382
AND
sllachées au
~Ir.centa.
Tournefon,
Inft.
y,i
',,~b.
VO)'.
PLANTE.
el)
• l\.
D R
o s
E N
Olt
A R D R
o
S E N,
(G/og.
m. d.)
petite villc d' Ecolfe , fUf la mer
&
dans la pro–
vince de Cuningham.
ANDROTOM I E,o" bi", ANDRATOM I E,
fub. f. anatomie ou dilleélioh dcs corps humains.
Voy.
DI
S E<: T
I ON. On la déllomme ainfi pour la di·ftin –
gucr de la
2 00tomi.,
qui efl la di(leélion des animaux.
Vo)'''';
Z
o o
T
o
~I
l E.
L '
IInotomi.
efl le genre,
&
comprend loures les fons
de dilfcélions , foit
d'f¡om me~
, de brutes, ou de pIan–
tes.
L'
¡¡,¡drulomie
&
la
7.ootomie
en fontdes efpccc·.
(L)
• A
D U X A R ,
( G/ag. mod.)
ville d'Efpagnc
dans l'AndalouJie-, fm le Guadalquivir.
L ong.
' 4. ' 7·
fato
:;7·
4J.
.
• A
N
DUZ
A
R
D, f. m .
(lIgricrdtltre.)
beche
dom on fe fcn dans le Languedoc pour culriver les ter–
res ou crolt le paflel ,
&
dom les reglemens [ur le com–
merce pennettenr I'ufagc .
• AN
DUZ E,
(G/og. mod.)
ville de Francc,
dans le bas L anguedoc, fur
Gardon.
L ong.
23· 4·
Int.
43· 39·
A
NE
Oll
A S N
E,
f. m.
a/illll1,
( Hift.
nat.)
ani–
mal quadrupede, bien connu par plu/ieurs
déf.~uts
&
par plulieurs bonnes qualités; de forte qu'il n'y
:l
au–
cun animal qni foir plus dédaigné
&
plus employé.
11
eft du genre des folipedes, .c'cfl·,\-dire qu'il
a
la
corne
du pi¿ d'une feule piecc.
11
eft plus petit que le che–
val; il a les oreilles plus longues
&
plus larges' , les
lev res plus épailfes
1
la
t~te
plus grolfe :\ proportion du
. refte du corps ,
&
la' queue plus longuc: mais elle n'cft
l?iarnie. de poi l qu'ii I'extrémité ,
&
la criniere n'eft pas
11
grande que celle du
c~eval.
L es
"nes
fom de plu–
fieurs couleurs: la plllpart font gris de [ouris; il
Y
en a .de gris argemé, de gris marqué de raches obfcn–
res; il yen . a de blancs, de brunS, de roux,
&c.
lis
om des bandes noires fur le cou
&
fur les jnmbes ;
i1
Y
a dcux autres bandes qui fe croifenr fur le garot ; I'une
[uit I'a col onne
venébral~
dallS toure fon étendue
1
&
l'nutre palfe fur les épaules.
11 Y
a des
""es
noirs. L es
flancs de cet animal fom blancs; fon poil eft dur
&
reide.
11
a fix
dem~
inciljves;
a
deux an
&
demi
i1
perd les premieres : les canines ne fom guere plu lon–
gues que les incifives ,
&
en fom éloigllées comme dans
les chevaux; de forte que les
ánes
om aum des barres .
L'
áne
a le membre plus grand " proponion du corps
q ue tout autre quadrupede; il 'a aum une rres-grande
ardem pour I'accouplemem : mais
iI
eft peu féeond;
on choiIJt le prilltcms POU( faire faillir les
áneiles,
fu r–
tOut
le
mois de Mai,
&
I'été cft encore plus favorable
a
leur fécondation.
omme leur terme arrive dans le
dou'LÍome mois , elles mettent bas I'année [uivante dans
la
m~me
fai[cm on elles om été fécOl)dées: le primcms
&
I'été follt aum plus favorables pour
I'ánon
; enr le
froid eft plus contraire ii ces anim3ux qu'aux amres be–
tes de nos clima! . Les
á"es
peuvem s'aecou'plcr
a
deux ans
&
demi: mais il y en a bien peu qui foiem
féconds , cer age; il faut qu'ils ayem
~rois
nns pOur etre
bons étalons,
&
qu'ils n'en ayent pas plus de dix . O"
croit que les rpeilleurs font de coulcur grife rirant [ur
le brun ou le 110ir;
qu'il~
doivent ctre gros
&
grands:
il
fau t qu'ils portem bien la
t~te
, qu'ils ayem le cou
long, les flancs élevés , la croupe plate, la queue cour–
t~,
éi
C.
&
fllrtOllt que les parries .ellcntielles
ii
I'opéra–
tl on a laquelle on les delline foicm grolfes, charnucs
&
robunes . Si la femelle n'a pas été fécondée avan!
que de perdrc fe dcrnieres dents, elle en ftérile pour
toute fa
vie,
dit AriflOle . II
Y
a des
óneffes
qui fOn!
en chaleur chaque mois de
I'ann~e:
mais on a remar–
qué qu'elles fom moins fécondes que les autres. Auf–
fi-tÓt. que I.a fcmelle a .été faillie, on la [oüette,
&
on
la fal t coum pour empccher gu'elle ¡ne rende la Iiqueur
f éminale qu'ell e a rec;:l1e ; elle ne porte ordinairement
qu'un petit ii la fois,
iI
eft tres-rare qu'elle ait deux
jumeaux. Sept jours.apres qu'clle a mis ba , elle s'ac–
couple de
nouv~au
avcc le
m~le;
elle efl féconde pen–
dam tOute
r.~
vle . On ne dOlt pas la
f.~ire
travailler
pendam le tcms qu'elle porte;
&
au cODrraire le tra–
v:¡j) rend les maks plus proprcs a I'accobpleme;u . L 'á–
''" s'accouple avee la jumem ,
&
le
ehe~al
avec l'
á-
1I,jJ';
les mulets viennem de ces accouplemens,
&
fur–
rout. de celui de
l'
á",
'avee la
jum~llt.
On choilit pour
fervlf d'étalons les plus grands
mus
&
les plus vi–
goureux,
c~u~
qui om
le
plus gros membre, comme
[om
1<5
áms
de Mirebalais; il
Y
en a eu qui om valu
dans quelques provinces ou royaumes jufqu'a douze
&
AND
quinze cents li"res.
VO)'':':'
1
L
I!
T.
L'áne
s'accouplc
aum avec la vache,
('S¡
I'á",ff,
avec le taurc:JU,
&
ils
produi limr les jumarts.
Voya.
J
II \1 A R T .
L'án.
efl fort aifé
il
nourrir ; les plus mau\'ais
p~rurages fom bons pour cet animal;
i1
cherclle les char–
don; le feuillages des builfons
&
des faulc lui fuffi–
roient. On lui tait mangcr de brins de hlrment . La
paille l'engrailfe ,
jJ.
mange le chaume. Le foin ell un
alimem de choix, du [on de far ine délrempé dans I'eau,
eft pour
I't(ne
un aliment trcs-nourriflallt; I'avuine ré–
pare fes forces lorfqu'elle fom épuiféts;
&
on dit que
plus il boit
d'
cau, plus jI engraille . On a remarqué
qu'il plonge bien peu les lenes dans I'cau lorfqu'il boit,
&
qu 'il fuppon e long-Iem la foif.
11 Y
en a qui fom
quelquefois deux jours fans boire. Cet animal
a
I'úiiie
fort fine: il prend quelquefois une fi gure hideufe en re–
levaDt fes levres,
&
en menanr fes denes ii découverl;
ce qui lui arrive lorfque quc1que chofe le bklfc dans
fon harnoi ,
&
lorfqu'il le"e b tete pOur éventcr une
áneff_
qu'il fem de loin ,
&
bien d'autres fois (;ms quc
I'on puilfe deviner ee qui le détermine
iI
IJire ceue
fi–
gure, que I'on donne pOIlr le r)'mhole de I'ironie. La
vciix de
I'áne
cl~
effrayame; el le
c/~
ext1;clllcllltllt for–
te, dure, élevée,
&
trcs-dcfagréable" I'orcil lc:
&
lorf–
qu'i) fe met
:i
braire , il
eOntinu~
pendant un
t~I1IS
af–
fez confidérable,
&
il rccommence :. pln/icl1fs Icprifcs.
L es
ánes
craigneDt le froid, CoulTi
y
en a-t-il pcu, ou
poim du tour, en Angleterre, en Dancmark , cn Suc–
de, en .pologne, en Hollande
&
dans toqs les pays fe–
ptemrionaux;
&
il s'en trouve au conrraire beJucoup el1
ltalie , en F ranee, en
AllclI;~f,ne,
en Grecc on on
a
vamé les
"neÍ
d' Arcadie comme le meilleur.
L'
,ílie
en
1111
animal flupide, Icm
&
pnre(lcux:
&
cc–
pendam on convicnt généralemem qu'il efl cnurageux .
dur au travail
&
putieO{: mais ordinaircmem on ne le
pcur f<tire marcher qu'ii force de coups; fa peau cft
fi
dure qu'jJ n'cfl fen fible qu'au batan
&
fouvent on eft
obligé de le frapper
¡¡
graods coups redollolés. Cepen–
dam
I'ónes
en un 'des animaux les plu miles: c'cfl une
b~te
de fomlJ1e qui porte
d~
grands fardeaux
iI
propor–
tion de
r.~
grolfeur, funoLH lorfqu'on le· charge lilr le5
reins; eene partie etant plus forte que le dos. II (eet
de monrurc: fon . allure eft alfez douce
&
aflh prom–
pte: mais il eft peu doeile,
&
on ne le manic qu'avcc
peine . C'eH aum une bete de trait , on lui fait tralner
des petites eharrettes,
&
il tire la charrue dans le lcr–
res qui ne fom pas trop fortes. Que de fervice o n
peut tirer d'un animal qui colltc fi peu
a
nourrir! Aum
efl- il la re(lcurce des gens de la campagne , qui ne
peuvem pas acheter un cheval
&
le nomrir. L '
áne
les
foulage dans toUS leurs travau¡; jJ eH employé :. lour,
pour femer, pour reeueillir
.&
pour porter les denrées
au marché . L e lait d'
áneffe
a de grandes propriétés
dans la Medecine. ; on le préfere dans certains ca, au
laie de ehevre
&
nu lair de vache. On doir ctJinmeu–
cel'
:i
faire trnvailler les
á"es
:. [¡ois ans; i1s fom treS–
fon s jllfqu'" dix ou douze, hl('me jll[qu'a quatOrze
&
quin'l.e.; ils vivent enviren trente alls,
&
meme plus. O n
eroir que la vie de la femelle efl plus longue que cel]e
du
111~
le: mai il eft rare que cet animal ail
k
nu bOur
de fa carriere naturelle , la plllparr meurem beaucoup
plíhÓt, excedés de
fati~LJes
&
de travaux. La penu fert
ii faire des cribles, des rambours: celle qui recou vre le
do , peut fervir a faire des fouliers.
Po]ez Arift. bift.
animo lib. V I . cap. xxiij. IItd. d, 'filaa. fo lip.
hll. l .
cnp. ij. l/oye'::.
QUADRLlPEDE.
A
N E S A U V A G E,
onoger .
(
H i(f. nato
) L es an–
ciens om fair de
l'"ne fall'/lnge
une efpe<;e dilféremc de
celle de l'
án, domefti'frte,
&
ils lui om donné un nom
diftérem.
M.
R ay dit cxpreflcrnem qu'i1 n'auroit pas
cn! qu'il y eut d'aurre différence entre
1',ídC
falt'/ltlge
&
I'áne dom efti'l1te ,
que celle qui fe trOLJ\'e ofllillaire–
ment entre deux animaux de
la
m~ll1e
efpecc, dom I'un
eft
f.~LJvage
&
I'autl'e domeflique;
fi
&Ion
Ol
·Rauwolf
qui om víl
I'áne fnll'/l/1$"
n'cn avoiem fair une cfpece
particul iere. R au\Volf dI! que les
ánn
jnu'/IO$eJ
follt
Iré–
quens en . S)'rie, que leurs peaux fom
tres-forte~ ,
&
qu'on les prépare de
f.~~on
que leur furface eXléflcure
eH
parfemée de petits tubercules
a
peu pt cs commc une
[raife; on s'eu fert pour faire
d~s
tcurrcaux d'épée, des
gaines de collteaux,
&c.
c'eft ce qu'on appclle du
,ha–
grin. Synop. method. animo 'fuad. png.
62.
I/oyez
e
1-1
A –
G R
I N. L es dcfcriptions que nous avons de l'
ál1e frm–
'/Inge
fom fi imparfaites, qu'on ne [ait pas trep quel cft
cet animal .
11 Y
a grande apparence qu'on
1'3
fouven t
confondu avec le ubre, qui efl en effet alfez reaem–
blant
a
I'á,u. V oye..
ZEBRE .
(1)