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376

ANC

cll ceHe de fouder la croifée 3 la verge, ce qui s'appelle

encoller

l'

ancre .

L orCque

l'

a"cre

en encollée ,

00

la réchauffe; on tra–

v~il le

:1

Couder la balevre; ce qui oe peul s'el écuter

fous

le

marrinet, mnis ce 'qui Ce fait a bras ;

&

c'en ce

~u'oo

a repréCenré dans le

m~me

fecopd tableau, on

J'on voit

(jigllre

7.) uo forgerotl, qui, avec une barre

de fer qu'il appuie conrre 'la croifée de

I'anere

encol–

lée, qui en dirigée par un maitre aocrier, 6, conrient

cette

a>tere;

tandis qu'un forgeron, 8, avec un marceau

a

frapper devant, répare la balevre.

Ces

ouvriers fonr

3Um Coulagés par leur poten

ce

p

'{ .

On emeod par

ba–

levre,

les iné¡¡alités qui renénr néceífairemenr autour

de I'endroit ou s'en fait l'encollage .

Mai rour

le

travail précédcnr fuppoCe qu'oo a des

eaux

il

Ca porrée,

&

qu'on peut employer un équipa–

ge

&

des roues a I'eau pour mouvoir un martinet ; ce

qui n'arrive pas toujours: alors il fam y Cuppléer par

quelque machine,

&

faire aUer

le

martinet 3 force de

bras .

C'elt

un attelier de cene derniere eCpece qU'Oll

voit dans le tableau de la

P

I""ehe feconde

des

a>ter" .

Les

jigures

1, ].,

3, 4,

j',

6, Conr lix forgecons pnr–

tagés en deux bandes éga1es, leCquels tirem des cordes

rouléos Cur des roues larges. L e mouvemellt de ces.

rúues fe communique

a

un cric, celui du cric au mar–

tinet,

&

le

martinel haulfe

&

baiífe de la maniere donr

nous alloos le démonrrer en détail; apres avoir fait ob–

ferve,r aurour de I'enclume

b

cinq forgerons qui tieonenr

une

a>lere

Cous

le

marteau,

&

qui ¡'encollent, ou Cou–

dem la croifée

a

la verge .

b,

l'enc\ume;

d,

cremail–

leres qui Cervem a CoOtenir la piece , a la hauaer ou

baiaer;

&

a

en faciliwr

le

mouvemenr. Ces cremaille–

res [om CoOtenues Cur les bras des potences mobiles e

J

Jf

Conr des tirans qui fortifienr les bras de la poten

ce

,

& les

empechem de céder

Cous

la peCantem des fardeaux .

Paífons maintenam

a

la deCcription de la machine qui

meur le martinet, la choCe la plus importante de cet

attelier. Pour en donner une notion c1aire

&

dillinéte,

nous allons parcourir la figure

&

l'uCage de chacune de

fes partics en particulier ; puis nous expoferons

le

jeu

du tout,

L.a

jigure

r r du bas de la Planche, en une coupe

verncale de la machine :

G

en le martinet;

ce

marti–

net en une maífe de 7

a

800 livres, dont la tete

r

ell

3c~rée;

Con

autre bout

X

paífe dans I'ceil d'une baCcu–

le

G H N

f,

qui lui Cert de manche:

H

en un boulon

qui traverfe cette baCcule

&

les deux jumelles

O O;

car

il faut bien

Ce

relfou"cnir que ceci en une coupe,

&

qu'on ne voir que la moitié de la machine.

Sur la parrie

N.

de la baCcule en poCé un reíforr qu'

~n

en vc¡¡t Céparé,

jito

14.

g

eflle relfort ; .h une pla–

tme Cur laqueJle il peut s'app1iquer;

i

un étreffillon qui

empeche le reífort de tléchir

&

de

Ce

rompre . On ver–

ra dans la Cuite l'uCage de cene piece.

L'exrrém ité r

jig.

r

1 .

de

la

baCcule

G H NI ,

en

percée d'un trou,

&

traverCée d'une corde qui paífe

dans un rrou fait a la baCcu

le

Cupérieure

M L K

,

&

qui

efl

arr~tée

fur cene ba[cule par un nceud Z. Cene corde

unit les deuk baCcules,

&

acheve de rendre leur éléva–

t ion ou abaiífemenr inCéparable.

M L

en un boulon

~e

la baCcule Cupérieure

M L K ,

qui traverCe les deux

Jumelles

OO

;

¡¡ l'extrémité

P

de la bafcule Cup¿rieu–

re

en un crochet qu'on voit;

iI

Y en a un lecond Cur

la

face oppoCée , qu'on ne peut ap ercevoir dans cctte

n gure, mais qu'on voit

jig.

9.

'

La

jigure

9 repré[eme l'exrrémité de la ba[cule Cu–

périeure avec tOute fon armure;

f/

f/

font [es deux cro–

chets .. D an s ces crochets ell placé une eCpece de

'1

qu'on voit Céparémcm,

jig.

10; ce

'1

dom

r

(fig.

10.)

en

!

a

t~te ,

a

a

Ca queue Z un ceil, une virole ou une

dOUllle. Ce qu'on voit

( jig.

Sl ) inCéré dans cetre douil–

le , en

X,

en une dent de

c~ic'

cene dent de cric en

arrérée dans la

~ouiHe

du

'1 ,

par une c1avene qui la

traverfe

&

la domlle aum,

c,o~~e

on

v~:¡jr

jig.

12.

b

ell

la den t,

e

en la

c1~vette ;

d oU. 11 s'enfUlt

(fig.

9. ) que

la denr ne peUl

ballfe~,.

Cans ,mer avec

elle

le

'1,

qui

fera néceífalremem [UIVI de I extrémité

'1

de la baCcule

fupérieute.

On

voi~

(

jit,.

II .. )

le cric . placé entre

les

deux ju–

m elles qUl IUI fervem de coulliJe ;

ce

cric en garoi de

denrs

.Q..Q..

R S

en une coupe du tambour qui porre

la lanreroe, quiJait mou voir le cric

R-Q..

R

parcie de

la lanterne garllle de fuCeauI ;

S

pame de la lanterne

filOS

fu[eaux.

La

jig ure

13. en une vOe du tambour, de la lanter–

ne,

&

du cric, qu'il faut bien examiner li l'on veut a–

vok une idée nette du jeu de la machiue:

d d

en un

ANC

effieu de fer du tambour

&

de la lanterne :

f

le tam–

bour;

g

les fuCcaux de la lanterne;

e

le cric.

00

voit

comment les tufeaux de

la

Iatlterne., 'duns le mouve–

m ent du tnmbour qui l'emporte avec lui, commencem

&

ceífent d'engrener dans les dents du cric .

On voit

(fig.

15'. ) la machine entiere:

'{ ~'{ '{

COn!

les traverres des c6 tés qui [oOtiennent les

l'aill~rs

Cur

leCquel les tourillons de I'arbre du tambour Ce meu–

vent:

rrr r

Conr des pieces qui forment

le

chaffis de

la machine ; leur aífemblage n'a rien d'extraordinaire:

m m

COnt de lirandes rOlles larges mobi les,

&

qui

l1e

portenr poim a terre ; des cordes font

Cur

ces roues au–

ranr de tours qu'on veut :

,,>t

en la pareille de

m m:

k

la grande b3Ccule:

1

la perite baCcule ou la fupérieure:

ti

le martiner :

o

cOutbe alfcmblée lilr la traverCe ''{, de

maniere que Con extrémité puilfe s'appliquer

&

s'écarter

d'une emaiHe faite ai! croilillon de la roue

m,

&

par

conCéquenr arrGrer on lai!ler cene rOue libre ainfi que

[a pareille:

p

en une pince qui Cert a amener de dedans

ou

¡¡

chaífer la coutbe

o

de l'enraille dn croimllon.

Cela posé

&

bien entendn,

iI

en évidenr que

(j

des

cordes fOn! Cut les roues

m n

amanr de tours qu'i1 en

néceITail'e POut une chaude,

&

que ces cardes foiem ri–

rées pnr des hommes , comme on voit au hallt de la

Planche, de maniere qne

le

point

m

(jig.

1

j'.)

d'cn haut

deCcende du c6té des hommes ;

iI

en , dis-je, évident

que

le

tambour,

&

la lanterne qui lui en adhércllte,

tourneronr dans le meme [ens,

&

que

le

fuCeaux de

la Ianterne rencontram les denrs du cric, ferom dcCcen–

dre le cric . Mais le cric ne peor deCcendre que fa dent

fupérieure, fixée par une c1avette de la dOllille du

'1,

ne tire

ce

'1

en en-bas,

&

avec ce

'1

la baCcllle Cupé–

rieure, dont

le

bour

P

(jig.

2 . )

deCcendra; mais .Ie bout

P

de la baCcule fll périeure ne pellt deCcendre Cans appuycr

fur

le

relforr

M N,

qui réíinam

a

cet eftort en vertu de

l'étreffillon

1

(jig .

14.) [ut-tour JorCqu'il Cera

tout-3-f~it

couché Cur la platine

H,

fera baiITer

le

bout

1

(fig.

11.)

de la bafcule i"férieure. Le boor

1

de cen e baícule ne

peut baiffer en tournant [ur

le

boulon

.H,

que Con ex-o

trémité

G

ne- s' éleve; l'extrémité

G

ne s'élevera qu'au–

lam que I'extrémité

1

bailfera: mais I'extrémité

f

ceC–

Cera de bailfer, quand

la

lanterne aura tourné de toure

Ca parrie garnie de fuCeaux. L orCque le dernier fuCeau de

la lanterne s'échapera du cric, alors rien ne pOUlf.1nt ni

ne retenanr en-bas les exrrémités

PIdes

baCcules Cu–

périeure

&

inférieure, I'extrémité élevée

X

de I'infé–

rieure , entra¡née par Con propre poids

&

par celui du

marteau

I

tombera d'nne v¡telfe encore accelérée par ceHe

du rerrOrt

M N

(fig.

1I . ) ,

relevera en tombanr I'ex rré–

mité

P

de la baCcule Cupérieure,

&

la machine

Ce

re–

trouvera dans Con premier état. M ais les ouvriers con–

rinuanr de tirer,

elle

n'y demeurera que juCqu'a

ce

que

la lanterne

ay~nr

tourné de

la

quanrité de [,\ partie _vui–

de de fuCeaux , ceHe qui en efl garnie

fe

préC"nranr de–

rechef au cric agira fut fes denrs, le fera deCcendre,

&

C.

&

recommencer en conséquence autant de fois le

m eme mou vemenr que nous venons d'cxpliquer.

L a cOutbe

o (jig.

lj'. )

en s'appliquam au croifillon

de la roue

m,

l'empeche de tourner,

&

le marteau peut

etre tenu élevé.

Mais comme les fardeaux qu'on a

a

remner font tres–

conlidérables , on fait ufage des potences mobiles ;

&

pour les haulfer

&

baiífer, on applique

a

ces potences

des cremaillcres .

f

/0l.ez

jig.

16. une de ces cremaille–

res , donr le méchamCme ecl

fi

limpie qu'il

ne

demande

aucunc explication.

L a

jig.

17. montre des moufles garnies de cordages,

donr on

Ce

fert quand les fardeaux fonr trop lourds pour

les cremailleres .

3°. La troilieme queflion proposée par l'Acudémie,

étoit

la meillel/re maniere d'lprouver la a//Cres

:

elle

ne fut Catisfaite d'aucune des pie

ces

qu'on lui envoya ;

&

clle

partagea la troi/ieme parrie du prix enrre M. D a–

niel BernoulJi,

&

M. le marquis Poleni, donr les pie–

ces

contenoient d'ailleurs d'cxcellenres choCes . N ous ne

dirons donc rien noo plus fut cetle troiJieme partic;

&

nous renvoyons ceux qui voudrollt s'inflruirc plus 3 fond

[ur cene matiere, au volume qui conrieot ces différen–

res pieces, imprimé, comme nous I'avoos déja die, en

1737,

a

l'lmprimerie royale.

Anere

n

demettre,

c'cft une groífe

anere

qui demeure

toOjours dans un pon ou dans une rade , p'our [ervir

a

roüer les valífeaux.

Anere

n

la veil/e,

c'en

celle

qui en

pr~te ~

t!tre mouillée.

A nere du large,

c'en ainr. qu'on appeUe une

ancre

qui en mouilJée vers la mer, lor[qu'i!

y

en a une :lurrc

qui en mouillée vers la ¡erre .

A n-