1000000032

ANG

dans les autrcs pro\'inces,

ttavaillent pendant les bcl–

les r.,ilons,

reportent enfuite pendant l'hyver dans le

[ein de leur famille ce qu'i1s ont gagné.

A N G O U

RED E

L 1N ,

V.y.t:.

U S CUT E .

ANGOURY

0:1

ANGORA,

(Glog.

"71e .

mod.)

ville d'AGe dans la

Natolie~ ~ppellée

autre–

fbis

Ancyr•. Long.

fO. 2f.

lat .

39.

30. :'cs chevres don–

nene un poit tres-fin, dont on fait de beaux camelots .

Ce poil pa!Je a Smyrne, ou les Anglois, les Hollan–

dois

les

Fran~ois

s'en pourvoyem.

Ces chevres [om peu différelltes des chc,'res ordinai–

res: mais leur poíl ea blanc, roufshre,

fin,

luflré,

long de plus de dix pouces. Le commerce cn efi

tres-conGdérable.

• A N G R A,

(Glog. mod.)

ville maritime, capita–

de l'ile de Tcrcere

des autres

A~ores,

dans l'A–

mérique Ceptenttionale.

L ong.

35"6.

11ft.

39. .

ANGRIV ARIENS,

m. pI.

(Glog.

Hifl.

anc.)

anciens peuples de Germanie, de la nation des

Htevolls,

voirins des Chamaves. L es uns les placent

dans

pays 011. [om aujourd'hui les évechés de Mun–

(ler, de Paderborn

d'Ofnabruck ; d'autres dans la

Weaphalie, ou dans un ' coin de l'Over-ylfel, ou dans

les comtés de Bentheim

de Tecklembourg; ou [ur

les bords de la Sala, aujourd'hui

I'Yt[el.

On dit qu'its

[e melerent avec les Francs.

A N GRO [ S,

m. c'efi le nom qu'on donne dans

plufieurs boutiques d'ouvriers,

meme fabriques 011

J'on ufe de marceaux, commc dans celles d'ardoiCe,

aux ptlits coins qui Cervent a ferrer

& ii

affermir le

manche d'un marceau avec le martean

m~me,

qu'on

¡nCere pour cet effer, ou dans le bour du manche me–

me, ou entre le manche

les parois de I'reil du mar–

teau, tane en-dclfus qu'en-delfous.

A N

G S A

N A,

( Hijf.

nat, bot .)

arbre qui cr07t

~ux

lndes orientales,

qui donne par l'incifion qu'on

fait une Iiqueur qui Ce condenfe en larmes rouges,

enveloppées d'une peau déliée . O n prétend que cette

gomme efi aaringente ,

qu'elle efi tres-bonne pour

les aphthes .

ANG UICHURE, f. f.

( Cha,!!.)

c'efi J'échar–

pe 011 ea attaché le cor on la trompe de ehalfe.

• A N G U

L L A R A,

(G /og. modo

)

petite vitle

d'ltalie dans le patrimoine de S. Pierre.

A N

L LE,

4ngtlilla, (fiift. IMt.)

poilfoD

fort allongé, en forme de Ccrpene, glilfant, Cans écail–

les, reveta d'une pean done on le dépollille aiCément;

les oü(cs des

anguílleJ

rone petites,

recouverces d'u–

ne peau; c'efl pourquoi elles s'€touffem dans les eaux

troubles ,

elles peuvene vivre alfe? long-tems hors

de I'eau; elles Ce meuvenr en contournane leur corps;

car elles om Ceulcmenc au lien de nageoires une Corte

de rcbord ou de pli dans la peau, qui commence au

m itieu du dos par-deerds,

par-deerous :\ l'onverture

par 011 [orcene les excrémens ,

qui Ce continuc de

part

d'autre jufqu'a I'exttémit€ du corps. On

a cru

que les

anguilles

naieroiem de la pourriture: ce qui

dOllné tieu a cette erreur, c'ea que le conduit de la

matrice dans les femelles,

de la Cemence dans les

m~lcs,

Cone peu apparens

couverts de grailfe, de

mémc que les reufs; on nc les

apper~oir

pas aiCémem .

( 1)

Rondelet avoue qu'il en a vu frayer, quoiqll'il foi! en–

core prévenu pour l'ancien

préjll~t

par rapporc

cer–

taines

anguille!

Ces poilfons Vlvene dans l'eau dou–

claire; l'eau trouble leur efl: nuirible,

me–

me morcelle; aiali il faue que l'ean des étangs OU

I'on veut avoir des

a"guilleJ

foit pure '. Ce poillOn vit

dans I'ean douce

dans I'eau falée;

f.~ue

choirir le

tems 011. I'eau des rivieres eíl trouble, apres les pluies,

ou la troubler expres, pour pecher

l'anguill•.

Elle ne

s'éleve pas all-delfus de I'eau comme les

~utres

poiC–

fons . II

en a dans le Gangc qui one 30 piés de lon–

gucur. La chair de l'

ang,,¡II.

ea viCqueuCe

fort nour–

rimlOte : celles de la mer [ont les meilleures. On [ale

la ehair de ce poilfon ponr la conCerver, lorfqu'on en

prcnd beaucoup

la fois, ou pour corriger par le [el

la mauvaiCe qualité qui lui viene de Ca viCco(jté. Otl

donne en Languedoc le nom de

margaignon

I'''''guil–

male; elle a la tére

plu~

eource, plus groífe

plus

large que la femelle, qne I'on appelle

a"guill, fine –

Roudelet .

Voy.t:.

P OI 8

N -

(l)

Tom. l.

( !)

O~&.eur

YAI,y"it,i

dans

(el

ouvrage.s T. I

arres

avoir

rc!fu-

tél!

l'op,lnton d'Ariftere. de

l'line.

de Lcvennoech

Be.

d'auue.s qni

out éc:1t de

);¡

générarion dCJ :lDguilles. il nons fair voie. que

cer :tRlma! el\

réeUerocot

ovipare.

Redi. Sevcrini.

Paulini

I!tc!

du ",eme (cntimcat¡ mais perro. ne d'cntce eux

I\'¡voit

p:1s

(1\..

ANG

395

L'anguille

p~che

nu~ hame~ons

dormam,

I'épinette, ou a la foüine, ou

la nalfe:

¡¡

I'ha–

nrefo" dorma/u,

en atrachane de deux pié; en deux pits

de dillancc, des ficelle¡ [ur une corde fixée par un bout

un pieu au bord d'une rivicre: ces ncelles doivent

erre

~rmées

p,tr

le bout d'un

hame~on

long d'un pou–

ce,

I'hnmc,on amorcé Coit avec des achées, foit a–

vec des chntouilles , on autremem.

PI. de P ich. fig.

la corde ,

CD, CD, CD,

Cone les ficelles;

elles om

llt1

pié

demi ou deux piés de long: atta–

che'¿ un plomb

ií

I'aulre bout de la corde,

lance"!;

dans la riviere ce plomb, le plus loin que vous pour–

rez. Choiliere'¿ pour cette

p~che

un endroit ou il n'y

ait poine d'hcrbes , ni antre choCe

quoi votre ligne

dormante puilfe s'embarralfer.

é;i",ee.,

en fubaituane des épines

ií

ces hame–

,ons: ces épines fone liées par le milieu avec la ficel–

le,

amorcées comme les

hame~ons.

fOliiue ,

pourvoyant d'un inllrumene fait

comme on voit

fig.

2. il

emmanché par une dOllil–

dans une perche forte

legere

11 B,

longue de

15"

piés. Le reae de I'inarumene eíl en tridem,

done chaque denr

C D, C F, C G,

a environ neuf" pou–

ces de longueur. Les deux denes de cóté

C D

C G,

fom recourbées; celle du mil ieu ea poinrur; toures trois

fom dentées ,

tenues fi Cerrées par un lien de fer

H 1,

que

l'anguille

la plns pelite ne puilfe paerer enrr'elJes.

Oll tient cet inílrument,

on le fiGhe forcement dans

les endroirs 011. l'on croit qu'il y a des

anguilles:

s'il

s'en

rencontre fous le coup,

ne leur

pas poffible

de s'échapper ; elles reflene· dans la foüine.

la na./Je,

en fair.,ne

une des vannes d'un moulin

eau un trou,

appliquant bien exaaemene le filet

appellé

na.!!e. Voyet:.

A S S

E .

N G U I

L L E

S A B

LE,

anguilla d. arena,

poiC–

ron de l'Océan Ceptenerional qui elt fort fréquem fur les

cÓtes d' Angleterre, ou il

connu Cous le nom de

{a"di/z;

011 I'appelle

angflille de Jable,

parce qu'i1 cfi

fort allongé,

qu'il Ce cache

COU~

le Cable.

a la te–

te mince

ronde, les machoires allongées

pointues,

la bouche petite;

n'ea pas plus gros que le pouce,

n'a que la longueur d'un palme; fon dos

bleu,

le ventre de couleur argentine;

a une nageoire Cur

le milieu du dos,

une autre aupres de la queue, deux

de chaque cÓtt fous

venere ,

une autre au-dela de

I'anus. Aldrovandc,

de pifcibl<J, lib.

Xl.

cap.

xljx.

VOyit:.

POISSON.

(1 )

N G U I

L LE,

f. animalcule que I'on ne décou–

vre qu'a I'aide du microfcope dans certaines liqueurs,

telles que le vinaigre, l'infu/ion de la pouffiere noire du

blé gíité par la nielle,

&c.

dans la colle de farine,

&c.

On a donné

ces animalcules le nom d'

anguill.

par–

ce qu' ils relfemblem a cet animal par la forme de

leur corps qui parolt fort mince

fort allongé . Les

angxilles

de la colle de farine COnt les plus fingulie–

res; on a obfervé qu'elles rone vivipareS.

Sherwood

Needham, de la [ociéré royale de Londres , ont

fait Curtir du corps de ces petires

anguilles

d'amres

an–

sudles

vivantes; la moltiplication d'une Ceule ea allée

JuCqu'ii cent-rix .

N o1tv. obJerv. micro!

par M. Needham,

pago

180.

Voyet:.

MICROSCOPE, MICROSCO–

PIQUE.

(í::¡

N G U I

L LE,

f. C'ea ainli qu'on appelle les bour–

relets ou faux plis qui Ce fone aux draps [ous les piles

des mouJins

foulon, lorfque les fouloos ne Cone pas

aerc"L attentifs

¡¡

les faire frapper comme

faut.

VOY'z

FOULON, FOULER,

f:fJur·tortt f.articl.

DR A–

PE R I E.

ANG U

tLLE,

(/')

GI.g. modo

lIe de l'Amérique,

une des Aneilles Angloifes.

ANGUILLERES, ANGUILLES, AN–

G U I L L

E'E S,

L"m;ercs, Vito"ni..·.s,

Bitonni.ru,

f. pI.

(Marine . )

Ce fone des entailles faites dans

les v3rallgues , done le fond du vailfeau

compofé ;

elles [ervcllt a fuire couler l'eau qui ea dans le vaiC–

[eau depuis la proue juCqu'aux pompes; ce qui forme

une efpece d'égout qu'il fant nettover;

pour le fai–

re, on palfe une corde tout du 101íg, que I'on fait al–

ler

venir pour dtbarraífer

entraluer les ordures qui

s'y amaUent .. ( Z )

A N G U

N A, (

Hift. nato bDt.

)

genre de plante

Mmm2

eDre fait voir

les

ovaires

cer

animal.

Va!ifttitri

(u(dir

rencomra

heareurement une anguille plcine d'Q!uf.s.

pone cendre indubitable

ron (entim enc.

en décrit les

ovaires

firués

da~s

regien

des

reina

pleins

petiu

a:ufs

{emblables

des perles

¡ulfames

avec lenr co.·

duie qui ab

eueie

;lYCC

deux bouches dans la c1oaqae .

(P)