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394- .

ANG

11.

N G LE R,

v.

11.

en tume d'orfevre en tltb"tier.;

c'dl former exaaemellt les moulures dan les plus pe–

tits angles du contour,

Q

l'aide du maneau

&

d'uo ci–

telet gravé en creux de la m':me maniere que la mou–

lure en relief, ou gravé en relief de la meme mauiere

que la moulure cn creux .

V .

C ISELET

&

MOULURE.

• A

N

G L E S E Y,

(GJog. mod.)

Ile de la grande.

,Bretagnc, annexe de

1:1.

province de Galles, <fan, la

l11er d'Jrlande, preCque vis-a-vis Dublín.

Long.

12

·r3.

IRt .

n-si

A N G E T,

r.

m.

terme

ti.'

Architealt,, ;

c'e(l u–

ne

petite cav iré fouilléé ell angle droit , comme fout

cel1es qui Céparcllt les boffages ou pierres de refend: on

dit

refend &o/(pl e" anglel

.

( P)

• A N G L

E

TE R

RE ,

royaume d'Europe, bornt'

:IU

nord p:\r

l'Ecoff~,

dont il e(l féparé par les rivie–

res de Solvay

&

de Tuwed, environnt' de tous les

autres c6tés par

la

mer. Ses rivieres principales COn! la

T amiCe, le H\Jmberg, la Trente, l'Oufe, le M ed–

way,

&

la Saverne . El1e fe diviCe en cinquame-deux

provinccs: Pcmbrock , Carmarden, Glamorgan, Brek–

no)¡:, Eadnor, Cardigan , Montgomery, Merioneth,

Carnarvall, D anbigh, flint, Ile d'Anglefey, N urfolck ,

SuffOlck, Cambridge, Harfon , M idlefex, Effex, Che–

ner, Darby, Srafford, W arwick, Shrop , Worce(ler,

H aeford , Monrmouth, Gloce(lcr, Oxford, BucKin–

gham, Bedford,

Humin~ton,

N orthampton, Rutland,

L eiceiler, Nottingham, L incoln, Kem, Suffex, Sur–

rey, Southampton, Barck, Wilt, D orCet, SommerCet,

D von, Cornouailles, N orthu mberland, Cumberland,

W

dlmorland , D urham, Yorck, Lanca(lre, I'lle de

Ma . L ondres e(l la capitale.

Long.

12-19.

lat.

f O-S6.

II ne manque a /'

Angleterre

que l'olive

&

le raifin:

elle a des grains, <jes pftmra¡¡es, des fmirs, des mé–

tallX,

des minéraui, des be(lIaux, de tres-belles laines ,

des 1I}:ln"faétures au-dedans,

de~

colonies au-dehors, des

p~m

commodes Cur fe, c6res, de riches comptoirs au

10m .

Elle n'a commencé a joüir pkinement de rous

ces avalltages que COIIS le regne d'EliCabeth, filie de

H onri

V

Ilt.

Ses principales mlfchandifes , y compris

ce/les de I'Ecoírc

&

de l'Irlande, Com les laines

&

"é–

taio; les autres Com la

coup~rofe,

le fcr, le plomb,

le charbon, /'al un, le vitriol , les chairs falées, les cuirs

verd , I'aquifou, I'amydon, les ardoifes, les breufs,

les vache , les ou vrages en laine

&

[oie; les verres ,

des chapeaux, des dentelles, des chevauI, de I'ivoire,

de la quincaillerie; des ouvrages en acier, fer

&

cui–

vre; de la litharge, de la calamine,

&,.

voiU ce qui

e(l de

Con

cru. Mais que nc lui viem-il pas de Ces

coloni...

&

des magalins qu'elle a dans prefque toutes

les contrées du nord? O, verra ailleuts ce qu'elle tire

des lndes orientales. Elle commerce fur la Méditerra–

née , aux E chelles du leval1t ,

&

prefque parto

U!

elle

a

des compagnies de commerce . E lle abonde en vaiC–

feauI,

&

pref

'l.ue

tous COnt Cans ceíre occupés: qu'on

juge clonc de la richeffe des retours.

• A

N G

L

E

TER R E (L

A N

o U

V

E

L

LE ) ,

provin–

ce de l' Amérique feptentrionale, pres du Canada

&

de

la mer Septel1trion,¡le .

Lat.

41-4S.

] ean

Var.un

, Florenrin, la découvrit, en prit pof–

feflion pour Fran¡yois l . en 15"24,

&

les Anglois y por–

terem .des habitans en 1607

&

-1608.

Cene premiere

tel1tativ e ne réufli t pas;

&

ce ne fut qu'en 1721 que

cette contrée fut appellée

la "o/(vell. Angleterre, N ew–

England :

il en vlent des fourrures, canors

&

orignaux,

des matUtes ,

d~.f,omens,

des farines, do. biCCUlt, des

grains, de, légnmes , des viandes Calées, du poiffon,

de la mome verte

&

feche, du maquereau falé, du

l=hanvre, du lin, de la poi

x ,

du gaudron,

&

meme de

I'ambre. Ce [om les Sauvages <jui fourniffent les pelle–

teries ; on leur donne e!l échange du plomb, de la pou–

dre,

&

des armes ii feu .

A N G

L 1

C

1

S ME, f. m.

(GrRmm .

)idioti[me An–

glois, c'e(l· a-dire fa'Yon de parler propre

a

la laogue

Angloife: par exemple, fi I'on difoit en Fran¡yois

fouet–

ter 1a"I de

~onneI

mrpllrI,

whip into good manners,

au !Ieu de

dlfe,

fo uett.:r afln de re"dre meilleur

ce

feroit un

anglicifme,

c'el't-ii-dire que la

phr~fe

feroit

exprimée Cuivant le tour, le liénie

&

I' ufage de la lan–

gue Angloife. Ce qu'on dit Ici de

I'angltcifme,

[e dit

aufli de route aurre langue; car on dit un

galli.;fme

un

latini(me,

un

hell¿n;fme,

pour dire une phrafe

ex~

primée' Cuivam le tour Fran.;ois , Latin

&

Grec. On

dit aufli un

arabifme,

c'e(l-a-dire, une fa'Yon de parler

particuliere :\ l' Arabe.

(E)

A N G LO

¡

R,

C.

m. outil dom les faa eurs de ch–

'\Iecins

&

autres

[1;

fervent pour prendre routes Cortes

ANG

d'angles,

&

les rapporter Cur les piecés

bois lIu'ils

rravai.Jlent .

11

e(l 'compofé d'une regle de bois

A B,

(ftg ·

21.

PI. Xl.

de

1;'

Lutherie .

)

au milieu

D

de 1'1-

quelle e(l articulée

¡¡

charniere uoe autre regle

De,

au moyen d'une rivure

¡¡

deux

t~tes

D

noyée dalls l't–

paiíreur du bois.

Quelquefois la piece

De

eft double en Corte que

la regle

A B

'pent emrer dedans

comm~

la lame d'un

conteau dahs ron manche: tel e(l celui que la

ftg.

21 ,

repréfeme .

• A N G L O

1S,

(L')

l erme de Fleuriftc,

Darciffe

a godet jaune,

&

égal partout, avec lalleur plus gran–

de que cel'le du narciíre de NarboDlle, quoique petite.

Voyez

N

A R

e

I

s

S E •

• A

N

G

L O N

1'i..,

(Glog . anc.

)

ville ancieone

d' /talie

d~ns

la Lucanie: il n'eo re(le plus qu'uoe égli–

fe

&

un chateau fitués dans la Bafilicate, au royaume

de N aples_

• ANGLO-SAXONS,

1:

m. pI.

(HijI. anc_

&

Glog.

)

peuples d' AlIemagne qui vinrel'lt s'établir

dans 1'lle Britannique: les naturels s'appelloient

BreeonI ,

Apres la conquere, le peuple

m~langé

prit le 110m d'

An–

gloÍ! .

• A N G L

U

RE, (

Gl0{í- mod.)

petite ville de

France en C ham'pagne, Cur

1

Aube .

• A N G O

BE R

T,

C.

m.

(].rdin . )

[orte de poi–

rier

&

de poire qui a la chair douce

&

ferme, qui e(l

groffe

&

bonne

a

cuire,

&

qui dure fon avam dans–

I'hyver: elle e(l longue

&

colorée d'un cÓté , affe1.

femblable au beurré. Le bois de l'

angobert

tire beau–

coup aufli Cm le bois de l'arbre qui porte le beurré.

• A

N

GOL

A .

(Glog . modo

)

royaume d' Afrique

dans le Congo; entre les rivieres de Dande

&

de Coan-

1.a. Sa cllte fournit aux Européens les meiUeurs N e–

gres: les Portogais Com puiffans dans le cominent;

&

lis en tirem un fi grand nombre d'habitans, qu'oo efl:

élOnné qu'ils n'ayem pas dépeuplé le pays. lis donnent

eo échange poor les negres des draps, des plumes, des

troffes, des roiles, des dentelles, des vins, des eaux–

de-vie, des épiccries, des quincailleries, du Cucre, des

hame~ons,

des épingles, des aiguilles,

&

&.

Les POrlU–

gais om

a

Benguela une habitation fi mal-Caine, qu'ils

y

releguent leurs criminels .

V oytZ

B

I!

N G U

I!

LA .

• A

N GOL A M,

(HijI. nato bot. )

arbre qui s'é–

leve

a

cen! piés de haut, qui en prend douze de gro[–

feur, qui Ilalt parmi les rochers, les Cables,

&

dans

les montagnes de Mangotti,

&

autres contrées du

Ma–

labar; qui e(l toujours verd, qui a le fruit Cemblable

iI

la ceriCe,

&

qui dure long-tems_

C'efl: che1. les peuples de Malabar . le fymbole de la

royauté;

&

cette prérogative lui vient de la diCpofitioD

de fes l1eurs qui formem des diadernes

Cur

[es branches _

On dit que le Cuc de Ca racine tiré par expreflion, toe

les

vers,

purge les humeurs phlegmatiques

&

bilieuCes,

&

vuide I'eau des hydropiques . On préteod que [a ra–

cine réduite en poudre, e(l bonne contre la morCure

des ferpeos

&

des aurres animauI venimeux,

Hift. plant,

Ray .

A N GOl

S S

E,

r.

f.

(Med".

)

Centiment de [uffo–

cation, de palpitation

&

de trifteffe ; accident d'un tres–

mauvais préfage, lorfqu'il arrive au commencement des

frevres aigues.

(N)

• A

N G O

T,

(Glog. mod.)

royaume ou province

d'Afrique dans l'AbyfliDie .

• A N G O

U

L E M

E,

(Gl.g. mod.)

ville de Fran–

ce, capitale de l'A ngoumois , Cur le Commet d'une mon–

ta&ne,.au pié de la9ue!le coule la Charanre .

L ong .

17

d

4 8 ' 47·

lat.

4S

d

39 3·

• A

N

G O U

M O

1 S,

(r!)

provlnce de France

bornée au nord par le Poitou, a I'oríen! par le

Lim~u­

fin

&

la Marche, au midi par le Périgord

&

la Salll–

tonge ,

&

a I'occident par la Saimonge.,

L'AngoumoiJ

&

le L imoufio De forment qu'une

~e­

me généralité:

l'AngoumoÍI

donne des blés, des vms

&

des [rults; le Limoufin au contraire e(l froid

&.llé–

rile, fans blé ni vin: le Ceigle, l'orge

&

les chiltaignes,

[oot la nourriture

&

le pain. On falt dans I'une

&

l'au–

tre contr':e beaucoup de papier: on fait

a

J"imoges des

reveches; a Angouleme, des Cerges

&

des éramines;

a

S. Jean d'Angely, des étamines

&

des draps; des

dr~ps

&

des Cerges ii Nerac; des Cerges

a

la Rochefoucault;

des draps

iI

la Santereune;

Cognac, des étamines

&

des eaux-de-vie; de gros draps

a

S . Léonard ;

ii

Brive

&

a

Tulle, des reveches . Le fafran de

l'Ango~moÍI

ne vaut pas celui du Gfttinois: il s'en débite ce–

pendanr beaucoup aux peuples du nord. Les Limoufins,

contraints par 1,. (lérihté de leur pays de fe r¿pandre

dans