Table of Contents Table of Contents
Previous Page  386 / 864 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 386 / 864 Next Page
Page Background

:JOS

AMO

douze

follicul~

ou graius;

C~

gr:lins font membr:lneux,

tibreux, faciles

¡¡

rompre,

&

íerr~s

les uns pres des nu–

cres, fans

p~dicule;

ils nailTem du méme lñrmem; ce

f:umem efl ligneuI, fibreux, cylindrique, de

la

lon–

gueur d'un pouce; odorant, acre, garni de feuilles en–

ullées , foil pelites

&

difpofées en écailles

iI

b

p3rrie

oú ce f.rmene ne pOrle point de follicules, foil de (ix

feuiJ les plus longues qui environnenr chaque follicu le ,

comme fi elJes en ('coient le cnlice. Trois de ces lon–

gue feuilles fOn! de la longueur d'un demi·pouce;

&

fes n ois 3utrcs fom un peu plu.s courles; elJe fom

10UteS minces, .tibreufes, acres, odoranles, fouvenr re–

rirées

;l

leur fommel, raremenr enrieres, de fOrlc qu':i

peine s'élendenr-clles au-dela des graiDs de

I'amo",e;

ce

qui victH, cornme

iI

en croyabfe, de ce qu'clles fe

froilTent mUlUellcmem,

&

fe brifem

ii

leur eXlrérnilé

daDs le rUllfport.

L:I

grolfeur

&

h

figure de ces grains

d'

amam.

en femblable

'3

ceHe d'ul1 graiD de raifin : ils

Ont une pelile téle, ou plutOt un petir mammelon ¡¡

leur pointe ,

&

:i leur extérieur des filets tres-minees,

&

des nervures comme des lignes d:lns route Icur lon–

gueur : ils om encore rrois petírs fillons,

&

autanr de

petites cOtes qui répondent aUI trois rangs de graincs

qui remplilfem I'imérieur de

foIlicul~s,

&

qui fom cha–

cuo féparé par une cJoifon membrsneufe. Chaque rang

conti¡:nt bcaucoup de graines anguleufes, enveloppée

d'u ne membrane mince fi étroilement, que ces trois

rangs De formem que rrois graines

oblongue~.

La cou–

Jcur du bois

&

des grappes

d i

la meme : dans les unes

ell p31e, dans d'a\1tres blanche ou roulntre; mais dans

les fo llicules bl:lncs, les graines fom ordinairemel1l a–

vorrées, ao lieu que qaos les ronlTStres, elles rom plus

folides

&

plus parfajte . Ce graiñe fom anguleufcs,

d'ulI roux tonct! , en-dehors,

&

blanches en - dcdans :

mais elles fom plus folides que celles du cudamome .

L es

grapp~

om une odeur vive qui approche de celle

de la lavande ordinaire, mais plus douce : fépartes de

leurs fol licules, les graines on[ une odeur plus forre

&

plus ac, e,

&

qui tienr de celle du camphre .

L'

"mome

renferme beaucollp d'huile elfentielle aro–

matique, fubtile

&

volarile, qu'on en tife par la dinil–

lation ap'cs I'avoir fait mactrer dans I'eau .

11 taU[ choifir le plus récenr, le plus gros, aífC'l pe–

fam

&

rempli de graills bien nourris , de couleur pur–

purine, odoran , acres au go\lt ; il en faU! féparer la

coque blanchfttre , qui n'en bonne

il

rieo, a6n d'avoir

les graios pur

&

neIS : on nous I'apporte des ¡Ics Phi–

lippines. I1 incile, jI digére; rélifle au veojo, chaOe

les vents , forrifie l'cnomac; jI donne de

I'appétí~

&

de

la vigucur,

&

provoque les moi aUI femmes.

L'amomum ,

ou

fium

oarúmaticllm, jillm

officil1arum,

T ourn.

mJI.

3' 8.

ei!

une femence chaude, feche at–

téuuame, bonne pour lever les obnruélions, ch;¡a'er le

gravier des rein ,

&

exciter l'urine

&

les reglcs ; elle

palfe pOllr alexipharmaque; on I'employe quelquefois

pour

1'4mome

vérilable, celui dODl nous avons donné

d'abord la defcripuon.

(N)

• A M

O M I , nom que les HolJandois donnem au

poivre de

la

Jamúque, que nous appeJlons autremeOl

grai", d, giroft..

-

11

M

o

M V

JI

P

linii,

ou

f ol"mlln frutieofum, baceife–

Tum ( Jardmage . ) ,

en un arbrilfeau dom le bois en

brun, la feuille jaune, d'un verd noir, la Heur blal1-

che, le fruilS rouges

&

ronds comme des cerifes.

L'amomum

garde fes feuilles

&

[es fru its dans la fer–

re,

&

oe fe dépouille qu'au primems . On eD a de I'e–

fpece par le moyen de fa graiue.

( K)

A .\ 1 0

e

E L E R,

v. n.

ou

pa/f.

ehe'lJltl '1ui

a–

mone d e .

ou

fu i ¡'amoneele;

cheval qui en bien enrem–

ble,

qUl

en bien fous lui, qui marche fur les hanches

fans fe tra verrer . Ce terme n'en prefque plus ufité dans

le Maoél\e.

(V)

• AM

O

N DE,

riviere

d'Ecolf~

dans la Lothiane '

elle fe jClrC dans Ic golfe d' Edimbourg .

'

• Al'vlONE .o"

L'~MO

E,riviered'ltalie,qui

a

fi¡

fource au plt! de I Apennin, arrofe une partie de

la Romagne,

&

fe jene dans le PO pres de Ravenne .

( 1)

A

~

O T,

tame

~ont

?n re [trt jur

ItI

R ;",ie-

re!;

,tI

que la

po~uon

d une partíe , ou d'un pOOl

ou d un

teau, relauvemem au cours de la riviere'

amll on dil: I'avam-bec d'uoe pile, I'avant-bec

d'amon

~

&

de I'arriere-bec, /.

bu d'"",al. l..¡'amont

en oppofé

AMO

IU

cour de la riviere;

l'avlIl

le

re !U'de

&

le lilir.

A M O R A V I, U01l1 que no ancien roman:'crs

donnent aux Sarralin on au¡ bures d'.'\frique . L'c!–

tymologie de ce nom relfemblc

:i

bcaucoup d'aulre ,

qU'Ol1 ne lil point fans fe rappeller I'épigrallllnc du che–

valier d'i\ceillv .

• A

M

O R

B ,\

C

H,

vi\le d' Allemagne ddl1s

la

Fran–

conie, fur la rivicre de luldt .

A 1\-10 R

CE, lübn.

en

~,m"

de Pyrofuhlli"

ou

de

P

robologic ,

n de la poudre

1

tircr qu'on mer dans

le bamner des arme

:l

feu, :\ des 1¡lti es,

:l

des pe–

rard

,&e.

n ne met I'" ",orr< qu'aprcs avoir char–

gé. Quclquefois 1'/1mor" el! de la poudre :\ C:U1on pul–

,'ériftíe

&

mire eu p3te , comme

BUl

fuf,:c , pClards,

ferpeo lBux,

&

autre picccs

d'artific~;

quelqucfoi Bullí

comme pour les bombes, carcalfe , ¡''l'enades,

&~.

011

njoBre fur quatre parties de I'oudr.: une de laufre,

&

aurnnt de falpetrc, pilés

ti

p3n!mcnr

&

aJliés av'c de

I'huile.

Pour les canons de guerre , on

:l

une verge de fcr

poinrue pour percer la carlouche par

I:l

lumicre,

&

qu'

on appelle

dlgorg,·oir. V o)'e::.

D

E'G

o

RG

l!

01 Il.

On appelle aum

amoree

uue corde préparée pour fui–

re tirer tOUl de fuile, ou des boires ou des pétards,

ou des fufées. Les meches fout'rt!e qu 'on artache aUl(

grenades

& :\

de f.1ucilfes, avcc IcfqucJles on mel

I~

feu aU:l\ mines, fe DommCIll aum

amoree . (111)

A

M

o

R

e

E,

fe dir aum d'un applt dont on fe fcrt

:1

la chalTe ou :\ la peche pour prendre du gibier, des

betes cnmaderes ou du poiífon.

A M

O

R

c'E

R, v. aét. c'en, chez les

Charr'onl ,

les

MenllifitrJ ,

les

Cbarle"tierI,

&.

3utres

ollvri~rJ

""

bois,

commetlcer avec I

amor~oir

un rrou qu'on fiui!

avec un autre itllhumem, felon la figure

&

l'ur.1gc

qu'on leur denioe. hez les

Fai[tllrs

ti.

p,igtltJ,

c'ea

faire

la

premiere coupure des dem par le haut feuillct

.de I'ertadon.

VOJ<Z'

PE I G N E

&'

E

T A D

o

N •

A

M

o

R

e

E R,

ch.%.

la

O

tl'lJr;erl <n fer ,

c'en prc:–

parer deux morceaus de fer, quarrés ou d'autre forme ,

a

étre foudés anfemble de maniere 'lu'apres atre fou–

dés ils n'ayent tous dellx qlle I'épaiffeur de I'un ou de

I'autre; pour cer clter on les forge en lalus,

&

on le¡

~pplique

I'un fuv I'auue;

&

pour que la foudure fe

faITe propremem,

&

que par conféquem il n'y air poin!

de cralfe ou frailier fur les furfaces qui doivenr ét[c

appliquc!es I'une contre I'autre , le forgeron

a

atle11liOll

de lOurner ces fuvfaces rOllJours du cÓté du fond dll

feu.

AMORCOIR,

r.

m.

01/.tilde Charro...

Cerou–

til en emmailché commc les tarieres

&

les clferels ,

&

n'en ditreee que par le bont d'en-bas du fer qui ell furr

aigu,

&

qui en demi reployé d'un cOté,

&

dCl11i re–

ployé de I'au¡re: ces dcux demi-plis fone rranchans ;

cer omil fert aux Charrons pour commencer :\ former

le rrous ou monoires dans les. moycu,,"

&

dans les

gentes.

17oy. la figure

;¡'l.

01.

d" fi:harron .

Ce fonr les

T aillandiers qui fOOl les

amorf0irs . {(oye::. allJli

PI.

f7'.

dI, TaiUandier.

• A M O

R

G.OS,

ville de l'Archipel, l'UDe des

Cyclades.

L ong.

44.

[S'.

lat.

36·

3

0 •

• 11 M O R I U M,

ancienne ville de la. grande

Phry–

gie, aUI confins de la Galatie, dans l'Afie mineure .

• A M

O R

R HIL'E S,

f.

m. pI. peuples de[cendus

d'Amorrhée, 619 de

hanaam; ils babilOient enire les

IOrrens de Jabok

&

d'Arnon .

AM O R T IR,

v.

aél.

terme de B oyal/dier,

c'ellt

fuire tr<lmper les boyaux dans le chaydron

iI

mefure qu'

i1s fom lavés, p r les amollir un peu

&

les difpofeo

a

recavoir la pr6p3rariO¡l fuivame , qui en le dégrailf:¡,–

ge.

11

n'y a point de tems tixe pour fuire tremper c

boyaux; quelquef0is il ne faur qu'un jour pour les

(J–

moreir,

&

quelquefois dnvamage ; cela dépeod commu–

nément de la chaleut

&

du lems qu'i1 fail.

V oy.::.

C o

R-

DE

A'

BOYA U

&

DE'G RAI AGE •

A M O R T 1S S E M E N T ,

r.

m. (

J1Iri[prud.

)

en une aliénation d'immeubles faite au pr06r de gens de

main-morre , comme de couvens , confrc!ries, corps de

métíers, ou aurres communautés .

170yez

M

A I N-M

o

R –

l'

E.

Ce mor

a

la leme fignifie la meme chofe qu'ex–

t;nllion.

A

M

o

R T I

E M E N

1',

(Lettra d' )

fonr des paten-

les royales COntenaD! permillion en faveur d'une com–

mu-

ti)

L'Amone petiEe riviere d'lralie ne re jene point

dan.

fe: PO pr, etc RanDDc. mai. eUe:

fe:

reDel

d.tna

le GoJpbe

de

VCDUC

.i

J.

mUJer"~

I'cmboaclwce

du

~~,

de

Primuo ver. le Mi<ü ,