AN'C
Anere
de ler"e,
c'en celle qui en 1ll0uillée prcs de
In
rerre,
&
opposé
ii
celle qui en mouillée au large.
Anen de Jloe,
&
anere de jlifTant
ou
jufant,
c'elt
¡orfqu'on parle de deux
a"eres
mouillées de telle for–
te, que I'une étgne oppofée
a
I'aurre, elles tiennent
le vaiLfcau contre la force du flux
&
du refiux de la
mdr.
Brider I'an,,'c,
c'elt envelopper les pattes de
l'"nere
svec dcuK plnnches, lorfqu'étam obligé de mouiller dans
un mauvais fond, on veut
emp~cher
que le. fer de la
parte
ne creufe rrop
&
n'élargille le fable,
&
que le vaif–
fcau ne chnlfe .
170ye<:.
S o
U L 1 E R .
Lever
l'
a"ere
,
c'elt la retirer
&
13
mettre
d~ns
le vaif–
(eau pour faire route. " Le vene étam favorable, nous
" levtÍm<J
l'
mitre,
&
appareiUimes . pour cominuer no–
n tre route "
.
Lever
l'
a'tere par le! ehe'lJeTlX',
c'en la tirer du fond
avcc I'orin qui en frappé
:l
la tete de
I'""ere.
Va ¡.ver l'""ere ave< la ch"loupe,
c'en un eomman–
dement d'aUer prendre
l'
a"'re
par la chaloupe, qUI la
l1ale par fon onn
&
la rappone
a
bord.
GOHverner fur I',wer"
"
c'elt virer le vailfeau quand
on leve
I'anere,
&
porter le cap fur la boüée, afin que
le cable vienne plus droiturier aux écubiers
&
au eabe–
(tan.
'Jo.erJur Jo" an"'e, filer fur
ItI
aneres, voye<:.
F
1-
LER.
e
ourír [t,r Jon a/lere, ehaffer fttr
In
aner"
,
c'elt
lorfque le vailfeau entralne fes
"n<re!
,
&
s'éloigne du
lieu 011 il a mouillé; ce qui arrive quand le gres vent
ou les coups dll mer om faie quitter prifc al'
a"ere ,
a
caufe de la force avec laquelle le navire I'a eirée:
quelques-uns difent improprer,nent
jiler fttr Jon anere.
On dit nulli limplement
eha/Jer : le vaiff'eatt eha./Je. 170-
fez
A
R E R
ou
e
H A S S E R •
Fairc 'tJtnir
r
anc,'C
ti
pil',
on
ti
pi'luc, v ire,.
ti
pie,
~'elt
rememe le cable dans un vailTeau qui fe prépare
ii
partir, en forte 'qu'iI n'en relte que ce qu'il f:lu[ pour
a!ler
perp~ndiculairemenr
du navire jufqu'a
I'a"e,.e,
&
qll'en \'irane encare un demi-taur de cable, elle foit en–
levée tout-a-faie hors du fond.
L'
a¡tc,'e
a.
'lrútté, I'ancre
~eft
Jlrapée,
c'efi-a·dire, que
l'
"nere
qlli était au fond de I'eau pour arreter le na–
vire, oc tiem plus a la terre.
L'anere paroít-elle?
c'efi une demande qu'on filit
lorfqu'on retire une
aJ1ere
du fond , pour favoir
li
elle
e(t a la fliperficie de I'eau.
Caponner I'anere, 'lJoyez
e
A.
P
o
N •
B oJJer I'anere
&
1"
metlre en pla«, voyez.
B
O
s–
SE R.
L'
"nere
efo
ti"
boifToir;
cela fe die lorfque fon grand
anneau de fec touche le bo(foir .
Etre
ti
l'
",,,re:
lorfqu'une Hatee mouille dans un port,
ou que I'on mouille dans une rade ou il
y
a
d¿jit beau–
coup de vaiLfeaux, le pilote,
&
ceux qui ont le como
mandement, doivent prcndre gaede a bien mouiller,
&
que ehaque vailTcau Coit
a
une diltance raifonnable des
aurres, ni erop prcs ou trap loin de terre.
Si le vellt commence
3.
forcer,
il
elt
a
propos que
taus le vailfeaux filenr du cable également, afin que
l'un n'aille pas aborder ou tomber [ur I'autre.
L'on efi mouillé
a
une dinanee raifonnable des au–
tres vniUeaux, lorfqu'il
y
a alfe't d'efpaee entre deu"
pour ne pas s'aborder en filant tous les cables.
11
elt
bon aum de buner les vergues, afin que le vene ébran–
le moios les vaiUeaux,
&
qu'en cas qu'ils vinlfenc
a
s'aborder, foit en cha(fant ou autrement, le, yergues des
uns
ne puilfent s'embarraífer daos les yergues
&
les ma–
nceu\'[es des autres . La di(tance la plus raifonnable qui
doit erre entre deux vailfeaux mouillés, elt de deux ou
trois eacles, c'elt-a-dire deux ou rrois eent toife, .
(2) ([)
A
N
e
RE,
en SerrlJrcrie,
c'~fi
une barre de fer qui
:l
la forme d'uoe S, ou d'une
Y,
ou d'un T. ou touee
:lUere figure coudée
&
en bhon rompu, qu'on fait par.
fer daos I'reil dlun tirant, pour empc!chec le, écarle–
mens des murs, la pnufsée des voutes, ou entretenir
les tuyaux des cheminées, qui s'éleoVent beaucnup.
170-
yt<:.
PI.
12.
1"
Set'rltrerie:
.1111
en une
a"ere
dans I'reil
du ti,am
H G,
chanroul'Qé pour que I'ceil roil perpen–
diculaire
a
l'
mure. M ime PI. la fig . e e
e(l encare
une
"nere:
elle pourroit etre GU droite. ou coudée d'une
autre fa,on; e'elt
a
I'ufage qu'(}P en veut faire
a
déci-
•
7'ome l .
ANC
377
dcr de
f.1
forme: m3is qnelle qu'elle foit du relle, l'
aH–
ere
ell toiljours deflinéc
il
patrer dans I'ceil d'un tirant.
Voye<:.
TIRANT .
• A
N
e
R E
01<
E
N
e
RE,
(Glog. mod.)
petite ville de
France el1 Picardie, fur une peeiee riviere du
m~me
nom.
L O>1g.
20 .
rj.
Iqt.
49· j9.
A
N
e
R:
E', adj. fe dir
danl le MaJon,
des croix
&
des ramoirs qui fe divifcllt ell deuI; cela viene de
ce
qu'ils re{[emblenl " une.
a"ere
par la maniere dont ils
ront toumés .
11
porte d'or alt JaNtoir anerl d'az.ltr •
( V)
• Broglio, originaire de Piémont, d'or au ramoir
'fIleré
d'a7ur. Cene llIai[on s'elt établie en France, 011
eeux de ce 110m rcrvem avee honneur dans nos armées.
:l
1
'exemple de leur pere, mort au fervice du Roi.
lorfqu'il avoit un brevet de Maréehal de France.
A N e RE R, jetter I'aocre, mouiller l'anere, ou fim–
plement moniller, donner fond, menre ou avoir le vaif–
reau fur le fer , lailfer tomber l'anere
(M"rine):
tOU5
ces termes lignifiem la
m~me
chofe; c'ell-a-dire, ar–
reter le vai(fcau par l'ellh de I'anere.
(2)
A N e R
u
RE, f. f. défaut du drap, qui natt de ce
que le drap n'éeant pas bien également tendu partout
lorrque le tond,
il
s'y forme quelques plis infenlibles,
que la force venant a rcncontrer, rare de plus pres que
les autres endroits de I'étotre ou du drap; de forre que
dans ces endroits on appCfl;oit quelquefois le fond ou la
corde.
11
elt douc de la demiere importallce que I'étalle
f" it bien égalemem tcndue rur la !able ou fur le couif–
fin
a
tonder; car l'
aner1<re
elt irréparable: on
a
<leau peigner les places anerées, on pallie le défaut;
m~is
c'ell encare aux dépens du eorps qu'on aeheve
d'
:ú!oiblir, en en déeachant des poils qui lui appartien–
ncm,
&
qui n'étoiene pas deltinés a eouvrir la carde.
Voye<:.
l'
article
D
R A P E R 1 E,
O\i
toutes les opératiol1s
de la fabdque des draps rónt expliquées.
• A N e
u
AH,
(Gleg. mod.)
viIle de la province
d'i\lovahat; au leptemrion de l'Egypte
&
de la Thé–
ba'!'de .
• A N e
UD,
(Glog. mod.)
l' Archipel d'
A"ewl
ou de Chiloé, partie de la mer pacifique, entre la cÓte
d'
hneud,
cel le du ehili
&
l'lle de ehiloé.
00
lui don–
ne le nom
d'Arehipel,
i
caufe du grand nombre d'lles
dom elle ell parfemée.
1\
N
e
UD
ell encare une cÓee de l' Amc!rique méri–
dionale, dans l'Impériale, province de Chili, eotre l' Ar–
chipel d'
Ancud,
au couchant, les Andes
a
I'oriellt,
l,e
pays d'Ofomo au nord,
&
les terres M:;gellaniques
au
fud .
• ANCULI
&
ANCULlE,
(Myth.)
diem:
&
déceses que les erclaves adoroient
&
illVoquoient dans
les miferes de la fervitude .
• A N e
y -
L E - F
R A N e, (
Géog. mod.)
petite
ville de France dans la ehampagne, fur la riviere d'Ar–
maoC¡: lln , proche d' Ancy-Ie-Savreux.
• A N e
y
RE, aujourd'hui A
N G U R
r
ou
A
N G
o
U–
R 1,
'lJoye<:.
A
N G
o
U R
J.
I1 Y
avoi! encare dans la Phry.
gie Pacaeienne une vil1e de ce nom, que les Grecs nom–
moiene :\.
N G Y R
1\ •
A N e
y
ROl DE, f.
f.
':"~u/"iI',, .
Quelques Ana–
tomiltes fe fervent de ce mor pour déligner une émi–
nence de l'omoplaee en forme de bec: on l'appelle aum
eo,.aeoid•. Voyc<:.
e
o
R
A e o 'í D E
&
O
M o P LAr E _
(L)
• ANeZAKRICH,
(Glog. m.d.)
Heuve de la
Podolie, qui fe jette dans la mer Naire proche d'Oc–
zacow.
AN
D
ABATE, f.
m.
(Hi(l. ane.)
forte de gla–
diateurs qui combattoieot les yeux fermés, foit qn'ils ks
eu(fent couverls d'un bandeau, foit qu' ils
portalf~nt
une
armure de teee qui fe rabattai! fur leur virage. Quelques
auteurs dérivent ce mot du Grec
':,,,,fU,,",
,
en Laein
nfeenJor,
parce que les gladiaeeurs dout il s' agit eom–
battoient
a
cheval , ou monrés fur un char.
(G)
*
I)'autres aiment mienx faire venir ce mot
d'
é.,,,.. ,
contra,
&,
~ltt,,.,
gradior,
je marche.
*
ANbAGAIL '\S, f.
m .( Glog. mod. )
peuple
de l' Amérique méridionale au Pérou , entre le lIeuve
d' Abanc¡:ai
&
eelui de Xauxa.
A N D
J\
1L
LO T S,
voyez
DAr
L L
o
T
S .
*
ANDA IN
ou
ONDA 1N (m.
(Agriwlt.)
étendue de pré en 10llgueur fur la 'largeur de ce qu'un
K
kk
fau-
(1) PtiDe DOln
.lit (tip.
7. cap.
f6.)
que lee
Euu!3aes
eavig.\tC:Drt n:pcrÍlDcntl!s
ont iav.enté
l'.An"rc
pour
le.
oavirec .
\(.0)