AMl
., A
M 1E'N O 1S,
petir pan de
¡r
rance dalls
la
Pi–
c3rdie, qui a pour capitale Amiens,
&
qui e!! traverf6
par
la
Sommc.
• A M
I E S
T
1E
S,
f.
f.
nom qu'on doone :. des
roiles de coron qui vienneO! des lndes.
A MIL A, A L A
M 1
RE' ,
011
fi>IJplmunt
A,
carnélere ou
rerme de
M1Iji'ltte
qui indique la oote qlle
nous appcllolls
la. Voyez
G
A M M E .
(S)
• AM l LOo" A M U L U S,
fteuvc de Mauriranie
dont
iI
e!! ¡>'1rlé daos Pline.
AMIMETOBIE,
f.
f.
(lfift. ane.)
nom que
Mare·Antoine
&
Cléopatre donncrenr :. la foci6té de
plailirs qu'ils Iiercm enfemble
a
Alexandrie. Ce mor
e!! compofé du grec
'&1'(1'"..
0<,
inimitable,
&
de "" ,
'Vie,
e'en-a-dire,
vi< inimitable.
Ce que Plutarque en
raconte daos la vie d'Anroille, prouve qu'elle 6roit
alfet bien llommée pour les dépenfes effroyables qu'
elle entraiooit,
&
qu'¡¡ n'éroit pas pollible d'imiter.
(G )
A M
1N
E'E,
(Med.)
Le vill d'
Aminle
étoit ou ce–
juí
de Falerne, ou le produir d'une efpece particuliere
• de railin qu'on avoit tranfplantée en ltalie. Galien par–
le du vin
d'.Aminle
qui fe faifoit dans le royaume de
Naples, dans la Sicile
&
daos la Tofcane . Selon Co–
lumelle, le vin
aminlen
éroir le plus ancien
&
le pre–
mier dont les Romains eulfent tait ufage ,
&.
l~
pro–
duit des vignes tran[plantécs du pay$ des
Ami¡tlenI
dans
la
Thelfalie.
Ce vin étoi t a¡;!!ere, rude
&;
acide lorfqu'¡¡ éroir
nouveau: mais il s'amollilfoir en "ieillilfant,
&
acqué–
roit une force
&
une vigueur qui étoi! beaucoup aug–
mentée par la qnantiré d'efpri[s qu'il Gomenoit: ce
~ui
le rendoi[ propre
a
fortilicr I'eflomac.
(N)
• A M
1
N EL, perite ville d'Afrique en Barbarie;
elle
en
li[uc!e dans la panie oriemale du royaum¡: de
Tripoli.
A M
1R
A L,
f.
m.
(Mari"•. )
Ce mot "ienr des
Grecs qui nommerem
"1" /""'"
celui qui commandoit
aux arm6es navales; ils l'avoiem formé du mot Ara–
be
/1mir
,
qui lignitioit
un feigneur, un commt¡nd"nt.
Anciepnement on
a
donné ce nom
a
cenx qui com–
mandoienr [ur terre, comme
¡¡
ceux qui commandoiem
fur mer. Les Sarralins On! é[é les premiers qui ayen!
appcllé
amirat/x
les capitaines
~
gént'raux de leurs
flot[es; apres les Sarrafins, les Siciliens
&
les Génois
accorderem ce ti[re a celui qui cOIllmaudoir leurs ar–
mées navales. Aujourd'hui
I'amiral
en le chef & le
(lommandam des armées navales & des /lottes.
II
efi
a
la [etc
&
le premier officier de toure la marine du
royaume . Autrcfois il
J
avoi[ deux
amira1lx,
l'un du
Ponam, & ¡'autre du Levant : aujourd'hui ce [ont deux
'Vi,,-amira1lx
créés en 1669.
L'amiral
d'Arragon, d'Angleterre, de Hollande
&
de Zélande ne le
10m
que par commillion' ces offi–
eiers fom inférieurs a
I'amiral
général des E[a[s Gé–
néraux.
En Efpagne 00 dit
l'amirante,
mais
l'(lmiral
n'en
que le [ccond officier qui a un général
d'~rmée
au-de[–
fus de lui.
L'amiral
en France porte pour marque eltérieure
d~
fa digni[é, deux ancres d'or palfées en famoir derriere
fon écu. Eorre les droits attribués
a
l'
amiral,
iI
a ce–
lui du di¡ieme de roures les prifes qui fe fOD! fur mer
&
fUf les greves , des
ran~ons,
&
des rcpréfailles:
iI
a aulli le lIers de ce \lu'on [ire de la mer ou qu'elle
¡cjerre; le droir
d'~ncrage,
ronues & balifes.
II
a la nomil1ation de rous les officicrs des liéges
généraux
&
p:lrticuli~r,
de l'amirauté,
&
la juflice s'y
rend en fon nom . C'efi de lui que les capitaines
&
maitres des vaifieaux équipés en marchaodifes, doivenr
prendre leurs congés, prJfeportS, commillions
&
faufs–
condui[s.
L '
(/(piral
n'a point de [éance au parlement, [uivant
l'arret rendu
i
la réception de
l'amiral
de Charil10n
en
lH[.
L es anciens
amirau:,>
n'avoien! point de j\l–
tifdiélion comemieufe; elle appartenoit :. leurs lieuteDans
ou officiers de robe longue. Mais en 1626 le cardinal
de Richelicu, en fe fairan! donnee le [itre . de
gralld
maítre
&
furintendant du (ommcree
&
de la navi–
ga!ion,
al!
lieu de la charge
d'amiral
qui fut alors fup–
ptlmée,
le
tit attribuer I'autori[é de décider
&
de juger
fouverainemem de toure, les que!!ions de marine
m/!-
me des prifes
&
du bris des vaiífeaux.
'
.
E~
1669 la charge de llirintendant général de la na–
v1sauon
&
du commerce fut fupprimée,
&
celle
d'a–
~",ral
fut ré[ablie la meme aunie en faveur du com–
te de Vermandois , avec le
tine
d'officier de la cou–
ronne.
AMI
303
Le pouvoir de
l'amiral
étoi[ autrefois cxtrcmemcllt
6[e.t1du; on peUl voir au
titr" l . de I'ordonnance d,
la lIlarine
d.
1681, jufqu'ou le Roi
a
borné ce pou–
voir.
Le
R oi s'e!! réfervé le droit de nommer les
v' –
.e-a~"ira"x ,
ljeutenans
~énér:\Ux)
cbefs d'ercadrc , ca–
pi[aincs , licUlcnans,
enfel~ne~
&
pilo[es de Ces vailfeaux,
frégates, brillots ,
&e.
.
1I Y
a eu anciennement des
a""raux
pour
diverfc~
¡>rovinces maritimes du royaurne. La N ormandie, la
Bretagne, la Guienne, le Languepoc
~
la Provenc,e
du [ems de leurs ducs ou com[cs) avolent leurs aml–
rautés particulieres; dom quelques-uuas ont [ubliflé a–
pres la n:union de ces provinces :. la couronne;
&
meme en 1626 le duc de Guife Ce prétendoit encore
amiral
de Provence . J!:n Bre[agne la quali[é d'
ami"al
efi jointc
¡¡
cclle de gouverneur de cetrc provinee:
c'e!! pourquoi en 1695' le R oi
donn~
le
gouverne:ne~t
de I3retagne au com[e de ToulouCe, afin que 1aml- '
rauté de Bretaglje
f~t
réunie a ll¡ c\¡arge
d'a",iral
gé–
néral de France.
On trouve une lille des
amiraux
de France donnée
r
at
le P. Fournier; il nomme pour le
pre~ier
P!erre
l¡emegue, fous Chules
IV.
l'an
,~l7, ~
II
Ii~Jt f~
tifie a Henri de Montmorency, qUJ ti! fa démlllioll
de l'amirau[é entre les mains du roi
a
N antes, I'an
162,6 .
J
eall le Freron a f¡¡ir un trai[é des
amiraux
&
l:¡ Popliniere a fai[ un livre intitulé
l'Amir"/:
on peur
y voir des dé'[ails fur cette .eharge .
.
Mais lOutes les chofes qUJ regardent le pouvolr, les
fonélioJls
&
les droi[s de
I'amiral,
fe [lOuvent
d.nsle
réglement du r 2, N ovembre 1669,
&
dans l'ordonnan–
ce du mois d'Aoue 1681, auxquels nous renvoyons.
Dep.uis Florent de Varenne,
amiral
de France en
11.48
au palfage d'Outremer fous le roi faint Louis , on com–
pIe cinquame-cinq
amira1lx
jufqu'a Louis - Jean - Marie
de Bourbon, duc
d~
Pemhievre) qui rempli[ aujourd'hui
cene charge .
(Z)
A
MI R A L
d',me fompagnle de ..aiffeatOf
marchan~s
allans de confcrve; c'e!! celui d'cntr'eux qu'ils ChOl–
lilfent COf[)me le plus fotl
&
le plus en éla[ de les
défendre, Cous la (¡onduite & les ordrcs duquel ils fe
metrell! pour ce voyage.
Voyet
C o
N S E R
V
E.
(Z)
A
M IRA L,
vai.!!.a" amiral;
c'efl celui qui efi mon–
té par
l'amiral.
11
porte le pavillon quarré au grand
mar,
&
quaue fanaux en poupe, foil dans un port Oll
.en mer.
Voy. danI
ItI PI.
de Mar. celle del pavo
II
e!! d'ufage que le navire qui e!! monté par
I'ami" al,
[urpaífe les au[res par fa beauté, [a gralldeur
&
[a
force.
. On appelle auffi
amirlll
le principal vailfeau d' une
flotre, quelque perite qu'elle foir.
Lorfque deUI vailfeaux de meme banDiere, e'efi-a–
dire commandés par des officiers de meme grade, [e
rencoutrem daos un
me
me port, le premier arrivé a
les préro&a[ives
&
la
qualité
d'amiral ;
& celui qui
arrive apres, quoique plus grand
&
plus for[, n'efi que
vice-amiral.
.
Cet ordre s'obCerve parnfi les Terreoeuviers, c'ell–
a-dire les bl¡imcus qui vom
:1
la peche fur le bane de
Terreneuve, dont le premier arrivé prend la qualité
d'
amiral
,
& la retient pendam rout le [ems de la pe–
che.
11
por[e le pavillon au grañd
lJIat,
donne les or–
dres, ailigne les places pour pecher a ceux qui font
arrivés apres lui,
&
régle leurs con¡e!!ations.
(Z)
• A
MI R A
L-tromp, o,!,iral-frife, a".;ral d'J["gle–
terr~,
tlr11iral-chrltien,
caftiJlia1l,
tr;vermant , va/ier,
,-e[l1et,
&c. ce fom des noms que les Flcuri!!es ont
donnés
a
différemes fortes J'rei\lets, felon les divcrfes
couleurs de leurs feuillcs.
V O)'et lanl le DilliQnnaire
de Trev.,.x
les dlfféremes ligmlica[ions qu'il fau[ y atta–
cher, & qu'il efi aUez inutile de rapporter iei .
*AMIRA.tfTE,
( lsr_ES DE L')
iles d'Afriquq
entre ' la ' ligne
&
1'¡le qe Madagafcar.
.
A
MI R A N TE,
f.
m.
( Mari"e .)
fe di[ quelquefOJs
de la charge q'an¡iral. La charge de grand, hau[
<;>~
premier amiral (car difUrentes natioos lui donoen! d¡f–
f¿rentes épi[hetes) e!! tOujours tres-conlidérable,
&
u–
ne des premieres charges de 1'6tar dans IOUS I,es
roya~mes & fouverainetés bordécs de la mer,
&
n efi polfe–
dée communémenr que par des princes
&
des perfon–
ues du premier rang. On a vil, par exemple) en An–
gleterre Jaeques duc d'Yorck, frere uDique dn roi Char–
les
11.
rev~tu
de cene charge
p~ndaJl!
la guerre
co~tre
les Ho\landois
&
ron litre érolt
le lord harte-amlral
d:A"gleterre,
;vec de [res-grandes prérogatives
&
pri–
vIléges. On a vil auili daos le m6ne royaume cetre
i!flporiante charge partagée cutre plutieurs commilfaires,
que .