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AME

en y voit

le~ p~an5

:1

lix faces que

.fo~ment

les dilf6rentes

ponions d'algullles; elles Ont ordmalrement li peu d'ad–

hérencc les une avec les alltreS, que la lame qu'elles

compo(ellt (e sépare aisément en plulieurs pieces . On

trouve

l'

amethyfle,

comme le cryl!al daos les fentes per–

pendiculaires des rachers; auffi

y

en n-t-iI des morceaux

qui (ont unis au caillou

&

¡¡

I'ag:ue ; d'autres COn! re–

couverts d'une terre jaunhre, telle qu'on en trouve or–

dinairement dans les feutes des rochers. Auffi les mor–

ceaux

d'amethyfle

n'om pas tous la m c!me neueté; il

Y

en a qui , comme le cryl!al, [ont obCcurs

&

revctus

d'unc croute jaunfttre " On trouve beaucoup

d'amethy'

fleI

daos les momaglles d'Auvergne; il

Y

en

a

en AlIe–

magne, en Boheme , en ECpagne dans une montagne

:1

dellx licues de

Vic

en Catalogne. I I peut s'en trouver

dans la phlpan des lieux ou il y a du cryl!al , pui[que

l'ari..thvfle

Il'ell autre choCe qu'un cryl!al peinr par une

fubl!anée mét:l\liquc fon att':ouée .

Voyez

PIE R R!:

P R E'C 1E U S E.

(1 )

A

M E

T

H Y

S TE,

(Medet;',..)

L'

amethyfte,

felon

quc1que

-UI1S ,

el!

propre :\ emp'::cher I'i vrelfe , étant por–

lée au doigt , ou miCe en poudre dans la bOliche; on

prétcnd qu'elle cl! Donne P? ur

arr~tcr

¡le cours-de-ven–

lre,

&

pour abCorber les aCldes qUl (ont en trop grande

quan!iré dans I'el!omac, comme les autres [ubfiances

alblines . Selon M. G eolfroy, les propriétés de la tein–

ture tiréc de cette pierre précieuCe, ne

Conr

pas plus cer–

t~ines

pour leur efficacité , que les verrus prétendues dOn!

on vient de parler .

(N)

A M E U B L

[R,

v. aél:.

c'el!, en

Jardina~~,

don–

ner

a

uue terre des labours /i fréque¡¡s

&.

fairs

(j

~

propos,

qu'elle devicnne comme de la poudre . Par ce moyen les

arbres pr06tent de tous les arrofemcns du cíel, quí dif–

fol l'ent les Ccls de la terro, en provoquent la fermenta–

tion,

&

tb nt pOlllfer nu! végétaux de beaux jets

&

de

longucs raeines .

(K)

AMEUB LI5 SEM ENT , (m.

terme de Ju–

r;¡pr1ldm,~

fra.nfoiJe

,

el! une 6él:ion de droit par la–

qucUe une portlon de la dot d'une femme, qui el! im–

mcuble de fa uarure, el! répurée meuble ou elfet mobi·

Jier, en vertu d'une l!ípularion exprelfe faite au contrat

de mariage,

ii

I'elfee de le

f.~ire

enrrer en communauré,

0 0

le fait ordinairemcl1t 10rCque la femme' n'a pas a[–

fez d'elfcts mobiliers pour meme dans la communauté,

L e mari meme ne peut auffi ameublir une parrie de [es

propres.

L'

tlme!,blifTement

faie par contrat de maríage n'eft pas

une

pa~hon

ou conveution Cujerte

ii

inlinuation, quoiqu'

elle pUl(fe emporrcr avanrage en faveur de I'un des con–

join~s .

L'ammbliffemmt

d'un propre fait par contrae de

m anagc , rel!e Ca.'1S elfet dans le cas de déces du con–

joint fans enfans .

D ans le cas de renonciaeion

¡¡

la commuoauté par

la femme, elle reprend fes

amwbliffemens:

mais fi

elle I'accepte, ils [Out confondus daus la communauré ,

U o mllleur ou une mineure ne fauroi e faire par COIl–

trat áe mariagc

l'ammblifTement

d'aucune portion de [a

dot, de [a propre autorité, ni meme de celle de (on

tuteur ou curateur Ccul ; ou s'il le peut, du moins [eroit-il

rel!iruable apres I'avoir fait: mais

iI

ne I'cl! pas li

J'a–

mellblif[ement

a .été faie par avis de parens, homologué

en Jul!lce, :\ molOs que l'

ameubliffement

oc [(it exceffif,

auquel CaS

iI

Ceroie Ceulemeot réduél:ible . Or

l'aYAel/blir–

¡ement el!

jugé rai[onnable ou exceflif par propon ion

avec I'avalltage que le conjoiut ameublilfant

re~oit

de

l 'autre conjoine,

'

D aos l'u[age, c'eft ordiuairemenr le eiers de la dot qui

eft ameubl i .

L'amellbliffemmt

n'étant l!ipulé qu" l'elfet de faire

entrer dallS la communauté les propres ameublis,

iI

n'en

charge point d'ailleurs la nature; de Corre qqe ti la fem–

me a ameubli un héritage qui lui étoit propre,

&

que

daos le partage de la communauré cet héritage tomne

d~ns

Con

10[, il Cera propre dans fa /ucceffion, comme

5'iI n'avoit point été ameubli .

(H)

A M E U TER,

v.

a.

t"'me

d.

Cha.IT~

,

c'el! mettre

les ch,iens en meuee, ou les alfembler pour la cha/fe .

On dlt: les chieos fom bien

ameHt¡/¡,

10rCqu'ils mar–

chene bien enCemble.

/7oyez

M

E

U

TE ,

• A M F O R A , petite riviere du Frioul qui a [a Cour–

ce dans I'érar de Veni(e,

&

qui [e jetre dans le golfe de

ce 110m pres d'Aquilée.

*

A M

H

A

R

A, royaume de l'Abiffinie, dOlle il oc–

cupe le milieu; il touche au Ccptemriol1 le royaume de

13agemdar;

a

l'orieor, celui d'Angot; au midi, celui de

Walaka;

&

" I'occident celui de G ojam dont il eft

5t paré par Ic N il .

'

,

AMI

jot

AMI, AM I T 1E' , (

en

Peintll~e

,

[e d¡[ent des

couleurs qui [ympathiCenr entr'elles,

&

dOn! les tons

&

les nuances produiCent un bel effct, Cetre union ou

fympathie s'appelle

amitié;

011

die

des eOHleTlrs ..mies .

(R)

*

A MI, adj, lignific, en fait de négoce ,

eorrefpolt–

dant,

perCOI,1I1e avec laquelle on

el!

en liairon

&

en com–

merce d'aftilires. Ainli I'on dit : j'ai fait cetre affaire,

cette négociation pour compte

d'ami.

A MI , eft aufli en uCage dans les polices d'aCsilrance,

&

10rCqu'on ne veut pas y paroltre

Cous

ron nom;

il

fuffit que le correCpondant M clare qu'il aCstlre pour com–

pte

d'ami. VoytZ

ASSURA NCE .

(G)

• A

M

lA, nom d'un poilfon dOn! Aédus

&

Pline

Ont parlé. L'un nous apprend que [a chair

el!

difficile

a

digérer; I'autre qu'il

c~olr

.li

pr~m,Ptement ,

qu'on

y

remarque des

dilférence~

d un

JOu~

a

1:lutre .

!:,oyez 7'e–

trabo

l .

ferm.

1..

&

H iJlor . nato

/¡b .lx.

,ap.xIIJ.

A M lA B LE, adj.

en temu de

Commerc~:

on ap–

pelle

amiable compoj/tmr,

celui qui fait I'office d'ami

pour accommodcr deux négocians qu! On! des comella–

lions Ol! des proccs enCcmble.

11

dilfere de

I'arbitre,

en

ce que pour cOllcilier

~ rapproch~r

les eCprits, il

r~tran­

che [ouvent quclque ch?Ce du dro!e de chaque parne; ,ce

que I'arbitre qui rempllt la fonél:lon de Juge femble n a–

voir pas la liberté de faire.

Voyez

A R

D

1T RE .

A M

l

A B L E M E N T

011

A'

i:

A M 1 A B LE,

de

. (O,/Cu t

&

mue d01lceur.

Ainti I'on dit que deux mar–

chands pour éviter les frais, On! terminé leurs alfaires

ou

leur~

conte(lations

a

¡'amiable.

On dit encore,

'Vel1te

.;

J'amiablc.

(G)

A

M

1

A B L E

s,

(Ar;tb.

)

00 entend par nombres

amia–

bies,

ceUI qui [on! réclproquement égaux

a

la [omme

totale des panies al iquores I'un de l'autre: tels Cont les

nombres 1.84

&

1.20; car les parties aliquotes du pre–

mier

Conr

1,

2,4, 7[, [42, dont la [omme eft

1.1.0 ;

&

leS parties aliquotes du fecond [ont

1,

1., 4,

f,

10,

1I,

lO,

1,]"

44 ,

H,

110, dom la [omme

el!

1.84.

Vo–

yez

N

o

M B R E.

( O)

AMIANTE,

f.

m .

ami"ntHS,

(HiJI.

nat.)

ma–

tiere minérale composée de filets déliés, plus ou moins

longs , posés lonsitudinlllement les uns conrre les autres

en maniere de falCceau, Ces filets Cont li 6ns qu'on les

a compar¿s

ii

d1lin .

11

Y a plulieurs [orres

d'amiante,

qui' quoique de ,.meme narure,. varient par I!urs couleurs,

par les ditférenres longueurs de leurs tilets, par lelir ad–

hérence plus ou moit1S forte,

11

a de

I'amiante

jauna–

tre ou rouCsatre; on en voie de couleur d'argent ou ¡¡ri–

shre, comme le talc de VeniCe: il y en a oe parfalte–

ment blanc; ils [onr plus o u moins lui[ans:

iI

y a des

61cts qui n'om que quclques lignes de longueur; on en

rrouve qui On! fix pouces

&

plus: ceux-ci Conr ordlnai–

rement les plus blanci

&

les plus brillans ; ce [onr auffi

les plus rarcs; on les prendroit pour de la [oie, li 00

ne los examinoit pas de prcs : chaqne til [e dérache ai–

sémcnt des autres, randis qu'il y a d'autrcs

amiantn

ou

i1s f011l collés

&,

pour ainfi dire, unis les uns aux au–

tres: quelquefois ils tícnnent

i\

des matieres d'une autre

nature; il Y en a dans des morceaUK de cryl!al de ro–

che: entrn il

y

a de l'

amim,te

qui parolt n'etre pas en–

core dans Con ét:u de perfeél:ion; c'el!, pour ainfi dire,

une mine ou une pierre

d'amitlnte.

L a pl(\part des an–

teurs donncllI

¡¡

ce minéral le nom de pierre,

lapis amia,,–

t1lS;

mais au 1110ins ce n'el! pas uoe pierre calcinable,

pui[qu'on a crtl qu'elle étoit incombuftible . La vérité

el! qlle

I'amiante

rélil!e • I'aél-ion ordinaire du feu: mais

li on l'expoCe

ii

un feu plus violent, on viellt

a

bout de

le vitri6er, c'eft donc une m3riere vitri6able,

11

n'y

:t

rien de merveilleux dans cen e ¡iropriéré; fi elle cut été

[eule dans

l'amial1te ,

on ne I'auroit pas 13m vantée:

mais elle ea joilúe

a

une autre propriété beaucoup plus

finguliere;

c'el!

que les filets dc

I'amiante

(on! li Hexi–

bIes ,

&

qu'ils peuvent devenir fi [oup1cs, qu'il

el!

po[–

fi ble d'cn faire un ti(fu pre[que Cemblable • ceux que

1'00 fait nvec les 61s de chnnvre, de lin, ou de (oi? '

On fi le l'

amiante

,

on en fuit une toile,

&

cene: tOlle

ne brule pas lor[qu'on la jette au feu : voilit ce qui

:t

eoujours paru (Ítonnant;

&

il Y a encore bicn des. gens

qui ont peine

ii

le croire aujourd'hui. En

effe~,

II el!:

alfez fingulier d'avoir une toile que I'on blanchllfe dans

le fcu ; e'el! cependam ce que I'on fait pour la toile

d'amiantc.

L or(qu'elle eft Cale

&

craJTeuCe, on la l11et

dans le fen;

&

10rCqu'elle cn Con, elle eft .pure

&

net–

te, parce que le feu ordinaire el! arrez aél:lf

po~r

con–

[umer toutes les maderes é trangeres dOn! elle étolt char–

~ée:

mais f'üe-i l a(fez violent pour.

c~lcine~ I~

pierres ,

1I n'auroie pas encare la force de vltnfier 1

amltlnte

;

ce-

pen-