AND
A
NEMAIl
IN,
"jil1ttJ
mtlr;1If1J.
On
8
dOllllé
ce
Dom au polypc de mer.
Yoyez
Po L
y
PE D E M
¡¡
IL
(1)
A
NE,
fub .
m.
C'en en terme de
Tabletitr-Corlu–
titr,
un outil fur lequel on évuide les dems d'un pei–
gne.
f/oyez
E
v
u
I D E Il.
L'án.
en une efpece de le–
DailIes placées fur un
~tabli
poCé en forme de prie-dieu,
fur un mont:lI1t qui fert de banc, fur lequel l'ouvrier
fe met
a
chc~al.
A
l~
machoire fupérieure de
l'áne
en
une corde qUl defccnd Jufqu';i la haUleur du pié de I'ou–
vrier, 9,ui lache ou ferre cene cord\! avee Con pié, fe–
Ion qu'I1 en en beCoin poUr les différemes
fa~ons
qu'il
donue au
pei~ne.
L'tÍne
en aulli
a
I'ufage des ouvriers
en marquetenc .
f/oyez Plan&h. de mar'!,,.teri., fit · 3.
Les échancrures
A
C du banc A C D N reS:OIvent
tes cuiffes de l'ouvrier. B en I'extrémilé d'une marche
fur laquelle I'ouvrier pofe fon pié . L'aétÍ<m de fon pié
rend la corde OH . La corlle O
H
tire le levrier
G
H
l .
SOIl extrémité
1
prefTe la machoire mobile
K 1,
&
I'ouvrage e(l ferré dans I'étau P. On cons:oit que
les micholres fom plus ou moins écartées, felon que
t'ouvrage qu'on
a
a
ferrer entr'elles, en plus ou moins
gros;
&
que par conCéquent il falloit avoir la Iiberré
CI'approcher ou d'éloigner le levier G
H 1;
c'en ce qu'
on s'elt ménagé par le moyen de la cremaillere E G
H,
dans les crans de laquelle on peut faire pafTer le levier
GHI.
ANE'ANTISSEMENT,
r.
m.
(M/thaph.)
I'aétion de réduire une choCe
a
rien, de détruire abCo–
lument fon exiltencc.
f/oyez
S
U B S T A N CE,
E
x
1-
¡TENCE .
L'
an/tlntifftment
en oppofé
a
la
o"/ation: an/antir
efl récluire quelque chofe au néant;
&
"1,,
en du néant
fuire quelque chofe. Tout
anlantifl;'ment
en nécelfai–
remcnt [urnalUrel
&
méthaphylique. L es corps o'admet–
tcnt point naturellement uue deflruét·on totale, quoi–
qu'ils foient [ufceplibles d'al!érations
&
de change'–
mens.
f/oyez
C o
R P
s,
AL
T
E'R
A TI
o
N,
C o
R R U–
PT ION .
Quelques Pbilofophes objeétent contre cette notion de
J'nnlantifl"ement,
qu'elle fuppofe un aéte pour I'opérer·
3U
lieu que
I'alllantiffement ,
diCent-ils , doit etre
un~
conCéquence inévitahle de la pure inaélion de Dieu fur
la créature; c'efl-a-dire, de la cefTation de I'aélion par
laquelle il I'a créée; car la cOÍ!fervation d'une choCe
n'en étant que la pure création cominuée , . ainli que
tout le mOllde en convient,
iI
en évident qu'elle doit
cener
d'~tre,
des I'inflant que Dieu cefTe de la créer.
(X)
ANECDOTES.
f.
f. pI.
(Hiff.
tlne.
&
mod. )
Dom que les Grecs donnoient aux chofes qu'on faiCoit
c?llno!tre. pour la premiere fois au public, compofé
d.; prlvatlf avec un • pour la dO\1ceur de la prononcia–
tion,
&
d'¡",.~"
qui vient
1l1;-m~me
d'
¡.
&
de
¡I¡"".•.
Ainfi
an"doteJ
veut dire
ehofel non pub/d el.
Ce mot
ea
en u[age dans la Linérature pour fignifier des hi–
floires fecretes de faits qui fe font paflés dans I'imérieur
du cabioet ou des cours des Prioces,
&
dans les my–
fleres de leur politiq¡¡e .
Ciééron dans la Xvij. de fes épitres 3 Atticus,
I;v.
XI
f/.
s'elt fervi de ce mot
an"dote .
Pracope a inti–
tulé
anudoteJ
un livre, dans lequel il peint avec des
eouleurs odieufes l'Empereur ]uflinien,
&
Théodore
époufc de ce prince. 11 parott que de tous les anciens,
cet auteur en le fenl qui
Ce
foit donné uoe pareille
Ii–
ecocc; au moins n'a-t-oo point d'autre écrit en ce gen–
re que le úen. Variilas parmi les modernes a publié de
prétenducs
anudotel de la maifon de Florenci
ou
de
.MeduÍJ,
&
a Cemé dans plufienrs autres de Ces ouvra–
ges dilférens traits d'imagination qu'i1 a donnés comme
anudotel,
&
qui n'oO( pas peu contribué
a
décrédi–
ter
fes Iivres.
M ais outre ces hifloires Cecretes prétendues vraies,
la
plílpart du tems faulfes on du moins fufpeél:es, les
critiques donnent le nom d'
anccdoteJ
a
tout écrit
de
quelque genrc qu'il foit, qui n'a pas eocore ét': publié.
C'clt dans ce fens que M. M uratori, eo faiCam impri–
mer un grand nombre d'écrits trouvés dans les biblio–
theques, leur a donné le titre d'
anudoteJ Gre'1"el.
Dom
Mar~ene
a pareillcment publié un
tbrefor d'anudotel
en clllq vol.
in-fol. (G)
A E'E
DI<
A S N E'E ,
r.
f.
(Commerce.)
meCu–
re de grains en ufage dans quelques pravinces de Fr:m–
ce,
p~rticulieremeDt
dans le Lyonnois
&
dans le Ma–
connols.
Ce n'eH pas néanmoins une mefure effeétive, telle que
peot .ctre 3 Paris le minot, mais un afTemblage d'un
cert:un oombre d'autres mefures .
AND
A
Lyon
I'á"le
en compofée de
61
bichets , qui font
un fepuer
&
trois boilfeaux de Paris. A Mkon
j'anle
ell de vingt mefures, qui revienoent
a
un Ceptier huit
boilfeaux de Paris.
Une
tÍn':e
&
un bichet rendent
a
Marfeille Cept
Ji–
vadieres. CeO(
tÍnlu
fom cent trente-une charges un
quart,
&
une
tÍnle
y donne une charge un quart un
feize . Savary,
Diél. dre Comra. f/o)'ez
auffi daos le me–
me auteur I'évaluation qu'il donoe d'un certain. nom–
bre de bichets,
&
,,"Ulres mefures de ditféremes villes de
Bourgol?ne avec les
tÍnleJ
de Lyon.
A
N E E
fe dit encore
a
Lyon d'une certaine quan–
tité de vin, qui fait la charge qu'un ftne peut porter en
un Ceul voyage.
Cette tÍnle
en tixée
il
quatre· vingts
pots .
f/oyez
P o
T •
(G)
• ANEGADA,
(G/og. mod, )
tle de I'Ainéri–
que feptemriooale , uoe des l\ntilles, fituée daos la mer
du nord,
¡¡
qu,inze Iieues ou environ de Porro-Rico,
vers l'orient .
• A
N'E
G
R A
S
I
f.
m. (
Comm.
)
mefure de grain
dont on fe fert
a
Sévillc
& i
Cadix. Quatre
anegras
fom un cahis , quatre cahis font le fanega,
&
fO
fane–
gas font le lan d'Amflerdam.
(G)
• A N E M A B O,
(Glog. modo
)
village d'Afrique
Cur la c6te de Guinée,
0\1
les Anglois onr un fort.
¡f
N EMIUS-FU R NUS,
du morGrec':"".",vent .
On appelle ainCi
en Chimie
un fourneau
J.
vent, pour
fondre les métaux, avec un feu d'une extreme ardcur.
f/oyez
FOURNEAU.(M)
f\NEMOMETRE,
r.
m.
(Phyfi'1.
)
machine
qui Cerr
a
e(limer la force du vent .
Voyez
V
E N T
Ce
mot en compafé de
.lu"." ,
vent,
&
de
"'¡~''''
mefr'–
re.
11 Y
a des
"nemom,treJ
de
différemes
fa~ons
.
On trouve dans lel
Tra;zfaélionJ philofoph;'1ueJ
la de–
fcription d'un
anemomeere,
qui confine en une plaque
mobile [ur le limbe gradué d'un quarr de cercle. Le
vem en fuppofé foulRer perpendicnlairemeot contre cet–
te plaque mobile,
&
Ca force elt indiquée par
I~
nom–
bre des degrés qu'i1 lui fait parcourir .
00 trouve dans le
&01lrl de M "themat;'1"e
de M .
Wolf, la con(lruétion d'un autre
anemoraetre,
qui fe
meut par le moyen des ailes A, B,
e,
D,
Plan. de
Pnettmat. fig .
17. Ces ailes fom alfe? refTemolantes
a
celles d'un moulio
a
vent. En tournant elles fom mou–
voir le rayon K M, de forte que le corps L placé
dans une raioure qu'on a pratiquée dans ce rayoo s'é–
loigne de plus en plus du centre du mauvement,
&
conféquemment aglt achaque inUam fur ce rayon;
&
par fon moyen fur l'axe auquel
iI
ea attaché, avec u.
ne force qui va toíljours en croilfant; car le bras de
levier auquel ce corps ell appliqué, s'allonge jufqu'. ce
que le mouvement des ailes foit arreté: alors le poids
fair équilibre avec la force du vent;
&
cette force eft
marquée par une aiguille M N tixée fur l'axe ,
&
fai–
[aOl un angle droit avec le rayon K M, laquelle tour–
ne par ron extrémité N fur un quart de cercle divifé
en parties égales. La force elt d'autanl plus grande
0\1
plus petite, que l'aiguille marque un plus grand ou un
plus petit nombre de ces parties égales, foit en defcen–
dam, [oit en montam . Cene machine ne parolt pas
fort exaéte.
M. d'Ons-en-Bray a dooné la defcription d'un
mu–
mometr.
de fon invention, qu'¡¡ prétend marquer de luí–
meme Cur un papier, oon-feulemem les vems différens
qui ont Couffié pendam vingt-quatre heures, avec les
hellres auxquelles ils ont commencé
&
cefTé de régner,
mais encore les forces ou virelfes de ces vcnrs .
f/oyez
M lm. de ¡'Acad. deJ ScieneeJ, ano
1734,
page
169.
Vo–
ycz
un 1'lus long détail
a
l'
art;el.
V
E N T •
(O )
ANEMONE,
r.
f. (
Hift. nato boto
)
genre de
plante doot les lIeurs COnt compofées de plufieurs feuil–
les difpofées en rofe: il s'éleve du milieu de la lIeur
un pinil, qui devient dans la fuite un fruit oblong,
ii
l'axe duquel Com attachées pluCieurs femences, qui Cont
enveloppées chacune par une coeffe cotooeure pour I'or–
dinaire. AJoíltez aux caraéteres de ce genre, que la
ti–
ge efl entourée de petites feuilles qui fOD! ordinairement
au nombre de trois . Tournefort,
Inft. reí herb. f/oyez
PLANTE . (l)
On diflingue des
ImemoneJ nuanclu,
de
ve/out/u.
de
¡,,,naehlu,
a
pe/tlthe,
de
doub/u
&.
de
fimpleJ.
C:el–
les
a peluches om des
blt¡1I;lIonJ,
qUl COnt de pemes
feuilles poinrues qui garnifTeot le dedans de la Ileur ,
L'
anemone
demande uue terre légere, pareille
a
celle
des
tulip~s
&
des jonquilles., peu.fumée,
a
moios que
ce ne rOlt de terreau de feUllles bien confommées; el–
le veut étre feule,
&
demande peu d'eau: elle lIe.urit
ordl'