anal. n".
2. )
qui coupe fon
a[ymprote
D A
B
en
A,
&
qui ayant en
H
&
en [
des points d'inflexion, s'étend vers des
c6t~s
oppofés ;
favoir,
a
la gauche de
A D
en en-haut ,
&
a
la droitc
de
A B
en en-bas.
Cenc eourbe s'appeJle
tmgnin/e
du mot
anglli!,
fer–
peor, paree qu'eJle parott fcrpeoter autour de fon afym–
ptote .
l/oJez
S
E R P E N T E
~!
E N T •
ANGULA IRÉ, adj. m.
e
G/om.)
fe dit de
tOut ce qui a des angles , ou ee qui a capporr aux an–
gles.
I/o)'ez
A N
G LE.
L a dilbl1ee fait difparotlre les angles des polygones;
['<:eil
appercevartt le corps de l'objer, lorfqu'il n'apper–
~oir
plus les inégalirés que les angles faifoient fur
f.'l
furfaee, on croit que eene furf.'lce en unie ,
&
le corps
de I'objer parotl rond.
/To)'ez
V
1 S
ION.
•
M Ollve?nent nngJtlaire ,
C'en le mouvement d'un
corps qui décrit un angle , ou qui fe meur circulaire.
ment aurour d'ul1 point. Ain!i les planetes onr un
mou–
'Vement a"gulaire
áutoUr du folei1.. Le
raouvlment "n–
gnla!rf
d'un eorps en d'autant plus grand, que ee corps
dé~nt
dans.untems donné un plus grand angle. Deux
p01l1tS moblles
A,
F ,
jig.
8.
Mlchan.
dollt I'un déeri[
¡'are
A B,
&
l'autre l'are
F G
dans le meme rems ,
011t
le
m~me
mouveraent a"gulaire,
quoique le mou–
vemem réel du poim
A
foit beaucoup plus grand que
le mouvemcnr réel elu poi
m
F;
car l'cfpace
A B
en
beaucoup plus grand que
Fe.
L e
mOUVement nngulaire
fe dit aulTi d'une efpeee de
mouvemem compofé d' un mouvemem reétlIigne
&
d'un mouvemem eirculaire,
&c.
'
Tel en le mouvemellr d'une roue de carolre, ou d'une
:lutre vOiture.
I/oyez
R o
u
E D'
A
R 1 ST
o
TE.
( O)
A
N G U L A I R 'E,
adj .
en Anatomie,
fe die de quel.
ques parties relatives a d'autres qui om la figure d'un
:mole .
'Les q\latré apophyfes
"ng lt/aireJ
du coronal , fOn!
ainli apptil ées, parce qu'elles répondellt aux angles des
yeu}; .
I/oyez
C
o
R
o
N A L
&
O
E I L.
L e mufc le
"ngl<laire
ele I'omoplate s'appelle 3inli ,
parce qu' il
s':lnach~
:i
I'angle ponérieur fupérieur de
I'om"pla te: on le nomme aulTi le
releveur. I/oyet.
OM op r, AT E ,
&
RELEVEUR.
L'aHcre
ang,daire
ou maxillaire inférieure répond
ii
I'angle
de
la Illichoire inférieure.
V oyez:.
M
A XI L–
LA! RE,
&
M
A
e
H
o
I R E •
eL )
*
A !'l"
G
U S,
e
Glog. modo
)
p.rovince de l' Eeoífe
feptenttl onale . Forfar en en lá capltale .
*
:,\NGUSTI C LAVE,
r.
m.
(Hift.
anc.)
c'étOlt une partie ajoiltée :\ la runique des che..aliers
ROl~ains;
la
plupart des amiquaires difent qu'ellc con–
fInol! en une piece de pourpre qu'oll in[éroit dans la
lunique, qu'elle avoit la figure de la tete d'Ull clou;
&
q.uequalld eette pieee étoit petite, on l'appelloit
an–
guftrclave:
mais Rubennius prétend avee taifon, con–
tre
enx tous, que
l'n"gujficl"ve
n'éroir pas rondc eom–
me la tete d'un clou, mais qu'il imitoit le clou me–
l!le;
&
que c'étoir une bande de pourpre oblongue,
tllrue dans la toge
&
d'autres ve remens;
&
il
ne man–
que pas d'autorités fur lefquellcs
il
appuye fon femi–
mem .. Les fena!eurs
&
les plus qualifiés d'entre les
chev~J¡ers.,
portolellt le
laúe/ave ;
eeux qui éroient d'un
étar .1I1fétleur ou de moindre nailf.'lnee, prenoient
l'tm–
Kujfre/flve
~
on les .appelloit
angujficl"vii;
le pere de
~ué tone
fut
an$lt/f:clatle .
Cet hiflorien le dit lui-meme
a la fin de la
VIC
d Othon .
170)'.
Anti'{. expl. tomo
[Il.
*
A N H A L T \ (
Glog. mod.)
principauré d'AlIe–
magne, dans le cerclc de haure-Saxe , bornée un fud
par le comré de Mansfeld,
iI
l'oecídenr par la prinei–
pauté d'Halbernad,
i
l'orient par le dnché de Saxe,
&
au feptenrrion par le duché de Magdebourg .
A N H E L E R,
V.
nellt. D ans les
VerrerieJ,
c'en
entretenir le feu dans une thaleur eonvenable: mais
ql1and la journée en finie, 0.0 que
l e~
p<;!ts follt vui–
des on
n'anhele
plus; on lallfe mourtr le feu,
&
les
ma;ehandifes fe refroidiffent peu.a.peu.
ANI
ANHER L\GE
01<
ANERAGE, f. m.
tfrm.
d. riviare
uli!é dans la .Bourgogne, pour lignifier
l.
pour boirc,
ou les arrhes que l'on donne aux ouvriers
que l'on employe
ii
la conduite des rrairrs. Cela arrive
quelquefois ponr les vins.
*.
A N H I M A,
e
Hijf. noto
)
oifeau aquátique
&
de
prole, o." le' rrouve au Brefil: il en plus grand que le
cygne ;
11
a
la t!!re de la grolfeur de celle du coq, le
bec noir
&
rccourbé vers le boue; les yeux de couleur
d'or , avee un eercle noir, la prunelle noire ' fur le
haut de la tete une eorne de la grolfeur
d'un~
grolre
corde a vioIon, longue de deul! doigts, recourbée par
le bout, ronde , bl anehe comme l'os
&
entourée de
petites plumes eourres , noires
&
blanches; le cou long
de fept doigts ; le eorps d'un pié
&
demi; les ailes
grandes
&
ae différc!1tes couleurs; la queue longue de
dix doigts,
&
large eomme eelle de I'oie; les piés
iI
quatre doigts armés d'ongles; la voix forte,
&
criant
vihr" vihr,
.
11
n'ca jamais feul , la femelle l'accom–
pagnc
to~jours;
&
quand l'un des deux meurt, l'autre
le fuit de pres. C'e!i la femelle qu'on vient de déeri–
re; le male en une fois aulTi gros
¡
iI
fait fon nid avec
de la boue, en forme de four, dans les trones des ar–
bres
&
aterre.
On "ttribue a fa come plufieurs propriétés médid–
nales: on dir qu'infufée pendanr une nuir dans du vin ,
ce vin fera bon pour les venihs, les fuffoearions de ma–
triee,
&
provoquera I'aecouchement. .L emcry,
T raitl
del drogucJ .
A
N
H O L T,
( Glog. mod.)
perite ville des Pro–
vinces-Unies, dans le comré" de Zutphen, pres de I'é–
vcéhé de Munaer
&
du duché de Cleves , fur l'an–
d en Ylrel.
*
A NI,
e
G/og . modo
)
ville d'Arménie, dans le
einquieme climat .
L ong.
79.
I"t. fe{Jt .
41.
*
AN 1AN E,
01<
SA I NT-BENO 1ST D 'A–
N 1A N E,
(Glog. modo
)
petite ville de France dans
le bas-L anguedoc, diocefe dc Montpellier, au:;: piés
des montagnes, pr!:s de ['Arre .
L ong .
>.1.
2.2..
lat .
43· 4f·
A NIEN,
ore
ANIAN·FU,
(G/og. mod. )
ville
de la Chinc, dans la province de Chuquami .
*
ANIGRIDES,
e
Myth. )
nymphes qui hlbi–
toienr les bords du fteuve
Anigrm
au Péloponefe .
Quand on avoir des taches
a
la peau, on entroit dans
la grore des
Anigride! ,
on les iovoquoit ; on fai[oit
quelques faerifiees; on frotoit la partie malade; on pa[–
foil
l'AnigruJ
a
la nage;
&
1'0n guérilroit ou l'on ne
guériíToit pas, [ahs que les
Anigr;aeJ
en fufrem moins
révérées, ni la grote moins fréquenrée .
*
A NI G R
U
S,
011
AN lG RE,(
Glog . & Myth.)
fleuve d'E lidc, dans le Péloponefe, ou les Cemaures,
blelrés par Hercule, allerent laver leurs ble(fures, ee
<lui rendir fes eaux ameres
&
defagréablcs, de douees
qu'elles étoient auparavant.
*
AN IM'ACHA
O"
ANIMACA, (
GI.g.
mod.)
riviere de l'Inde, au royaume de Malabar, qui
a fa [ouree dans eelui de Calicm,
&
fe déeharge dans
1'0céan, au}; environs de Cranganor .
A NIMAD VE RSION ,
r.
f. (
Litt / ratuY< )
fignifie quelquefois
corre/lion
,
quelquefois des
remar–
'1ne!
ou des
obftrvationJ
faites fur un livre,
&<.
&
'luelquefois une férieufe cODlidération ou r¿ftexion [uc
quelque fujer que ce foir, par forme de critique.
Ce mot efl: formé du L atin
animadv ertere
,
remar–
quer, compofé
d'"njmllJ,
I'entendement,
&
adverto ,
je roume
:l.
ou vers ; parce qu'un ob[ervateur ou erir!–
que efl: cenfé avoir appliqué partieulicremcm fes médl–
tations,
&
pOUl" ainfi dire, les yeux de fon eCprit , fur
les matiercs qu'il examille. Au refl:e ee [erme efl: plus
Larin que
Frm~c;:ois ,
&
pnrement eOllfacré
ii
la Liué–
rature ou PhiloloRie. Nous avons beaucoup d'lluvra–
ges fous le tirre d
animadverfioneJ:
mai~
on
les
appel–
le en Franc;:ois ,
obfervationJ
,
remar'{r..J, rlfoexronI ,
&c.
A
N I M A D V'E R S
ION,
f.
f.
en jfyle d. P "Ioi! ,
lignifie
réprimande
ou
corrcOion.
e
fí)
• AN 1M
AL,
r.
m.
(Ordre ."cyclopldir¡ue
.
En–
t'endement. R aiJon. PhilofOphie or, f ciC>l&e. Science d•
la
nat"re . Zoologie . Animal.)
Qu'en-ce que
l'animal?
VoilJ 1me d. ceJ '{,'eftions dOllt on
eft
d'a"tane plu!
embarra./J/,
'11t'on
a flr'J de phi/of ophi.
&
pluJ d.
&Ol1noiffa1JCe
de "hipo/re tJaturelle
.
Si
ron
farcourt
tOltteJ leJ . pr.prilels <onnueJ de
/'animal,
on n
e7I
trolJ–
'Vera artctlne 'fui ne manque
ti
quelt¡ue
;ere
atl~ue/
011
cft forcé de aOn/ler le ;rOm
d'animal,
oú r¡ui n appar-
t,e1<-