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390

ANG

~roffe

perle;

~joare'L-y

du fucre; dépofez.-y vos 'cardons,

&

faites-Ics bouil lir : cela fair, rirez-Ies; érendez-Ies fur

des ardoifes ; faupoudre2.-les de beaucoup de lucre;

&

f~ires-Ies

fécher

a

rétuve.

A NGEL

1

Q.

u

E,

en grec

ol»"",~,

(Flift.

ane.)

c'é–

loit une danfe fon en

uf.~ge

p'lTmi les anciens Grecs

d~1lS

leurs féres .

Voyez

D A

N S

E. Elle étoit ainri ap–

pellée du gree

.r">",, ,

lIHntiltS

,

meffager , parce que,

fuivant POllux, les danfeurs étoiellt vétus en m effa–

gers.

( G)

A

N

GEL 1

Q

u

E,

terme d, L"theri"

fone de gui–

tarre qui a

10

rouches,

&

17

cordes accordées de rui–

te , fdon I'ordre des

de~rés

diatoniques du e13veein. La

dix-fcpticme corde

di

a I'uniflo n du huitieme pié , ou

du

e-fol-"e

des baffes du clandn ;

&

la chanterelle ou

premiere

di

a

I'uniffon du

mi

du claveein qui précede

la cié de

g -rl-JoI. Voy",

1"

table ¿u rappore

&

Je

I'l tendue des i"j/rllmenJ de 1'o1uji'l'"

.

Cer inflrumcnr

en de la claffe de ecux qu'on appelle

inj/rtlmens"

pin«r,

comme le luth, la guitarre, &,. dom iI dilfere

peu par fa fi gure.

V oy.

G V I T

11.

R RE, &

Plan, he de

Lmherie .

A NGEL 1

Q

U

E S,

f. m · plur.

( Hift.

mod.)

aneien

ordre de ehevaliers inflitués en 11 91 p1r Ifaae Ange

Flavius Comncnc, empcreur de Conflantiuople .

Y oyez

CHEVII.LIER & ORDRE.

On les div ifoit en trois claffes, maii toutes fous la di–

reélion d'un grand-mai tre. L es premiers étoient appel–

Iés

tor'lltaei,

a

eaufe d'un eoll ier qu'ils pon oient; ils é–

toiem au nombre de 5'0: les feeonds s'a ppelloient

Cbam-

1'ions d. Juj/ice ,

&

c'étoient des ecclétiatliques; le re..

1Ie

éteit appellé

C

h<1I••

liers ferva11S. ( G)

ANGELITES,

r.

m. pI.

(Thlol.)

hérétiques

ainft nommés d'un ecrtain lieu d' AJeundrie , qu'on "p–

pelloit

Ag eliuJ

ou

Ang elius ,

oi! ils s'affembloient. lis

fu ivoient les erreurs de Sabellius.

Yoye::.

Nieéphore,

Jiv. XYIII . eh.

xljx.

&

Pratéole, nu mor

Angelius:

mais ces auteurs ne font pas de fort bons garans.

( G)

A N GEL O T,

f.

m .

( Commerce. )

efpeee de mon–

noie qui étoit en uf.1ge en Franee vers I'an

1240,

&

<jui valoit un écu d'or fi n ; il .y en a eu de divcrs poids

&

de diverfes valenrs. Ces pieees de monnoie por–

toient I'image de S. Michel , tenam une épée

3

la main

droite,

a

la gauche I' ¿cunon de France ehargé de trois

tleurs-de-lis ,

&

ayam

a

res piés un ferpent ou dragon.

On en veyoit du tcms de Louis

X l. l1 Y

eu a eu a'au–

tres avee la figure d'un Ange qui ponoit les écus de

France

&

d'Angleterre,

&

qu'on croit avoir été frap–

pes fous le regnc d'H enri V

r.

roi d'Angleterre, lorf–

q ue ce prinec étoir maltre de Paris. Ces demiers

an–

gelotJ

ne valoient que quinze fous : on fent alfez que

ces

pieces de monnoic lireicnt leur nom de l'

Ange ,

dom elles portoient I'empreinte.

( G )

.. L '

A NGEL o T, monnoie d'or d'A ngleterre, efl

fort rare iei; fon poids

etl

de quatre deniers,

&

fon li–

tre de vinBt-tro i carats

&

vingt-einq rrente-dcuxicmcs;

il vaut qUItl1.e livre

cinq

fons trois deniers.

L'm,/{elol,

monnoie d'argent, efl au lilre de dix de–

n iers vltlgt-u n grains ; il vaut qualOrze futls cinq de–

n iers de France.

ANGELOT

DE

BRAV, fub. m.

(OEcon. rufo.)

petit fromage I?ras, dreffé dans des éctilles en creur ou

quarré , qui IUl donnent eette forme.

IJ

s'appeJle

a1J–

g",ot de Bray,

paree qu'il fe fait dans le pays de Bray.

Yoye>:.

F

R

o

M A

C;

E •

A N GEL U

S,

f. m.

( T hl olog.)

priere que réeitent

les Catholiqucs Romains,

&

fur-tout en Frallce, oi!

l'ufage en fut <'tabli par L ouis

Xl.

qui ordonna qu'a

eet effet on fonncroit une eJoche trois fois par jour, le

matin ,

ii

midi,

&

le foir, pour avertir de réeiter cet–

te priere

en

I'honneur de la Saime Vierge.

Elle efl eompofée de trois verfets , d'autant

d'ave

Maria,

&

d'un

. remus.

On l 'appelle

Angellls

,

paree

que le premier verfet eommenee par ces m ots:

Ange–

IfU D omini mmttavit M ari,e,

&c.

(G)

A N G E M M E , f. f. (

trrmc de BlaJon. )

tlear

imaginaire, qui a fix feuilles iemblabl es

ii

eeJl es de

la

quinte·feuille, li ee n'efl qu'elles font orrondies ,

&

non

pas poimues . Piufteurs croyent que ce [om des rofes

d'omemem, faites de rubans, de broderies , ou de per–

les. Ce mor viem de

l'

[talien

ingemmare ,

omer de

pierreries: on dit auffi

tln$.;ne

&

angenin. ( Y)

.. ANGE R130UR<i,

( Glog. mod.)

petite ville

de Pmlle dans le Bartcnland,

,vee

un ch,teau, fur la

riv icrc d'!\ngerap .

.. A NGERMANIE, & ANGERMA N–

L A N D,

(Glog . mod.)

province de Suede,

&

I'une

A NG

de <.'elles qu'on appelle

N odelles,

au midi de [a L apo–

nle .

.. ANGERMANLAND-L AP MARCK,

eomrée

la

plus me!ridiona1c des

di~

partics de la L apo-

nie Suédoife.

.

.. ANGERMANN-FLODT, grande riviere

de Suede, qui a fa fouree dans

In

L aponic , tr.verfe

l'Angermanie,

&

fe jette daos le golfe de BOlhnie. .

*

A N G E

R

M O N D ,

(Glog. mod.)

petite ville

de Brandebourg, fur la Welfe.

lJ

Y

en

a une autre

de meme Dom au duché de C urlande, fur la mer

B~l ­

tique.

.. A N G

E R

O N

A

LE S,

(M)'th .)

fctes inflituécs

en honneur

d'Angerone ,

la déeffe de. la peine

&

du ti–

lenee . Elles fe e¿lebroienr le

2 [

Décembre.

• A N G E

R

O N E,

f.

f.

(M)'tbol.)

divinite! que

les R omoins invoquoiem dans la pcine : ils l'avoient

placée fur I'autel

de

la déelfe du plailir.

.. A

N

G

E R

S,

( Glog. mod.)

ville de Franee, ea–

pitale du duché d'Anjou, un pcu au-deffus de I'cndcoir

ou la L oire

&

la Sane entrent dans

b

Mayenne.

L ong.

1 7 d .

6. 8".

1M.

47

d . 28'. 8".

.. A N G

H 1

E R A ,

( Glog. mod.)

pelite ville d'Ira–

lie dans le duché de Milall, lbr le bord oriental du lae

Majeur .

long.

26. 5'.

lat.

4f·

4'"

.. ANGHIVE,

f.

m .

(Hifl.

'Me.)

arbre de I'¡¡c

de M adagafear, qui produit , dit-on , un fruie rouge,

agréable au goíl t,

&

bon dam la gravclle

ex.

le

ar–

d.ms

d'urine. M auvaife defcription ; ear il feroir

~nC2

extraordinaire qu'il u'y eur dans toute I'lle que

J'angh;–

'IIe

qui portíit un fruit rauge, d'une laveur agréable .

.. A N G 1M

1,

( Glog . mod. )

petite ville

de

la pro–

vinee de C anem, au pays des N egres, proche la Nu–

bie .

ANGINE ,

Y~e>:.

ESQUINANCIE.

A N G

1

O L O G

1

E,

Vo)'e'Z

A

N

GE Lo L OG

1

E .

A N G LE,

f.

m .

(Glum.)

e'efl I'ouverture que for–

mem deu," Iignes ou deux plans, on t" ois plans

qui

fe reneómrent : tel efl

I'angle B A

e,

eab. de Glam .

fig. 9 1.

formé par le lignes

A B, A

C,

qui fe reneon–

trcllt all poiut

A.

Les lignes ,

A B, A

C,

fom appcl –

lées les

jambrJ

ou les

eotés ¿e I'angle;

&

le point

d'interfeélion

A

en efl le fommet .

Voyez

Ó

T

E'S

&

S o

M M

E T . L orfque l'

angle

cfl formé par trois plans,

on le nomllle

a"gle folide .

L es

an"les

fe

marquenr quelquefois par une feule let–

tre, comme

A,

que I'on met au fommet ou point an–

gu laire,

&

qudquefois par trois lemes , dom eelle du

milicu marque la poilne ou fommcr de

I'angle,

com–

me BAC.

L a merure d'un

angle ,

par laquelle on exprime

fa

qualltilé, efl un are tel que

D E,

déerit du fommet

A

entre les eÓtés

A

C

¡

(1

B

,

avec un rayon pris

a

vo–

lollté .

Yo)'ez

A

R C

&

NI E S U

RE.

D'ou il s'en(l,it que les

" ngles

fe ditlinguent par le

rapport de leurs ares :\ la cireonférenee du cercle en–

tier.Yo

)'e>:. CER C LE& IRCO NP¡;;'R·EK CE . Ainfi

I'on dit qu'un

angle

.ell d'aut3nt de degrés qu'en con–

ticm l 'are

D E,

qui le mcfllre.

I/o)'e>:.

Die

G R E' .

Puifque les arcs femb lables

A B , DE, figftre 87.

ont le m eme rappon

i\

leur circonférel1ees rclpeélives,

&

que le eireonféreoees eomiellneut ehaeune le meme

nombre de degrés, il s'enfuit que les arcs

A B, DE,

qui fout les mefures des deux

angles A

C

B, D CE,

co mienoelit un nombre égol de degrés: e'cfl pourquoi

les

angles

eux-memes fom auffi égaux ,

&

eomme

la

quanrité d'un

angle

s'en ime par le rapport de fon erc

:\ la eireonférence , il n'importe avee quel ray¿m cet sre

efl déerit; ear les merures d'

ang leJ

égaux fom toúJours

o u des ares égaux, ou des ares lemblables.

D one la qU3mité d'un

angle

demeure tolljours la me–

me , foit que I'on prolongc les eÓtés, foit qu'on les

raceourciffe. Ainfi dans les figures femblabks, les

an–

g les

homo logues ou correfpondans font égaux .

V.

S

le

M–

IILABL E,F I GVR E,&e.

L'an de prendre la valeur des

Angles

efl une opéra–

tion d'un grand ufage

&

d'une grande élendue daus l'Ar–

penragc, la Navigarion, la Géographic, l' &f1ronomie,

&c. Vo)'e>:.

H

A U

T

E U R,

A

R l' E N T A G E.

Les inflrumens qui fervenr principalemenr 11 cette o–

pératiol1, font les

'iuarts de urde,

les

ehéodolites

ou

p lanchettes rondes ,

les

graphomelres ,

&e.

V.

E

R

e L.E

D'

A R

l'

E . T E VR , P L

A N

e

H

.E

l'

TE, G R

A P H

o

M E–

TRE,&c.

L es a"gles

dom il faut déterminer la mefure ou

la

quamité, iont rur le

pa~ier

ou fur le terreio.

1'.

Quaod

ils [om far le papier, 1I n'y a qu'a appliquer le eenrre

d'un