·3r6
AMO
paíx, de la coneorde,
&
de toures
ver~us
; aiIleurs, c'ell
UIl
dieu cruel,
&
pere de totlS les vices:
&
en effet ,
l'amom·
ell
[Cm
cela, felon les ames qu'il domiue ,
11
a
m~me
plulieurs <Je ces caraéleres fucceffivemeot dans
la méme :Ime: il y a des amans qui nous le montrent
d<lOS un inllal\t, fils du
ci~l;
&
dans un autre, fils de
Fellfe...
L 'mpour
el! quelquefois encore reprérenté, te–
nant par les ailes un papillon, qu'il tourmente
&
qu'il
déchire: cene allégorie
¡:(t
trop claire pour avoir befoin
d'explicatíoo.
A
M
o
U R ,
p,indre ave' amo"r,
c'e(l travailler un ou–
vrage, le rechcrcher , le finir de
fa~oo
que rieo n'y foit
négligé.
(R)
lA
M
o
U R ,
a
fon acception
en FtIIIConncri.
:
on dit
'!J.oler
d'
""4O!lr,
des oifeaux qu 'on laiffe voler en liberté,
afin qu'ils fouciennent les chiens.
A
M
o
U R,
(S
A I N
T } ville de France daos la Fran–
chc-Comt¿.
Long~22.
r8.
lat.
46.3°.
A
M
o
U R ."
A
M
o E
R,
grand Ileuve, mer;
tic,
&
détroit du menae nom eo AI;e, dans la Tartaríe orien–
tale.
A M O
U R
E
U X ,
adj. mufcles amoureux ,
am,,–
torii mufettli (en Anatomie.)
e(l le nóm que l'on don–
ne quelquefois aux mufcles de l'ceil qui le font mouvúir
obliquemeno,
&
lui font faire ce qu'on appelle des
reit–
l¡¡deJ
.
l/oJcz
OE
I L .
Lorfque l'abduéleur
&
l'abaiffeur agiffent enfemble,
ils donnent
11
I'ceil cc mouvement oblique.
V.
D
ROl
T.
(L)
*
AMPAN
OlJ
EMPAN,
f.
m.
(Col"m.)
me–
fure érendue qui fcn
3
mefurcr
les
di(lances
&
les lon–
~ellrs.
Vo)'ez
li'
A L M
E .
A
M P
JI.
R L
1E
R , .
f.
m .
('}ílr-ifp.)
vieux mot qui
s'el1 dit autrefois pour
Avoeat .
On a dit auffi
avant par–
lier
dans la memc fignifica!ion. Tous deux font déri–
v~s
de
parlier,
fignifiant la meme chofe.
(H)
• A
M
P
A:)
A,
petir pays d'At"rique, fur la c¡!,te de
Z angllebar , emrc .Ia ligne
&
le rOyRume de Melinde .
L ong.r8. lat . mérzd.
1.
30.
*
A
M
P
JI.
S TE LE
R,
en Teint"re ,
c'eft donner
:1UX
laines
&
aux draps, le bleu de pallel.
00
dit auffi
g1ieder,
parce que le guede
&
le paflel font la
m~me
chofe. Quand le bleu fe donne avcc le voude
&
I'in–
digo , ceJa n'empcche pas qu'on ne fe ferve du terme
ttmpafteler. VO)'cz
T
E I N T U RE.
•
~
M
P
A 1 ·
R E S, peuples de I'He de Mlldagal'car,
vers la c6re méridiouale, entre Careml;¡0ule
&
Garca–
nam.
• A M P E C H O N E' ,
"."""Je''''
€
Hift. a"c_)
man–
teau leger que
I~s
femmes portoient fur leur tunique .
On peut voir daos les
Antiruités e-"pli'lulu
du' P. M ont–
faucon une fi gure d'Héfione avee cet ajuílement. Son
manteau e(l frangé par le bas.
Vol. IH. pago
3;.
A M P E
LIT
E,
f. f.
ampelitu, pbarmaeitiJ,
("
Hift.
nat.)
terre noire
&
birumineufe, qúi doit etre regardée
comme fulphureufe
&
inRammable. Pline l' a dé¡ignée
,comme telle, en difam qu'elle
e~'
tres-reffcmblante au
bitutl)e, qu'elle fe Iiquéfie dans
I'hllil~,
&
qu'elle
r~llc
de coulellr ooirlere apres
avoi~
élé brillée . Diofcoride
a.Cs.tire que l'on tfOUI'€ la terre qu'il appeIle
ampeli'te,
aux environs de
l~
viIle aujourd'hui nommée
Selettebe
en Sourie; il la donne comme une teHe d'un beau noir,
qui fe divire alfe. facilemem, qui ell également lui–
fante dans toutes fes parties,
&
qui fe diffout prompte–
men.t dans l'huile aplss avoir été broyée; CeJle qui
el!:
blanche n'e(l pas dilfoluble, c'efl une mauvaife qual ité
PQur cet!e terre al! rapport du
m~me
auteUf. M arhiole
conclut de tolltes ces obfervatiolls, que
l'amp.lite
n'efl
pas fort difrcrenre du jais
(voJefG.
1
A
J
S)
ou du char–
bon de terre
(voJe<-
C
ti
A R
n
o
N'
DE
T
E
Re
RE).
Le
no~
d'ampcllbe
viento d'une prop,iété qu'a cette terre,
qUl e(l de falre .mounr les vers qll' fe trou·vent dans les
y,ignes; c'efl pourquol on l'a nqmmée
terr~
de
Vi~lfC
.
On I'a au!li appellée
pbarmaeieiJ,
pa,ce qu'on lUl al,
tribue qu.elques
propri~r~s
médicinales, nomme de gué–
rir les ulceres des paupieres ; on s'ell e(l auffi fervi pour
teil}dre en noir les cheveux
&
les fourcils; on en- a fait
des dépilatoires,
&e. Terrd! mllf';
r.gi' D re(denfis .
D. Cbrift. Gottlicb "4"dwig . L ipfi.r
1749.
pag.72.
Vo~
:vez
TER RE.
(l)
*
A
rv¡:
PE L
U S 1
A, e'ell un promotoire dIAfrique ,
dans la. Mauriranie
Tingi~ane,
dan. la province de Ha,c–
bar pres de Tanger,
v,i~-1I-vis
l'
Andaloufie; c'e!l au.ffi
~ne
vilIe
&
promotoire de Crere, qu'on nomme au–
Jourd'hui
C
"po
Sa~ro.
C'efl eocore une ville
&
promo–
toire de · Macédoine, pres du golphe Sainte-Aune ,
&
que
uqu~
appell<?ns
C apo
e
aniftro .
.
AMP
• A.
M P H A X E
O"
A M P H A X 1S, petite vilJe
de Macédoine, rur le golphe que DOUS appellons ,.
COl1teifa.
El'le donnoit fon nom
a
un petit pays qu'on
nommoit
l'Ampba;<ite.
*
AMPHIARE'ES,
(Hifl. ane.)
fetes que les
Oropiens célebroient
a
l'honneur du divin Amphiaraüs,
qui avoit un oraele fameux dans le temple qu'ils lui éle–
verent. Ceux qui alIoient confulcer l'oracIe, immoloient
un mouton, en éténdoient
ii
terre la peau ,
&
s'el}–
d0rmoient de/fus, attendam en fonge l'infpiration du
dieu.
A
M PHI A
R
T H R O S E,
f.
f.
m Anatomie,
en
une forte d'articularion neut,e ou moyenne, qui e(l di–
!linguéc de la
diartbrofe,
en ce qu'elle n'a pas un mou–
vement manife(le,
&
de la
Jynartbro(e,
par fa conne–
xion.
Voyez
A
R
T
J
e u
L A
T
J
o
N,
D
r
A R
T
ti
R
o
S
E ,
&c.
Ce mot vient
d·"'....,) ,
a,u-",
&
d·.!pll-p"'.."
artiClt–
lation,
l'
ampbiartbrofe
érant composée de deux amres for–
tes d'aniculations: c'efl pourquoi quelques-uns I'appel–
lent auffi
diartbrofe-Jynartbrodial•.
L es pieces qui la compoCent n'oot pas chacune un car–
tilago propra
&
particulier oomme dans la diarthrofe ;
ell es tienllene de part
&
d'autre
a
un meme cartilage
commun, qui étaot plus ou moins [ouple, leur permet
, un rnouvement de Ilcxibilite. 1"elle efl la connexion de
la premrere c6te avec le (lernum,
&
celle des corps
des vertebres entre eux .
Wimlow. Voyez
V
E
R
T
E–
n
RE,
&
Planches Anatomit¡ues .
A
M PHI
B
lE, f. pris adjeél:.
(Hifl. "at.)
animal
qui vit alternativemem fur la terre
&
dans I'eau
1
c'ell–
d-dice dans l'air
&
dans I'eau, comme le callor, le vcau
de mer,
&
c.
L' homme<
&
quantité d'autres animaux
que l on ne regarde pas comme
ampbibieJ,
le fom ce–
pendant en quelque
fa~oll;
puifqu'ils vivent dans l'eau
tane qu'i1s reflent dans la matrice,
&
qu'i1s refpirent
10rfqu'ils font nés: mais ils ne peuvent plus daos la fuite
fe paffer d'air,
li
ce n'efl pendanr quelques in (lans , com–
me il arrive aux plongeurs.
Il
ell veai qu'on a vd des
gens qui pou"oienr r-e(ler.
d~IlS
l'eau pendant un a/fez
long-tems; peut-erre que fi On y mettoit de jeunes ani–
mauI, on empecheroit
le
trou oval de fe fermer,
&
que le fang pourroit circuler. au moins pendant
quel~
que tems fans le mouvement des poumons.
V.
T
R
o
O
OVA L.
On a divisé les animaux en
t"reflres, "'luati'lUeJ,
&
ampbibieJ;
mais on a trouvé cene méthode tres-dé–
feébueufe , parce qu'on y sé.pare des efpeces du
m~me
genre,
&
des gemes de la meme clalTe,
&
paree qu'on
}!
réunir des efpeces de différens genres
&
des genres de
difféfentes claffes, c'efr-a-dire parGe que cene méthode
n'ell pas d'accord avec d'autres méthodes : mais cet io–
G0nvénient dbit a.rcive{' dans toutes les méthodes arbi–
tFaires .
Voyez,
ME'T
H
o DE.
Gefner a fait un 'arricle des
ampbibi'J
dans fa divi–
(¡Gn des animaux,
ortÍre
pI.
d..J an·imaux·
ti'
eau-dottu
pa,~
v . Ampbi!Ji...
Le canor, le IGutrc, le cat d'eau>
1,'llippopot.ame, le crocodile, un grand léfard d'Améri:
que, le c<ilrdyle, la torrue d'eau, la grenouille, le cra–
paud, d'eau, la falamandre d'eau appellée
tae
ou
taifot,
le ferpenr d'eau,
&c.
Gefner cegardoit auffi comme
am–
phibies
les oifeaux qui cherchenr leur nourriture dam;
feau.
N <Jmont;lator- "'l"atili"m " nimantium, pago
3f2,.
&
fttivanteJ.
M . Linnams fait une claffe d'
ampbibies
dans fa di–
IhibmiGo des animaux,
S)'fo. ?Jat. regn. animo ela.!Jis
IIf_
4c·
pFemier ardre confiem les
reptil.s,
qui fone les tor–
tues· , le crapaud, la grenouille, le crocodile , le cor–
dy.le, le léCard, la falamandre, le caméleon, le fcinc ,
&
c.
L e fecQnd
ocdre
comiem les
ferpem. V.yez
A
N
J–
MAL.
(1)
AMPHI'BLESTROIDE,
f.
f. .
m
Anatomie,
eíl le nom d'une tunique
Otl
membrane de I'ceil, appel–
lée plus ordioaircmem
rltine
.
f70JefG
R E'T
I N
E .
Ce mor
ea
grec,
ci~<;
tllh.Jt'pOIH(,
compasé d'
¿",.I/h.'If~,'"
,
"tJ
1
&
de
."r",
forme;
parce que le riffu de cene mem–
brane e(l en
fa~on
de rets: d'ou les Latios I'appelloient
auffi
retiformÍJ. (L)
AMPHIBOLOGI~,
f.
f.
Urm. de Grammair.,
ambi¡yuitl.
Ce mot viem du grec
"f'~,I'"I
..
,
qui a pour
racine
&1"" "
prépolition qui Í1gnifie
environ, autollr,
&
1'''''''
,
jetter;
a
quoi nous avom ajonré
'ó"" ,
parole,
"if_
our
! .
Lorfqu'une phr.afe e(l énoncée de
fa~on
qu'elle ell fu–
fceptible de deux imerpré¡ations différentes, on dit qu'il
y a
ampbibologie,
c'ell-a-dire qu:elIe ell équivoque,
am–
biguo.
L"am.;bibologic
vient
4e
la. tOnrtlure de la phrafe, c'ell-
.
.
a-dire