A 'NC
l'humeur lj'novialc , cjalls les inflammations
&
gonfle–
meos des G3rtilagcs
&
de ligamens. On prévient l'
an–
cbyl.f~
p3r de tréqucotes Caignées, les cataplaCmes
&
fomentalÍons anodynes, un régime humeeCaOt : quand
les doulcurs Cont paCsés ,
00
a!Tocie les réCol utifs aux
anodJ'Ds; on paJfe enCuite
a
l'uCa¡;e des réColucifs Ceuls.
Lorfque la douleur
&
le gODflement Cont paEés , on
commcncc dc mouvoir doucement les parties
¡¡Il1S
rien
foreer, pour ne point attirer une nouvelle 6uxion qui
pourroit etre plus facbeufe que la premiere . II faut bien
faire attention daos ces tentatives de mouvement, de ne
donner que celui que la conllruélion de
I'~.rticulation
l'crmet : ainri on nc remuera en rond que les articula–
tioos par genou ; on étendra
&
Iléchira Ceulement les ar–
t iculatioDS par charniere, fe gardam bien de porter ces
fllouvemeus au-del:l des bornes preCcrites dans l'état na–
turel.
Si les difpofitions
11
a>tchylofos
dépcndoiellt d'un virus
-vénérien, Ceorbutique ,
&c.
qui déprave I'humeur fyno –
v iale ,
iI
faudroie d'abord détruire la cauCe en la com–
battam par les remed<!S appropriés . L'cxcellent traité
des maladies des os, de M . Petit, donllera des notions
plus étendues Cur cette matiere .
( r )
A N C H y L O P S, (
f.
(terme de Ch;rur,-;e
. )
:1bces ou amas de matiere entre le grand angle I ceil
&
le
n~.
Quand I'abces ell percé, ce n'efl plus un
ancby'
lops ;
on le nomme alors
d!gilops. V oya.
lE
GIL
o
PS .
Cette maladie donDe fouvent Iieu
¡¡
la fiflule lacry–
rnale, paree que la matiere qui s'ell formée dans celle
tumeur reut perforer le réCavoir des larmes, en méme
tems qu elle oCc
&
ulcere la peau .
011
peut prévenir
cee accidcnc en faiCant :l propos I'ouvereure de la tu–
meur 10rCqu'elle efi en mamrité, cene maladie ne dif–
fér3m poiOl des abces ordinaires .
Voya.
A D
e
E'S.
(1)
• ANCLEN, VIEUX,
ANTIQUE ( Gr'lmm. )
i1s enohérifiellt taus les uns fur les
aut~es.
Une mode
efi
v;';II.,
quand elle ce!Te d'€rre en uCage; elle efl
">tú",,,t,
quand il y a long-Iems déj:l que I'ufage en
ell paJfé; olle efl
anl;'11te,
quand
iI
y a long- tems qu'
elle
~Il a"c;mn~.
R lcen&
efi oppofé
il
v ;el'x ; 110llVeall
:1
anclen;
;notl,rn~
a
antif{lte.
L a
'lJiej"~ffe
convient
:l
l'homme ;
l'a11úcmutl
a
la fumille;
l'ant;'1,,;tl
aux mo–
numens: la
'i);úlJ.ff_
efi décrépiee;
I'anc;ennetl
immé–
moriale ,
&
I',,"th/,,;tl
reculée . La
v i';lIeffe
diminue
les forees du corps,
&
augmente la préCenee d'eCprit;
J'a"ú. " netl
6te I'agrémene aux étaffes,
&
donne de
1':lUtorit6 aux titres;
l'anl;'1,,;,1
aftoiblit les témoigna–
g~s,
&.
donne du prix aux monumens.
Voyez les Syn.
f ranpotJ.
(1)
A
H
C I E
H S,
d"ns
rh;/lo;r~
dtl '},,;f s,
c'étojt les
pelfonnes les plus rcfpeél:ables par rigo, I'expérience ,
&
la ver
tu .
00
les trouve appellc!s dans I'Exode tan–
tÓe
fon;ores,
&
tancea
principes Jy'lagogl1:;
ce
fUI
Moy–
fe qui le établie par Pordre de D ieu pour \'aider dlll1s
lc gouvcmomellt du peuplc d'(frttiil ;
&
il di dit que
M oyfe les /it a!Tembler,
&
leur cxpoCa ce que le Sei–
gneue lui avoit commandé . L ong· rems apres, eeux
qui tenoiene le premicr rang dans les fynagogues s'ap–
pellerenc
zeÑm;m ,
~Ilciens,
a
l'imitalion des 70
anc;e11s
que MoyCe établit pour étre juges de Sanhédrin.
Voye..
SA NHE'J)RI H.
Celui qni préfidoit prenoie plus particulietement ' le
nom d'
a>tc;""
parce qu'il .étoit comme le doyen des
IJIIcúns, decanttS
f~11;orum.
Dans les afi"emblées des
prcrniers Chrétiens, ceuX qui tenoient le premier rang
prenoient auffi le nom de
Pr~sbyt~r;,
qui ¡¡ la lettre
tigniti e
anc;ms .
Ainfi la Ceconde épltre de Saint Jean
qui daos le Grec commenee par ces mots
"I,6CJ.",,,
E.'Atrri .,
&
la troilieme par
ceux ~ ci
""""CÚ'f'.,oc
fe.•• ,
fout
rendus ainti par la vulgatefm;or
EleO"" fm;or G,.;o.
JI faur pourtanr mettre cette différence entre les
a11c;ens
des J uifs
&
ceux des Chrétiens, que les premiers n'a–
voient qu'une députalion extérieure
&
de police feule–
meot, dépendallte du ehoi:r du législateur ; au lieu que
, les :lutres out [Qujours eu en vercu de leur ordinarion
(1)
L'l:poqae
OU 1'0n
nJCc!
communement" aujourd
·h.ait'c qQ'on appel.
le Aneicm . en: ecllo de la pri(e de ConrbntÍnople
par Maboracr n .
qui
2irriV3
l'an de Jefus.Chrift
14J
3
C'dl: alon
que
l'~urope
(la.
,-eh rouie de la lt:ubólrlc . 0 " refuc en To(cane ('cerque tous
IC$ h.abiles gens (olt dam les Aru.
Coil
dan, les lerrrcs.
qui
fe
(auvere:nt Je
Ci!t
horrible naufrage. Si on va peut
éue
rc:romber
Jaw ,'I$:nor:u\(:e
cene Epoqae
changera
toutes
le,
fois qae
les ler–
en,
rcvlcndront dans Icur premiere dignh¿ .
(D )
(1)
Lo
AoclC.:n-, ..tans plu6cun Rc!publiqucs d'hatie i1s étoienr
m~me le
~bSiDut
Surrcme. comme 1
Florencc.
i
Bowogne
act:.
ANC
373
un caraélere inbérent.
&
comme parlent les Scholafil–
ques, indélébile ; ce 'qu'on prouve par
le
chapo xJ v. des
A~es
des Ap6tres,
v,
22.
ou .la Vulgate dil:
cllm co,,–
jf'I"iJ!"'t ;l/is per finj{lt1'!s uel.fiaJ
presb)'t~ros.,
Le
G
rcc
rcnd le vcrbe
&Ollltltlliffent
par
"U,C'TO,¡f~",tf'."
e
ea–
l-dire ,
Clfm ma1f1t1tm ' impofitione confocrajfent
.
l/oye;;.
EV
EQ.UE&
PR€TRE.
L e prélident ou
év~que
prenoit la qua\ité
d'a"ci.,.;
e'ell ainfi que S.
Pi~rre
dans Ca'
prem;eu Epítre, ch.
v. v erfct
f.
s'adre!Tant aux
anci.11s
leur dit,
f.,.;ores.
-:r¡,?'II'T'fIlC
.,
'l/ti
in 'lIobiJ funt
obfcero,
cOl1fenior .,
'1J/A'Kplr–
'J."/,,
:
ce qui a donné Iíeu de contondre la qualité d'é–
veque avec celle de pn: tre
a
ceux qui ont contefi": la
fupériorité des
év~ques .
V oy'"
EpI S
e
o
P A
T .
Par la meme caiCon les a!Temblées des minifires de
l'Eg!iCe, dans les tems de fa naiDance, étoient appelléi
presb)'ter;a
ou
presbyter;um,
confeil des
anciens .
L'E–
veque y préiidoit eo qualité de premier
aneien
,
&
é–
tait affis au milieu des autres
oac;em:
ceux-ci , c'ell–
:l.
·dire les pretrcs, avoient
a
leurs cÓtés leurs ehaires de
Juges; c'el1 pourql1oi ils Cont appellés par les Peres
af–
feJJo res cpiJcoporllm.
11
ne s'exécntoit rien de confidéra–
ble qui n'eut été auparavant délibéré dans cette afi"em–
blée,oa I'évéque éroit le chef du corps des Pretres on
ane;ens,
paree qu'alors la jl1rifdiéllon épifcopale ne s'e–
xer~oit
pas
par I'évc!que Ceul, mais par I'évéque affillé
des
anc;ens
dont il étoit le prérident.
V oyez
E v
E
Q
u
E .
AN e I E N, efi encore un litre fort refpeélé chez les
Protellans . C'efi aiufi qu'ils appellcnt les officiers , qui
conjointcment avcc leurs palleurs ou m inillres , com–
pofent leurs confilloires ou a!Temblées pour veil–
ler
:1
la Religion,
&
¡¡
l'obCerv3tion de la diCciplinc;
on choifit les
aneims
d'entre le peuple,
&
on pratique
quelques cérémoines
a
leur réception . L orfque les Cal–
vinilles éroienr talérés en France, le nombre de ces
an–
ciens
étoit fixé,
&
iI
leur étoil défendu pa un édit de
L ouis XIV. en
1680
de Couffrir aucun Catholique Ro–
main dans leurs préches.
En Ecofi"e il y a datls ehaque parbilfe un nombre
iI–
limité de ces
anciens ,
qui m: pa!Te pourtant pas ordi–
nairement ce lui de douze , le gouvcr-nemcm presbytérien
dominam priocipalemem dans ce royaume ,
VOY'"
P RES–
DYTERIEN .
Chamberlayne fait menrion d'un
anc;en
rlgulat~ur
choifi dans chaque paroiJfe par le confilloire,
&.
done le
choix efi enfnite confirmé par les habitans , aprés une
informatiol1 exaéle
&
fcrupuleuCe de fes vie
&
mceurs.
11 ajoute que le minifire I'ordonne,
&
que fes fonélions
Cont
ii
vie; qu'elles confil1ene
a
aider le minifire dal1l;
l'infpeélion qu'il a fur les mceurs, dans fes virites, ca–
téchifmes, prieres pour les malades, mouitions particu–
lieres ,
&
a
I'adminillration de la cene . Tout cela pa–
roh d'autant moins fondé, que toutes ces fonél:iol1s Cont
les memes que celles des
fimples alleíem
dans les égli–
fes presbytériennes: quam aux
anc;ens rlgulauurs,
011
n'y connolt rien de femblable, ti ce u'en dans les aC-'
Cemblées générales, ou ces
anciens
rlgulat~urs
font
I'office de députés ou de
repr~CeDlans
des égliCes.
Voye;;.
SYNODE,
& e.
( G)
( 2)
ANC I E NNE As
T
R o Ho
M
lE , fe dit ·quelquefois de
l' Afl:ronomie des
anciens
qui, Cuivant le Cyfieme de
Ptolomée, mettoient la terre au centre du mond,
oc
faifoicue roumer le Coleil autour d'elle ,
&
quelguefois
de I'allronomie de Copernic
m~me,
qui en
pla~ane
le
foleil au centre de I'orbite terrellre, ou dans quelque
autre polnt au dedans de cette orbite, faiCoit décrire aux
planctes des cercles autour du Coleil,
&
non des elli–
pfes, qu'clles décrivene en effee .
Voye..
A s T R o
N 0-
MIE .
Voy.::.
4U.fJi
PLANETE, COPER HIC , OR–
DITE ,
&e.
AN CI E
H
NE G E'O
M
E'T
R lE
peut s'entendre auffi
de deux manieres; ou de la Géométrie des
anc;em
,
juC–
qu'¡¡ D eCcartes, dans laquelle on ne faiCoit aucun ufage du
caleul analyeique, ou de la Géométrie depuis Defcar–
tes jufqu'¡¡ I'invention des calculi différentiel
&
inté-
gral.
Dans n6tre R¿rubliqac de LucqueJ les Ancicl:u
(o~t
encore
ñ
pr~.
(tnr la premiere Dignlté arres le Gonfalonier.
qUl
eft le cbef
da
Cotlége des
Anden,.
8c
de la Républiqae . Ils
n!prc(cntent.
~nre.ra..
ble le Prince . Pour cue Aneien
il
fOlur Eue noble de dilhnébolJ.
ac
avolr
pa!s~
1,.
ans.
Etant
diyi(é
la
Ville en trois
d~parte
ments.
on
ce
élifent troi. par chaque dép3rtcment . en .éli(ant
!c
Gooralonier
.:11 ..
tour . lb reliJent en(emblc d.2ns le
PaLai.
pubij...
que avec le Gonfalo"ier.
5c
jls
(onr u airés au
r~ai.f
pu.bli:¡ueJ .
(;Ctte
dignité dure deux
mOÍf.
Be
on 1.. peat
.TOU'
UQe
fOJS
N
cha~ue
deux
alU
e<
demi,
(D)
•