ANA
ANATOMJSER,
v. a.
faiy, 1'al1atomi_,
"""–
~omif'y
1/11
eorpJ . VOJez
A
N
A T O M lE.
(L)
A N
1\
T O
M
1ST
E ,
f. m . c'di ainti qU'OD nom–
me eeloi qui fait diCséquer,
&
donner de tou tes les· dif–
féremes panies des cadavres, une defcription relle que
les fpeélateors puilfenr fe former
une
idée june de la
ligure, de la potirion, de la communie3tion, de la nru·
élure) de I'aélioo,
&
de I'mage,
&c.
de ces difiereu–
tes
pmi« .(L)
AN AT R A N, [.
m.
(ehimi• . ) fel de Vtry,.
L e fel de verre en une matiere graveleuie qüi s'éleve
en üume fur le verre fondu . Ce fel de verre en d'uo
graod ufage dans les e!Tais des m ines. Je eroi qu'ana·
era"
vieut par corruption de laogage d'
ammanitrum ,
dollt parle Pline, qui veut dire
fel "itre
mili
de eendr.J
:
il
dit que c'étoit le fel des plantes bnllées avec lequel
00
faifoit le verre .
L'a"aera>J
artificiel ou plus composé, fe fait avec dix
partíes de nitre, quatre parties de chaux vive, trois par–
ries de fel commun, deux parties d'alun de roehe,
&
deux parties de vitriol .
Quelques-uns out nommé
""aer""
les concrétioDs pier–
reutes
&
crynallines qui fe formem contre les murs
&
cootre les voutes dans certains Iieux fouterreios; lefqoel–
les
cODcrétions fom nommées
ftalaélietI. Voyez
S
I A–
L A C T I TE .
(M)
• A N A T O
R[
A,
(Glog.
)Jelíte vil1e de Grece .
anciennemem Tanagra .
Voye::.
T
A N A G R A •
• ANAZARBE fur le Pyrame,
(Glog. ane.
&
mod.)
ville de Cilicie, :mciennemcm
Kymda,
puis
Ár.azarbe;
che~
les Géographes modcrnes,
.tfxar, A e–
fardi, Aeferai, Ainzarb".
Elle s'appella auffi
Diodfa–
Tlt, e"'far1e, AugNfte,
&
]"ftinianopoliJ .
Ce n'en plus
aUJourd'hui qu'uu méchaor bourg, qui a eu de grands
noms.
• A N A
Z
E,
f.
m. (
Hip. nato
)
arbre qui croit
a
MadagaCear.
11
diminue en gro(feur
:l
meCure qu'i1 s'éle–
ve, ce qui lui donne la forme d'une pyramide ou d'un
cone . Son fruir en rempli d'une moelle blanche quí a
la fa veur dl! tartre.
• A N A Z Z O
.u
T O R R E - D' A N A Z Z O ,
( Glog. mod.)
ville de la province de Bari au royau–
me de Naples. On croit que c'en I'andenne
Egnaeia
ou
Gnaeia.
Quelques modernes la nommem
Gnazzi
ou
Nazzi .
• A N BAR,
(Glog. mod.)
ville de
la
province de
Chaldée Ol! Iraque Arabiquel, Cur l'Euphrate . Elle s'en
appellée
Hafchtmiah.
A N
B
L
A T U M, (
Hift. nae.
)
genre de piame
ii
tleur monopétale, anomale, tubulée,
&
faire en forme
de mafque . On
y
voit deux levres , qui pour I'ordinaire
ne
10m
poim découpées.
11
s'éleve du fond du calice
un pillil qui en artaché
3
la partie ponérieure de la Beur
comme un clou ,
&
qui devienl dans la Cuite un fruit
rentermé le plus COllvem dans le cnliee de la fleur.
Ce
fruit fe fépare en deux panies,
&
il en rempli de fe–
m enees úrdinairemenr arrondies. Tournefort,
;"ft. re;
herb. corol. 1/0ytZ
P
L A N TE .
(l) .
• A N
A
Olt
A N C A
M
E G A RE
B,
nom que
les Arabes donnetlt
it
un
OIfeau d'une
!i
prodigieuCe gran–
d"ur, qu'ils prétendent qu'il pond des CElIfs gros com
me des monragnes ; qu'il enleve de éléphans, comme
l'épervier des moineaux; que fes ailes, quand il vole,
fout le /Taca d'lIn tOrrem impétueux; qu'i1 vit mille
sns; qu';1 s'accouple
:l
einq cent ans; qu'un jour qu'i1
enlevoit une nouvelle mariée avec Ces braaelets
&
toús
fe alours de noces, le prophete Bandala le maudit;
&
que D icu ayam égard
:l
I'imprécation du tils de Saphua–
ne, relégua I'épouvamable oifeau raviO"eur d;ms une t ic
inacceffible ,
011
iI
Ce
oourrit d'éléphans, de rhinoceros,
de but1e , de tIgres,
&
d'aur.res animaux féroces. Como
bien d'imbécilles h2u(feront les épaules en IiCant certe
fable, qui) s'i1s defccndoienr en eux-mémes,
&
qu'ils
revinllent fur les
préju~és
dom il6 Com imbus, s'apper–
cevroicm facilemem qu ils o'out pas le droit de hauaer
lo:s
épaules!
• A N C A M A R E S
011
A N T A M R E S,
(Glo–
graph. mod.)
peuples de l'Amérique méridionale, qui ha–
b.i,~nt
le long du fleove Madere, qui Ce perd dans la
f1Vlere des Amslones.
ANCAON (S
E R A DE),
Glog . modern.,
chaine de
momngncs dans le Béira, province de Portugal, qui
rient
¡,
une autre qu'on appelle
Sera
á'
Eftre/~".
C.:lle-!a
rourne 3 l'Oricm, entre les rivieres
Modd~o
&
'Z~e
re . E.lles paroiJfent dérachées d'une autre qui commen–
ce pres de Lamego,
&
s'éteDd depuis Porto jufqu'
¡
'romt
l.
ANC
371
Coym~re,
fans
qu'~1
r
ait dans tout cet eCpace plus do
trolS licues ou ellVlrOn de plaioes emr'elles.
A
C
R
A N O,
(Géog. mod.)
petite ville de I'E-
tat ecclcliallique dans la Marche d' Ancone .
A N
e
E.
Voyez
A
N S E .
• A N C
E
~I
"
(Glog. mod.)
ville de France dans
la Brctagne fur
la
L oire.
L ong .
16. 28.
lat.
47.
22.
ACETRES,
f.
m. pI.
(Hift.
&
Gram. )
fe
dit des perfonnes de qui I'on deCceod en droitc Iigne,
le pere
&
la mere non compris. Ce mot dérive du
latín
a1JttctjJor,
&
par Cyocope
anutror,
qui va devant .
En Dro;t
on dillingue
andertI
&:
prldl<tjJturJ.
Le
premier de ces deux noms convient
iI
certaines perCon–
ne< dans I'ordre naturel; on dit
""
hammt
&
fa an–
e¡treJ:
le Ceeond a direélement rapport
a
I'ordre poli–
tique ou de la Cocielé; nous difons
1m
l'lJitf11t
&
fa
pr¿¿¿<tjJe"".
On dit également
un prince
&
ftI prldl–
u./Teu",
pour tignitier les rois qui om regné avaor lui :
mais
00
ne dit
1m
roi
&
ftI andertI,
que quaod il elt
defeendu par le GlOg de Ces prédéceaeurs.
Dans l'uCage on met eeue différence enere les
peru
&
les
a"der",
que ce dernier ne fe dit que des peres
d'une perfonne qualifiée .
11
feroit ridicule qu'un artifan
d1t,
mtI a1JcitrtJ ont fait le mimt mleier 'fUt moi .
( G
&
H)
i\
N
e
E T T E S DE BO U LI N E S
.u
C 0-
13
E S DE
B
O
U
L
I
N E S , (
Marine.)
c'en ainli que
I'on uomme les b<luts de corde qui Com attachés
a
la
relingue de la voile, dont le plus long n'excede pas
Ull
pié
&
demi; leur lifage en d'y patrer d'aurres cordel'
qu'oll appelle
patetl dt b.,.lintI . VoytZ
B
o
U L I N E
&
R
E1:.
f
N G U E
(Z)
A
N C HA
R
lE,
f.
f.
(Myth.)
déelfe que le peuplc
d'ACculum daos la Pouille adoroit .
-
. A N CHE,
f.
m. c'en le conduit quarré par lequel
la farioe paae dans la huche du moulin.
Voyez
M
o
u–
L I N A FA R 1 NE.
A
N CHE,
C
f.
tn Ltttherit,
petite machine de can–
ne, de létOll, de bois, ou de toute autre matiere, d'une
ou de plulieurs parties, qu'on adapte
it
des inllrumeos
a.
ve:1t,
&
qui les fait réConner, en portant une ligne d'air
comre la Curfuce du tuyau, que cetre ligne d'air raCe en
vibrant comme uoe corde, doO! le poids de I'atmofphere
Ceroit le poids
t~ndaDt,
&
qui auroir la longueur du
tu–
yau.
VoytZ
[N S T R U M E M T D E
M
u
S 1
Q.
u
E.
Ce
qui fera réConner un innrument 3 vent,
&
ne formera
pas avec lui un tout, pouera s'appeller
anche.
Sans
I'an–
ch.,
la colonne d'air qui remplit I'innrument feroir pouf–
séc toute cmiere
a
la-fois ,
&
iI
n'y auroit poine de fOil
produit. Les
anchtI
d'orgue Cone des pieces
d~
cuivre
de la forme d'uo cylindre concave qui Ceroit coupé en
deux par un plan qui pa(feroir par Con axe.
Voyt::. A
&
e ,
fig.
n.
PI.
d'Orgt<e.
La partie inférieure de
I'anch..
cn relevée; enCorte que qualld elle en appliquée Cur un
plan, le pa(fage
ii
I'air foit entieremene lermé de ce cOté .
00
les forme fur I'érampoir.
Voyez
E'T
A
M POI R •
Aux trompettes dont l-es
anehtI
Com la bouche, la par–
tie
Cup~rieure.
de
I'anehe
enere daos la ooix.
Voy .
None _
On la rccou"re enCuite d'une piece de létOn Ilexible
&:
élaílique
B,
qu'on appelle
languteet ,
&
00
affermir le
tOut an moyen du coin
D,
dans le corps de la noix,
dOn! il acheve de remplir I'ouverrure. Les
aneh"
doi–
vent fuívre la proportion du diapafon.
Quant aux aurteS Cortes d'
anehtI, voytZ
1"
inftrllmtn$
a/(x'f"eh el/tI appartit"ne,,'. Voy.
B
A S S O N,
H
A U I–
BOIS,
&e.
A
N
C HE' , adj.
(teyme de
B
lafon) courb/:
iI
Ce dit
Ceulemene d'un cimeterc courbé.
Tournier S. V iéloret
a
M
ar[eilJe, de gueules
3
I'é–
cou(fon d'or, chargé d'un aigle de Cable, 1'.écuO"oo em–
braCsé de deux Iilbres b;¡delaires ou braquemars
"nchlr
d'or, les poignées vers le chef.
(V)
• ANCHED[
VE
O"
ANG AD [V E,
(Glog_
mod. )
petite ile de l'Ocean [ndieo Cur la 1:0te du royau–
me de Décan. noo loio de Goa,
ver~
le midi.
A
N C
H I
A LE,
AnchialHm, (TUol.
)
terme célebre
parmi les critiques qui om écrit Cur ce qui concerne les
Hébreux ou les J uifs. On le trouve daos cette épigram–
me de Martial,
lib.
XI.
tp. xcv.
ECe< ntgaJ, jllraf'[l/e mih; p.r templa T.0nanth:
Non credo; Jura, verpt,
ptr
Anchtallim .
c'en-a-dire
,_,our nitr
011
pONr affir:mer , tI!
atttft~J
lu
templu de JHpittr, je ne t'en ,rotJ pal;
litre,
crrcon–
eh, par .tf"chialt .
On demaode qui en
cer
ÁlIchiale,
fi
c'en le Dom
li
i
2
du