fs6
AN,D
ole
chaque fouflkt,
&
~a
foutient
Ic?tt:,
lIñn
<lue l':tit
y
entre fans :lUcuoe
réfinanc~ ,
tardis que le paDneau
fupérieur en s'élevant en augmente la capacité, Par
ee moyen, outre
fa
force que
1'00
gagne , on évite
le
bruir que fait ordinaircmcnt cette foupape, caufé par
le tremblcment que j'air occafionne en entrant dans le
foufRet: ainfi les neuf foufllcts font mds fans fecouffe,
fan s bruit,
&
avcc peu
de
force,
Ces neuf foufficts communiquem leur
ven!
dans trois
iuyaux ditl"irens
&
fé parés, Chaque tuyau
re~oit
celui
de trois Cufllets; les t;ois qui fom dans le bas du bilti
i
droite par la face amérieure, communiqnent leur
vcnt
a
un [Uyau qui regn" cn-dcvant fur le montant du bap
du meme cÓté,
&
ces ¡rois-Ia Cont chargés d'un poids
de quarrc livres : les trois qui font a gauche dans le
m eme range , donncnt Icur vem
d~lls
un femblablc tll–
yau , qni rcgnc pareillement [lIr le montant du
b~ti
du
meme cÓté,
&
ne [om chargC's chacun que d'un poids
de deu" livres : les {[ois qui (ont fur
III
partie fllpérieu–
re du bati, donnent auíli Ieur vcnt
?i
un tupu qul rc–
gne horiContalemcm fous em:
&
en-devant; ccpx-ci ne
[om chargós que du poids de leur fimplc panncau,
Ces tuyaux par dilt'ércns coudcs , apoutiíl'em
i\
trois
petits réCervoirs placés dans
h
poitrine de la fi gure,
L a par leur réunion ils en formcpt un fcul, qui mon–
Unt
par le gouer, viem par
[,m
~largi{femcnt
former
dans la bouche unc cayité, termin¿e par deux cCpeces
de petites levres qui po[ent fUt le trou de la ftilte; ccs
levres donnent plus on moins d'ouverture,
&
om un
m ouvemen t
p~niculier
pour s'al'ancer
&
fe reculer , En–
dedans de cette cavité en \Ine petite languette m obile,
<¡ui par fon jcu pcut oüvrir
&
fermer au vent le pa[–
fage que lui lailTcm les levrcs de la figure,
\T
oil11 par quel moyen le verot a
~té
conduit ju[qu'
i
la ftute, Voici ceux qui Ont fervi 11
le modifier,
A la facc amérieure du bati
a
gauc!1e, en un autre
m ouvement qui ,
a
la
'faveur de íon ro üagc , fait tour–
Der UD cyl indre de deux piés
&
demi de long fur foi–
:tante-quatre pouces de circonférehcc , Ce cylindre en '
divifé en qU,in'l.e pmies égales d'un pouce
&
demi de
dinance,
A
,la face ponérieure
&
lupérieure du bft ti
en un clav ier
tr~inam
[ur ce cylindre, compoCé de
<¡uime levicrs tre's-mobiles, dont les extrémités du c6-
tlÍ
du dcdans font armées d'un pqlt bec d'acier, qui
'épond
a
chaqu~
divilion
du
cylindre , A I'autre extré–
roité de ces leviers fom at¡achés des fils
&
chalnes d'a–
~ier,
qui répondenr aux ditférens réCervoirs de vcm,
:mx doigts , aus levres
&
ii
la langue de la figure ,
Ceu¡ qui répol1dem aux différens. ré(ervoirs de vent
10nt
au nombre de {[ois ,
&
leurs
chalne~
montem ,per–
pendiculairemen t derriere le dos de la fi¡¡ure jufque dans
la
pvirrine oú ils Com placés,
&
aboutl(]enr ii une foú–
pape p3rticuliere
¡,
chaque réCervoir: cette foupape
é–
tam ouverte, laifle palfer le vem dans le tu yau dc
communication qui mome , comme on
I'a
déJ' dit ,
par le goncr dans la bouche , Les leviers qui répondem
aux doigts fom au nombre de rept,
(Ji
leurs chaInes
m omcnt aulfi pcrpendiculairemcm jufqu'aux épaulcs ,
&
lii fe coudcm pour s'inCérer dans I'avam-bras juCqu'au
coudc,
011
elle
le
plient CIlcore pour
aJle~
le long du
bras ju[qu'au poignet; elles )' [om terminées chacune
par une charnicre qui (e joint " un tenon que forme
le bout du levier comenu dans la
m~ill,
imitant I'os
que les Anatomilles appellent
1'01
d"
métaqzrp' ,
&
qui, comme lui, forme une charnicre avec I'os de la
prem iere phalal1ge , de far;on que la cha lne éranT tiréc ,
le doigt puiíle fe lever, Quatre de ces chalnes s' in ferent
dans le bras droir, pour faire mouvoir les
qu~tre
doigts
de
cette main ,
&
trois dans le bras gauche pour trois
doigts, n'y ayant que ([ois trous qui répondcm
?i
cette
m ain, Chaque bout sle doigt en garni de pcau, pour
imiter la mollelTe du doigt naturel , afin de pouvoir
boucher le
trOU
exaa~ment ,
Les leviers du e1avier qui
répondent au mOl1vcmem de la bonche fom :In nombre
de quatre: les fils d'acier qni )'
(00l
attachés form ent
des rcnvois , pour parvenir daÍls le m ilieu du rocher
cn-dedans'
&
la ils riennent 11
des chaines qui mon–
tent perpeildiculairement
&
parallelement
a
l' épine du
d os dans le corps de la 5gurc;
&
qui paJfam par le
cou vienneO! daAs la bouche s'auacher aux panies
qui font faire qua,tre
di~érens
mouve!,"ens anx lev're;
,jntérieures: I'un falt ouvnr ces levres pour doqner une
plus grande i{fue au vent;
l'a~trc, l~
diminue
~n
les rap–
prochant; le troifieme les
f~lt
rctlrer en -amere;
&
le
quatricme les fait
avanc~r
fur le bord du trou,
11
:Je rene plus fur le c1:¡I'!er qu'un levier"
011
en
pareillcmcnt atlachée unc ' chame qll monte
amli
que
AND
Ie$
autrc"
&
vient aboutir
!i
13 languette qui
'Ji
trou~
ve d:lI1s la cavité de la bou€he derriere les
levr~
pour
cmboucher le trou, comme
0 0
I'a d it ci-deO"us ,
Ces
quin~e
leviers répondem aux quinzc divifions d\l;
cylíndre par les bouts
OU
fOOl anachés les llccs d'acier.
&
a
un p,ouce
&
demi de diflance les uns des aurres _
L e cylindre venant
¡,
tourner , les lames de cuivrj: pla–
cées fur fes lignes divi[ées, rencontrent les bees d'a–
cíer
lt.
les [outicnnem levés pl'os bu moins long-tcms ,
[uivaur que les lames Com plus ou moios longues:
&
commc l'extrémité de tous ces becs. forme entre eux
unc ligne droite , parallele
a
I'axe du cylindre, coupant
ii
angle droit toutes les lignes de divifion, toures les
fois qu'on placera " chaque ligne 'une lame,
&
que
tou¡es leurs extrémités formerom entr'elles une ligne é–
galement droite ,
&
parallele
a
celle que formeOt les
bees des leviers, chaque extrémité de lame ( le cylin–
dre retournam) touchera
&
fo(tlevera dans le mcme
innant chaque bout de levier;
,&
I'autre extrémité des
I~mes
formant ¿galement unc ligne droite, chacunc
laiifera échapper fon levier dans le mcme
tem~.
On
cOllcoit aif,;ment par-li! aomment toUS les leviers peu–
vem agir
&
concourir tous
a
I:t
fois
i
une m eme opé–
ration s'il en néee{faire, Quand il
11'
n bcCoin de fai.
re agir que quelques leviers, on ne place des lames
qu'aux divi fions
011
répondem ceu x qu'on veut faire
mouvoir: on en détermine meme le rems en Ics pla–
pm plus ou moins éloignées de la Egnc que forment
les becs: on fait ceffer auíli leur aeion plutÓt ou pluli
t~rd,
en les mettant plus ou moins lo'ngues ,
L'extrémité de l'axe du cylindFc du cÓté droit en
terminée par ' une vis (ans fin
iI
pmples filets , dinans
entr'eux d'une ligne
&
demie ,
&
au nombre de dou–
'l.e,
c~
qui comprend en tout I'e[pace d'un POUc"
&
demi
de
longuéur,.
égal
a
eelui des divifioos dU,cylindre ,
Au-de{fu~
de ceae vis en une piece de cuivl'e im–
mobile, folidcment attachée au biiti , a laquel le tient
un pivot d'acier d'une ligne environ de diamctre, qui
tombe dans une eannelure de la vis
&
lui len d'écrou ,
de
fa~on
que le cylindre en obligé en tournant de fui–
vre la meme direélion que les filets de la vis , come–
nu par le pivo t d'acier qui en fi xe, 1\infi chaq ue poiot
du cylindre déerira comin uellemem en rournam une
ligne [pirale,
&
fera par conféqueot un m ouvement pro–
greíli
t'
de droit agauche,
C'en
p~r
ce moyen que chaque divifion du cylindre ,
' détermin':e d'abord fous chaque bout de levier, chan–
gera de point
a
chaque tour qu'il fera, puifqu'il s'en
éloignera d'une 'Iigne
&
demie , qui en la dinance qu'
om les tilets de la vis entr'eux,
L es bouts des leviers anaehés au' cJavicr reflant done
immobiles ,
&
les poims du ' cylindre uuxqtiels ils répon–
dcm d'abord, s'éioignant :\ chaque innan,[ de la perpen–
diculaire , en formam une Ijgne fpirale, qui p:fr le mou–
vemem progrelIif du cylindre ett toujours dirigée au
m t me poim , c'en-a-dire achaque bout de levier;
iI
s'enfuit que chaque bout de levier rrou ve achaque
in(bllt des poims nouvcaux Cur les lames du
cylindr~
qui ne
Ce
répetem jamais, puifqu'cllcs forment emr'el–
les des lignes fpirales qui formenr dOtl'l.e tours fur le
cylindre avant que le premiel' poim de divifion vienne
Cous un autre levier, que celui fous lequel il a éré dé–
terminé en premier lieu,
c'en dans cet efpace d'un pouce
&
demi qu'on pla–
ce
toute~
les lames , qui formclH
~lles-mcmes Ic~
lignes
fpirales , pour faire agir le levier Caus qui clles doi,veut
to íljours pa{fer pendam les dou'l.e tours que fait le ey–
lindre,
A
me[urc qu'une ligne change pour fon levier,
¡ou!es
le~
au tres changellt pour le leur: ain li chaque
levier
a
dou'l.e lignes de lames de
64
pouce~
de diame–
tre qui paffent fo'us lui,
&
qui fon¡ entr'ellcs upe ligne
de
768
pouces ge long, C'olt fur cene
lign~
que fom
placées COutes les lames [uffi lanre pour I'acbon du
1<;-·
vier dpram tom le jeu,
1I
ne rene plus qu'a faire voir comment tous ces dif–
férens mouvemens om fervi
a
produire I'etfet qu'O!]
s'en propo[é dans cet automate , en les comparanr a–
vee ccux d'une per(onne vivame ,
En-il quenion de lui faire tirer du fon de Ca ft dte .
&
de former le prem ier ton, qui en le
r!
d'en-bas?
On commence d'abord a difpo[er J'embouchure ; pour
cet etret on place Cur le cylindre une lame deffous le
levier qui répond aux panics de la bouche, [crvant
a
augmcnter I'ouverture que fom les lel'res, Seconde–
meD!, on place une lame fous le Icvier qui fert
a
fui–
re reculer ces m emes levres, Troifiememenl, on p¡'.
ce une lame fous le levicr qui OI¡vre
Ul
[oupape du
[éfec-