ANE
aement par un elillor de
f.~ng
fort fulide;
&
difséqu811t
avec ancnrion la face extérieure de l'arcere, il a trouvé
a
l'endroir du rrou un ganglion formé par le cailJor,
enfortc que l'arrere, la caprule
&
I'~p
névrofe renoicm
enfemble par une cicatrice COlllmune . D ,m les opéra–
tiolls qu'il a faires, a rrouvé une poche plus ou moins fo–
Jide, [c1on l'ancienneté de la maladie. Cene poche lui
a
paru form¿e extérieurement par l'apollévrofe , enfuite
de plulieurs couches languines , donr les exM!rieures
:1-
,'oient plus de
con~Oance
que les internes. fans doute
paree que I'étofic eh étoit plus frappée
1
foumife depuis
plus de tcms
a
l'aélion impulfive du
1:1I1~,
&
la réli–
llanee des parries circonvoilines . Apres aVOlr évacué tout
ce qui s'eH rrouvé de fluide dans ces forres de poches,
M.
Foubcrt a vu que le tube arrériel étoit dépouill¿ dans
toute l'étendue de la tumeur,
&
qu'il
y
al'oir vers le
milieu un trou rOlld plr lequel le fang étoit forti; ce
qu'il
:1
vérifié, en tachant le tourniquet, pour en laiITer
fonir un jet de fang.
!I
Y
a en viron )
3
ou
14
ans que
M .
F ouberr a com–
muniqué
iI
l'AeaMmie royale de Chirurgie, les faits
qui font le fondement de la doélrinc qu'on vient d'e¡–
p. fcr; tes nouvette oblervations, eonfirmatives des pre–
mieres, lui om fourni une mérhode curative de cette
maladie, qui en relative
¡¡
fes dilfére!ls tems. L orfquc
la
lumeur en petite
&
nonvette, il la gnérit touJours
par la compreffion preCcrite ci-deíTus: mais li la tul11eur
en aneicnne, I'o?émeion cll abfolument néceITaire pour
guérir la maladic. L'op¿ration n'en poinr urgente com–
me
dans
I'amvryfmc fa"x
par inondation . On peur
attcndre fans dan¡;er que l'
muvryfme mJ:iftl
ait acquis
un oertain I'olnme, I'opération cn deviclldm plus
f.~ci
le .' Avant de fe déterminer
¡¡
I'opératioll, il faut
s'a:~
mrcr dll
hICCC$,
Cll comprimanr aíTcz fortcmcllt
la
tu–
mcu!", pour imen:cptcr le cours du [ang dans
1
':Htcre;
car
Ii
la compreffi
11
exaéle Ótoit
3
l'avam-bras le
f.~ng
néce([1ire pour fa Ilourri¡ure, on doit ':tre perruadé que
c'dt le trOu de I'artcre qui a été ouvcrte ,
&
qu'il
ll'y
a point de branchc. cotlatérales capables de dinribuer
les liqueurs nourricicres
l
I'avant-bras
&
a
la main; dans
ce cas,
M.
Fouberr nc filit poinr I'opé:·ation. Si an
conrraire l' a\'ant-bras prend nourriture,
&
que le prín–
cipe vital y hlbliHe malgré la compre¡lion de la rumeur,
on doit f."\irc l'opération, puifqu'on
a
toutc la cerritude
de fueces qu'on peut avoir.
A·
l'~?ard
de l'opération, le malade étant affis Cilr une
chaire d une hauteur convcnable, donnc fon bras que
des
aides doivellt
r
tltcnir: le Chimrgien applique le
tourniquct (
voyez
T o
U R N I
Q.
u
ET ) ;
il ou vre les t':–
gumens. fclon
l'uf.~ge
ordinaire,
&
apres avoir
dé~ou
vett la tumeur, il l' inclfe dans toure Ion étendue, en
pénérrant Jufqu'uu f.1ng tluide, comme s'i1 ouvroit un
abces:
it
óte ce f.1ng
&
les couches
fa'lg~ines
qui t"or–
m em le kiOe, alltant qu'il lui en p.>lllble;
&
ayant dé·
c ouvcrt I'arlcre,
&
apper~Ü
fOil ouverturc,
it
paITc une
lIiguille bicn combe, bict!
~ointue ~. tr~llchant.e,
de
dcHous en-dellus, c'dl-a-dlre que I alglllllt: don pé–
nétrcr fous l'artere par le c6té de ce vuilli.:au qui rc–
garde lc condilc interne de I'humerus,
&
imm¿diatcmem
aeITous I'arrere, en Corre que fa pointe embraITe enfilite
une aITe1. bonne portion du kille
&
des parties qui I'a–
yoilinem, pour rcodre la ligarure plus COlide ..
M .
F.ou–bert
ti
obCervé que, par cette méthodc de falre la llga–
mre on évitoit flIremenr le nerf, qu'on lieroit
~
on
la
f~ifoit
dilféremmcnr. Une feule ligature p.,f¿e lu–
périeuremenr
¡¡
quelques ligncs au trou de I'nncre, lui
2
[ouvem fuffi ; il conCeille néanmoins d'Cll faire une
au-deITous.
Ces deux ligarures arr2tées Celon I'ufage ordinaire, il
remplit la plaie de charpie feche, qu'il Coutient avce des
comprelTes longuettcs
&
un bandage conrclltif, obCervant
de ne pas trop le Cerrcr, de
cratn~e
de porter obllae!e
ii
la dillribution des liqueurs;
& ti
obferve avec [Olll
ce qui [e palre
ii
l'avanr-bras, qui doit etre couverr de
comprcffes ,
&
qu'on doit fomenter avec de I'eau-dc–
vie chaude .
Les
paofemens conliOent
~ renouvetle~ le~ com~ref(es
&
le bandage quarame-hulr hcures apres I opérauon;
on attend la chtltc de la eharpie
&
des ligatures, qui
viennent
ordinair~ment
enCcmble dix
¡¡
doule JQurs apre
I'opération. Dani tout cet i.nrervalle la
matier~
coule
:lifémem
a
Cót¿ de la ChJrple. Lorfque les Itgatures
fom tom ées ,
M.
Foubert rcmplit la plaie d'un bour–
donnet mollet , qui a ¿té roulé dans la colophone en
poudre,
&
il termine ainli la curc en tres-peu oe tem .
Le parallele des dilférenres opinions qu'on a eues fur
la
formarion des
4,uvryfmts,
doivem etre uaturellc-
ANE
ment .une [uite de ce que je 'viens d' écrire
[ur
cette
maladle; ce feroit la matiere de plulieurs rélle¡ion im–
P?rt.amc , qui ne Cont poim de narure
a
entrcr daos un
dléll?nnaire: j'eCperc qu'on me pardonoera d'avoir tran[–
greJl¿ les bornes preCcrites, en faveur de I'utilité qui
peut en revenir.
M:
Foubert
iI
qui j'ai communiqué ce que je viens
d~
dlre fUf
I'a".vryfme cnkifl!,
pour ne lui poim at–
trtbuer des lemimen comraircs
:lUX
liens, m'a fait parr
d'une remarque importame Cur l'opératiCJn de l'
alltvryf–
me falix
par inondation. JI a ob[ervé que les celtulcs
graillcufcs engorgées par le f.1ng épanché , caufoicllt fré–
quemmenr
¡¡
la
partie un gonllcment conlidérable, ae–
compagn¿ d'a=dématic, par la gene que le f.1ng trouve
a
Ion retour en conféquence de la compreffion des
vaiíTeuux qui y fervenr. Cette red¿'matie empeche qU'Oll
ne diningue les tumcurs parriculicres qu'on obferve quel–
quefois daos cetre maladie .
L a
conlillance du lang
épanché, dom on eO obligé de t"éparer les caillots avec
le tranehanr du biftouri,
a
fait voi(
a
M.
Foubcrr,
qu'on pourroir ouvric l'altere dans un autre point que
celui donr la divilion eO la caufe de la maladie
a
la–
quelle on fe propofe de remédier. Dans cette vue, il
a la p!"¿caution de portcr une Conde cannelée dans les
caitlots ,
&
de n'en fou lever qu'une tres-petite [urface ,
afin d'.inciCer flIremellt, en coulant le dos
&
la poinre
du binouri dans la gouttiere de la fonde. 1I obferve
mGme dans ces leél:ions lueceffives de Ics diriger de
haur·cn-bas, de crainte, en opéram dat)s un Ccns comrai–
re, de couper les aiITelle. de quelques ramificarions .
On l1e peut trop inli!ler fur de teltes remarques; ce
fom des confeil précieux, puifqu'ils onr l'oblervatioll
&
I 'e~p¿rience
pour principe; M. Fouben ayanr eu piu–
lieurs occafions de prariqucr cene opération dans l'h6-
pit31 de la Charité , ou il vient d'exercer la Chirurgie
aux yeux de publk pendanr dix ans, tant en qualité de
Chlrurgien en chef, que fubflirut.
(Y)
*
A
N E W
O L O
N
D A
N
E , (
Glog. modo
)
petite
íle de
la
mer des lndes, Cut la có te de celle de Cey–
lan, au midi de cdlc de alpenryn . Mar.
Diél. glo$'
A
N F R
1\
C T
U O
S 1
T E' ,
e
f.
vcnam du latlll
an¡raélltJ,
qui a
la
mcme ligllification, fe dit d'un che–
min inégal, raboteux, torrueux, rempli d'éminence
&
de cavités. (
O)
A
F R A
C
T U
o
S I TE' ,
r.
f.
en Anatomie,
fe dir des
diítercnres cavités ou lillon profonds formés par les
bOurlets du cerveau dans
r.~
Curfaee,
&
qlli reITemblenr
fort
:l
des circonvolurions d'inteOin . L a pie-mere s'in–
linue daus ces
,mfr"é&:Jojitls,
&
en tapiíTe de pan
&
d'amrc le parois.
I/oyez
P I E-M E
RE.
(L )
• 1\
N G
A M
A
LA,
(Glog. mod.)
ville dcs Indes
oriemnles, nu Malabar , t"ur la riviere
d'
Aicota.
A
N G AR,
r.
tn.
terme d'Architeal!re ,
de l'Alle–
mand
hangar,
un appe:1tis; c'en un licu couverr d'Ull
demi-comb!c 'qui en adolT¿ contre nn mur,
&
porté lur
des piliers de bois ou de pierre d'eCpaee en eCpace , pour
ferl"ir de remiCe dans
ltije
balre-cour , de magalin , d'at–
telier d'ouvriers,
&
dc btlcher dans les couvcns ou hó–
pitallx.
Voyez
B
ti
c
11 E R .
( P )
*
A
N G
i\
S
M
A
YO,
(Géog. mod.)
riviere de
1'1\–
mérique méridionale, qui coulc dans le Pompejan , aux
conlills du
P~rou.
•
A
N G E,
r. m.
(Thlol. )
fubOanee fpirituelle, illtel–
ligente, la premiere en digllité entre les créatures.
l/oytZ
ESPRIT,
SUB
TANCE.
Ce mot en formé du grec,
.In'''',
qui lignitie
mef–
rogcr
ou
envoy!
;
&
c'eO direnr les Théologiens, une
dénomiuatioll non dc nature, mais d'office, prile du
minincre qu'exercellt les
anges,
&
qui contifle
a
poner
les ordres de D ieu, ou
a
annOlleer aux hommes le
volontes. C'en l'idée qu'en donne Saint PauI,
Htbr.
chapo
T.
vcrr.
14.
N omre omnes ang_li frmt adminiftra–
tori~
fpirit!!I i.n
r/linifoe~·illi'n
miJli propter e:J 'luí
.hte–
redrlattm cap/enl falutrs?
C'en par la meme ralCon
que ce nom ell quelquefois donllé aux homllles dan.
\' F;criture; 'comme aux prctres dails le prophete
M~ta
ChiC,
ch. xJ.
&
par Saim M auhieu
a
Saint ]e31l-Bapnllc,
chal" xj. ver!
10.
]efus-Chrill lui mcme, Cclon les
Septallte, eO appellé dans lliú'c ,
chap.jx. ver!
6.
I'a~g_ du grand confeil; >lom
( T ertull.
lib. dt car". Chn–
jli, cbap. jv.
)
'lui dlclaye Jon mi"iftere
&
non .pas fll
''''IMt .
Le
mot hébreu employé dalls les
~~mures
,
pOllr exprimer
ange
li"nitic:i la Icttre
un
mtniftre,
1m
dépml
,
&
n'en pa:
c~nC¿'quelll
qu'un nom d'offiee .
Ccpendanr I'llfage
:1
préval.u d'3.tracher
¡¡
CC.
term~
I:idée
d'une llature incorporette, tnte!
It~e~tc. :upé~leurc
3 lame
de I'homme. mais crUe,
&
tnténeur
a
D leu.
T ou-