Table of Contents Table of Contents
Previous Page  395 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 395 / 864 Next Page
Page Background

AMP

e-dire dr

I'~rrllllgement

des molS,

ph~t~t

que de ce que

les

Icrmes fom tquivoques .

00

dorme ordinairemeot pour exemple d'une

"mphi–

bo/o,Je,

la rtponfe que fil I'oracle

a

Pyrrhns, lorfque ce

prince I'alla conlhlter fur I'évenemeor de la guerre qu'il

vouloit faire aUI R omaios:

Ajo t6, lf,,,eida, .Roma"oJ vinrere ,offe.

L'an<phibologie

de ecue phrafe confine en ce que I'ef–

pril peut ou regarder

u

eomme Ic terme de I'aaioo

de

vil1c<re,

enforte! qu'alors ce fera Pyrrhus qui fera

vaineu; ou bien on peut reg3fder

Roma"oJ

eomme eeUI

qui. feroot vaincus,

&

alors Pyrrhus remponern la vi–

élorre .

Quoique la langue

Fran~oife

s'éuonce communo!'meot

dans un ordre qui femble prévenir route

amphibo/ogie;

c:ependaot nous n'en avons que trop d'exemples, fur–

tOut dans les rraofaaions, les aaes, les tenamens,

&

e.

nos

'fui,

nos

'1ue,

nos

i/, Jon ,fa, re,

donneot aulli fon

fouvent lieu

a

I'tlmphibologi<:

cclui qui compofe s'en–

tend ,

&

par cela

(et¡1

iI

croir qu'il fera entelldu: mais

celui qui lit n'en pas dans la

m~me

difpolirion d'efprit;

il fam que I'arrangement des mots le force

a

ne pou–

voir donuer

a

la phrafe que le fens que celui qui a écnt

... voulu lul faire entendre . On ne fauroit trop répeter

:lUI jeunes geos, qu'on nc dolt parler

&

écrire que pour

tltre cotendu,

&

que la c1arté en la premiere

&

la plus

elfentielle 'lualité du difcours.

(F)

AM P H IBR A

Q

U E,

( B ellu-Lettru.)

en leoom

d'un pié de vers dans la poéfie Greque

&

Latine, qui

confille en trois fy lIabes, une loogue emre dc;ux breves.

Voyt:t.

P,E:

&

V

E R S .

Ce mot vicnt

d'.~.I,

tllltnllr,

&

de

p,".,

,

brtf;

comme qui diroit

pil-brtf

ti

(u

dellx extrlmitb.

00

l'a appellt aulli

janiHJ

&

reolitlJ.

Diom.

Ill.

P.47r.

Tels [om ces mots

¡¡mar"

iíbirii,

piitirnlls,

0'1"'" ,

&c.

(G)

.

• A M PHI

B

R O

N

e

H E S, f. f. pI. c'en le nom

qu'on peut doone! nux parries circonvoilines des bron–

ches;

&

qu'on applique, felon Harris ,

:l

celles qui en–

vironnem les glandes des gencives

&

autres qui arrofcm

la

gorge, la trnch¿e artere

&

I'mfophage . On dit aulli

ttmphifiro,,<hitJ .

• A

M

PHI

e

L E' E , ancienne ville de la Phocide

en Grece, dom les Amphiayons changerent le ooq¡ el"!

celui

d'Ophytbea.

AMPHICTYONS, f. m. pI.

(Hifl.

an<.)

c'é–

toient des dépurés des différens peuples de la Grece,

qui dans I'aílcmblée générale répréfentoiem toure la na–

tion. lis avoieot plein pouvoir de proporer, de

rérQu~rc

&

d'arréter tout ce qu'ils jugeoiem utile

~

avantageux

iI

la Grece.

Les

AII.phiélyonJ

étoient lI-peu-pres en Grece ce que

fom les

Erars

Géo~raux

dans les Provioces-Unies, ou

ph'ltllt ce que I'on appelle en

A

Ilemagoe,

la diete de

r

Empire

.

Voy.:t.

E T AT

S

&

DIE TE .

Celui qui doona l'idée de ces aITemblées,

&

qui en

convoqua une le premier, fut

Amphiélyon,

troifieme roi

d'

Athenes, qui imagioa ce moyeo pour unir les Grecs

plus étroitemeor entre eux

J.

&

les rendre par-l. la ter–

f<:ur des b:ubares leurs VOillDS;

&

fon nom demeura

af–

feaé" fon rribunal .

11

s'alfcmbloit deux fQis \'an daos le temple de CI!–

res , qui étoit bati dans une vane plaine pres du flenve

Afopus .

Paufanias, daos la line des diI nstions qui envoyent

des députés

3

ces aITemblées, ne parle que des Ionieos ,

des Dolopes,

de~

ThelTaliens des O Enianes, des Ma–

gnéliens, des Mélicns, des Phthiens, de Doriens, des

Phocéens ,

&

des Locriens: il o'y comprend pas les

A chéens, les E léens

1

les Argrens , les Mefséoieos

&

plufieurs aUlre . Erchrne d'lonc aulli une lifie des cités

<lui éroient admires dan¡ ces a/Jemblées, daos foo OrBi–

fon

at fahá legatione .

Acrilius inllitun un nouvcau conCeil d'

amphjélyonJ ,

qui s' alfcmbloient deux fois

l'

an dans le temple de

D elphcs . Les députés fe nommóieor iodilféremrnem,

A·.u~I.TJn't ~

nU ...".,41.

1·"01",,:,,,0"',

&

leut súfemalée

n""a1..

.

Les R omaios ne jugerem pas l!éceITaire de fupprimer

ces aOemblées des

amp,J¡iéfyonJ.

Strabon meme afsure

que de fon tems elles ' re tenoicot encore ·

(G)

• A. \ PHI

D

E'E,

r.

f. e'en, felon qllelques A–

naromlnes , la parrie fupéneure de l'orifice de la ma.

trice .

.AMPHIDROMIE,

r.f.

(Hifl.

al/c. )

étoitune

AMP

~I7

fc!t

chet les auciens , qui fe

c~lebroit

le cinquieme' jonr

apres la naiílimce d'un enfant .

V oye::.

F

TE.

(G)

A M

P HI

'1

A C

RE, f.

m.

pil danJ la poljie

all–

cimne Gr'iJ"e

&

La,i"e,

qui confinoit en rroi fylla–

bes,

une breve entre d

x

longues . Ce mot viem dll

grec,

..

~~i ,

a:ttollr ,

&

¡.ctU.'~"

long ;

comme

qui

di–

roit

1000g

fu dellx ex'r mi/IJ.

T els 10m ces mOts,

ómniflm, <áflie';J,

"I~I"V.~' ,

&c.

Ce pié en aulli appellé quclquefois

creti<tlJ

&

frfannillJ .

D iom.

lll.

P ,47j.

Quimil.

lib.IX.

eap.jv.

(G)

.. AMPHIMALLE,

r.

m.

(Hifl.

"'IC. )

habi!

velu des deux cotés ,

a

l'u[age des Romaios daDs la fai–

foo froide . c'cn IOUt ce qu'on en fait.

• A M PHI

N

O M E, Dom qu'Homcre darme

a

une

des cinqu:lnte N

éréid~s

.

.. A

M

PHI

P

H O

N,

(Mythol.)

g~tcaux:

qu'oo fui–

foit en I'honoeur de D iane,

&:

qu'on eovironnoit de pc–

tits flnmbeaux. C'en-Ia lOur ce quc nous en favons .

CeuI qui écrivenr, IOmbcnt dalls une étrange comradi–

aion; ils prétendent tous que leurs ollvrages paiferonr

a

la ponérité,

&

la plupart d'entre eux parlem des cho–

fes d'une maniere

3

n'ctre enrendus que de leurs con–

temporains. Je fai qu'il y 'a un grand nombre d'ollvra–

ges ou le bon gout oe pcrmet pas les détails,

&

qu'il

ne faut pas s'aneodre qu'ur. poete qui

a

occalion d'cm–

ployer le nom d'une arme ou d'un plumet, eo falfe la

de[cription: pJais toUS les auteurs nc fOn! pas dans ce

cas. Ceux qui fom des diaioonaires n'om pas cene ex–

cufe pour CUK: au contraire, je penfe que

Ii

les diéHoo–

naires étoient bien faits, i1s ferviroienr de comrnentaire

:l.

IOUS les nutres ouvrages;

&

que c'cn-"l qu'on trou–

vcroit Ges notes , ces éclaircilfemens qui en/km nos édi–

tioos,

&

au milie\l

d~fquels

le texte d'uu auteur en com–

me étoulfé.

00

a imaginé tan! de diétionnaires, on en

a tant exécuté; cepenaanr il en rene un

a

f.~ire:

ce fe–

roit un

diétionn~ire

oii touS les palfa[es obfcurs de nos

bons auteuts feroiem éclaircis.

II

ne Icroit peut-etre pas

ioutile de marquer dans le

m~me

ouvrage les fautes de

laogue dans lefquelles ils fom tombc!s. Ce rravail net–

toyeroit nos éditions

il

venir de lOute cette broderie

marginale, 'lui lcur en oécelfaire dans l'état oii font les

<!horas, mais qui ne les en défigure pas moins . On con–

"oit bien que ce que je vicos de dire des auteurs fran–

~ois

\. férend aum aux auteurs

gr~cs

&

latins.

A1v!PHIPOLES,

f.

m.

pI.

(Hifl. an<.)

étoient

des archomes, ou maginrats fouverains dc Syracnfe.

Voye::.

A R

C

H

o

N

TE . Ils y furent établis par Timo–

léon,

~pres

qu'j) en eut expulré D enys le Tyr:m . lis

go.uvernerent $yracufe pendant l'efpace de 300 ans;

&

Dlodore de &icile pous aflare qu'ils fubfinoiem eocore

de foo tems.

'(G)

.'

.. AMPHIPQLIS,

(Glog . )

ville :¡ncien'ne,

Ii–

tuée for le fleuve Srrimon, aux fronrieres de Thrace

~

de

,Mac~doioc .

Elle

s'nppell~

depuis

Phriftopoli

;

o~

dlt qu clle fe nomme

aUJour~'hur

Embo/r

ou

Cryfopoli _

A M PHI PRO

S

T Y LE,

(Ar<hit.)

ce mot el!:

forpJé de ces trois, .....

~l,

alltollr,

,.,~,

devant,

&

..J",

,

<olonne.

11

(ignihe un

dOllble froflyle (Voy<:t.

PRO

S T

V

LE), qui a deux fuces parellles, c'en-i-dire

qui a un portail derriere, p\\reil

a

celui qui o'en que

devam au pronyle. CClte eípece de temple a élé par–

ticuliere aux Payens. Les Chrétiens o'om jamais faie

de ponail au-derriere de leurs tglifes.

Voya.

T E

M–

P

LE.

(P)

~

A M PHI RO, 110m d'uDe nymphe océanide.

A M PH I S B

lE N

E, ferpent qui peut fe porter en

avam

&

eoarriere.

Voy.

DClUBLE-MARCH EUR .

(1)

A M P

~

I S C l

~

N S

f. .

m.

pI.

terme de Glosra–

ph«

&

d Ajlronom,.,

fe

dlt des peuples qui habJtcnt

la

1.00~

torr!de.

Voye:t.

Z

o

N

E. Ce mot viem d'41") ,

ttuto"r,

&

de

,.1.. ,

ombre.

On les \\ ainfi nommés,

parce qu'i1s om leur ombre

~mllt

d'un cllré, tamÓt de

l'autre; c'en-a-dire daos une (ai[on de I'année

aU

fe–

ptentrioo,

&

daos l'autre ail midi.

V oyez

O

M B

RE .

Les

AmphiJ&ienJ

fQo{ aum

4[eienJ. Voy.z

A

S C 1

E

N S •

(O)

A M PHI S

M

t

LE,

r.

m. binouri

traocb~m

des

,deux

c~lés,

propre pour diITéquer . Ce 1!l0t en com–

flOré d

,¡~",l,

aHtollr,

&

de

~I'I

.. ,

biflo"rt

ou

lancette.

Votez

S

C A T. P

EL.

(Y)

A M P H

!

T H E'

A

T RE,

r.

m. Ce terme en

compoCe.' de

41'<?1

&

de

:t1"TI'"

thlat;re,

&

tb~atre

vient

de.

:tu;0l'''''

regaraer,

,onump/~r:

alOG

amphtthlae,..

fi–

golfie propremeot uo Iieu d'ou les fpetlatcurs rangés

circulairement voyeot également

b~cJl;

aum. les Latins

le nommoient-ils

viJorilllt:.

C'étolt

UD

batlmen~

fpa

cle~