Table of Contents Table of Contents
Previous Page  452 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 452 / 864 Next Page
Page Background

)

374

ANC

.gr"l.

Voyez

AL

GEn

RE, D

J

F Y

~

R

E

N r 1

EL,

1

N–

TE

GRAL,

&e, Vo)'cz atlffi

G E'O

M E'T ¡ti E.

( O)

!I.

N

C

1

LE, [ubll. m.

C1t A1tti'fuitls,

efpeee de bou–

clicrs de bronze que les anciens prétendoient avoir été

c:nvoyés du cieJ

a

NUll1a Pompihus; ils ajoíltoient que

ron avoit cmelldu en mcme tcms une voix qui promet–

toit

11

Rome I'empire dn monde, tant qu'elle con[er–

verait ce I>réfent.

Voy.cz

PALLADIUM.

Les auteurs [om pa'rtngés [ur I'étymologie

&

fur I'or–

thographe de ce mot. Camerarius

&

Muret le prlten–

dent Grec,

&

le font venir de ""'.""

eourb.é;

auffi

~crlvent·ils

n"eyl" nncylin,

toujours avec un

y:

nous

lifons certainemem dans Plutarque

.¡,..J"" .

Juba dans

ron hifloire, [oulÍem que ce mot ell origillairement

Grec. Mais on ne peut concilier cette orthographe avec

les manu[crits

&

les médailles , ou ce mot [e trouve

écrit avec un

i

fimple; Varron le fait venir de

anei–

Jia , ab anáJil,

&

[¡,ppoCe que ce nom fUI donné

a

une

4pece de boucl iers

lebanerls

ou

dentdls

a

la

maniere

des

peltd!

de Thrace.

Plutarque

m~me

dit que telle étoil la figure de

I'an–

eil,;

mais il difiere de Varran, en ce qu'il prétend que

les pelÍts boucl iers dcs Thraces n'avoient point cette figu–

re,

&

qu 'ils éto;ent rOllds: Ovide paroJt en avoir eu la

memc idie; [uivam ce poete, la rondeur de ce bou·

c lier le tit nommcr

aneile

; c'efl-a-dire,

anáfltm,

de

am,

&

e",do,

égalemcl1t coupé en rood.

Plutarque lui trauve encore d'autres

étymolo~ies;

par.

cxcmple, il dérive

anáh

de .,.•

.l"

paree que Ion por–

rait ce bouclier au coude . Quoiqu'il n'en fUt tombé

qll'un des

IllleS ,

on en conCervoit douze

a

ce titre;

N uma par I'avis , diCoit-on, de

la

nymphe Egerie, ayant

ordonné

i

Vemrius Manurius d'en fabriquer onze au–

tres parfaitement [emblables au premier, afin que fi

quelqu 'un emreprenoit de le dérober, il ne put jamais

favoir lequel des douze étoit le véritable

a"cil,.

Ces anála

étaient confúvés dans le temple de Mars,

&

la garde en était confiée

a

do)ne prétres nommes,

SalitnJ,

c:tablis pbur vaquer

a

ce miniflere .

Voyez

SA~

LJ E N.

On les portoit ohaque annte dans le mois de Mars

rn proceffion autaur de Rome;

&

le traifieme jour de

ce mois, on les remeuoit en leur place.

( G)

• ANCLA M,

(Glog. mod. )

ville d'Allemagne,

dans le cercle de la hame Saxe

&

le duché de Pomé–

ranie , [ur la

P~ne .

L onf..

31. H.

lat.

H.

• A N C O

BER,

(C'log. mod.)

royaume de la c6-

te d'or de Guinée, en Afrique, proche la riviere de

m~me

nomo

• A N COL

1

E,

f.

f.

(Hift. "at. ) "'fuilegia,

genre

de plante

a

/leur anomale, compoCée ordinairemem de

plufieurs feuilles inégales, dont quelqlles-uncs [ont pIa–

res

&

les autres fom faites en forme de capuchon ; el–

les [ont toutes entre-mclées allernativemem : il s'éleve

du .milieu de la /leur un pillil entouré d'étamines, qui

devlent dans l!l [uite un fruit compoCé de plufieurs gai–

nes membraneu[es , di[po[ées en,maniere de téte,

&

rem–

plies de femences faites eo forme

d'~uf

applati. Tour–

nefon,

Infl. rei herb. Voj'z

P LA

N TE.

(l)

A

N

COL

¡

E,(

Medeei,.,.) a'lltilegiafiJveflriJ ,

C.

B.

L a lemence en en apér¡tive, vulnéraire, déterfive; elle

leve les obflruétions du foie, de la rate ; elle excite les

mois

&

I'urine , réfifle

a

la pourriture; on I'employe

cn potions

&

en gargarifmes, pour les ulceres de la

s.orge, pour la corrupnon des gencives, dans le fcorbut :

cIen ne peut diffiper Ion odeur, lor[qu'elle s'ell altachée

aux mortiers oa on la pile.

. Elle entre dans plufieurs préparations; on en fait des

pIlulcs pOllf la jaunilfe avec le [afran de Mars

&

le

rartre vitriolé

m~lés

en(emble

a

parties égalcs, envelop–

pés dans la cOllfeétion hamec . La dofe de ces pilules

cfl d'ul! gros .

(N)

A

N

C

O

N,

':y••"

mor comme on voit , puremc:m

G/ec, ufiré en

/lnatomi"

pour lignificr la courbure du

bras en·dehors, ou

la

pointe du toude fur laquelle on

s'appuie .

V oyo;

C UBIT U

S.

On I'appelle autrement

./eerane. V oy,z

OLEC RA. E. (

L )

.AN~O~E

(LA,MARcHE

D'),Glog. modo

p~ovlllce

d !talle, dans I état eccléfiaflique, dom la ca–

plt!le

dI

l1.»eon. . L ong.

fO.

26- 31. 40.

Jat.

4

2 •

37-43· 34·

.

• A

N

e

o

N

E,

(G/og. mod.)

capitale de

la Marche

d'/lneone,

Cu; 1a':llcr .

.Long:.

31.

If·

lat..

43. 3

6 .

A

N (;

°

NE .

adj.

pns [uhfl .

(/lnRtom... )

épilhete

de quatte mu[cles qui vont s'attacRcr

a

I'apophy(e

an–

cOn,

3ut¡,emem dite

I'ole-c.ranc. V Q)'oz

O LEC R

A NI!.

Voyez

PI.

V.

"'/lltat.

n°.

1.

-

ANC

Trois ae ceS mu[cles s'unilfent

Ji

intimement enCem–

ble, qu'ils forme

m

un vrai muCcle triceps.

Le grand

anconl

ou long

extenftllr

efl attaché [upé–

rieuremem

a

la partie [upérieure de la c()le inférieure

de I'omoplate,

&

3

fon col. D e-la il va fe terminer

en s'uniffant intimerncnt avec

l'ancon!

externe

&

in–

terne, par un tendon large qui s'attache en forme d'a–

ponevroCe

a

I'olecrane ,

L'

anconl externe,

OU

coure ,xtenfertT,

prend [es at–

taches all-delfous de la tete de I'humerus,

&

[e termi–

l1e en s'attachant tout le long de la partie latérale ex–

terne de \'humcrus,

&

en s'uniffam imimement avec le

grand

aneonl,

a

la partie latérale externe de I'olecrane .

L'

a,.eonl

interne ou

braebial extcr".

efl attaché [u–

périeurement au-de(fous du grand rond le long du liga–

ment de

1,,-

ligne faillame qui répond au coodyle

m–

terne, le long de la partie moyenne

&

inférieure du

grand

aneonl,

&

va [e terminer

~

la partie latérale in–

terne de I'olecrane.

Le petit

aneonl

efl allaché

ji

la partie inférieure du

condyle externe de I'humerus ,

&

[e termine le long de

la partie latérale externe poflérieure

&

[upérieure du eu–

birus ,

a

e/lté de I'olecrane .

(L)

ANCHRE,

(Marine.)

Voyez, ANcRE.

A

N C

H

R

E [.

f.

(Commeru.)

efl uoe me(ure pour

les chofes liquides, fort en ufage dans la ville d'

A

m–

flcrdam.

L'anehre

efl le quart de I'aume,

&

tiem deux

fleckuns, chaque fleckun

16

maogles,

&

la mangle ell

égale

a

deuI pintes de Paris.

Voyez

PI

N

TE .

(G)

A

N

C R A G E

Ott

A N (; H R

A

G

E,

Cubo m.

(Ma–

ri"e

.) C'efl un lieu ou eCpaee en mer propre

a

jetter

I'ancre d'un navire,

&

dans lequel on trauve la quan–

tité de braffes d'eau [uffi (ame ,

&

ou

00

peut moniller

en sureté . Le meilleur fond pour l'

a"&rage

efl de la for–

te argile, ou du [able ferme;

&

le meilleur mouilla–

ge efl celui ou on efl le plus

a

I'abri du veot

&

de la

marée .

V o)'ez

M

°

U I LLAG E .

A

N 'C

R

A

GE,

droit d'anerage. (Marin•. )

C'cll un

drait que

1'00

paye en certains pom, (oit au roi ou

a

I'amiral pour avoir la permiffion d'y mouiller.

En Franee, le fonds de tous les pOrt5

&

havres

étam au roi,

iI

n'cfl pas permis

a

qui que ce (oit de

jetter I'ancre dans aucun POrt, fans payer ce droit a des

officiers, qlli par letnes patentes om la cornmiffion de

le percevoir.

(Z)

AN C RE,

f.

f.

(Marine.)

efl un iflrument de fer

A

BCD

(Voy'z

PI. ll.

fig .

1.)

dom on [e

[en

pour

arreter les vaiffeaux . On attache cet inflrumem

a

un

cable dom I'autre extrémité efl attachée au vaiffeau.

On jette l'

anere

a

la mer, ou par

[00

propre poids

&

par [es poimcs

B,

D, elle s'attache au fond,

&

retient

ainfi le vailfeau .

L'aner.

efl compofée de plufieurs parties.

La partie P

e

efl appellée la

'IJcrgc

d. l'

""er.;

elle

efl ronde dans les pemes,

&

quarrée dans les grandes.

La partie BCD fOudée an bout de la verge s'appel–

le la

eroifée

ou

ero./Je:

R

C, moitié de la croifée, ell

le

braJ

ou la

branehe.

L'arga"eatt

ou

I'orga"ea"

ell un anneau

E

A palfanr

par le

trou g

du haut de la verge. C'ell

ii

cet anneau

qu'on attache le cable .

Les

patteJ

de l'

a"ere

[ont des lames de fer

B [ K,

D G

H,

de forme triangulaire, qui formem I'extrémi–

té des bras,

&

qui [erveut

,a

mordrc

le food de la

mer o

Les angles des pattes

1, K,

G , H) font appelléo

les

oreilles .

Le jas

ou

jaMt

de

I'anere

efl un ale de bois compo–

[é de deux morceaux de bois fon épais, dom l'un efl

1\

B

E

F

(fig.

3.)

dans le[quels il faut remarquer IIne

rainure C

D

qui doit cmbralfer la

t~te

de

I'an<re;

ou–

tre cela on remarque

11

la tcte de

l'a11<re

deux petites

éminences appcllées

twonJ,

doot ¡'une efl

n m

(fig.

J.)

&

I'autre efl au c()té orpo[é .

Ces tenons font exaétemcnt renferrnés dans I'im¿ricur

du jas,

&

emp~chent

qu'il ne puilfe monter oi dcfccn–

dre. Les deux morceaux de bois dom nous avons par–

lé , [ont artachés

:l

I'a/lere

de maniere qu'ils [oient per–

pendiculaires a un plan paffsm par la vergc

&

par les

panes; on les Exe d.e plus ell[emble avec des cJous;

&

¿tant ainfi joims,

its

formem le

jaJ

G H

1K.

Le jas

[m

a

emp~c-her

que la craifée ne [oit paralleJe au food

de la mer, ce qui empecheroit

I'a"ere

de mordre.

[1

Y a dans un vaiffeau plufieurs

aneres:

la plus gro[–

fe s'appelle la

mlfítre./Je a",re:

celle qui la fuit eo grof–

feur fe nomme la

feconde:

la traifieme s'appelle

aner'

ti'

affotlrche;

on la jette du ct>lé oppo[é

a

la

ma~.fi

ancre,