392
ANG
L '
a~glc
horJ da centre
H K
L
eA:
celui, dont le fom–
me'
1\..
ll'ell
poin< au centre; mais dont les c6,és
H K
L K,
lont terminés
¡¡
la circonférence . La mefure
d~
cet
angle
en
la moitié des
ar~s
H
L, 1M
fur lef–
quels s'appuient cet
angle
&
fon vertical ou
~ppofé
au
fommer.
L'
angle de eontna
ou
de eoneingmee
efl formé par
l'arc d:un
cer~le
&
par une tangente: tel efl
l'angle
H L M
(
fig.
43. )
l/.
C o NT ACT & C o NT I N–
CE NCE.
Euclide a prouvé que l'
angle
de contaé1:, dans un
cerc1e, eft .plus
p~tit
qu'un
angle
reé1:ilig,ne quelCOnque. :
mais
il
ne s'enCUlt pa pour cela que 1
an~/e
de con·
taé1: n'ait aucune quantité, ainfi que PeletarlUs, Wallis,
&
quelques autres I'om penfé ..
l/oyez. I'Alg . de Wal·
liJ
pago
71.
lOí.
M . IrMc N ewron démontre que
{j
la
~ourbe
A F
(
fig,
97·
n· .
3. )
cfl une parabole cubi–
que, ou l'ordol1née
D F
foit en raifon fous-triplée
de
l'abfcilTe
A
D,
I'angle
de contaé1:
B A
F
formé par la
tangente
A B,
no
lommet de la courbe
&
par la cour–
be me me , elt infiniment plus petit que
I'angle
de con–
taé1:
B A
e,
formé par la tangente
&
la circonférence
du cercle ;
&
que
fi
I'on décrit d'aurres paraboles d'un
p1L1S
haut degr':; qui ayent le meme fommet
&
le me–
m e axe,
&
dol1t les abfciO'es
A D
fom comme les or-
4
données
D F4 , D Fr, D F6,
&c.
I'on aura une fuite
d'
angles
de cunringence qui décroitront
a
I'infin:, dont
chacun efl infiniment plus petit que celui qui le préce–
de immédiatement.
l/oyez.
1
N
F
I,N
1
& C o NT
1
N–
GENCE.
L'angle dHJegment
efl formé par une carde
&
une
tangente au poin< de conraé1: : tel efl l'
angle M L
H ,
( ftg.
43· )
Voyez
S
E G M E N T •
n
elt Mmontré par Eucl ide que
I'ang le
N
L
H
efl
égal
:1
un
angle
que1conque
M aL,
lirué dans le feg–
m ent alterne
¡VI
a L . .
Quant 'aux effets, aux propriétés, aux rapports,
&c.
d'angle,
quj réfultenr de leur combinaifon dans diffé–
rente, fi gures,
'Voyez.
TRI A N
G
LE, Q
u
A R R E',
P
A–
RALLELO G RAMME, FIGURE,
&c.
1
I
Y
a des
angles ·égaux,
des
angleJ JemblableJ. l/oyez
E 'GA L, SEMBLABLE ,
On divife encore les
angla
en
angleJ
¡faiH,
Jph¿ri–
<¡ueJ,
&
Jo lideJ.
Les
anglu plam
font ceux dont nous avons parlé
jufqu''¡ préfem; ou les détinit ordinairemenr par
I'in–
elinaifon de deux
ligne~'
qui fe rencontrent en un point
fur un plan.
V oy.z.
P
L A N.
L'angle (phéritlue
efl formé par
13
reneontre des plans
de deux grands cercles de la fphere.
I/oy.
CE R C LE
&
S I'HEltE,
L a mefure d'un
ansle
fphérique el! l'are d'un grand
cercle de la fphere, mtercepté entre les deux plans,
dOlH la rencomre "forme cet
angle,
&
eoupanr
iI
anglu
droits ces deux mémes plans . Pour les proprjétés des
angles
fphériques,
'Voyez
S
P H
E'R
1
Q
u
E .
L'
tingle Jolide
efl I'inclinaifon mutuelle de plus de
deux plans, ou
d'angleJ
plans, qui fe renconrrent en un
poiar,
&
qui nc fom pas dans un feul
&
meme plau .
Quam , la mefure, aux propriétés ,
&c,
de,
angleJ
fo–
lides ,
'Voyez.
S
o
L I
1)
E .
O" trouve encore chcz. quelques Géometres d'autres
efpeces
d'''''gleJ
moins utités , tels que
I'"ngle cornu,
" ngult<J eorrmtuJ,
qui efl fait par une Iigne droite tan–
gente ou [¿came ,
&
par la circonférence d'un cer–
ele.
L'angle IU"'!naire, angulm "m,maris
,
qui efl formé
par l'imerfeé1:ion de deux
lign~s
courbes; I'une concave,
&
I'autre convexe .
I/oyez.
L
u
N
U
LE,
L'angle péléeoidal, angulJlS pelecoide,
a la forme
d'une
hache. V oyez.
P
E'L E'C
o"i
DE,
Angle,
en Trigonométrie.
Vo;-ez
TRI A
N
GLE &
TRI Go N o ME'T R lE.
(E)
Quant aux
jinuJ,
aux
tangenteJ
&
aux
[ecanteJ
d'
an–
gleJ
,
'Voyez
S
I N U S,
T
A N G E N T E S
&
S
E C A N–
TES.
1I Y
a, en méchanique,
I'anglc de direaion
qui efl
compris enrre les lignes de direétion de
dell~
forces
conlpirantes .
l/oyez
DI R E C
TI
ON.
.
L'angle d'élé'IJation
efl compris entre
la
ligne de dire–
é1:ion d'un projettile,
~
une Iignc 11Orifol1tale' tel el!
I'angle
R
A
B
(Ttlblc de méchaniq. fig .
47. )
'compris
elltr. la ligne de direé1:ion du projeé1:ile
A R
&
la
lí–
gne horiCoutale
A
B .
l/oyez.
E'L E
V
A T IO N
b
P
R 0-
JJ::CTILE.
A ngl"e d.'ineidence , l/oyez.
IN CID E NCE.
A ngleJ de réJlexion
&
de refr{/{lion. l/oye:/:.
R
E'–
t'LEXION
&
REFRACTION .
ANG
Dans l'Optique,
I'angle 'ViJuel
ou
optiq'u
en
form~
par les deu"! rayons tirés des deux extrémités d'un obJet
a~ ce~rre
de la prunelle, eomm.e
I'angle ABe, (tab.
d Opt,'!. fig ·
69·)
compris entre les rayons
A B
,
Be.
l/oyez.
V
I S U
EL.
L'angle d'inter'Valle
ou
de di[lance
de deux lieux en:
I'ang /e
formé par les deux Iignes tirées de ¡'ceil
¡¡'
ces
deux endroits.
En Aftronomie,
angle de commutation . l/oyez
C OM–
MUTATION,
,L 'angle d'élongation
ou
¡'ang/e de la terre. l/oy ez
ELO NGATION.
A~gle
paraJlaaiq"e,
que, I'on appelle aum
paralaxe ,
efl
1
angle
falt au centre d une érolle
S
par del1x lignes
droites tirées, l'une du centre
de
la terre
TB (tab.
Ajlron. fig.
27. )
&
I'autre de fa furface,
E
B .
'
Ou,
~~
qui revient au
m~me,
l'an(le paral/aaiq"e,
efl la dlfiérence des
angles
e
E
A
&
13
T A,
qui déter–
mincnt les diflances de l'éroile
S
au z.énith de deux ob–
fervateurs, dont l'un feroit placé en
E,
&
l'autre au
centre de la terre,
V oyez
PAR A L LA XE.
Les finus des
angler
parallaé1:iques
ALT
&
AST,
( tobo Ajlron. fig.
30, )
aux mcmes , ou
¡¡
d'6galcs di–
llanees dl1
~énith,
font en raifon réciproque des diflan–
ces des éroiles an centre de la terre
T L
&
T
S ;
&
les finus des
angles
paral1aé1:iques
AST, /IMT,
de
deux éroiles
S, M,
oU de la
me
me étoile
a
la méme
d.iflance du centre
T,
&
a
diñerenres diflances du
zé–
nith
Z,
fom enrr'eux, comme
le~
linus des
angla
Z
T S,
Z
T M,
qui marqucnt la diflance de l'éroile au
~énith
.
A ngle de la pofition du Joleil,
efl
l'angle
formé par
l'inrerfeé1:ion du méridien avec un arc d'un a2.imuth, ou
de quelqll'aurre grand cercle qui pa!Te par le foleil. Cct
angle
efl done proprement
I'angle
formé par le méri–
dien
&
par le vertical OU fe trouve le foleil;
&
l'on
voit aisémem que cet
an~/e
change. a chaque inflan¡,
puifque le foleil fe trouve .• chaque inflant dans uu nou–
'veau vertical.
l/oyez
A
Z I M
U
t
H, ME' R ID I E N
&
VERTICAL.
Angle dI< demi-diametre apparent
¿"
Joleil dan/.
fa
moindre diflance de la terre.
C'efl
I'angle
fous
le~
quel nous voyons le demi· diamerre du foleil , lorfque
cet aflre efl le plus pres de nOlls;
&
que par cansé–
quent il nous parolt plus grand .
M .
Bouillaud trouva
par deux obfervations, qu'¡¡ étoit de
16
m in,
4f
fec.
I1 trouva le demi-diametre de la lune de
16
mino
í4
fec
&
dans une éc1ipfe de lune ,
iI
trou~a
le demi–
diametre de l'ombre de la terre de
44
mmutes
9
fe–
condes.
L'angle al< f oleil
efl
I'angle
R
S
P
(tab. d'Ajlron.
fig .
2.6, ) '
fous lequel on verroit du foleil la diflance
d'une planete
P
¡¡
l'éc1iptique
P R ,
Y oyez
1
NC
L 1-
NAIS ON .
. A ngle de l'ejl . l/oJez
N
O N A G E'S 1M E .
.
A ngle d'obliquitl
oe l'éc1iptique.
l/oy ez
O
B L 1
Q
U 1-
TE' & ECLIPTIQUE.
L'angle
de ¡'inc1inaifon de I'axe de la terre
a
I'axe de
I'écliptique, efl de
2.3
d 30' ,
&
demeure inaltérablement
le méme dans tous les points de I'orbite annllel de la
terre, Par le moyen de cene inciinaifon, les h,abitans de
la terre , qUi vivent au-dela du
45"
d
de lamude , re–
s;oivenr plus de chaleur du foleil , dans le cours d'une
année emiere,
&
ceux qui vivent
en-de~a
des
45"d,
en
res;oivent moins, que
¡¡
la terre faifoit eonflammem fes
révolutions dans le 'plan de I'équateur.
Voyez.
C HA–
LE
U R,
&e.
L'angle de longitt<de
efl
l'angle
que fait avee le .mé–
ridien, au pole de l'éc1iptique, le cercle de longttude
d'une éroile.
V oyer.
L o NG I T
U
DE, .
L'angle d'a[cen/ion dro1ee
efl celui que fait avec. le
méridien, au pole du monde, le cerele d'afcenlton
droitc d'une éroile.
V.
l'
arto
A
5
CE N
S
IO N
D
RO l TE.
• L es
angleJ,
en Aflrologie, lignifienr ccrraincs mai–
fons d'une figure eéleltc: oinfi I'horofeope de la prc–
mierc maifon efl appellé
I'angle de I'orimt . l/oyez
MAlsoN, HORO SCOPE,&c.
-
On dit, en navigation,
I'angle de rh"mb
,:ou
I'nng'e
lo:r:odromi'l'<e . 17oyez.
RH UMB & LOXOD ROM IE .
. L'angle de m1traille
ou
d',m mt<r ,
en Archite¿lure,
efl la pointe, le eoin ou l'encoignure ,
011
les deux
c(j–
tés ou faces d'un mur viennent fe rencontrer,
V oy.
M
u-'
R A ILLE,C OIN,&e,
(O)
,
L es
ancles d',,,, batail/on,
en terme de Taé1:ique ,
font les loldats qui terminent les rangs
&
I~s
ti
les.
Vo-
yez
B
A T A l L L ON.
.
On di!
que
les
(Ingles
d'un bataillon font
mou.fTeJ
on
Imouf-