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ANE

ordillairement

:lU

primems,

&

on la met en terre en

Seprembre, avec la précaution de I'en tirer fi-tót que

la tlenr en paífée,

&

qne la fanne jaullit. 011 la lai{fc

ellbrer,

&

011 la [crre dans dcs boites placées dans des

elldroits aérés.

Sa

graine, qui s'appellc

bOllrre

,

ne peut

erre lemée qn'ell la mclanr avec de la rerre, ponr la

m ieux dél3cher . .

SOIl o ignon s'appelle

p"tte

on

griffe:

on détache les

oignolls avec la main, comme les cayeux,

&

on les

conCerve dans des paniers juCqu'an. tems propre

a

les re–

planter, qui en en Sepremhre ou en Oaobre; alors Ol!

les [aupoudre de terreau,

&

dans les fortes gelées on

les couvre de paillalfons ou de grande Iítiere .

L'anemotle

el! plus sl1re

a

élever de cayeux que de

grainc .

( K)

L'

A N E

~r

o

N E (

M .daine .

)

en déterlive , apéritive ,

incili ve, vulnéraire, deflicative. Elle entre dans les er–

rhines , on dans les collyres pour les nlceres aux yeux.

On la dir bonne pour les douleurs de tere

&

les in–

t1ammations dans les maladies de I'uterus, pour provo–

quer

les

regles

&

le hir:

Ii

on en mkhe la racine, elle

:nrire la C.live,

&

maintient les dems

f.~ines.

A

NE'MOS C O PE,

f.

m.

(Pbyji'f. )Cemot

com–

poCé

d'

l."I''' '

ven!,

&

dc

6<1,,7,1"""

j c eonjidere,

Cn

quelquefois nliré pour déligncr unc machinc qui aide

a

prédire les changemens du vent.

V.

V

E N T

&

A

N E'–

M

OMETRE.

On

a

prércndu quc des hygroCeope. faits des boyaux

d'un char,

&e.

Cc rrouvoient en efth de tres-bons

a–

" lmofcoptI ,

pour annoncer d'avance les variations du

vellt: mals ce f.1it mérireroit

d'~tre

vérilié .

f/o)'cz

H

y –

GROSCOPE.

L'aném&feope

en uCage parmi les anciens parolt, Cul–

V~nt

la defcriprion qu'en donne

Vitrtt'Vc,

avoir plus fcr–

VI

¡¡

m.omrer de quel cÓté venoit le vent, qu'a faire

prévoir d'oo il viendroit.

Or~o

de Guericke donne le nom

d'an!mo(eope

a

une

machme de Con invenrion, pour indiquer d'avanee les

changemeos de tems .

Voyez

T

E M S .

C 'éroit un petit homme dc bois, qui s'élevoir

&

re–

tomboit dans un tube de verre , Celon que l'aunoCphere

étoit plus ou moins peCante.

M.

L.omiers

a

momré que cet

"nlmofeope

n'éroir qn'

nne appheation du bnromerre ordin,;re .

V. )'ez

BAR 0-

M E T RE.

Voyez

""ffi

Merc. gal.

1683.

Aa. •

",d.

1684.

p.

26.

(O)

A NE

T,

e

m . (

Rifo. '/(It.

t.ot

)

mut",n,

genre de

plante

¡¡

fieurs en roCe, dirpofécs en forme de paraCol,

&

compoCées de plurieurs feuilles poCées (ur un enli–

ce, qui deviem dans la Cuirc un fruit comparé de deux

femences oval es, plates, cannel ées ,

&

entourées d\llle

bordure. M. MoriCon

&

M.

Ray aiol1tem anx cara–

aeres de ce genre, que les feuill es Cont [embl ables

a

eelles du fenouil. Tournefort,

btfl.

rei herb. V oytZ

PL A NTE .

(1 )

• On le cultive dans les jardins;

&

il arrive Couvent

que quand on l'a remé une fois ,

iJ

rcpar01t tous les

ans, par le mo)'cll de

r.~

graine qui retombe.

L'odeur qu'il répand en un peu forte; cependant elle

en agréable

&

Cuave.

L a graine, les Commités

&

les feuilles Cont d'uCage .

Le~ Co~mirés

tleuries

don~cm

dans l'all3lyCe du phleg–

me hmplde, odorant

&

aClde ; nne liquenr limpide

eneOre odorante

&

acide; une liqueur rou{fhre Coir

a~

cide [oit Calée; une liqueur brune, urineuCe,

av~c

beau–

cou~

de Ccl volatiJ uvineux; une huiJe errenticlle, !lui–

de ,

¡aUnatre OU. brune, épailfe comme dc la graiífe.

La malfe nOtre renée dans la coroue , calcin¿e au feu

d:

.re~erbere,

a donné des cendres dont on a tiré par

Ji–

Xlvlat.on

du fel fixe puremenr alkali .

D'oo 1'0n voit que eerte pbme a beaucoup de [cl

ammoniac

&

d'huile, Coit [ubrilc, [oit groffiere "

(1) C'cft

la

divifion la phu sénC:rale.

&

1" phu

communc

de

1'..A-

1JItI'l[m• •

~

laquclle plufienrs

~ytreJ

OOt

été

njoütc!' par les

Au~

tenn;

M.

Pctit (ait tJcux (ortes

d'. lIror, { me

(-aux l'un.

O"

la pc:tU

ell ouverte conjointcmenc :::tvec

¡'ancre.

ac

¡':lutre

Olt

¡'aMere

el\:

(caleNcor Ol1verrc (ans

la

pc3t1 . c'ca:

le

(cntimem

~lIffi

de M. G:I–

fen~cot.

M de lB

~:lye

faie deux (ortes

d'allu/'y!me

vrai un.

ou

fe

(.it

une fimplc

dli:u:uion

de toute.s le..

tuniqu~s.

&

¡'autrc oc–

c:tfionné

ra~

b

.divifion

~'lIn~

oa

plllfi~Qr.s

mnlques

cxt~rieurC3.

&

p:tr

l:t

dii:lLUIOn

des ,"tcueure·:

mal!

(clan les (avante, ré ..

fle.s:io"s de M. AI.Monro CCtte m:lIadie d\ c3pable d':ll1u:,'I"

divi.

(ion, cncore. commc

il

parote par (on mémoire

in(~rl!

daos le

(ceond

tOOl

des ob(ervadons

d'Edimbourg.

( P)

(1.)

Les

.A"~lJ',lm,.

(e forment ('nrore

dan.!!

1e5 parrie.

plu.!!

inter.

nes.

&:

plus

nobl~~

de

nOlre

corra:. c'elt

aiDIi

qu'ib

OOt

~té

ob.

t en':,

dans l'3.orte

par MM,

Bellini.

aildaac. Lancifi .

~

par

ANE

On place l'

""et

parmi les remedes carminatifs, ou

qui divifem

&

incifenr .

11

aide la digeflion;

il

gu érit

le hoquet;

iI

excitc les urines

&

les regles;

iJ

augmeme

le !air nUI nourrices: quelqnes-uns lui attribuent la vertu

anodyne .

Les prépararions d'

anet

que 1'011 conCerve ' dans les

boutiques ,font l'

ea" diftillle,

l'

huil. e.f!tntitlle,

&

l'

hui–

It prlparle par in["jion.

L'eftet de I'huile en

~'amol1ir

&

de relkher : on prcnd

la [emence, les Comm.tés

&

les graincs d'

a"et,

qu'on

employe dans les cataplaCmes

&

les fomentarions réCo–

lutives : les graines

&

les !le\lrs elltrcot dans les

la

ve–

mens carminatifs.

A N E

T

I

Q

U

E, (

M edecine

)

en Cynonyme

a

pa–

rég oriljl"

ou

ealmant;

épirhetc que I'on

p~ut

donncr aux

remedes propres

a

produire cet effet .

(N)

. A N E

v

R Y S M E, .

f.

m.

t~r¡~",

dt

e

h~rllrgit

,

qui

Vlellt

du Grcc

á,'ltfJ/rJ'I~,

d:later,

d

ou

1

on a falt

J.uv

,lI"p.'f •

antt'r)'fme .

C'ell une turneur contrc natufe, faire de

[aug , par la dilaration ou par I'ouverture d'one artere:

ces deux cauCes font dillinguer deux eCpcces d'

ant'Vryf–

me, le vrai

&

le [a1tx .

L'

ane'V')1'me v rai

en formé par la dilatation de I'ar–

tere: les IIgnes qui le caraétériCenr [om une tumeur cir-

• conCcrite, ¡ans changemenr de couleur

¡¡

la peau, ac–

compagnée d'un barremem qui répond ordinairemem

i\

celui du pouls du malade: des qu'on comprime cetre

tumeur, el le diCparolt en totalité on en partie; parce

que par certe preffion on fair couler le Cang de la po–

che :mevryfinale dans le corps de ¡'arrere qui lui en aon–

tinuc.

(1)

Les canees de

l'ane'Vryfme 'lIrai

Cont internes on ex–

ternes: on mer au nombre des cauCes imernes la foi–

blelfe des tuniqlles de I'arrere, qui ne peuvem réfiner

a

l'elfort

&

¡¡

I'impéruolité du Cang. Un ulcere qui au–

roir corrodé en partie las ruuiques de I'areere, pourroí!

donner lieu

a

un

antvryfme

dont

la

baCe Ceroir érroire,

parce que I'expaofioll des membr:mes n'auroir lieu que

daos un Ceul point du rube arrériel. On dir que le Cang

qui [e trollve dans cerre eCpeee

d'""e'Vry(me,

rcorre a–

vec un fiffiemem a{fez [enfible, lorCqu'on comprime la

rumeur; ce qui n'arrive point lor[que lout le corps de

l'artere participe

ii

la dilaration.

M . Chambers,

a

I'artide dont je traite, cite une ob–

[ervarioo de M. Lime, rapporrée dans

I'Rifooire de

I'A–

cad. royale de! Seie"e. an

1712;

il s'agir d'un

""t'Vryfme

a

I'aorte, dont M . Lime arrribue la cauCe au twp petit

diametre des arteres Coftdaviees

&

axillaires .

L es cauCes cxternes de

l'ant'Vryfme vrai

[Ont

les

coups .

les chiltes, les cxtenfions violentes des membres: la

eompreffion que cauCe une exonole, uoe luxarion ou

une fraaure, qui n'om puint éré réduires, ou la pré–

Cence d"une tumeur humorale, Com auffi des caufes ex–

rérieures

d'anc'Vryfme;

parce qu'en diminuant le diame–

ree de I'artere, elles I'obligent

a

Ce dilater [upérieure–

ment.

1I

ne faut pas croirc que routes ces cauCes ex–

ternes produiCem un

ane'VrJfmt,

parce qu'elles alfoibli[–

Ccnt le reífort de l'artere,

&

la rendenr incapable d'of–

frir arrez dr. rélinance aux impullions du [ang; car on

Cait par exp.!rience qu'il

y

a des tu meurs anevryíinales

dont le banemeot en elus forr que dans le relle de

I'artere: cene force plllfarive s'aceorde peu avet I'affoi–

blirremenr du rerrort de ce vairreau dans lc poim 00 il

en dilaté .

L'

anc'Vryfme 'Vrai

en plus on moins dangereux, Celon

Con volume,

&

Cuivallt la partie 00 il ell lirué. L es

anevl)'(me!

des gros vairreaux de toutes les arteres de

I'iutérieur du corps Com rrcs-facheux, parce qu'on ne

peur y apporter nUClln remede ,

&

qu'i1s Ce terminem

preCque rous,

a

moins qu'on ne prcnne de grandes pré–

camions , par I'ollverturc de la tumeur .

(2)

[,es

,,,,e'Vfyj–

me!

des extrérnités C)ui attaqueot les trOllcs des vailfoaux

[Ont

bien d'.1Q[ce,, ; M. Hi:mchi p:uJe de

l'l1nt1l,,!NJt

de la céli3que.

M. Morton

de cclui

de.!!

retircs :meres

du

foic. Lancili en re_

Inarqua un bicn extraordinaire d:tn.

te

ca!Ur.

&::

Leprotti dnos

¡'3rtCre

bronchiale.

8c:

i1

en

commllniqua l'hiftoirc

:lU

D.

ÜCCC;t_

ri : elle efl

inrér~c

dans le

prcmier

tomo eles

commcm.'\ires

de

Bou–

log:'H~.

Ces dilatations dt.'vienncnt ')uelquefois

fi

notable.,. qu'clle.

rcnJent

¡'artere

trois

ou

qu:ure

folS

plus I:Hge de

ce

qu'cllc n'cA:

ordínnirerocnt:

c'en ainli.

que

le Qélébrc AICon(e DoreHi rencon–

tra

dam

\In

homme

aSe

de

Go.

~ns

un

(WtV7Yrm~

de l'aont

(Id

mlIIIM4". duo7Hm

pu.!n~7um. com~c

nous

aUnrc

le

célébrc:

Malpinhi

,bns

(.1

dill~rtation

á, polipo

((",JI , .

Cene tlito.tation (e f.1it

q~l.

quefois avec violcnce.

8(

:lVCC

un

te}

choc . que les panks ,·oí..

Ilne.

de

l'411lv'J[ml

en

ront

dl!chirées .

&

les

c6re$

for~es

ac

rom"

plles .

comm& nous en aflure

~'flh

d:ms

fes

obferv:u ious

:ln.uO

..

miques.

Le.!!

figa.es

de cene m31:¡wc fo"t quelquefois équivoqucs.

II

cl\