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ANG

ImDllJils,

qunnd on,en ,6re les

foldat~

des quatre

(111-

1{ltI '

de maniere qu apres cela le baralllon quarré a la

10rU:e d'un oélogone. Cerre diCpofirio11 éroir forr eom–

mune chez les aoeiens; mais elle l1'ell plus d'uCage au–

jourd'hui.

En

Fortification ,

00 appelle

anglc d" centrt dll ba–

jlion,

eelui qui ell formé par deux demi-gorges, ou ,

ce qui ell la

me

me choCe, par le _prolongemenr de deux

courrines dans le ballioo.

Voye>;

B A

S

-r

ION .

. Anglc diminrtt!

,

e'ell

I'angle

tarmé par le cÓré du

polygone

&

la faee du ballíon: tel ell

l'an$.le De H,

PI. l . d.

/'

Art. milit. fig .

1 .

Dans la fortlficarian ré–

guliere eet

angle

ell égal au

fianf{utlnt intlri",,, eFE.

Angle de I'lpaule,

ell

I'angle

formé de la face

&

du t1ane .

Voye..

E

P

A

U

LE,

B

A

S T

IO N, FA CE,

ti

FLANC .

Angle d" fi"'IC,

c'en celui qui en formé de la eour–

tine

&

du flane. Cet

angle

ne doi, jamais

~rre

aigu,

eomme le faifoit Errard, ni droit eomme le penCoienr

la ph1pan des anciens l ngénieurs, mais un peu obrus .

Mallet le fixe

l

100

degrés: e'en a peu.-pres I'ollver–

ture des

angles

du fiane du Mar':chal de Vauban.

170-

ye;:,

B

A S TI

o

N •

A1Igle flant¡uant,

en cdui qui eQ: formé vis-a-vis la

eourtine par le concours des denx tignes de défenCe: !el

en

I'ang/e

e

R H . PI. l . d. I'Art. milit. fig.

I.

On oomme quelquefois cet

angle, ang7e fian'f"ant

extlrie"r;

&

alors on donne le nom de

fianf{ltant in–

tcr;eltr

a

I'angl.

e

FE,

formé de la ligne de défenCe

e

F,

&

de la

courrin~

FE ,

On I'appelle eneore

I'angle de la tenail/e,

parce qu'il

forme le tront que faiCoit autrefois la tenaille.

Voye..

TENAILLE.

.

A ngle fia1Ufllant intlrimr,

c'en celui qui .ef! for–

mé par la cournne

&

la Iigne de défenCe.

V er-dej{lIs.

Angle fian'f"

I

,

e'en l'

a"gle

formé par les deuN faces

dll ballion ,

leCquell~s

formenr par leur concours la poin–

te du banion. Cet

tlngl.

ne doit jamais erre au-dclfous

de

60

degrés.

Voy,..

B A

S T

ION, T E

ti

A I L LE.

Angl, mort,

e'ell un

angl.

rentrant, qui n'en poiot

tlanqué ou défendu.

L'épailfeur du parapet ne permettam poim au foldat

de décou vrir le pié du mur, ou du reveremem ¡lu

r.em–

part,

iI

arrive que lorfque deux eÓrés de I'enceime for–

meut un

angl.

rcntrant, il fe trouve un eCpace vers le

fommet de cct

angle,

qui n'ell abColument vú d'aucun

cndroit de l'enecinre,

&

qui en d'aurant plus grand que

le

rempan ell plus élevé

&

le parapet plus épais. L es

tcnailles fimples

&

doubles qu'on con(lruifoit autrefois

au-del' du foCsé , avoient des

angles

de certe eCpeee .

e'eil ce qui les a fait abandonner. On ne les employe

aUJourd'hui que dans des retranchemens ,' qui ayant peu

d'élévarioll

&

un parapet moillS

ép~is

que eelui des pla–

ces, mettettt le Coldat :. ponée par-la d'en flanquer ou

défendre tomes les parties .

A"g/e rentrant

,

en uo

angl.

dom la poime ou le

fornmet en vers la place

&

les e6rés en-dehors, ou vers

la campagne.

Voye<. angle more.

Angle [ail/ane,

c'en celui dom la pointe ou le fo m–

mer Le préCente

a

la campagne, les c6rés étant IÍr':s du

cÓté de la ville.

Angl. d. la tcnai/le,

c'ert ainfi qu'on appelle quelque–

fois, dans la

Fortífi<ation, I'angle

fianquant .

Voye;:, an–

gle fian'fuant .

e

Q)

A

N

G

LE

en Anatomie, Ce

dit de différentes parties qui

forment nn

angle

folide ou tinéaire . C'eC! dans ce Cens

que I'on di/lingue dans les os pariétaux qui om la figure

d'un quarré, quatre

anglu;

dans I'omoplate qui a

,a

fi–

gure d'un triangle , nois

angl.s.

D ans les yeux, les

bords de la paupiere, ram Cupérieure qu'inférieure, étam

conhdérés cornme deuN lignes qui Ce renconrrem, d'un

cÓté aux parties latérales du ne?,

&

de !'amre du cÓté

opposé, on a' donné

it

ces points de reneontre le nom

d'angl.

ou

canthus. Voy.

PAR I

E'T

A L, O

M

o

P

LA–

TE,

&<.

e l.,)

A'N

G

LE,

en t"me d' Ecr;ttlre,

en le coin imérieur

du

bec

d' une plume.

II Y

en a de deux [orres :

I'angle

du e/Iré des doigts en ordinairemem plus petit que celui

~u

c61é du pouce , parce qu'il oe produit que des par–

tles dé1ieates, des

allíls

&

des

liaifons;

au lieu que

I'angle

du pouce produit des

pl.im

de plufieurs figures.

• A

NG L E S C

o

R R E S P

o

N D A N S D E S

M

o

N–

T

A

G N E S,

e

Hi{i, naetlr.)

obfervíuion fon importante

pour la théorie ele la terre. M . Bourguet avoit obCervé

que les monragnes om des direélions Cuivies

&

<orrefpon–

danta

enrr'elles; enCorte que les

angles [ai/lans

d'une

mo01agn~

Ce trouvent toújours oppofés

aux

ang/es r",-

Tome l .

A NG

393

t"lIm

de la montagne voifine qui en e n fépalée par un

vallon ou par une profondeur. M. de Bulio n donoe une

ralCon palpable de ce fait Lingulier qui fe rrouve par·tout,

&

.q?e I'on peut obferver dans tOUS les pays du monde;

VOlCI

comment il I'explique dans Ic premier volume de

I'H'¡l. nato

ti

parto

avce la

d.{cript. dre <abo

dI,

Roi:

On vOlr, dtt-il , en jena\\[ les yeux fur les ruiffeaux , fur

'Ies rivieres,

&

toutes les eaux eourantes, que les bords

'lui les comiennent formenr toOjours des

angles

alterna–

tlvemem opposés; deCorte qne quand un fieuve fuit un

coude, I'un des bords du fieuve forme d'un cÓté une

svance,ou un

angle

renrrant dans les terres,

&

I'autre

bord forme au cotltraire unc peme ou un

angle

Caillant

hor des tcrres,

&

que dans tOmes les Gnuofités de Icurs

eours ', cene

correfpundan«

des

angles

altcrnativement

opposés Ce trouve tOujours. Elle eff ell efiet fondée fur

les lois du mouvement des eaUN,

&

I'égalité de I'aélion

des fluides;

&

iI

nous feroir facile de démonrrer la cauCe

de cet effet: mais il nous fuffit iei qu'il foit généra l

&

univer(ellement reeonnu,

&

que tOut le monde püiffe s'af–

surer par les yeux, que tomes les fois que le bord d'une

riviere fait une avance dans les terres, qui fe (uppo(e

a

main gauche, I'autre bord fait au comraire une avance

hors des terres

a

main dtoite: des lors les eourans de

la mer qu'ou doit regarder eomme de grands fteuves ou

des eaux courantes, Cujenes aux memes lois que les fleu–

ves de la terre , formerollt de meme dans I'érendue de

leur eours plutieurs finuofités, dom les avances ou les

ong/cs

(erom rentraPos d'un cóté ,

&

(aillans de I'autre

e()té;

&

comme les bords de ces eourans fom les col–

lines

&

les momagnes qui fe trouvent au-delfous ou au–

delTus de la Curface des eaux, i1s auront donné

It

ces

éminenees cette meme forme qu'oo remarque au bord

des fleuves; ainfi on ne doit pas s'étonner que nos col–

lines

&

nos momagnes, qui ont ét!! aurrefois couvenes

d~s

eaux de

11

mer,

&

qui 001 étc! forrnées par le Cé–

dlmem des eaux, ayent pris par le mouvemem des cou–

rans cette figure réguliere,

&

que rous les

anglcs

en foient

alternativement opposés: elles om été les bords des cou–

rans ou des fleuves de la mer; elles om done pris né–

celfairement une figure

&

des direélions femblables

a

eelles des bords des fieuves de la rerre;

&

par consé–

quent tomes les fois que le bord

ii

main gauche aura

formé un

angle rentrant,

le bord a main droire aura for–

mé un

angle [ail/ant,

comme nous l'obCervons dlns

tOutes les collines opposées.

Au relle tous ces courans ont une largeur déterminée,

&

qui ne varie poinr: cetre largeur du eourant dépend

de eelle de l'inrervalle qui ef! entre les deux éminences

qui lui fervem de lit. L es €ouraos eouJent dans la mer

comme les . fieu ves eoulenr fur la terre,

&

ils y pro–

duifem des effets Cemblables: ils formem leur lit,

&

donnent aux éminences entre lefquelles ils cou\em une

fig ure r¿guliere,

&

dont les

angles

fom

<orr.fpondans .

Ce font en un mot ces eourans qui ont creusé nos val–

Ic!cs, figuré nos momagnes,

&

douné a la Curf:lce de

notre terre, lorCqu'elle étoi!. eouvene

de~

eaux de la mer,

la forme qu'elle conCerve anjourd'hui .

Si quelqu'un doutoit de cette

<orre[pondan..

des

an–

gles

des momagnes , j'oCerois , di! M. de Buffa n , en

appeller aux yeux de tous les hommes, Cur-toUt 10rCqu'ils

aurom

In

ce qui viellt d'etre dir . Je demande (eulemcnt

qu'on examine en voyageant la pofirion des collirics op–

posées,

&

les avances qu'elles foo t dan> les vallons , on

fe convainera par fes yeu! que le vallon étoir le lit,

&

les collines les bords des eourans; car les cÓté> oppo–

sés des collines

Ce

correCpOndent exaélemem, comme

les deux bords d'un fleuve. D es que les collines

ii

droi!e

du vallon fom une avance, les coil ines agauche du

vallon fom une gorge . Ces eollines

a

tres-pelI pres out

auffi la meme élévatÍon;

&

il

ell tres-rare de voir une

grande inégalité de hameur dans deul: collines oppo ées

&

Céparé<!S par un vallon .

Hijl. nato p_ 4SI.

ti

4S6.

tome l . Voye..

V A

L

L ON,

R

IVI

E

RE, C O

U

R

A

N

T ,

MER, TERRE,

&c.

(1)

A N G

LE' , adj.

terme de B/aJon

;

il

Ce

dit de la

eroix

&

du (autoir, quand

II

y a des figures longues

a

poimes , qui fom mouvantes de leurs aogles . La eroix

de Malte. des Chevaliers

Fral1~ois

en

anglle

de

quar~e

fleurs·de-lls; eelle de la M aiCon de Lamben en Savole

en

angll.

de rayons ,

&

eeHe des Machiavelli de Flo–

rence en

angUe

de quatre c1ous.

Machiavelfí

a

Florenee, d'argent a la croix . d

'a7.ur

angll.

de

qu~tre

c\ous de meme.

e

V)

• A

N G

L E

N

e

G/og. mod.)

petire contrée du du–

ch~

de S leCwick , 'entre la ville de Slefwiek, celle de

Fleusbourg ,

&

la mer Balrique.

Mmm

A~