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ANG
~roffe
perle;
~joare'L-y
du fucre; dépofez.-y vos 'cardons,
&
faites-Ics bouil lir : cela fair, rirez-Ies; érendez-Ies fur
des ardoifes ; faupoudre2.-les de beaucoup de lucre;
&
f~ires-Ies
fécher
a
rétuve.
A NGEL
1
Q.
u
E,
en grec
ol»"",~,
(Flift.
ane.)
c'é–
loit une danfe fon en
uf.~ge
p'lTmi les anciens Grecs
d~1lS
leurs féres .
Voyez
D A
N S
E. Elle étoit ainri ap–
pellée du gree
.r">",, ,
lIHntiltS
,
meffager , parce que,
fuivant POllux, les danfeurs étoiellt vétus en m effa–
gers.
( G)
A
N
GEL 1
Q
u
E,
terme d, L"theri"
fone de gui–
tarre qui a
10
rouches,
&
17
cordes accordées de rui–
te , fdon I'ordre des
de~rés
diatoniques du e13veein. La
dix-fcpticme corde
di
a I'uniflo n du huitieme pié , ou
du
e-fol-"e
des baffes du clandn ;
&
la chanterelle ou
premiere
di
a
I'uniffon du
mi
du claveein qui précede
la cié de
g -rl-JoI. Voy",
1"
table ¿u rappore
&
Je
I'l tendue des i"j/rllmenJ de 1'o1uji'l'"
.
Cer inflrumcnr
en de la claffe de ecux qu'on appelle
inj/rtlmens"
pin«r,
comme le luth, la guitarre, &,. dom iI dilfere
peu par fa fi gure.
V oy.
G V I T
11.
R RE, &
Plan, he de
Lmherie .
A NGEL 1
Q
U
E S,
f. m · plur.
( Hift.
mod.)
aneien
ordre de ehevaliers inflitués en 11 91 p1r Ifaae Ange
Flavius Comncnc, empcreur de Conflantiuople .
Y oyez
CHEVII.LIER & ORDRE.
On les div ifoit en trois claffes, maii toutes fous la di–
reélion d'un grand-mai tre. L es premiers étoient appel–
Iés
tor'lltaei,
a
eaufe d'un eoll ier qu'ils pon oient; ils é–
toiem au nombre de 5'0: les feeonds s'a ppelloient
Cbam-
1'ions d. Juj/ice ,
&
c'étoient des ecclétiatliques; le re..
1Ie
éteit appellé
C
h<1I••
liers ferva11S. ( G)
ANGELITES,
r.
m. pI.
(Thlol.)
hérétiques
ainft nommés d'un ecrtain lieu d' AJeundrie , qu'on "p–
pelloit
Ag eliuJ
ou
Ang elius ,
oi! ils s'affembloient. lis
fu ivoient les erreurs de Sabellius.
Yoye::.
Nieéphore,
Jiv. XYIII . eh.
xljx.
&
Pratéole, nu mor
Angelius:
mais ces auteurs ne font pas de fort bons garans.
( G)
A N GEL O T,
f.
m .
( Commerce. )
efpeee de mon–
noie qui étoit en uf.1ge en Franee vers I'an
1240,
&
<jui valoit un écu d'or fi n ; il .y en a eu de divcrs poids
&
de diverfes valenrs. Ces pieees de monnoie por–
toient I'image de S. Michel , tenam une épée
3
la main
droite,
a
la gauche I' ¿cunon de France ehargé de trois
tleurs-de-lis ,
&
ayam
a
res piés un ferpent ou dragon.
On en veyoit du tcms de Louis
X l. l1 Y
eu a eu a'au–
tres avee la figure d'un Ange qui ponoit les écus de
France
&
d'Angleterre,
&
qu'on croit avoir été frap–
pes fous le regnc d'H enri V
r.
roi d'Angleterre, lorf–
q ue ce prinec étoir maltre de Paris. Ces demiers
an–
gelotJ
ne valoient que quinze fous : on fent alfez que
ces
pieces de monnoic lireicnt leur nom de l'
Ange ,
dom elles portoient I'empreinte.
( G )
.. L '
A NGEL o T, monnoie d'or d'A ngleterre, efl
fort rare iei; fon poids
etl
de quatre deniers,
&
fon li–
tre de vinBt-tro i carats
&
vingt-einq rrente-dcuxicmcs;
il vaut qUItl1.e livre
cinq
fons trois deniers.
L'm,/{elol,
monnoie d'argent, efl au lilre de dix de–
n iers vltlgt-u n grains ; il vaut qualOrze futls cinq de–
n iers de France.
ANGELOT
DE
BRAV, fub. m.
(OEcon. rufo.)
petit fromage I?ras, dreffé dans des éctilles en creur ou
quarré , qui IUl donnent eette forme.
IJ
s'appeJle
a1J–
g",ot de Bray,
paree qu'il fe fait dans le pays de Bray.
Yoye>:.
F
R
o
M A
C;
E •
A N GEL U
S,
f. m.
( T hl olog.)
priere que réeitent
les Catholiqucs Romains,
&
fur-tout en Frallce, oi!
l'ufage en fut <'tabli par L ouis
Xl.
qui ordonna qu'a
eet effet on fonncroit une eJoche trois fois par jour, le
matin ,
ii
midi,
&
le foir, pour avertir de réeiter cet–
te priere
en
I'honneur de la Saime Vierge.
Elle efl eompofée de trois verfets , d'autant
d'ave
Maria,
&
d'un
. remus.
On l 'appelle
Angellls
,
paree
que le premier verfet eommenee par ces m ots:
Ange–
IfU D omini mmttavit M ari,e,
&c.
(G)
A N G E M M E , f. f. (
trrmc de BlaJon. )
tlear
imaginaire, qui a fix feuilles iemblabl es
ii
eeJl es de
la
quinte·feuille, li ee n'efl qu'elles font orrondies ,
&
non
pas poimues . Piufteurs croyent que ce [om des rofes
d'omemem, faites de rubans, de broderies , ou de per–
les. Ce mor viem de
l'
[talien
ingemmare ,
omer de
pierreries: on dit auffi
tln$.;ne
&
angenin. ( Y)
.. ANGE R130UR<i,
( Glog. mod.)
petite ville
de Pmlle dans le Bartcnland,
,vee
un ch,teau, fur la
riv icrc d'!\ngerap .
.. A NGERMANIE, & ANGERMA N–
L A N D,
(Glog . mod.)
province de Suede,
&
I'une
A NG
de <.'elles qu'on appelle
N odelles,
au midi de [a L apo–
nle .
.. ANGERMANLAND-L AP MARCK,
eomrée
la
plus me!ridiona1c des
di~
partics de la L apo-
nie Suédoife.
.
.. ANGERMANN-FLODT, grande riviere
de Suede, qui a fa fouree dans
In
L aponic , tr.verfe
l'Angermanie,
&
fe jette daos le golfe de BOlhnie. .
*
A N G E
R
M O N D ,
(Glog. mod.)
petite ville
de Brandebourg, fur la Welfe.
lJ
Y
en
a une autre
de meme Dom au duché de C urlande, fur la mer
B~l
tique.
.. A N G
E R
O N
A
LE S,
(M)'th .)
fctes inflituécs
en honneur
d'Angerone ,
la déeffe de. la peine
&
du ti–
lenee . Elles fe e¿lebroienr le
2 [
Décembre.
• A N G E
R
O N E,
f.
f.
(M)'tbol.)
divinite! que
les R omoins invoquoiem dans la pcine : ils l'avoient
placée fur I'autel
de
la déelfe du plailir.
.. A
N
G
E R
S,
( Glog. mod.)
ville de Franee, ea–
pitale du duché d'Anjou, un pcu au-deffus de I'cndcoir
ou la L oire
&
la Sane entrent dans
b
Mayenne.
L ong.
1 7 d .
6. 8".
1M.
47
d . 28'. 8".
.. A N G
H 1
E R A ,
( Glog. mod.)
pelite ville d'Ira–
lie dans le duché de Milall, lbr le bord oriental du lae
Majeur .
long.
26. 5'.
lat.
4f·
4'"
.. ANGHIVE,
f.
m .
(Hifl.
'Me.)
arbre de I'¡¡c
de M adagafear, qui produit , dit-on , un fruie rouge,
agréable au goíl t,
&
bon dam la gravclle
ex.
le
ar–
d.msd'urine. M auvaife defcription ; ear il feroir
~nC2
extraordinaire qu'il u'y eur dans toute I'lle que
J'angh;–
'IIe
qui portíit un fruit rauge, d'une laveur agréable .
.. A N G 1M
1,
( Glog . mod. )
petite ville
de
la pro–
vinee de C anem, au pays des N egres, proche la Nu–
bie .
ANGINE ,
Y~e>:.
ESQUINANCIE.
A N G
1
O L O G
1
E,
Vo)'e'Z
A
N
GE Lo L OG
1
E .
A N G LE,
f.
m .
(Glum.)
e'efl I'ouverture que for–
mem deu," Iignes ou deux plans, on t" ois plans
qui
fe reneómrent : tel efl
I'angle B A
e,
eab. de Glam .
fig. 9 1.
formé par le lignes
A B, A
C,
qui fe reneon–
trcllt all poiut
A.
Les lignes ,
A B, A
C,
fom appcl –
lées les
jambrJ
ou les
eotés ¿e I'angle;
&
le point
d'interfeélion
A
en efl le fommet .
Voyez
Ó
T
E'S
&
S o
M M
E T . L orfque l'
angle
cfl formé par trois plans,
on le nomllle
a"gle folide .
L es
an"les
fe
marquenr quelquefois par une feule let–
tre, comme
A,
que I'on met au fommet ou point an–
gu laire,
&
qudquefois par trois lemes , dom eelle du
milicu marque la poilne ou fommcr de
I'angle,
com–
me BAC.
L a merure d'un
angle ,
par laquelle on exprime
fa
qualltilé, efl un are tel que
D E,
déerit du fommet
A
entre les eÓtés
A
C
¡
(1
B
,
avec un rayon pris
a
vo–
lollté .
Yo)'ez
A
R C
&
NI E S U
RE.
D'ou il s'en(l,it que les
" ngles
fe ditlinguent par le
rapport de leurs ares :\ la cireonférenee du cercle en–
tier.Yo)'e>:. CER C LE& IRCO NP¡;;'R·EK CE . Ainfi
I'on dit qu'un
angle
.ell d'aut3nt de degrés qu'en con–
ticm l 'are
D E,
qui le mcfllre.
I/o)'e>:.
Die
G R E' .
Puifque les arcs femb lables
A B , DE, figftre 87.
ont le m eme rappon
i\
leur circonférel1ees rclpeélives,
&
que le eireonféreoees eomiellneut ehaeune le meme
nombre de degrés, il s'enfuit que les arcs
A B, DE,
qui fout les mefures des deux
angles A
C
B, D CE,
co mienoelit un nombre égol de degrés: e'cfl pourquoi
les
angles
eux-memes fom auffi égaux ,
&
eomme
la
quanrité d'un
angle
s'en ime par le rapport de fon erc
:\ la eireonférence , il n'importe avee quel ray¿m cet sre
efl déerit; ear les merures d'
ang leJ
égaux fom toúJours
o u des ares égaux, ou des ares lemblables.
D one la qU3mité d'un
angle
demeure tolljours la me–
me , foit que I'on prolongc les eÓtés, foit qu'on les
raceourciffe. Ainfi dans les figures femblabks, les
an–
g les
homo logues ou correfpondans font égaux .
V.
S
le
M–
IILABL E,F I GVR E,&e.
L'an de prendre la valeur des
Angles
efl une opéra–
tion d'un grand ufage
&
d'une grande élendue daus l'Ar–
penragc, la Navigarion, la Géographic, l' &f1ronomie,
&c. Vo)'e>:.
H
A U
T
E U R,
A
R l' E N T A G E.
Les inflrumens qui fervenr principalemenr 11 cette o–
pératiol1, font les
'iuarts de urde,
les
ehéodolites
ou
p lanchettes rondes ,
les
graphomelres ,
&e.
V.
E
R
e L.E
D'
A R
l'
E . T E VR , P L
A N
e
H
.E
l'
TE, G R
A P H
o
M E–
TRE,&c.
L es a"gles
dom il faut déterminer la mefure ou
la
quamité, iont rur le
pa~ier
ou fur le terreio.
1'.
Quaod
ils [om far le papier, 1I n'y a qu'a appliquer le eenrre
d'un